Chapter XXIII: Tu as beaucoup bu hier soir.




NATE

Jen n'a pas l'air d'être rentrée.
Sa chambre est vide et ses rideaux sont toujours ouvert et ce n'est pas dans ses habitudes.

Après réflexion je décide d'entrer chez elle.

Une à une, je descends les marches et arrive à voir une silhouette au sol.

Je m'approche et constate que c'est bien elle.
Elle est recroquevillée sur elle-même au milieu de son salon.
La gueule de bois n'a pas dû lui réussir.
Je m'accroupis à ses côtés et décide de tenter de la réveiller doucement.

Moi: Jen...
Murmurai-je.

Je passe ma main sur son bras en espérant que ce geste puisse la réveiller.
Celle-ci grogne, comme d'habitude.
Cette fille n'est décidément pas du matin.

Elle: Mmmm...

Moi: Jen il faut que tu te réveilles.
Chuchotais-je.

Elle: Aie.

Moi: Eh oui, c'est ça la gueule de bois.
Ricannais-je.

Elle: Laisse-moi dormir Nate.

Moi: Jen on a cours aujourd'hui.

Elle: Nate s'il te plaît laisse-moi.
Me dit-elle en tentant de se lever c'est en essayant de bouger que je me rend compte que les choses ne sont pas normal.

Sa jupe lui remonter sur les cuisses, celle-ci était ensanglanté.
Une plaie marque celle-ci, la plaie a l'air profonde.
Elle n'a pas l'air d'être la cause d'une simple gueule de bois.

Elle: Putain...
Jure t-elle.
Elle essaye de se lever et sa main retrouve rapidement sa plaie pour la compresser.
Jen ferme les yeux et se mord férocement la lèvre en grognant.
Je m'approche d'elle brusquement et passe son bras autour de mes épaules pour l'amener jusqu'à la salle de bain.
La trousse de premier secoure se trouve à côté de la vasque.
Je débrouille comme je peux.
Il faut dire que ma mère m'a apprit quelques trucs.

Nate: Et voilà...

Moi: Merci Nate tu es un ange...
Et juste comme ça hésitais-je

Que sais-tu à propos de la soirée d'hier ?

Moi: Mise à part le fait que tu as sûrement beaucoup bu pour avoir une bonne gueule de bois je ne sais rien d'autre pourquoi ? Il y a quelque chose que je ne dois pas savoir ?
Lui demandais-je en fronçant les sourcils.

Jen: Non, juste de la curiosités.
Dit-elle en affichant un léger sourire.

Moi: Je vois, il s'est passé quelque chose que je ne dois pas savoir...
Elle soupire.

Jen: Tu ne peux pas tout savoir.

Moi: Je ne lâcherai pas en tout cas démaquiller toi, tu ressembles vraiment à rien !
Lui dis-je en lui tendant une bouteille de démaquillant et des cotons qui traînaient sur l'étagère le sourire ayant réapparu.

Jen: Sympa.
Dit-elle en les saisissant et en se démaquillant je continue de là contempler, ce qu'elle remarque.

Jen: Quoi ?
Je ricane face à son incompréhension.

Moi: Tu es vraiment la seule fille que je connais ce qui reste aussi jolie même sans maquillage.

Jen: Je rêve où tu viens de dire que tu me trouve... jolie ?

Moi: Pfff biensure que nooooon...
M'exclamai-je ce qui l'a fait rire, mais elle fait une vilaine grimace.

Moi : Qu'est-ce qu'il y a ?
Lui demandais-je inquiet.

Jen: Rien juste une petite douleur passagère.
Dit-elle en se tordant en deux.

Moi: Menteuse, c'est plus une petite douleur passagère regarde-toi.
Elle essaye de se remettre droite, mais garde les bras autour de sa taille

Jen: Non ça va t'inquiète.
J'attrape à nouveau son visage entre mes mains et la regarde intensément.

Moi: Jen laisse-moi t'aider.
Mais elle me répond la voix tremblante et saccadée.

Jen: Tout va bien.

Moi: Tu ne sais vraiment pas bien mentir.

Jen: Tu ne sais vraiment pas utiliser tes oreilles.

Moi: Sérieusement, montre-moi.

Jen: De quoi ?

Moi: Tes côtes.
Elle déglutit.

Jen: Je n'ai rien je peux me débrouiller seule rentre chez toi Nate ...
Sa voix restée tremblante, ça me faisait tellement mal de la voir comme ça.

Moi: Qu'est-ce qu'il t'es arrivé...

Jen: J'ai beaucoup bu et j'ai simplement dû tomber rien de grave je t'assure.

Moi: Il n'y pas que ça ...
Elle ramène sa main sur la mienne et fait des gestes circulaires avec son pouce, sûrement fait pour me rassurer, mais je ne sais pas pourquoi je ne le voit pas de cette manière...

Moi: Je ne vais pas insister, si tu as quelque chose à dire il vaut mieux que tu me le dise par toi même. Quoi qu'il en soit ma mère t'invite ce soir.
Dis-je en souriant.

Jen: Je ne sais pas tr-

Moi: Elle fera des pâtes bolognaise.

Jen: C'est qu'elle me prend par les sentiments-là
Riais-je doucement ne pouvant pas refuser.












Camille L.

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