Épilogue.


- JAEBUM !! Combien de fois vais-je devoir te répéter de ne pas laisser traîner d'armes dans la maison ! Ton fils trouve toujours le moyen de jouer avec !

- Il faut bien qu'il apprenne, se défendit-il d'un ton innocent.

- ET BIEN IL FERA ÇA QUAND IL AURA 18 ANS !

- C'est bon ne t'énerve pas.

Il s'accroupit devant notre fils de deux ans pour lui reprendre le couteau à cran d'arrêt qu'il tenait entre ses mains comme s'il s'agissait du plus marrant de tous les jouets. Mais le petit ne se laissa pas faire et commença à l'agiter dans tous les sens.

- Aie. Chérie, il m'a coupé.

- Oh mon dieu ! Ça va ?

- Oui c'est bon, ça ne fait pas si mal...

- Toi tais-toi, je me fiche qu'il t'ai fait mal, c'est bien fait pour toi. Je veux juste savoir si lui il s'est blessé ! répondis-je sèchement, en me penchant pour prendre mon enfant dans mes bras.

- Tu es méchante avec moi en ce moment, dit-il d'un ton triste.

Pauvre petit chou. C'était un homme violent, assassin, trafiquant de drogue, conspirateur à ses heures perdues, et il se plaignait de la méchanceté de sa petite femme. Il était clair qu'il devait être totalement désespéré.

- Si tu cessais tes bêtises et que tu faisais un peu plus attention à Hugo, j'arrêterais peut-être de te crier dessus, rétorquais-je. Et dis à tes hommes d'arrêter d'essayer de lui faire peur. Ce n'est pas comme ça qu'on élève un enfant, même si c'est le futur chef de la famille ! Alors mon chéri, papa fait n'importe quoi, hein ? roucoulais-je en faisant un bisou sur la joue de mon fils.

J'allais le remettre dans son lit, d'où il s'était échappé un peu plus tôt pour vadrouiller dans la maison. Il devait finalement être un peu fatigué puisqu'il sembla s'endormir aussitôt. Je refermais doucement la porte et me retrouvais nez à nez avec Jae.

- Va t-en, tu es dans mon chemin, dis-je.

Il ne fit même pas attention au ton cassant de ma voix, et ne bougea pas d'un millimètre, déterminé à obtenir ce dont il était actuellement en train d'attendre de moi.

- Non, j'ai envie de toi.

Je levais les yeux au ciel.

- Pervers, lâchais-je, un petit sourire amusé s'étirant tout de même sur mes lèvres.

- Mince alors, je suis démasqué, ria t-il. Mais c'est aussi un crime d'avoir envie de sa femme ?

- Oh bien sûr que non, dis-je en l'attrapant pas la cravate comme j'aimais bien le faire. Mais depuis qu'on est mariés, je n'ai jamais un instant pour moi. Quoique... ma pause peut encore attendre un moment, dis-je en baissant le regard sur ses lèvres. Soit ! On y va alors, déclarais-je en tirant mon homme vers moi toujours par sa cravate en reculant vers notre chambre, une étincelle provocatrice illuminant mon regard soudé au sien.


Sitôt passé le seuil, il me poussa doucement contre le mur et posa ses lèvres sur les miennes, tout enfermant la porte d'une main.

- Je te promet de te laisser te reposer... juste après, souffla t-il, me faisant rire silencieusement.


Lui et moi vivions ensemble, l'un pour l'autre, passionnément.

Je me sentais aimée, désirée, et je le lui rendais bien.

C'était tout simplement parfait.

Bien loin de ce dont j'aurais pu me douter lorsque j'avais pour la première fois posé mes yeux sur lui, cet instant ne s'étant alors révélé que bien plus tard être le réel commencement de ma vie.


La mafia est une grande famille.

Et j'étais contente de faire partie de celle-ci.



~FIN~


Et voilà, c'était la dernière partie de cette fanfiction :) Merci beaucoup, sincèrement, à tous ceux qui ont lu jusqu'au bout, si vous saviez ce que cela représente pour moi vous en auriez vous même la larme à l'œil T^T

J'espère qu'elle vous aura plus <3 <3 <3 <3


!!FLASH INFO!!

[MAFIA FAMILIES - PARTIE II] J'ai commencé à poster la suite! (qui concerne Jackson)
Le titre est Yours et chronologiquement, son début à lieu avant cet épilogue que vous venez de lire~ Je vous invite à aller la lire
^^

Donc à bientôt pour de nouvelles histoires!

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