Chapter XIX: J'ai pas peur de toi.
Je tremble.
Pourquoi mon corps réagis comme ça...?
Est-il encore dans la maison ?
Pitié non tous sauf ça.
Suis-je observé ? Et maintenant ?
Moi: J'AI PAS PEUR DE TOI !
Criais-je de toutes mes forces.
Aucun bruit ne se fait entendre. Aucune voix, rien.
Je cris de toutes mes forces pour me vider de tous.
Malgré tous mes efforts pour les cacher mes larmes finissent par couler le long de mon visage.
Je m'accroupis et pose mes mains dans mes cheveux tout en fermant les yeux et tente de respirer le plus calmement possible. C'est le moment de se concentrer et d'appliquer les conseil de mon médecin.
Il faut que je me calme. Je ne ferai pas de crise d'angoisse aujourd'hui.
Si je garde tout en moi je vais finir par devenir folle.
Je remets mes chaussures, attrape mon portable et mon sac de sport qui lui était déjà prêt pour ce soir, je ferme la porte d'entrée derrière moi et pars en courant.
Tant pis pour le bordel, je rangerais tout ce soir.
●
J'arrive enfin devant mes deux salles chouchoute.
J'entre rapidement, me change dans les vestiaires et protège mes mains avec quelques bandes avant de m'avancer devant un sac.
Et je frappe, je frappe et je frappe encore.
Je ferme les yeux et continue de frapper en imaginant l'homme qui est la cause de mon malheur.
●
Luke: Oula calme toi Jen !
Me dit-il en s'approchant de moi, je continue de frapper sur le pauvre sac qui me sert de défouloir depuis déjà une bonne heure.
Luke: Jen ?
Il s'approche de moi et pause ses mains sur mes épaules, je m'arrête et me tourne vers lui.
Moi: Quoi ?
Demandais-je énerver et certainement agacer.
Luke: P-Pourquoi tu pleures ?
Je lui fais une grimace.
Moi: Je ne pleures pas.
Dis-je en restant froide.
Luke: Si, tu pleures.
Me dit-il en faisant passer son pouce sur mes joues pour retirer mes larmes.
Je pleure ?
Sérieusement Jen ?
Moi: Je n'ai rien c'est bon.
Lui dis-je sèchement.
Je retire mes protections aux mains tous en marchant jusqu'au casiers/vestiaires pour récupérer mon sac.
●
Je suis rentré chez moi en courant, je n'arrive pas à m'épuiser l'adrénaline est bien trop forte...
Je suis toujours aussi énerver et désabuser, je ne comprends plus rien.
Le cocktail de tous ces messages et les craintes me rendent haineuse et je ne supporte pas me voir comme ça.
Je jette mon sac à l'entrée avec les autres affaires que j'ai balancé à mon arrivée du lycée.
Je regarde sur mon portable qui m'affiche 14h00.
Impossible d'avaler quoique ce soit ce midi.
Il me reste une heure avant d'aller en cours.
Je marche jusqu'à ma cuisine et prends une éponge imbibé d'eau, bon, il faut que je me mette à effacer ces tangues, ils n'ont rien à faire ici.
●
J'ai fini d'effacer les tagues inscrit précédemment sur mon mur et j'ai rangé mon salon. Je suis allé vite.
J'avais tellement envie de tous faire disparaître que je ne me suis même pas poser la question.
Je retire quelques affaires de mon sac de cours et entre dans ma voiture direction le lycée.
●
Je n'habite vraiment pas loin de mon établissement, en cinq minutes chrono je suis arrivée. C'est bien un des points positifs de cette ville.
J'attends un peu dehors et surf sur mon portable quand deux bras entourent une nouvelle fois ma taille.
Et franchement je n'ai vraiment pas la tête à ça.
Je souris légèrement en espèrent ne pas avoir une tête de zombie.
Puis me tourne vers la personne qui s'était permis de me toucher.
J'eus la grande surprise de voir que Max était à mes côtés.
Lui: Bonjour miss.
Je roule des yeux.
Moi: Arrête de m'appeler comment ça.
Lui: Pourquoi ?
Je le fixe et réponds.
Moi: Je déteste les surnoms et encore plus tout ce que tu me donnes. Je ne te connais pas, tu ne me connais pas. Je n'ai pas besoin de me justifier.
Lâchais-je dans un soupir.
Nate: Ah ! Tu m'as déjà remplacé ?
Lance une voix , je tourne ma tête vers celle-ci et vis mon adorable voisin et sa bande arriver.
Moi: Tu peux rêver ! Ce mec est un abruti je penses que s'il ne part pas dans peu de temps je risque de lui coller mon poing dans le visage.
Dis-je en me dégagent de l'emprise de Max autour de moi.
Nate: Tout s'est bien passé avec le principal ce matin ?
Moi: Comment tu le sais ?
Lui demandais-je curieuse.
Nate: Et Jen, Tu sais quoi ? J'ai des yeux et des oreilles !
Moi: Sérieux ? Fallait le dire plus tôt...
Mon portable vibre, je le sors de ma poche .
"Nouveau message"
Numéro inconnu.
"J'espère que ton petit cadeau t'a plus, en tout cas ce ne sera pas le dernier."
Moi: Merde...
Nate: De quoi ?
Je relève les yeux vers lui avant de demander.
Moi: Merde, j'ai pensé a voix haute c'est ça ?
Nate : Dis moi.
Rit-il.
Moi: Non rien en fait.
Dis-je en rangeant mon portable dans ma poche.
Nate: Je ne te lâcherais pas je préviens.
Moi: C'est rien dutout Nate.
Nate: Bon, si t'insistes.
Il s'approche de moi et attrape mon portable dans ma poche en moins de deux secondes.
Et bien sûr, il n'était pas verrouillé.
La chance n'est clairement pas avec moi aujourd'hui.
Il fronce sourcils et me regarde, ou plutôt me dévisage.
Nate: C'est qui ?
Me murmure-t-il.
Moi: Tu es aveugle ou ... ?
Lui répondis-je sur le même ton.
Il regarde de nouveau l'écran et m'attrape par le poignet pour m'emmener à l'écart.
Nate: Je ne veux pas de garçons chez toi, est-ce que c'est clair ?
C'est maintenant à mon tour de froncer le sourcil.
Moi: Je te demande pardon ?
Nate: Je le connaît ?
Moi: Euh... Nate, je ne te suis pas très bien là...
Nate: Avec qui tu couches ?
Me demande-t-il comme si la question était évidente.
Je m'étrangle presque et fais les gros yeux.
Moi: Pardon... ?
Nate: Tu as très bien entendu.
Puis j'éclate de rire.
Il me dévisage de nouveau avant d'ajouter.
Nate: Je peux savoir ce qui est drôle ?
Moi: Je ne couche avec personne !
Dis-je à la fin de mon fou rire.
Il tourne l'écran vers moi et le lis le message concerné à voix haute.
Nate: "J'espère que ton petit cadeau t'a plus, en tous cas se ne sera pas le dernier..."
Cite t-il.
Moi: Et ?
Il hausse les sourcils.
Nate: Désolé, mais c'est assez explicite !
Moi: Oh ! Le "petit cadeau" n'était pas ce à quoi tu penses !
Dis-je en mimant les guillemets.
Nate: Vraiment ? Alors qu'est-ce que c'était, je t'écoute.
Comment dire...
Il y eu un blanc le temps que je trouve une bonne réponse.
Nate: Si, c'est bien ce à quoi je pense.
Dit-il avec un sourire arrogant sur les lèvres.
Moi: Non, c'est juste un vielle amie que j'avais perdu de vu qui est passer chez moi hier pour discuter, rien de plus !
Et puis même s'il s'était passé quelque chose de plus tu l'aurais entendu ou tu l'aurais vu. Après tout tu peux voir l'intégralité de ma chambre à travers ta fenêtre et tu peux rentrer chez moi quand tu le veux, j'ai rien à cacher sur ce point.
Et je ne pense pas que cette partie de ma vie te regarde, si j'aurais voulu coucher avec quelqu'un je l'aurais fait et je n'aurais certainement pas demandé ton autorisation.
Dis-je simplement.
Je sais que mentir est mal mais je ne vois pas ce que j'aurais pu dire.
Cet homme est loin d'être un ami mais si il aurait vu la scène à laquelle j'ai pu assister dans mon salon, il aurait poser beaucoup trop de questions.
Nate: Tu es sûre ?
Me demande t il en attendant une réponse que je confirme d'ailleurs,
Ma mère m'a dit de te prévenir que tu viendras ce soir.
Moi: Il faut vraiment que ta mère se calme avec moi.
Dis-je en riant
Nate: Trop tard, elle te prend déjà pour sa propre fille.
Dit-il en me rejoignant dans mon rire. Nate n'est vraiment pas le même au lycée et chez lui, c'est étrange.
●
La discussion à propos de mon message n'est pas allée plus loin heureusement avec Nate.
Et comme d'habitude, je les ai tout battues en sport !
Je suis dans ma voiture pour aller à la salle.
●
J'entre dans la salle et le dirige vers les casiers et jette un coup d'il à mon portable qui avait vibré durant le trajet.
De: Maman.
Coucou ma puce, je suis vraiment désolé, nous ne rentrerons pas aussi tôt que prévu, j'ai eu un gros contrat pour un documentaire en Corée... Je ne sais pas quand nous rentrerons, ton père reste avec moi.
Je t'embrasse très fort !
Ça ne m'étonne pas.
Depuis que ma mère a trouvé un nouvel emploi dans le journalisme, elle travaille tous le temps , mais elle aime son nouveau métier alors ça ne me dérange pas plus que ça.
C'est juste une question d'habitude.
Une fois mes affaires posées, je met mes écouteurs dans mes oreilles et lance ma playlist.
●
?: Hey ! Salut miss ! Tu me suis ou quoi ?
Je me tourne vers la voix et retire mes écouteurs pour tomber sur Max, toujours là au bon endroit, j'ai l'impression.
Moi: Je ne vois pas pourquoi je te suivrais...
Lui: Je suis tellement irrésistible !
Moi: Ça va les chevilles ?
Lui: Oui parfaitement.
Dit il en affichant un grand sourire
Alors, que fais-tu ici ?
Me demande-t-il en s'adossant à ma machine.
Moi: Tu es bête ou c'est juste un air que tu te donnes ?
Lui demandais-je en faisant mon exercice.
Camille L.
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