Chapitre 18 : 50 nuances de JB.


Bonjour, ce chapitre a été modifié :3

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Il l'enroula autour de son poignet en attendant d'avoir à s'en servir et se mit à genoux devant moi, faisant glisser ses mains sur mon porte-jarretelles, de la même couleur blanche que le reste de ma tenue.

- J'adore, dit-il en levant son regard appréciateur vers moi, avant de le reporter à nouveau dessus.

C'était la première fois que je portais ce genre de choses, m'étant laissée convaincre par l'une des vendeuses du magasin de robes de mariées que c'était « sexy ».

J'ouvris ma bouche sur un oh silencieux alors qu'il entreprit de le détacher de chaque coté avec ses dents.

Je posais mes mains sur ses épaules, sentant ses muscles se mouvoir sous elles tandis qu'il bougeait.

Combien de fois avait-il fait ça auparavant ? Avant de me rencontrer ? Non, je ne voulais pas le savoir en fait.

Je profitais avec délice de la vision que j'avais de lui, ainsi agenouillé devant moi, sa bouche se promenant lentement sur ma peau.

Il fit descendre le long de mes jambes cette pièce de lingerie, d'une étonnante rareté au sein de ma garde-robe, emportant mes bas au passage.

Il semblait véritablement bien partit pour user de sa plus sincère politesse envers ce que je portais aujourd'hui en ne faisant souffrir d'aucun dégâts ces pièces de tissus de créateur, totalement hors de prix.

Je levais un pied après l'autre au moment où il arriva en bas, tressaillant lorsque je sentis ses doigts caresser ma voûte plantaire dans un geste volontairement provocateur, autant que ses yeux dans les miens l'étaient, entraînant la montée d'une sensation presque aussi douloureuse que délectable jusqu'à mon entrejambe.

Puis il fit courir un pouce sur le bord en dentelle de ma petite culotte et la baissa sur ma hanche droite, afin d'embrasser mon dragon.

Enfin plutôt son dragon sur moi.

Je n'aurais guère été surprise si celui-ci s'était mis à se tortiller au contact de cette bouche sur lui, comme j'étais actuellement de le faire.

- Est-ce qu'on peut poursuivre ? haletais-je.

- Toujours aussi impatiente, s'amusa t-il.

Il se releva tout en posant ses mains sous mes fesses, m'invitant à sauter dans ses bras, ce que je fis sans hésiter en enroulant mes jambes autour de lui, et, me faisant ouvrir mes lèvres selon l'ordre muet de sa langue passant sur celles-ci, il s'avança sur le lit.

Il me déposa dessus, sans me lâcher un seul instant, se retrouvant à me chevaucher.

Il avait beau se moquer de mon incapacité à attendre, ce n'était pas à moi qu'il irait faire croire qu'il n'en était pas de même pour lui...

Sa langue faisait preuve de toute son adresse afin de séduire la mienne au sein de cette espace formé de nos bouches scellées l'une à l'autre, et ses paumes se plaisaient à doucement faire monter mon plaisir en se déplaçant un peu partout sur moi.

Quand il se détacha de moi, ce fut pour me laisser retirer moi même mon soutien-gorge sous ses yeux, devinant en les croisant que, dans son esprit, il était déjà en train de me prendre de toutes les manières possibles et inimaginables.

Ce n'était plus qu'une question de temps.

Je caressai ensuite sa joue en souriant, juste avant qu'il ne se saisisse enfin de mes deux bras pour les maintenir au dessus de ma tête.

Il m'embrassa dans le cou, puis sous la mâchoire, savourant mon impuissance face à lui.

- Et maintenant, je vais t'attacher, Keira, murmura t-il contre mon oreille.

Je m'en serais douté, bien sûr, mais cette façon qu'il avait de m'annoncer ce à quoi il aspirait avait le pouvoir de faire se contracter tout mes muscles à cet endroit.

Il agita alors son bras, faisant se dérouler la cravate toujours autour de celui-ci, et il réalisa un nœud autour de mes propres poignets, les liant solidement à l'une des barres de la tête du lit.

J'étais désormais incapable de bouger.

Tandis que je le priais du regard de continuer, il se sépara de ce qui le revêtait encore avant de tirer ma petite culotte vers mes pieds.

- Es-tu capable de deviner ce à quoi je pense ? demanda t-il, en posant ses mains sur le lit de chaque coté de ma poitrine, tout en se penchant pour embrasser délicatement un sein, puis l'autre.

Après réflexions, je devinais seulement que je ne savais plus comment réfléchir.

- Non, répondis-je, un peu frustrée de ne pas pouvoir le toucher.

- Tu va comprendre bientôt, m'assura t-il.

Et il empoigna fermement mon corps pour me retourner sur le ventre. Momentanément surprise par la rapidité de l'action, un souffle s'échappa brusquement de mes lèvres.

Déclenchant en moi la même sensation que lorsqu'il avait touché mes pieds, il effleura ma peau à cet endroit d'une extrême sensibilité que se trouve être l'arrière du genou.

Une merveilleuse torture. J'aimais qu'il me fasse ressentir ce genre de choses.

Puis il passa sa main sur ma nuque et décrivit un long cheminement jusqu'à mes fesses, avant de presque s'allonger sur moi, embrassant la peau de mon dos, la léchant, me faisant gémir sous lui.

Peu importe combien de fois il me ferait l'amour, j'étais persuadée qu'il ne se départirait jamais de cette habitude qu'il avait de me dominer, comme s'il souhaitait me punir de quelque chose, pour le plus grand plaisir de ma libido dépravée par ses soins.

L'une de ses paumes se posa sur ma taille, me faisant m'interroger sur le prochain devenir de l'autre.

C'était curieux de ne pas le voir.

La réponse était pourtant simple : je pus la sentir contre mon entrejambe, chauffé d'un impossible désir qui ne faisait que monter en une courbe sans fin qui allait bientôt sortir seule de son quadrillage. (je m'égare.)

Il s'y attarda un moment sans bouger, avant de se décider à agir, mettant ses doigts de fée à l'œuvre sur mon intimité en la stimulant de ceux-ci. Des petits bruits que j'étais tout bonnement incapable de maîtriser s'échappèrent de ma gorge, tandis qu'il se servait de tout ce qu'il savait sur mon corps pour méthodiquement l'enflammer.

Je voulais le sentir en moi, là, maintenant.

- Jae... gémis-je, en détachant ma bouche du drap contre lequel elle se trouvait, et que j'aurais presque pu avoir envie de mordre pour évacuer une partie de cette pression qui commençait à me faire perdre la tête.

- Qu'est-ce qu'il y a, bébé ?

Bébé ?

Bordel. S'il commençait à m'appeler comme ça j'allais probablement être la victime, dans les prochaines secondes, de cet orgasme que j'empêchais avec peine d'intervenir trop tôt.

Et il le savait parfaitement.

- S'il te plaît...

- S'il te plaît quoi ? répondit-il.

- Viens... terminais-je en ré-enfouissant ma tête dans le matelas.

Répondant à ma demande, il écarta mes jambes avec l'une des siennes et s'allongea entre elles, me faisant sentir tout le poids de son corps sur le mien.

D'une main, il attrapa mes cheveux et tira légèrement dessus, soulevant ma tête vers lui.

- Je vais tellement bien m'occuper de toi que tu aura du mal à marcher en ressortant de cette chambre, gronda t-il bassement près de mon cou, avant se poser ses lèvres dessus.

Mon dieu.

La bouche ouverte, je gémis fort lorsqu'il entra en moi, avec une impitoyable lenteur, s'avançant jusque dans les intimes tréfonds de moi-même.

Il exécuta un léger mouvement, avant de se retirer, et de s'enfoncer à nouveau, tout aussi lentement, recommençant ainsi plusieurs fois. Je commençais à me raidir, me sentant arriver au bord de la convulsion, mais il s'arrêta alors de bouger.

- Pas tout de suite, dit-il, comme s'il pensait détenir également le pouvoir sur ma capacité à jouir.

Les légers spasmes qui agitaient mon bas-ventre se calmèrent, et il reprit sa cadence, l'accélérant parla même occasion, transformant progressivement ses gestes doux en coups de reins plus violents. J'entendis le son de sa voix m'exprimer à quel point il appréciait cela autant que moi, tandis que je ne pouvais de mon coté que laisser échapper des cris d'un intense plaisir.

Je le suivais avec obéissance là où il voulait m'emmener, au delà même du septième ciel, qui se trouvait ne pas être encore assez haut pour correspondre à ce que je subissait.

- Keira, prononça t-il lentement en insistant sur la dernière lettre, quelques instants avant que je n'explose autour de lui en criant contre le lit.

Il me rejoignit aussitôt dans mon extase, se déversant en moi, avant de s'écrouler sur mon dos, le souffle court.

- Putain, c'est toujours tellement bon avec toi, parvint-il à murmurer en embrassant mon épaule.

Je lui aurait certainement retourné le compliment si j'avais encore eu une voix.

Il se détacha de moi, et me remis sur le dos. Je le regardais me contempler de ses yeux encore brûlant d'un sombre désir, tachant de respirer normalement après tout cela.

- Tu peux me détacher ? demandai-je.

Il jeta un bref coup d'œil vers mes mains entravées avant de recroiser mes yeux. Au lieu de me libérer, il afficha un sourire en coin qui semblait vouloir dire qu'il n'en était pas question.

- Attends un peu, ordonna t-il. Je suis encore loin d'en avoir terminé avec toi.

Et il se pencha pour me gratifier d'un énième baiser d'une affolante langueur.

Comme il le souhaitais, je sentais que je n'étais effectivement pas prête d'oublier cette nuit de noces.


Sept mois plus tard... et bien... j'étais à nouveau cloîtrée dans la maison. Mais pour une toute autre raison que la fois précédente.

Je ne sortais que rarement de mon lit, étant injustement privée de faire quoi que ce soit qui puisse être fatiguant.

N'ayant rien d'autre de spécial à faire, j'étais donc en train de dormir, malgré le fait que nous étions en plein jour, lorsque Jae me réveilla en se couchant près de moi. J'ouvris les yeux, pour voir qu'il me regardait, l'air heureux.

- Ça s'est bien passé, ce que tu devais faire ce matin ? murmurais-je, encore somnolente.

- Oui, ne t'inquiète pas, répondit-il en caressant mes cheveux. Et toi, ça va ? Tu te sens bien ?

Je frottais ma tête sur mon oreiller, et acquiesçais à son attention.

- Est-ce que je peux ? demanda t-il, avec un large sourire qui le rendait encore plus magnifique.

- Bien sûr.

Je me redressais et entassais les oreillers dans mon dos pour me caler dans une position confortable, puis j'allumais la lampe de chevet. Il baissa la couverture et je soulevais le bas de ma chemise de nuit au dessus de mon ventre, qui avait considérablement augmenté de volume, principalement au cours de ces deux derniers mois.

- Comment va notre fils ? demanda t-il en posant ses mains sur ma peau.

- Il bouge de temps en temps, surtout quand j'essaye de dormir, avouais-je.

En parlant de cela, je sentis un petit coup de pied.

Mini Jaebum s'était également réveillé, et, tout aussi impérieux que son cher papa, semblait déjà vouloir réclamer toute notre attention.

- Je l'ai sentis, dit-il, toujours plus ravi.

Il posa sa tête sur mon ventre, attendant de sentir un autre mouvement. Je caressais ses cheveux, attendrie devant son comportement, qui tranchait tellement avec l'homme qu'il pouvait être lorsqu'il sortait de cette pièce, le psychopathe ressortant alors de son placard.

Trois ans, seulement trois ans que nous nous étions rencontrés et en entrant en contact l'un avec l'autre, nous nous étions mutuellement changé.

Profondément.


...

Et wé

Un bébé

Vive les fins de fragiles :3 T___T

Quoi que vous remarquerez mon joyeux délire à la cinquante nuance de grey au début... (hinhinhin) :3

On se retrouve pour l'épilogue T__T

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