Je tenais à vous partager mon rêve. Je vais d'ailleurs vous le faire vivre, directement, en l'écrivant comme une pièce de théâtre.

Action.

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ÉLODIE est en étude, tranquillement en train de dessiner, et une SURVEILLANTE commence à faire l'appel de sa classe. La SURVEILLANTE appelle un garçon qui a quitté l'établissement il y a 4 ou 5 mois et qui était, de surcroît, un ami très cher aux yeux d'ÉLODIE. Il lui manque.

SURVEILLANTE : [appelle cet ami qui devait être retiré des listes d'appel]

ÉLODIE : [tressaille mais continue de dessiner en pardonnant silencieusement l'erreur. Ça arrive à tout le monde...]

La SURVEILLANTE regarde d'un coup d'un air sadique ÉLODIE qui relève la tête.

SURVEILLANTE : Oh ! Suis-je bête ! Il a quitté le collège ! Tu as de ses nouvelles, jeune fille ?

ÉLODIE : [d'un coup très mal à l'aise] Eh bien... Oui... Euh...

SURVEILLANTE : Non, bien sûr ! [Elle s'avance vers ÉLODIE jusqu'à être devant la jeune fille. Tous les élèves présents dans l'étude qui est complète se tournent vers les deux "adversaires"] Il t'a certainement oubliée ! [Un sourire se dessine sur son visage] En même temps, une naine dans ton genre est si facile à oublier, surtout quand un pauvre type a été son soi-disant ami. Il ne t'assumait tellement pas qu'il est parti !

ÉLODIE : [sa tête est baissée, des larmes coulent sur ses joues et tombent sur son dessin. Elle entend une VOIX dans sa tête.]

VOIX : Punis-la...

[ÉLODIE se lève]

VOIX : Fais-lui payer...

[ÉLODIE respire de plus en plus fort, pleure de plus en plus]

VOIX : Donne-lui le châtiment qu'elle mérite...

[ÉLODIE gifle de toutes ses forces la SURVEILLANTE qui s'écroule au sol, une dent tombant à côté d'elle et du sang coulant de sa bouche. Un silence pesant règne, puis un brouhaha s'élève et des insultes à l'égard d'ÉLODIE fusent. Tout disparaît et, à mi-chemin entre conscience et inconscience, ÉLODIE s'entend dire quelques mots à l'égard de la SURVEILLANTE au sol.]

ÉLODIE : T'es qu'une ordure... Retourne voir les éboueurs, ils vont vider ta maison !

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Coupez. C'est là que je me suis réveillée, en larmes et en panique totale.
Il était 4 heures du matin.

À présent, passez une bonne journée :3
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