Chapter XXII: Aidez moi.




Lui: Alors ma petite pute, ça faisait longtemps.

Me dit-il en rapprochant son visage de mon cou.
Je le repousse et il se laisse faire mais me garde plaquer contre le mur.

Moi: Qu'est-ce que tu fais là ?
Lui crachais-je au visage.

Lui: Ne me parle pas aussi mal ma princesse.

Moi: Je te parle comme je veux !
Lui criai-je en guise de réponse, celui-ci se contente de me donne une gifle brusque et bruyante.

Lui: Ferme ta jolie bouche si tu ne veux pas que je te la baise.

Moi: Pourquoi ?
Lui murmurais-je faiblement
Il ricane et m'embrasse le cou.

Lui: Tu me manquais terriblement...
Me dit-il avant de me faire un suçon dans le cou.

Moi: Arrête
Sanglotais-je.
Il rit de nouveau.
Merde merde merde merde merde merde merde merde merde merde merde merde merde merde merde merde.
Ses mains soulèvent le bas de ma jupe et la remonte sur le haut de ma cuisse, il ne va quand même pas faire ça... ?

Lui: Tu as effectué beaucoup de changement à ce que je vois ma Jeanne.
Me dit-il en caressant ma cuisse.
Baissant la bretelle de mon haut et m'embrasse l'épaule délicatement.
Je le gifle pour essayer de le faire dégager mais il m'attrape par les cheveux et me traîne dans la chambre pour ensuite me jeter sur le lit.
Mon portable et mes clés tombent à terre.

Lui: Ingénieux comme cachette.
Ricane-t-il.
Connard.
Je ne dis rien et l'homme qui se trouve à mes côtés se met à califourchon au dessus de moi pour me murmurer à l'oreille quelques mots.

Lui: Si tu bouges ou tu te défends, tu sais ce qui t'attend ma belle.
Me murmure-t-il en sortant de sa poche un petit couteau, celui-ci me fait lacher un léger sanglot.
Il me gifle de nouveau avant de m'ordonner de retenir mes larmes.

Je me mords la lèvre pour ne pas pleurer.
Il m'arrache les derniers morceaux de tissus présent sur ma peau, les jettent au sol et fait de même avec ma jupe.

Lui: Je dois avouer que ces changements ne me déplaisent pas.
Tout ce que je voulais lui crier à la gueule était simple
"Tu me dégoûtes bâtard ! Ne me touche pas avec tes sales pattes."

Lui: Ferme ta bouche.
Me crie-t-il avant de m'envoyer trois droites dans les côtes et de plaquer ses lèvres contre les miennes en forçant le passage de celle-ci pour joindre sa langue à la mienne.
Je crois que j'ai malheureusement pensé a voix hautes.
Il faut que je trouve une solution et vite.
Il ouvre sa braguette en se rapprochant de mon oreille pour la mordre. Quel abruti.
Il la mord d'un cou sec comme si il voulait me l'arracher ce qui me fait lâcher un cri et il me lance de nouveau une pluie de cou sur les côtés et les cuisses avant de faire ce que je ne voulais pas qu'il fasse.

Il se relève du lit en grognant de ce que j'imagine être de la satisfaction et part avant d'ajouter quelques mots.

Lui: J'ai hâte de te retrouver sobre cette fois, l'alcool ne me permet pas de te retrouver comme il se doit.
Est-ce un rêve ?
J'aimerai tellement.
Sauf que tout cela est bien réel.

Je me lève à mon tour du lit avec difficultés et enfile les vêtements déchiré que m'avais retirer cet enfoiré.
Ce que je craignais est arrivé, je ne prends même pas la peine de mettre mes chaussures et les prends à la main.
Un liquide rougeâtre et chaud coule sur le haut de mon front partant de la racine de mes cheveux, de plusieurs petites plaies sur mes cuisses ainsi que plusieurs autres endroits stratégiquement peu visible sous des vêtements.
La douleur mentale quand à elle est bien présente.

Je sens tout ça.
Mon maquillage a évidemment entièrement coulé, mon corps ne tient plus...
J'attrape mon téléphone et mes clés et je descends les l'escalier, il est plus de trois heure du matin et la fête bat encore à son plein.
Personne ne me remarque sortir au milieu de la foule au pas de course et ça m'arrange, je sors dehors et commence à marcher la tête baisser tout en tentant de contrôler les tremblements de mes jambes.
Je suis à présent seule, dehors, dans le froid, le sang, et les pleurs.

Bordel ce que je suis pitoyable.

Mes larmes n'arrêtent pas de couler de long de mon visage.
Cet homme vous l'avez devinez,
C'est Sean Taylor.
L'homme qui m'a mise dans le coma, ce putain de psychopathe qui m'a humilié, qui m'as battu, qui m'a tuée.
J'ai eu beau changer d'identité, de pays, de lycée.
Comment a t-il fait ? Lui qui est censé être en prison.

Une fois que je me suis suffisamment éloigné de la villa pour ne plus entendre la musique je sors mon téléphone, le rallume, et cherche dans ma liste de contacts.
Maman.

Que va-t-elle me dire ?
Je ne sais pas.
Faut-il que je l'appelle ?
Je ne sais plus.
Je décide de l'appeler tout en continuant de marcher comme je peux.

BIP BIP
Vous êtes bien sur le répondeur de...

Bien sure, ma mère n'est pas là pour moi, ce n'est pas comme si ça changer de d'habitude.
Je la déteste,
Je me déteste.

Je suis lamentable
Je marche comme je peux et ressemble plus à une épave qu'à un être humain,
Je marche silencieusement, pied nu, dégoulinant de sang par endroits, le corps plein de bleu.
Il faut que je reste forte, il a eu ce qu'il voulait non ? Donc il ne reviendra jamais ?
Comme dis "L'espoir fais vivre"
Je n'y crois pas tellement...
J'essaye d'appeler mon père pendant les premières sonneries, je respire pour essayer de me calmer.

- Allo ?
- Papa, c'est Jen.
- Jen ? Pourquoi tu nous appelles à cette heure ?
Je regarde l'heure et soupir.
- Tu peux me passer maman s'il te plaît ?
- Ta mère dort mon ange...
- papa, je t'en supplie, c'est très important !
Le suppliais-je
- J'ai dit non Jen, à demain.
BIP BIP

Il vient de raccrocher
Je m'écroule sur le trottoir et me mets à pleurer.
Au bout de deux minutes je me relève difficilement dû à mes nombreuses blessures puis reprend ma marche.

Cela fait environs 1 heure que je marche.
Le trajet paraissait moi long en voiture.

Mais j'arrive quand même dans mon quartier. Il est 5h et les rues sont désertes.
Je me dirige vers ma maison le visage plein de larme.
Mon quartier possède seulement 3 maisons.
Une loin, mais pas encore vendu, la mienne et celle de Kristen et Nate juste à côté.
Je sens ma tête tourner, mais je fais de mon mieux pour tenir sur mes deux jambes.
J'ouvre la porte d'entrer difficilement et entre dans ma maison.
Je ferme ma porte à clé et avance sur le carrelage froid
1 pas
2 pas
3 pas
4 pas
5 pas
C'est le trou noir.
Mon corps s'écoule sur le carrelage blanc et ne cesse de pleurer sans pouvoir m'arrêter.
Mon sang ne s'est pas arrêté de couler sur ma cuisse et à sécher à d'autres endroits
Comme je ne me suis pas resté silencieuse, il a planté sa lame a plusieurs reprise sur une de mes cuisses parmi toutes les autres marques et cicatrices qu'il m'avait faites et que les médecins avaient réussie à effacer es entailles sont profondes...

Pourquoi a-t-il fait ça ?
Pourquoi est-il de retour ?
Pourquoi est-il heureux de me faire ça ?
Pourquoi je suis dans cet état ?
Pourquoi moi ? Tous simplement...






Camille L.

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