Moi: Papa ! Maman !
Hurlais-je en ouvrant la porte.

Mom: Jen, n'as-tu pas vu les infos.
Me répond ma mère séchement en entrant dans la maison avec ses quelques valises.

Moi: Biensure que si, je suis simplement heureuse de vous-

Mom: Comment va-t-on vivre maintenant ? Comment tu peux être heureuse aprés que cette annonce ? N'es-tu pas bouleversé ?
Je me calme brusquement, aprés des mois d'absence mes parents sont toujours aussi froid. Mon père reste dailleurs muet et ne prends même pas la peine de m'adresser un quelconque "bonjour".

Moi: Si... biensure que si je le suis.
Me reprenais-je.

Mom: Bien. Il faut que j'appelle notre avocat, en attendant monte nos valises à l'étage.
Me demande t-elle, pas de "s'il te plaît" ou de "ma chérie", ces mots n'existent plus.

Je m'exécute sans aucun mots et monte les valises de mes parents dans leurs chambre, je tombe sur un sac en cuir noir m'étant adresser.
Je le monte dans ma chambre sans y prêter attention et croise le regard malicieux de mon voisin assit à côté de sa fenêtre comme à son habitude.

Moi: Quoi ? Quesqu'il y a ?
Lui demandais-je me doutant de quelque chose.

Nate: Rien rien, tous ce passe bien ?

Moi: À merveilles !
Ironisais-je.
Je quitte ma chambre sur ces mots prenant bien soins de fermer la porte derrière moi.
Ne t'inquiète pas Nate, je t'ai à l'oeil.

•

Mom: Mais Chace tu te rends compte de la somme exorbitante que nous demande Maître Stephan !

Dad: Je m'en rends bien compte mais c'est ça ou un avocat incompétent, le choix est vite fait.

Mom: Ça nous reviendrait à plus de 5000-

Dad: 5000 Dollars oui et peux tu me dire à combien s'élève le prix de l'organisation de tous tes galas ? Notre fille n'est pas plus importante que tes galas ?

Mom: Si elle l'est.

Dad: Trés bien, alors tu pourras appelée Maître Stephan. On le prend pour l'affaire.

Moi: Quel affaire ?
Intervien-je.

Dad: Ça ne te regarde pas Jeanne.

Moi: Jen papa et à preuve du contraire, si ça me concerne ne faites pas semblant je n'ai plus 4 ans.
Répondis je le fesant soupirer.

Dad: Il nous faut un avocat, un bon avocat. La fuite de Sean Taylor accapare la presse et il te faut un protection.

Moi: Alors vous allez m'emprisonner ?
Leurs demandais-je dérouter.

Mom: Non non Jen mais tu dois comprendre que plus rien ne sera comme avant.
D'ailleurs, n'oublie pas que nous devrions assister au gala des Messons dans trois jours.

Moi: Les Messons ? C'est qui encore eux ?

Mom: Jen parle mieux voyons !

Moi: Excuse moi maman, qui sont les Messons ?

Mom: Mark Messons est un collègue de ton père. Il organise un gala à l'occasion d'une collecte de fonds pour une associations adresser à la protection des Lémuriens d'Afrique, mais nous savons tous que c'est pour l'organisation du mariage de son zèbre "Titouan".

Moi: Je vois... je n'ai rien à me mettre.
Lui dis je retenant mon rire en me mordant la lèvre.

Dad: Ne dis pas n'importe quoi, ta mère t'a achetée une tenue et quelques petits accessoires pour cette soirée.

Mom: Nous pensons d'ailleurs qu'il serait temps pour toi de rencontrer un jeune homme et ce gala pourrait t'en donner l'occasion.
Je me retiens de m'étouffer avec le bouillon Coréens que mes parents m'ont ramener.

Moi: Pardon ?
Demandais je espérant avoir mal entendu

Mom: Jen ne fais pas ta Sainte-Nitouche, tu es magnifique. Il va bien falloir que tu rencontre un homme, et le plus rapidement possible si tu peux faire jouer nos relations. C'est à ton tours de faire honneur à notre famille.
Me répond-elle.

Moi: Un homme ? Mais maman je n'ai que 17 ans.

Mom: Justement, c'est à cet âge là que tous commence. Il faut que tu commence à faire attention à ce que tu mange, qui tu côtoie...

Moi: Je ne suis pas une bête de foire !

Mom: Nous le sommes tous aux yeux de la haute société.
Je me lève brusquement retenant mes nerfs d'éclater.

Moi: Trés bien, j'ai terminer je vais monter. Passez une bonne nuit.
Terminais je avant de monter rapidement mes escaliers et m'enfermer à clés dans ma chambre. J'ouvre les yeux et me calme en sentant une présence dans ma chambre.
Nate se trouve au milieux de ma chambre, les mains dans mon fameux sac de cuir noir avec un énorme sourire plaqué sur les lèvres.

Moi: Quesque tu-

Nate: C'est quoi tous ça ?
Me demande-t-il en me montrant une poignée de dentelles dans sa main droite.
Je me rapproche de lui et en saisis quelques unes, ne me dites pas que...

Moi: Une rencontre avec un homme hein.
Maronnais-je.
Une tas de petites culottes, strings, tanga et autres lingeries au nom inconnu et de couleurs variants entre le blanc, le noir et passant même par du mauve, bleu, rouge et émeraude reposaient dans le sac de mes parents.
Je relève les yeux vers Nate atrocement gênée par se qu'il vient de voir, j'essaye de recouvrir mon visage rouge avec mes petites mains mais Nate me les retire délicatement.

Nate: Hey ! Pourquoi tu te cache, ce n'est pas grave.
Me chuchote t-il prenant soins de ne pas faire trop de bruit pour ne pas appelé mes parents.

Moi: Ce n'est pas moi, c'est mes parents.

Nate: Tu es entrain de me dire que c'est tes parents qui t'ont ramené tous ça.
Me dit-il en rigolant silencieusement.

Moi: Oui, ils viennent de me dire que ça serait bien que je rencontre un homme pour faire honneur à notre famille. Mais je ne me doutais pas une seule segonde qu'ils prenaient ça au sérieux au point de m'acheter... ça !
Lui dis-je.

Nate: Ne te mets pas la pression pour ça, tu es encore jeune.

Moi: Ça se voit que tu ne connais pas la vie des gens de la "haute".
Lui répondis-je en imitant les guillemets.

Nate: Je ne connais peut être pas la vie des gens de la "haute" comme tu dis mais ce que je suis sûre, c'est que ce tanga doit te faire un cul de malade.
Dit-il en me montrant le tanga en dentelle noir qu'il tenait en main.

Moi: Arrête de raconter n'importe quoi.
Soupirais-je.

Nate: Je ne raconte pas nimporte quoi.
Grognet-t-il en tentant de passer ses mains sous ma robe.

Ses jupes me donnent des rêves pleins la tête, elles ont le dons de m'offrir des visions de toi assez... osées.

Moi: Osées ?
Demandais-je intrigué.

Nate: Jen... grogne t-il ne laissant pas de place à l'imagination, je ne vais pas te faire de dessins.

Moi: Tu pourrais.
Suggérais-je.

Nate: Hélas je ne suis pas un Beethoven du dessin.

Moi: C'est bien dommage.
Lui dis-je en fesant glisser mes doigts le long de son juste.
Ses lèvres s'écrasent contre mon cou pendant que je continue de tracer ce qui semble être ses abdominaux sous son tee-shirt.

Nate: Si tu savais comme j'ai envie de t'arracher cette foutue robe.

Moi: Je n'attends que ça.
Le suppliais-je.

Nate: Jen, t'es parents sont à côté...
Me rappelle celui qui se délecte de ma peau tandis que je souffre de ne pas pour le toucher comle j'en aurais envie.
Je glisse mes mains de plus en plus loins lui arrachant quelques grognements et soupire au passage. Mon amant ne tarde pas plus longtemps avant d'ouvrir la longue fermeture qui longe mon dos et me la dégager pour la faire tomber à terre. Le peau de tissus qui me reste sur le corps me ramène à la réalitée.
J'essaye de me calmer fesant de mon possible pour me raisonnée et réussis après de longues minutes de tortures.

Moi: Je vais aller à la douche.
Lui dis-je dans un murmure quasi inaudible.

Nate: Tu ne peux pas me laisser comme ça.
Gémi-t-il.

Moi: Mes parents sont à côté tu la dis toi même et la seule solution qu'il y a pour me rafraîchir c'est une bonne douche, voir même terminer ce que tu n'as pas pu commencer toute seule.
Lui répondis-je, et c'est bien vrai. Je suis brûlante, il suffirait qu'il pose un doigt sur la petite boule de chair qui se cache entre mes cuisses pour me faire venir et je sais dors et déjà que je ne pourrais pas rester silencieuse même si je le voudrais.
Il m'attrape la main et la pose sur son entre-jambe sans gêne.

Nate: Regarde comme je suis dur pour toi, c'est de la torture de ne pas m'autoriser à te prendre, même quelques minutes. Tu sais aussi bien que moi que nous ne tiendrons pas longtemp.
Grogne t-il en mordillant la peau de mon cou, je le repousse sachant que je le regretterais si je portais une marque dans mon cou pour le gala et pars prendre une douche.
Qui sera d'ailleurs ma première sortie depuis plusieurs mois.
Il faut que je fasse bonne figure, j'aimerais tant que Nate vienne. Lui pourrait rendre cette soirée beaucoup moins ennuyante...

•

Samedi 21 Novembre 2015, Paris.
Il s'est approprié mon adresse, s'est renseigné de beaucoup de choses concernant ma vie. Il n'arrête pas de venir chez moi. Il me dit que je lui appartint, qu'on fera faire plein de belles choses ensemble....Et moi à chaque fois, je ne sais quoi lui dire. Il s'énèrve et je me souviens des phrases qu'il me répéte sans cesse " De toute manière, j'obtiens toujours ce que je veux" La première foi qu'il me la dit était l'autre jour, le jour ou il m'a pris tout ce que j'avais de pure...

Camille L.