Colore moi.
Mon corps est une page brut.
La vie est un atelier.
Les gens sont des crayons.
Les émotions sont des mots, des couleurs, mais non des numéros.
Les petites choses ne devraient être jamais comptées.
L'important, c'est qu'elle laisse une marque sur mon bout de papier.
Pas besoin d'effacer les graffitis affranchis,
La mode est de perpétuer le passé.
Il ne suffit que de suivre les lignes pour créer de nouveaux motifs.
Difformités, puisé de leçons et d'erreurs,
Mais que vaut la tracer si il ni a pas de mots.
Ils usent leur plomb sur ma virginité, laissant trace d'explosion colorée ou de champ chromatique épuisé.
Leurs façons me colorent d'où il n'y a pas de couleurs fixes, giclées et bafoués, je deviens une énormité.
Ma lividité est morte sur le plancher, je suis devenu bleu, je cri de son absence.
Condamné à la broyeuse, je ne cesserai de me battre pour illuminer.
Les jetés de mots qu'ils composent sur moi me rend amoureux, fanatique.
Les traits sont plus fin, plus affable, si indubitable, que je les laisse me colorer.
Les notules fleurissent, je me sens garnies, malgré les noircis qui me surplombent.
L'atelier à mûrit,
Mon parchemin flétrit,
Les pinceaux sont tachés,
Des coloris infinies.
Le charbon a allumé la flamme en moi, des millions de fois, laissant des supplices et des larmes le long de mon paysage.
Pourtant, je n'ai jamais cessé de croire en leur candeur, je l'es ai laissé me coloré.
Colore moi, encore une fois, cher crayon hominien.
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