IX: Je suis fou de toi.


Je grimpe discrètement à l'étage sachant que mes parents sont déjà coucher depuis longtemps.
Je ferme ma porte silencieusement et retire mes talons pour laisser enfin tranquille mes pieds endolorie par ces objets de torture.
Dans ma salle de bain, j'attrape quelques cotons et ma bouteille de démaquillant pour me débarbouiller, je dézippe ma robe et la laisse s'échouer au sol.
Je prendrais une bonne douche demain matin.

Sans réfléchir, je sors de ma salle de bain et ouvre ma fenêtre.
Je rejoins Nate qui dort profondément.
Ma conscience me crie de rester sage et de retourner vite fait bien fait dans ma chambre avant que mes parents me surprennent dans le lit de mon voisin au lever du soleil.
N'y prêtant pas attention, j'approche lentement mon corps du sien et pose ma tête sur son torse pour me mettre alaise.

Nate: Jen ?
Grogne-t-il probablement surpris de me voir dans son lit à une heure aussi tardive.
Il semble que je l'ai réveillé.

Nate: Jen ?
M'appel Nate une deuxième fois en ouvrant ses yeux.

Moi: C'est moi, je ne voulais pas te réveillé.
Murmurais-je en m'endormant lentement.

Nate: Quesque tu-

Moi: Chut, dors.
Terminais-je avant d'embrasser chastement son cou.
Mon adorable voisin cale ses mains sur mon corps, une au creux de mes reins et l'autre sur une de mes cuisses comme pour me tenir au cas ou je voudrais m'échapper.
Je m'occupe d'enlacer ses jambes avec les miennes avant de plonger dans un lourd sommeil.

NATE

Kristen: Nate...
Un murmure s'étend dans ma chambre à plusieurs reprises, des murmures suffisant pour me réveiller.

Kristen: Nate, mon chéri.
J'ouvre mes paupières difficilement une à une prenant le temps de m'habituer à la lumière du jours et vois ma mère dans l'encadrement de ma porte tentant de me réveiller un sourrire bea collé aux lèvres.

Kristen: Est-ce que c'est... ?
Commence t-elle se doutant aussi bien que moi de l'identité de la créature encore endormie allongée sur moi.
J'hoche de la tête ne voulant pas réveiller Jen après la longue soirée qu'elle a dû passer.

Kristen: Vous avez....?
Me demande t-elle en terminant sa phrase par des mimes explicite.
Je mime un gros non avec mes lèvres se qui la fait rire.

Kristen: Ne vous lever pas trop tard, je vous laisse tranquille.
Ma mère sourit comme une gamine avant de quitter ma chambre de bonne humeur.

Je balaye sur le côté les cheveux en bataille de Jen pour voir son petit visage encore tout endormie et pleins de paillettes.
Elle semble être épuisée et ça me brise le cœur de devoir la réveillée...

Je passe mes mains sur son corps pour profiter encore quelques secondes de l'avoir toute à moi. Je remarque avec surprise que celle-ci ne porte que ses sous-vêtements, je profite qu'elle dorme encore profondément pour relever le draps qui nous couvre et l'admire longtemps. Je prends bien soin de parcourir les moindres aspects de son corps de mon regard envieux.
Dire qu'elle ne ressemble à rien étaler comme elle est serait mentir.
Elle garde malgré les apparence ce brin d'innocence qui a le don de me faire craquer, ce brin d'innocence qui est d'ailleurs visible sur sa bouille de bébé endormi qui elle contraste avec l'ensemble de dentelle noire qu'elle porte à la perfection, probablement suite aux sollicitations de sa mère.

Je passe ma main sous son visage et passe tendrement mon pouce sur sa lèvre. Je ne peux m'empêcher de soupirer longuement en songeant à l'état dans lequel elle me met.
Mes doigts caressent tout de même ses joues en espérant lui offrir un réveil pas trop dure.

Moi: Jen...
Murmurais-je au creux de son oreilles.

Moi: Mademoiselle Mill, il est temps de se réveiller.
Continuais-je en passant ma main sur son dos.
La principale concernée grogne comme à son habitude et s'étire lentement en souriant sûrement à cause du surnom que je lui ai donnée.

Moi: Hey.
Lui fis-je en souriant devant son petit nez retroussé.

Elle: Hey.
Grogne-t-elle une nouvelle fois.
Elle soupire fortement avant d'ouvrir ses yeux.

Moi: Le réveil est dur ?

Elle: Très.
Me confirme t-elle.
Elle se redresse un peu pour me regarder de plus prés.

Elle: Excuse moi pour l'intrusion.

Moi: Je ne vais pas m'en plaindre.
Dis-je en la regardant en retour la faisant sourire.

Alors ta soirée de princesse ?
Demandais-je curieux d'écouter tous ce qu'elle a à me raconter.
Jen plonge son visage dans ses mains avant de me répondre.

Elle: Disons que ça ne m'avait pas manqué, il y a eu un tas de "rumeurs" sur moi et j'ai passé mon temps à les contredire... Sans parler de mes parents qui racontent des choses haut et fort avant de m'en avoir parler.
Commence-t-elle.

Moi: Quel genre de rumeurs ?

Elle: Figure toi que jusqu'à hier j'était parti me marier avec un vieux pleins de friques sur les plages de Bora Bora.
Me dit-elle en s'étalant sur mon torse.

Moi: Sur les plages de Bora Bora ?
Rigolais-je.

Elle: Sur les plages de Bora Bora...
Soupire t-elle.

Tu n'as qu'à regarder sur internet, toute la presse ne doit parler que de ce gala.

Moi: Woaw.
M'exclamais-je en prenant soin de l'embrasser avec toute la tendresse qu'elle mérite après une soirée comme la sienne.

Max: Alors, ta petite protégée ?

Moi: De qui tu parles ?
Lui demandais-je en riant.

Max: Arrête de jouer l'innocent on a tous vu comment tu te comporte avec la nouvelle.
Me dit-il en lançant un regard aux gars de la bande.

Moi: Comment je me comporte ?
Demandais-je aux autres en grattant ma nuque de plus en plus gêner.

Mathis: Mec, tu passe tes journées à la bouffer des yeux.
Marronne un des gars.

Moi: Pffff.
Soufflais-je.

Jake: Nate nous ne sommes pas aveugle.

Moi: Ça ne vous regarde pas. Et arrêtez de me regarder comme ça.

Ceux-ci me fixent d'autant plus.

Bon aller, moi j'y vais...
Dis-je en attrapant mon sac pour me préparer à entrer dans le lycée.
Plusieurs regards se tournent sur mon passage, mes amis pressent d'ailleurs le pas pour me rejoindre.

Max: Dis moi, pourquoi tous le monde te fixent comme ça ?
Me demande t-il aussi perturber que moi.
Je me tourne vers plusieurs bandes qui semblent être très intéresser par moi.
Celles-ci s'empressent de reporter leurs regards sur leurs écrans et cacher des magasines derrière leur dos.
De nombreuses sonneries téléphonique retentissent dans le hall et de plus en plus de regards me scrutent avec attentions.

Moi: J'en ai aucune idée...
Me murmurais-je à moi même.
Je m'approche rapidement d'un gars au hasard suivi de près et attrape un des magasines pour regarder de quoi toute l'école parlent.

Mes sourcils se froncent en apercevant la première page d'un magasine, comme ma chère voisine m'avait informée, c'est elle que je retrouve en couverture.
Mais malheureusement celle-ci n'y est pas seule.

Jen est accompagnée d'un homme bien plus qu'elle âgé.
Ses bras sont enroulé autour de la taille de MA Jen et ses vielles lèvres sont collé à sa joue.

Max: Wow Nate calme toi.
Me chuchote Max.

Moi: Hm.
Grognais-je involontairement sans rendre le journal à ce pauvre gars.

Je pars m'appuyer contre un casier pour remettre mes idées en place discrètement.
Mes muscles se contractent et les regards continuent de me suivre.

Max: C'est quoi ce bordel ?
Me demande t-il

La principale concernée décide de se montrée, escortée par ses deux amie elles traversent le couloir épier des regards.
Ses petites joues rougissent d'embarras mais elle ne se défile pas. Ses doigts quand à eux se resserrent autour de ses livres, signe qu'elle ne se sent malgré tout pas très alaise.
Une fille à lunette s'approche d'elle timidement et lui demande quelques chose faisant rire les gens autour d'elle.

Je me dirige vers elle en quelques pas ne pouvant supporter plus longtemps toute cette merde.

Moi: Fermez tous vos gueules et allez en cours.
Criais-je au milieu du couloir sous les regards des élèves et attrape le poignet de Jen violemment pour la tirer jusqu'au toilette des filles. Je vire les nanas scotché à leurs miroirs et les fous à la porte en veillant bien à ce qu'aucune autre personne est dans cette pièce.

Elle: Putain Nate qu'est-ce que tu fous ?
Me demande t-elle pendant que je verrouille la porte.

Moi: C'EST QUOI CETTE MERDE ?!
M'énervais-je en lui montrant la couverture du magasine que tout le monde est avide de regarder.


JEN

Moi: De quoi tu me parle ?
Lui demandais-je.

Lui: C'EST QUI CE GARS ?
Hurle t-il hors de lui.
J'affiche des yeux ronds et fronce les sourcils étonnée.

Moi: Calme toi, ne cris pas.
Lui demandais-je tentant de le calmer.

Lui: C'est qui ?
Redemande t-il la mâchoire serrée à s'en casser les dents.

Moi: Un ami de la famille...
Répondis je en baissant les yeux.

Lui: AH OUI ? DEPUIS QUAND UN "AMI DE LA FAMILLE" SE PERMET DE TE TOUCHER COMME ÇA ?

Moi: Je n'en sais rien, ce n'était pas du tout prévu...

Répondis-je dérouté.

Lui: Et quoi ? Jen il a au moins 40 ans ! Donne moi son nom.
Continu t-il d'hurler.

Moi: Putain Nate arrête d'hurler, ne t'énerve pas pour ça.
Lui dis-je en m'approchant à petit pas de lui.

Lui: Tu sors avec lui ? C'est l'homme de Bora Bora ?

Moi: Quoi ? Bien sure que non.
M'exclamais-je.

Lui: Alors pourquoi un putain d'inconnu a posé ses sales pattes sur toi ?
Grogne-t-il.

Moi: Mes parents ont décidé de m'afficher avec ce "Jack Nickman" pour faire taire les rumeurs...
Lui expliquais-je.

Lui: POURQUOI TU NE DIS PAS SIMPLEMENT NON ?
Le rouge lui monte aux joue me montrant qu'il risque de bientôt exploser.

Moi: J-Je ne peux pas dire non...
Essayais-je.

Lui: Tes parents ne peuvent pas manipuler ta vie comme ils l'entendent, MERDE MAIS REGARDE COMMENT LES AUTRES T'ONT DÉVISAGE !

Moi: QUE CE SOIT BIEN CLAIR NATE, TU N'ES PAS À MA PLACE ET TU NE PEUX PAS CHOISIRENT À MA PLACE. TU N'ES PAS EN PLACE DE ME JUGER ET NE CROIS PAS QUE JE SUIS AVEUGLE !

Lui: ALORS TU VAS FAIRE TA PUTE POUR RENDRE T'ES PARENTS FIÈRE DE LEURS GENTILLE ET OBÉISSANTE PETITE FILLE ?!

Moi: Faire ma quoi ?

Lui: C'EST PEUT- CE QUE TU AS FAIS D'AILLEURS, TOI ET TA FOUTUE DENTELLE NOIRE ! QU'EST-CE QUI ME PROUVE LE CONTRAIRE ?!

Moi: TU N'ES QU'UN CONNARD !

Lui: TU TE MOQUE DE MOI ? C'EST MOI LE CONNARD ?

Moi: C'EST DANS TON LIT QUE J'AI FINI MA NUIT JE TE SIGNALE ! TU ME CONNAIS SUFFISAMMENT POUR SAVOIR QUE JE NE FERAIS JAMAIS UNE CHOSE PAREIL !

Lui: VU LA NUIT MOUVEMENTÉ QUE TU AS DU PASSÉE, FINIR LA NUIT AVEC MOI APRÉS T'ÊTRE FAITE TOUCHER TOUTE LA NUIT PAR CETTE ENFLURE NE FAIT DE TOI QU'UNE SALOPE !
Sans que je puisse les retenir, mes larmes déferlent sur mon visage tandis qu'avec le cocktail de cris et d'adrénaline je m'approche de lui et lance mes poings avec rage contre son torse.

Ça fait mal, hein ?
Me demande t-il les yeux fixer sur moi et la mâchoire toujours aussi serrée.

Moi: Je n'ai couché avec personne d'autre que toi.
Lui crachais-je au visage.

Lui: Ce n'est pas ce que montre cette photo.
Dit-il en jetant le magasine à terre.

Moi: MAIS PUTAIN NATE ! IL M'A PRISE DE COURS ! J'ÉTAIS EN TRAIN DE RENTRÉ MAIS CE CONNARD A DÉCIDÉ D'IMMORTALISER SES DERNIERS MOMENTS UNIQUEMENT POUR FAIRE PARLER LA PRESSE !
Criais-je.

Lui: Alors tu vas me dire que tu n'as rien fais de plus avec ce gars ? Vous ne vous êtes pas embrasser ?

Moi: JE LUI AI REFUSÉ SES AVANCES ! IL SE TROUVE QUE TU TES TROMPE SUR MON COMPTE ! JE NE JOUE ET NE JOUERAIS JAMAIS LA PUTE POUR MES PARENTS OU QUI QUE CE SOIT !
Hurlais-je le visage probablement emplis des larmes qui ne cesse de dégouliner le long de celui-ci.

Lui: Alors ne le vois plus, c'est simple.
M'annonce t-il.

Moi: NON NATE CE N'EST PAS AUSSI SIMPLE QUE ÇA EN À L'AIR ! C'EST PAS EN UN CLAQUEMENT DE DOIGTS QUE TOUTE CETTE MERDE VA DISPARAÎTRE !
Tentais-je de lui expliquer.

Lui: Je te le demande, Jen...
Me supplie t-il.

Moi: BORDEL NATE TU N'ES PAS MON PÈRE DONC JE NE PEUX RIEN FAIRE !

Lui: FAIS LE POUR MOI !!
Se remet-il a hurler.

Moi: POURQUOI TU RÉAGIS COMME ÇA POUR UNE PHOTO RIDICULE ?! POURQUOI TU ME METS DANS CETTE ÉTAT ?! POURQUOI ??!!

Lui: PUTAIN DE MERDE MAIS PARCE QUE JE T'AIME JEN MILL, JE SUIS FOUS DE TOI !!
Me cri t-il en trans.
Il ne me laisse pas une seconde de plus pour me remettre de cette annonce soudaine qu'il entrechoque nos lèvres violemment me faisant reculer jusqu'à ce que mon dos cogne contre le carrelage d'un des mur.
Plus rien ne semble nous déranger, seul le besoin existentiel de sentir son corps serré contre le miens m'importe réellement.

Tout se passe très vite, ses mains quelque peu baladeuse et ses lèvres bouffant littéralement les miennes me montrent la justesse de ses mots. Les bruits extérieur ont rapidement disparus de nos esprits tandis que ceux de nos respirations incroyablement saccadé et rapides les remplaces.

Nate passe ses mains sous mes cuisses et me porte m'obligeant à enrouler mes longues jambes autour de ses hanches. L'envie de le sentir encore plus proche de moi se fait douloureusement ressentir. Mes larmes semblent être beaucoup trop nombreuses pour pouvoir dire qu'elle provienne uniquement de moi. Celles-ci se mêlent à nos lèvres et inondes nos visage déformé par l'adrénaline.
Nous arrivons peu à peu à nous calmer et je décolle enfin mes lèvres des siennes pour reprendre une bouffée d'air frais.

Lui: Dis moi que je ne suis pas le seul de nous deux à me mettre dans cet état pour toi...
Me murmure t-il au creux de l'oreille. Je cherche désespérément sont regard que je ne tarde pas à rencontrer et plonge une nouvelle fois sur ses lèvres que j'embrasse tendrement avant de lui répondre sur le même ton en collant mon front contre le sien.

Moi: Je t'aime je t'aime je t'aime.




Camille L.

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