Chapter III: "Ce carnet appartient à Jeanne Mill, 2015".
Je grimace en remontant la fonte de ma presse.
Moi: fffff
●
Max: Bien joué.
Me dit-il en me tendant une bouteille d'eau, je le remercie avant de liquider la moitié de la bouteille.
J'ai dû supplier Nate de ne pas me suivre à la salle, Max lui a rapporté que j'allais à la même que lui ... Super ! Maintenant, j'ai l'autre pot de colle à mes trousses H24.
Je récupère mon sac, mis mes écouteurs dans mes oreilles et sors de cette salle qui me fait souffrir, mais que j'aime trop pour quitter.
Des mèches qui se sont échappé de ma queue-de-cheval s'écrasèrent sur mon front, le léger vent les font voltiger de tous les côtés, quelques frissons parcoururent mes bras au contact de la fraîcheur tardive du mois de novembre.
Le seuil de la porte franchie, je rentre rapidement dans la pièce principale et jette mon sac sur les canapés.
Grimpant les marches deux à deux, la musique toujours dans les oreilles, je retire mon débardeur et mon legging au milieu de ma chambre avant de me calmer et entrer dans ma salle de bains, finir de me déshabiller, enlever la musique de mes oreilles et plonger mon corps glacé dans l'eau brûlante.
•
Il sort un poignard de la poche de son jean et l'expose fièrement devant mes yeux.
Lui: Et maintenant ?
Je me débats, il n'avait pas intérêt à me toucher !
Moi: Laisse moi !
Un long rire arrogant sort de ses lèvres et résonne dans la petite salle éclairer d'une faible ampoule qui menace de griller.
Il arrache mon tee-shirt et le balançe à terre pour plonger son visage monstrueux dans ma poitrine, et embrasse cette partie de mon corps qui me répugner à présent.
Il colle mes bras au-dessus de ma tête fermement me bloquant de tous mouvements.
Je me débats comme je pouvais en vain...
Jugeant que je bouger trop, il sortit une petite boite de son jean.
Une petite boite que je ne pouvais même pas imaginer en sa possession dans mes plus sombres cauchemars.
Il en sorti une bille circulaire bicolore et me la mis de force dans la bouche pour me la faire avaler.
Les effets ne tardent pas à se propager dans mon corps, je sens mes membres s'engourdirent, ma tête tourner, ma vue se brouiller et mon cœur accélérer...
Des mains caressent mon corps et me retirent le short que je portais.
Je ne peux plus l'empêcher de me toucher, mes jambes tremblent et mon corps menace de s'écrouler.
Un bruit de froissement de tissus, une braguette s'ouvrir...
Mon corps s'effondre au sol, ma respiration s'accélère et se saccade...
Vais-je mourir ?
Des pas se rapprochèrent de moi et un visage se mit à parcourir l'intégralité de mon corps...
Des lèvres frôlent ma mâchoire, mon cou, mes seins jusqu'à mon ventre...
Deux mains glissent par-dessus mes sous-vêtements et un coup de bassin fit de mes cauchemars une réalité...
Des grognements rauques résonné désormais dans cette petite pièce remplirent de manuels et autres paperasse.
Mon regard se perdit dans le vide, je ne vois que mes larmes tomber au sol et l'ombre de l'homme qui était désormais au-dessus de moi...
Je l'entends parler, mais mon cerveau n'arrive plus à reconnaître les mots qu'il prononce...
•
Je plonge ma tête sous l'eau ...
Laissant mes pensées s'évader...
Laissant tous mes souvenirs partir...
Mes paupières s'ouvrent sous l'eau, mes yeux bloquent sur ma cicatrice, je sors ma tête de sous l'eau en sursaut tout en toussant bruyamment.
Je garde à l'esprit que je n'y ai pour rien, quoi que je fasse le passé me rattraperas toujours.
Ma voix murmure ces quelques mots me faisant alors comprendre tous ces événements...
Moi: Le passé fait parti de moi, il ne cessera de resurgir. Il refait toujours surface.
●
Nate: Toi ! Je vais te tuer !
M'indigne-t-il en descendant les escaliers à vitesse grand V.
Je tourne la tête vers lui en haussant les sourcils.
Pour vous résumer :
Je suis tranquillement sur mon merveilleux canapé. Et un fou furieux débarque en me menaçant de mort.
Et il se trouve que ce fou furieux, c'est Nate.
Charmant.
Moi: Puis je savoir pour qu'elles raisons tu me menaces de mort ?
Nate: Toi, ta chambre, tes habits !
Me dit-il en me pointant du doigt, puis en pointant ma chambre et enfin mes habits.
Enfin... Le tee-shirt qui s' occupe de couvrir mon corps.
Moi: euu ?
Il s'approche de moi, s'assoit sur le canapé, allonge mes jambes, monte au-dessus de ma taille et plonge son visage dans ma poitrine.
Euuu... j'ai raté un épisode ?
Je me mis à caresser ses cheveux et jouer avec.
Nate: La prochaine fois, évite de te déshabiller devant ma mère...
Lâche t il la tête toujours contre moi.
Moi: Oh !
Nate: Oui, Oh !
Voyant qu'il ne bouge toujours pas, je lui parle.
Moi: Tu comptes rester comme ça toutes ta vie ? Ce calin est plus que gnangnan !
Lâchais-je.
Il sourit contre moi.
Lui: on s' en fout, personne nous voit.
Moi: Encore heureux !
Ronchonnais-je.
Sentant quelques choses durcir contre mes cuisses, et ses lèvres se presser dans mon cou, je le devance.
Moi: Non !
Lui: Oh que oui !
NATE
J'ai deux choix.
Lui dire, ou pas.
Je pense que lui dire serait plus juste...
Moi: Jen ?
Elle: mm ?
Moi: J'ai une question à te poser...
Elle: balance
Moi: Tu me fais confiance ?
Elle se tourne vers moi et encre son regard dans le mien, je sors son carnet, son regard dérivation dessus, avant de revenir dans le mien.
Elle: Tu en est sûr ?
Moi: Je ne sais pas ce que tu caches dedans, mais je n'en peux plus d'attendre et de faire comme de rien.
Elle s'approche de son lit et monte dessus, baissant le regard sur ses doigts, elle semble réfléchir ... Elle relève enfin la tête vers moi.
Elle: Avant que tu l'ouvres, je veux que l'on soit d'accord sur plusieurs points.
Moi: Pas de problème.
Elle: Tout ça, c'est du passé.
Me dit-elle les lèvres tremblantes.
J'aimerais que tu le lises chapitre après chapitre, prends ton temps.
J'hoche la tête.
Lis le avec moi.
Mes sourcils se froncent la faisant développé.
Je veux être à côté quand tu le liras.
Mon visage s'adoucit en hochant de nouveau la tête.
Pose-moi toutes les questions que tu veux, je ne veux pas que tu t'inquiètes.
Je la serre dans mes bras en lui murmurant plusieurs mots qui se veulent rassurant à son oreille.
Moi: Je te le promets.
Lui dis-je avant de lui embrasser tendrement la tempe.
00h22
Étaler dans le lit de Jen avec celle-ci à mes côtés à moitié endormie, nous avions parlé du retour de ses parents toute la soirée.
En apercevant les paupières fermer de Jen, je décide de prendre son fameux carnet.
Il est assez abîmé sur les tranches et la reliure.
J'ouvre le carnet dévoilant la première page.
"Ce carnet appartient à Jen Miller - 2015"
Je tourne celle-ci faisant glisser mes doigts sur le papier.
Sentant les petits doigts de Jen serrer ma main, je commence ma lecture ne me doutant pas qu'elle finira par me rendre fou dans quelques jours.
Camille L.
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