[CW : Nudité, Sexe ]

NDA : J'ai eu envie pour une fois, d'écrire un contenu différent de mon style habituel. C'est réellement la première fois que j'écris un contenu de ce type, alors vos avis et critiques sont plus que bienvenus ! (Je ne promets pas de la qualité).

C'est une soirée agréable, les dernières lueurs du jour s'estompent doucement tandis que la pièce s'assombrit de minutes en minutes. Elle est adossée contre son oreiller en coton, et semble lire paisiblement l'ouvrage qui repose contre ses cuisses.
Ses longs doigts effleurent tendrement les pages, s'attardant à certains endroits ; à l'opposé de son regard qui paraît survoler les mots ; les embrasser, les avaler. Un léger sourire orne ses lèvres rosées ; et en l'étudiant davantage un observateur avéré remarquerait son souffle, plus saccadé de page en page.

La rougeur qui prend naissance sur la peau douce de ses joues et qui s'intensifie petit à petit, trahit les émotions pour le moins puissantes qui prennent possession de son corps. Les mots inscrits sur ces pages de papiers, tenues entre ces doigts délicats s'arment peu à peu de courage pendant qu'ils se transforment en images, de moins en moins sages. Au fil des lignes, les personnages perdent les couches de tissus qui les couvraient ; remplacées par des drapés, des voiles, qui viennent non pas cacher, flouer ce que l'on ne saurait voir, mais au contraire mettre en valeur, souligner les courbes de ces corps.

Dû peut être à la chaleur des corps réunis, les peaux se mettent à miroiter ; les torses auparavant masqués, capturent désormais la lumière dans les gouttes d'eau qui peignent leurs traits. Certaines, déjà gorgées, se mettent alors à descendre le long des muscles, attirant le regard encore plus près. Lorsque l'une d'elle disparaît dans le replis d'un pagne ; celui-ci est alors aussitôt confisqué ; dévoilant aux nombreux regards l'objet des convoitises.

Charmé par l'attention qu'on lui porte, celui-ci se réveille alors tout à fait, grandissant sous les regards affamés. Soudain ; c'en est trop. Une main douce, avide, brûlante, entreprend de caresser l'organe de chair qui lui est présenté. Tout d'abord timide, hésitante, la pulpe des doigts suit la courbure de la verge ; d'abord par en dessous, commençant par le gland, puis, remontant petit à petit jusqu'à la naissance des monts, suivant le relief de la veine. Là, rassurés, les doigts se referment tout à fait, l'emprisonnant dans leur chaleur. Mus par un mouvement du poignet, ceux-ci se mettent alors à danser, effleurant, caressant, pressant l'enveloppe de chair.

Le regard s'attarde alors sur la toison qui habille l'objet des désirs, et les yeux remontent le chemin fait par la goutte. Ne pouvant plus se retenir, les lèvres viennent embrasser à leur tour ce torse offert, chatouillant de baisers léger les différents muscles, les différents traits, suivant un chemin bien tracé : d'abord, du nombril jusqu'à la mâchoire, s'attardant dans le creux de l'épaule.
Ensuite, une fois les lèvres et le nez survolés, sans oublier le fameux regard échangé, le chemin inverse commence ; cette fois les lèvres chaudes embrassent les côtes saillantes, et se mettent à descendre, plus rapidement cette fois et le souffle chaud laissé par le nez fait naître de doux frissons. Plus bas, ces lèvres se transforment en une étreinte humide, chaude, accueillante.

Elle ferme les yeux, et laisse sa main qui descend le long de sa cuisse se nicher contre le Mont Venus. Ses doigts caressent doucement ses poils, et se glissent entre ses lèvres, jouant avec ces dernières.
Ses cuisses se resserrent dans une volonté de garder cette main prisonnière. Ses sourcils se froncent doucement, tandis qu'un doux râle s'échappe de ses lèvres à mesure qu'elle s'enfonce dans son plaisir solitaire.

NuitEternelle.