Si tu savais.

Si tu savais,
Si tu savais comment je souffre,
J'ai le violet, le bleu, le noir qui me surplombe le corps.
Mon tapis n'est qu'écaillée et sèche comme un désert;
Si tu savais comment nous respirons,
Mes alvéoles ballons ne sont que des corpus nauséabonds;
Si tu savais comment nous sommes perdus,
J'ai perdus les hémisphères alors sans repères,
Les yeux crevés, ensanglantés, la douleur effleure mes pluies telle qu'une marée;
Si tu savais comment nous ne sommes plus qu'un;
La lune est ma meilleure amie muette,
Le dessin de son sourire apaise ma perdition;
Saurais-je délivré à l'abandon?
« Non. » ,dit ma bien aimé.

Si tu savais comme je suis soulagé,
J'entend à nouveau des saillies bénits,
Ses conseils escortent le poison de chez moi;
Si tu savais comment je souris,
Les rires rajeunissent mes tapis fripés,
La maison s'agrandit de lumière;
Si tu savais comment j'ai grandis,
Le petit soldat amer est devenu poussière ;
Il y aura toujours les cratères occultes de mon cardi,
Semencé du jaune, du vert et du bleu;
Il n'y a qu'ici, et là,
Où je me suis planté,
que je saurais essayer pour pousser de nouveau,
Sans lui, sans mon être bien-aimé.

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