Chapitre 12 : Violent désir.


Bordel, cet abruti débarquait au pire moment.

Il ne pouvait pas tout simplement retourner à son bal pour essayer de draguer les vieilles cougars ?

D'après ce que j'avais pu constater, ce n'était pas ce qu'il manquait dans la salle.

Il alluma la lumière et s'attarda dans la pièce en continuant de parler à je ne sais qui. Je craignais qu'il ne s'approche trop près de nous et qu'il ne nous découvre.

Si tel était le cas, nous aurions du mal à justifier notre présence ici.

Je sentais le souffle léger de Keira dans mon cou, et cela me fit regretter que nous soyons ici et non pas chez moi.

Les déambulations d'Emilio semblaient se rapprocher toujours plus vers nous.

Mais qu'attendait-il pour s'en aller ?

Il fini par ressortir au bout de plusieurs insoutenables minutes, en ré-éteignant la lumière.

Je me détendis. Keira, soupira de soulagement.

Mais soudainement, je n'eus pas envie de me détacher d'elle.

Je la discernais dans la pénombre, grâce aux rais de lumière provenant des lampes du jardin qui faisaient faiblement luire sa peau, la faisant ressembler à une sensuelle créature de la nuit.

- Vous pouvez me lâcher maintenant, vous savez, murmura t-elle.

Je ne répondis pas, me contentant d'observer les jeux de lumière sur ses traits et de profiter du contact entre nos deux corps, dont la température semblait lentement augmenter au fil des secondes.

Je cru entrapercevoir un air d'incompréhension se dessiner sur son visage angélique.

- Jaebum ?

Cette voix avec laquelle elle prononçait mon nom... avec autant de douceur. Ce qui était totalement opposé à la manière dont je souhaitais prendre d'elle ce que je voulais.

- Appelez moi Jae, lui répondis-je.

- Jae, vous allez me lâcher à un moment où dois-je m'attendre à ce qu'on fusionne avec le mur ? bredouilla t-elle.

Plutôt fusionner entre nous, en réalité.

- Votre voix tremble tout à coup. Vous avez peur ? demandais-je.

- Non, je n'ai pas peur de vous.

- Vraiment ?

Elle releva le menton et nos regards se fixèrent l'un à l'autre.

- Vous seriez bien la première, soufflais-je.

Mes mains descendirent du mur et glissèrent jusqu'à ses hanches, que je saisis avec force. J'étais déterminé à ne pas la laisser s'échapper. Pas question de me retenir cette fois.

- En revanche, je pourrais bien avoir peur de vous, continuais-je. Car avec vous, je perd le contrôle.

Elle battit des cils, un peu perdue, mais se doutait certainement de ce que j'avais en tête, au vu du scintillement qui anima soudain ses yeux.

Nos bouches n'étaient plus séparées que par quelques centimètres. Aucun mouvement de recul de sa part. Je m'approchais encore. Je sentis son souffle s'accélérer, tout près de mes lèvres. Je fini par poser ma bouche sur la sienne, et je l'embrassais comme j'avais souhaité le faire depuis un moment. Sans aucune retenue. La tête penchée en arrière, elle se laissait totalement faire. Ses mains entourèrent ma nuque, avant de s'agripper à mes cheveux, et un petit gémissement s'échappa de sa gorge. Je forçais le passage entre ses lèvres qui répondaient avec obéissance à chacun de mes mouvements, et caressais sa langue de la mienne. Je m'appliquais à martyriser sa bouche avec lenteur, m'interrompant de temps à autre pour mordiller ses lèvres à la saveur délicieuse. Je voulais savoir si le reste de son corps avait le même goût. Je levais une main vers sa tête et la passais dans ses cheveux, avant de tirer sur ceux-ci pour avoir accès à son cou. Elle émit un petit bruit plaintif, mais qui, d'après mon expérience, signifiait qu'elle voulait que je continue. J'embrassais sa peau d'une douceur soyeuse tout en passant mon autre main à travers la fente de sa robe, pour empoigner sa fesse avec fermeté, enfonçant presque mes doigts dans sa chair avant d'attirer ainsi son bassin vers le mien.

Chacune de ses formes épousaient mon corps à la perfection.

Des pieds à la tête, elle était parfaite.

Je recouvrais son cou de longs baisers, m'amusant de sentir sa peau frissonner sous le souffle qui s'échappait de mes lèvres. Puis je léchais sa peau enflammée pour la goûter du bout de ma langue, avant de la mordre légèrement. Elle murmura mon nom dans un soupir, avant de passer une main sur mon torse. Je repris alors possession de sa bouche, et lui donnais un baiser qui aurait pu sans mal nous faire perdre la tête à tous les deux.

Il me restait, à cet instant, tellement peu de maîtrise de moi, que j'aurais pu sans hésiter la prendre ici, contre le mur.

On ne pouvait plus m'arrêter, je n'étais plus moi même.

Je m'étais transformé en un être totalement mené par ses instincts les plus sauvages.

Elle allait y passer.

Mais je me rappelais soudainement que l'on pouvait de nouveau nous surprendre. Je réussis à me détacher d'elle, la respiration haletante, et animé par un violent désir.

- On rentre, dis-je. Tout de suite.


PV Keira

Wow.

Cela s'était passé ainsi, d'un coup, sans que je m'y attende.

Bon, en fait si, je m'y attendais. Mais pas aussi rapidement.

Il avait lâché sur moi toutes ses pulsions retenues, dont j'avais à peine pu constater l'ébauche jusque là. À présent, je pouvais ressentir de tout mon corps l'attraction qui me liait au sien.

Fébrile et tremblante d'émotion, je le suivis quand il me traîna derrière lui.

J'étais encore dans le brouillard à cause de ce qui venait de se passer mais je réussi à faire mine que tout allait bien lorsque nous traversâmes la foule des danseurs et autres en direction de la sortie.

Je ne pensais même pas à aller saluer Emilio.

Franchement, en cet instant, il était complètement sortit de mon esprit. Je n'étais plus capable de penser à autre chose que ce qui venait d'avoir lieu entre moi et cet homme qui semblait actuellement déterminé à me ramener là où était ma place, j'entends par là me ramener chez lui, et à la sensation de ma main dans la sienne.

Mes entrailles étaient en fusion et mon corps entier réclamait une dose de chaleur supplémentaire.

Comme si je n'avais pas déjà assez chaud.

Le trajet en voiture se passa sans que nous nous touchions autrement qu'avec le regard, ce qui me paraissait pourtant autant érotique que n'importe quelle caresse tangible. Le temps passé dans cet habitacle fila à la vitesse d'un bref éclair et nous nous retrouvâmes de nouveau chez lui.

Quand nous arrivâmes à l'intérieur, il se saisit de nouveau de ma main d'un geste qui avait la même autorité qu'un ordre prononcé à voix haute, et m'entraîna dans une partie de la maison que je ne connaissais pas.

Même si j'avais parfois contourné son ordre de ne pas me balader chez lui, je ne m'étais pourtant jamais aventurée jusqu'ici.

Je sentis le rouge me monter aux joues quand je devinais à quoi il devait penser.

Il me fit passer une porte et je me retrouvais dans une chambre aux tons sombres.

Sa chambre à lui, il n'y avait pas de doutes la-dessus.

J'entendis la porte se refermer, puis le bruit de la clef tournant dans la serrure.

- Alors, on en était où ? demanda t-il en se rapprochant de moi, dans mon dos.


(J'écoutais Earned it de The Weeknd en écrivant cette scène, alors vous pouvez le faire aussi si vous voulez~ '-' simple conseil xD)

Je clignais des yeux, réalisant à peine ce qu'il était en train de se passer. On en était vraiment là. Je n'aurais absolument pas cru cela possible au début de la soirée.

Je me retournais vers lui pour constater qu'il me couvrait du même regard dont il m'avait gratifié un peu plus tôt, lorsqu'il avait tenté de m'empêcher de m'enfuir chez son rival. Et également lorsqu'il m'avait bien fait comprendre que c'était à lui que j'appartenais en me donnant ce baiser d'une possessivité sans égales et en même temps d'une délectable insolence envers notre hôte de ce soir étant donné qu'il avait eut lieu dans son bureau, et ce, totalement à son insu.

Il retira sa veste, la jetant sur le meuble le plus proche et avança d'un pas vers moi. Je reculais, comme électrocutée par la tension crépitante autour de nous, devenue aussi épaisse qu'un brouillard dense, nous enveloppant, et nous sommant de nous livrer l'un à l'autre sans attendre.

- Vous n'en avez pas envie ? me demanda t-il, le regard fiévreux.

Si j'en avais envie ? Bien sur que si.

J'aurais même pu rajouter « bordel ».

De toute façon, quelque chose me disait que la valeur de sa question se rapprochait d'avantage de la pure rhétorique que d'une véritable question, étant donné que je savais exactement ce qui allait se passer, que je sois consentante ou non.

Mon corps était entièrement tendu, comme en anticipation de ce qui allait maintenant se passer.

Quand un sourire confiant s'étira sur sa bouche, je me réveillais de ma douce torpeur et empoignais sa cravate pour l'attirer à moi d'un geste sec.

- Vous osez vraiment me demander si j'en ai envie ? lui dis-je dans l'oreille avant de mordiller son lobe.

Je l'entraînais ainsi vers le lit en collant ma bouche sur la sienne, retrouvant ce contact de tout à l'heure, qui s'était interrompu un peu trop rapidement. Nos langues autant avides l'une que l'autre commencèrent à s'entremêler dans une danse parfaite et nos respirations redevinrent irrégulières. Je lâchais sa cravate pour en desserrer le nœud et l'en débarrasser, puis je défis lentement les boutons de sa chemise, un par un, et à chaque centimètres en moins qui me séparait du bas de celle-ci, mon excitation, au contraire, augmentais. Sans attendre, je caressais son torse d'une main, me ravissant de pouvoir enfin sentir sa peau sous mes doigts. Il était aussi chaud que moi.

Pendant ce temps, il faisait courir ses mains sur mes jambes, remontant le long mes cuisses, et me procurant une sensation d'une indicible profondeur.

Puis, d'un mouvement brusque, il déchira ma robe.

Je l'interrogeai du regard, me demandant si il l'avait fait exprès.

- C'était Emilio qui vous l'avais offerte, se justifia t-il.

Je baissais la tête vers la robe noire qui n'était désormais plus qu'un morceau de tissu qui glissa sur ma peau jusqu'au sol.

Tant pis.

- Ce n'est pas grave, assurais-je en l'attirant de nouveau à moi.

Je me retrouvais en sous vêtements devant lui, presque plus rien ne nous séparait l'un de l'autre. Il passait ses mains partout sur mon corps, semblant vouloir recouvrir au moins une fois chaque parcelle de celui-ci, pour me connaître dans les moindres détails.

Par l'intermédiaire de nos baisers, nous échangions bien plus de pensées qu'a voix haute.

Il me faisait comprendre qu'il voulait que je lui appartienne totalement.

Je lui répondais que j'étais entièrement d'accord, et qu'il pouvait faire de moi ce qu'il voulait.

Ma raison s'était barrée en vacances ce soir...

Je fis glisser sa chemise de ses épaules, la faisant tomber par terre, et entrepris de défaire sa boucle de ceinture. Comme le reste, son pantalon tomba au sol.

Tout les deux en sous-vêtements.

Nous nous rapprochions lentement du point culminant de notre petit jeu d'adultes.

Il me poussa sur le lit et me chevaucha en quelques dixièmes de secondes.

- Je n'aurais pas pu résister plus longtemps, me confia t-il. Je vous veux pour moi.

Cette phrase faisait écho à mon propre désir, et le fait de l'entendre le prononcer me fit le ressentir avec encore plus de force.

Il passa ses mains sous mon dos pour dégrafer mon soutient gorge et l'envoya valser au loin, comme si sa présence sur moi avait eut pour effet de l'agacer. Sa bouche glissa sur ma peau, de mon cou jusqu'à mes seins, mais dans un mouvement tellement lent, que je me retrouvais à haleter. Je ne pus me retenir de hurler lorsqu'il posa ses mains dessus. Tout mon corps semblait être devenu hypersensible, et cet endroit l'était tout particulièrement. Ce fut encore meilleur quand sa langue passa sur l'un de mes tétons douloureusement durcit, remplaçant ses paumes qui, elles, descendirent toujours plus bas.

Il n'eut pas plus d'égard envers ma petite culotte qu'avec ma robe, la déchirant avec autant de facilité que s'il s'était agi d'une simple pièce de tissu fragile et sans importance.

Oui, car de toute manière, Monsieur avait de l'argent. Monsieur pouvait donc déchirer mes vêtements à volonté sans aucun scrupules voyons...

Quand il se redressa et que son regard balaya l'intégralité de mon corps, je n'y tins plus de cette attente.

- Jae, je vous en prie, je vais me consumer, l'implorais-je.

Mais à son expression délicieusement diabolique, je compris qu'il ne comptait pas précipiter les choses comme je le suppliais de le faire.

Il allait faire durer le plaisir, bien évidement.

J'étais foutue.

Je soutint son regard qu'il avait planté dans le mien pendant qu'il écartait mes jambes. Il passa ensuite ses mains sur la partie intérieure de mes cuisses, se rapprochant de mon intimité avec une délicatesse effarante, progressant millimètres par millimètres, me rendant folle.

- J'aime cette peau, me dit-il, semblant sincèrement profiter de la texture de celle-ci contre la sienne. Elle est si douce...

Quand, après un moment qui me parut interminable, il ne fut plus qu'à quelques centimètres de l'endroit que je désespérait qu'il atteigne, je me demandais fébrilement ce qu'il allait faire.

Et ses yeux toujours dans les miens...

Soudain, sous mon regard fasciné, il se pencha vers mon bas-ventre et embrassa l'endroit le plus haut sur ma cuisse. Et réitéra l'opération de l'autre côté.

J'allais finir par lui crier des injures si il continuait de se payer ma tête.

Sa bouche remonta ensuite vers mon nombril...

Non ! Pourquoi s'éloignait-il ?

...et il entra soudain un doigt en moi.

- Putain de merde ! criais-je.

Oups. Cela m'avait bien échappé en fin de compte.

J'entendis un léger rire, et la sensation de celui-ci contre mon ventre fut aussi étrange qu'agréable. Mais le plus gros de mon attention défaillante était fixée sur ce que je ressentais à l'intérieur de moi, endroit dont il était en train de chercher à percer les secrets avec son index.

Sachez que je ne deviens poétique que lorsque je suis bourrée, ou à deux doigts d'avoir un orgasme. En l'occurrence donc... celui-ci vint quelques secondes plus tard, à cause de tous ces tourments impossibles qu'il me faisait subir.

C'était trop... Trop.

Jamais encore on ne m'avait autant poussée à bout, rien qu'avec les préliminaires. Il fallait dire que ceux-ci étaient particulièrement scandaleux. Mais peut-être était-ce parce que c'était lui qui me faisait endurer tout cela que je ressentais les choses avec autant de puissance.

Il entra un deuxième doigt.

Je parvins à me retenir de lâcher de nouveau les jurons qui me brûlaient les lèvres, mais difficilement toutefois.

D'ici le petit matin, je serais morte cramée par mon propre plaisir, beaucoup trop intense.

Sa bouche embrassait longuement mon ventre, pendant qu'il s'amusait avec ses doigts, un chouïa trop expérimentés à mon goût, puisqu'il en profitait pour me torturer avec.

Mais, comme si par je ne savais quel miracle divin, il avait finalement entendu mes suppliques télépathiques, il se décida à retirer ses doigts pour les remplacer par sa bouche.

- Complètement... à moi, souffla t-il avant que ses lèvres n'entrent en contact avec les miennes. (enfin, vous aurez compris...)

Je n'avais absolument pas pensé l'espace d'une seconde qu'il allait me faire l'honneur de me soulager, non. Car c'était pire.

Ou meilleur ? Je ne savais même plus.

Il passa ses mains autour de mes jambes pendant que je mon côté, je passais ma main dans ses cheveux, comme pour l'empêcher de s'éloigner - même s'il n'en avait pas la moindre intention - juste avant que sa langue ne commence à jouer tout autour de mon clitoris.

Je me cambrais à cause de ces caresses aussi osées à cet endroit si sensible et un gémissement profond sortis de ma gorge.

Il me traitait impitoyablement, paraissant déterminé à me faire défaillir coûte que coûte sous les assauts de sa bouche.

Le plaisir recommençait à monter beaucoup trop haut.

Heureusement pour moi, il paru prendre enfin ma détresse en considération, et se redressa.

- Dorénavant, vous saurez, gronda t-il en se rapprochant de mon visage tel un fauve s'apprêtant à mordre sauvagement sa proie, que lorsque vous vous amusez à me provoquer, ou à me tenter, j'ai largement de quoi vous le faire payer, Keira.

J'acquiesçais faiblement, tandis qu'il coinçait une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

Puis il retira son boxer, libérant son impressionnante érection, qui me promettait d'enfin soulager mes sens en ébullition.

Je soupirais de satisfaction lorsqu'enfin mis à nu lui aussi, il s'allongea sur moi.

Cette fois, il ne perdit pas de temps en caresses affolantes, et il entra directement dans le vif du sujet.

Façon de parler. Ou pas...

Mon deuxième orgasme, qui avait menacé de survenir depuis déjà plusieurs instants, se manifesta avec une violence inouïe lorsqu'il me pénétra.

Comme précédemment autour de ses doigts, mes muscles se resserrèrent sporadiquement autour de lui. Il grogna faiblement contre mon cou, contre lequel il avait posé sa bouche.

Il commença alors son lent mouvement de va-et-viens entre mes hanches, m'arrachant d'incontrôlables cris de plaisirs.

Un entrelacement de corps, c'était ce qui nous étions devenu. Chacun de ses mouvements, que je trouvais plus profond les uns que les autres, manquaient de me faire défaillir d'extase.

Aveuglée par le plaisir, j'en était réduite à m'accrocher à son dos avec toute la force de mes ongles pour garder un semblant de conscience.

Si je lui faisait mal, il n'en montrait rien. Mais peut être ne ressentait-il même plus la douleur à ce stade aussi avancé dans la perte de la raison que je l'étais.

Ses lèvres et sa langue léchèrent doucement ma peau, de mon cou à mes clavicules, me procurant un effet incomparable démultiplié par l'extrême sensibilité de ma peau brûlante.

Soudain, une vague de plaisir encore plus puissante que les deux autres me submergea et je criais à m'en écorcher la voix.

Il se laissa tomber sur moi, également épuisé.


Il était couché sur le ventre à coté de moi, les paupières closes, même si je savais qu'il ne dormait pas.

D'un tracé délicat, je suivais du doigt les contours du gigantesque dragon tatoué à l'encre noire dans son dos.

- Depuis quand l'avez vous ? lui demandais-je.

- Quatre ans, répondit-il. On m'a forcé à le faire quand j'ai atteint la majorité.

La taille du dessin me permettais de deviner qu'un travail de plusieurs heures se cachait derrière la beauté de ces traits.

- Et ça faisait mal ?

- Pas vraiment, j'ai déjà connu pire. Et puis en faisant cela, je devenais comme les autres. J'étais marqué comme tous les hommes de la famille. C'était un honneur pour moi.

C'était une manière bien curieuse de voir les choses.

- Et les femmes ? Elles n'ont pas de tatouages ? fis-je, prise d'une incorrigible curiosité.

- Les femmes ne sont pas mêlées à nos affaires, je ne les emploie pas pour autre chose que s'occuper de cette maison. Elles restent à l'écart de cette vie là, même si elles sont au courant de tout, expliqua t-il, me confirmant une fois de plus l'inimaginable étendue du machisme qui régnait dans mon nouvel univers. Enfin, en théorie. Vous êtes l'unique exception.

- Je n'aurais pas de tatouage alors ? demandais-je, en lui renvoyant un regard interrogateur.

Il ouvrit les yeux pour m'observer avec attention. Je devinais à sa façon de froncer légèrement les sourcils en me contemplant qu'il n'avait jamais réfléchi à cette éventualité.

- Vous en voudriez un ?

Je considérais la possibilité un instant.

- Répondez Keira, dit-il en se retournant sur le coté pour m'avoir droit dans son champs de vision. Vous voudriez être marquée ? Avoir le symbole de ma famille gravé sur votre peau à tout jamais ?

- Euh... peut être.

- Ce n'est pas une décision qui se prend à la légère. Réfléchissez-y et si vous décidez de le faire, dites le moi.

J'acquiesçais, ne sachant réellement pas pour l'instant si la proposition pouvait me plaire ou non.

Il se redressa sur un coude et bascula au dessus de moi.

- Vous continuez de me surprendre Keira, dit-il avant de m'embrasser, faisant subir à mes lèvres un énième contact brûlant, qui parvenait sans mal à me faire renoncer à toute idée cohérente.

Son regard avait retrouvé la même ardeur qu'un peu plus tôt.

Ce regard qui faisait monter mon taux d'hormones en flèche et qui me laissait complètement soumise face à lui.

- Encore ? demandais-je, d'une voix surprise mais qui peinait certainement à cacher à quel point mes pensées coquines étaient prêtes à me bâillonner sur place afin de le laisser faire.

- Faites moi confiance, avec moi il y aura des "encore" jusqu'au bout de la nuit.


...

VOS AVIS! *___*

Please *^*

J'adore ce chapitre, pas vous? *^* J'étais en total fangirlisage en l'écrivant! Kyaaaaaa, je m'en remet toujours pas *^*

Pour ceux qui se demandent pourquoi ils se vouvoient encore après l'acte, (parce qu'on m'a souvent fait la remarque xD) c'est parce que pour le dire franchement: JB = Le patron, Keira = celle qui lui obéit. Enfin à ce stade hein :3 Les choses évolueront par la suite :3

Enfin bref voilà, je trouvais que le tutoiement aurait fait un peu trop relation "égalitaire" alors que, bordel, ça n'est absolument pas le cas pour le moment :3


Je viens de refaire entièrement le Lemon, omg c'est devenu complètement différent d'avant o.o

Toute innocence à définitivement quitté mon âme xDDDD


Ps: Vous le voyez le JB du média? C'est bon vous le voyez bien? Et ba je vais le violer... *___*

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