Chapter X: Je veux être seule.
L'adrénaline monte en moi. Qu'est il entrain de m'arriver ?
Respire Jen, respire.
Il faut que je rentre chez moi, que je m'éloigne du monde pour me retrouver seule face à moi même.
Je ne me sent pas bien... des milliers de questions fusent dans ma tête.
Mon esprit ne me fait pensé qu'à lui.
À sa voix, son odeur, sa poigne, l'emprise qu'il a sur mon corps et le dégoût qu'il me procure.
Partagé entre la peur, l'envie fulgurante de vomir et le besoins de m'échapper je fonce chez moi.
Il me fais perdre pied...
J'ai un mauvais pressentiment et ne peux le chasser de mon esprit.
Sa voix résonne dans ma tête, ne sens encore son toucher ardent sur ma peau, son souffle contre ma nuque... Il faut que je fuis, et vite.
Ma voiture se retrouve rapidement garé à l'arrache devant la maison, j'ouvre la porte et la referme à clé en tremblant.
De l'eau, il me faut de l'eau.
J'attrape un verre sur le plan de travail et le rempli d'eau glacée, ma gorge l'avale en quelques secondes.
Mes jambes tremblent tout autant que mes mains et manque de me lâcher à plusieurs reprises, c'est en tentant de me rattraper sur le marbre de la cuisine que je fis glisser mon verre à terre. Le bruit de celui-ci qui s'éclate au sol suffit à déclancher une énorme crise de panique, elle me guettait et attendait le moindre faux mouvement pour me rejoindre.
J'inspire et expire profondément comme on me l'a si longtemps répéter.
Je ne peux m'empêcher de me torturer ainsi toute seule.
Je pensais qu'une fois arriver ici, j'oublierai tous.
Et c'est tous ce que je demande, tous oublier.
Je suis en apeurée, triste, folle de rage...
Mon regard se perdit dans le vide durant plusieurs minutes, des minutes qui semblent être une éternité ...
J'en ai marre de me battre, à quoi ça sert si l'échec ne me laisse pas une seule seconde de repis.
En m'enfermant dans ma bulle, le son de la voiture des voisins se garant à côté sonné comme un murmure à mes oreilles.
Je me retrouve à prier tous les Dieux pour que personne ne soit au courant de tout ce qu'il se passe, pour que le proviseur ne lâche pas un mot de se qu'il sait.
Je me relève en furie, les larmes coulent sur mon visage et s'écrase sur le carrelage.
J'attrape le premier objet qui est à ma porté et le propulse à l'autre bout de la pièce.
C'est un vase en porcelaine qui s'éclate au sol, à ce moment là sa valeurs m'importe peu.
Je pleure de colère, de tristesse, d'épuisement.
Je n'en peux plus.
J'attrape un cadre orné d'une photo de famille et l'éclate à son tour contre un mur.
Je détruit chaque objet à proximité de moi dans un bruit sourd.
Plusieurs morceaux de verre me saute au visage mais la douleur que je ressens n'est que mentale.
Les dégâts que je suis entrain de faire n'ont aucune importance, seule l'envie de vider toute ma haine et la déverser contre ses murs me hante.
Le calme ne vient pas.
Je ne cesse de pleurer et crier...
Quelqu'un toque à ma porte mais je ne peux m'arrêter.
Une voix me demande d'ouvrir.
Mes sanglots et le verres brisé la recouvre rapidement.
Une coulée chaude et brûlante glisse sur mes paumettes, est-ce du sang ?
Je cri de toutes mes forces, je crie pour évacuer.
J'ai mal.
Je me dégoûte.
Je m'écroule par terre en pleurs, l'envie de l'assassiner est beaucoup trop forte.
La personne qui tambouriner jusqu'à maintenant contre ma porte d'entrée finit par l'ouvrir par je ne sais quel moyen et se jete à mes côtés, c'est une femme.
Kristen: Chut... calme toi, je suis là.
Je pleure, je suis faible.
Je ne sais rien faire d'autre que de pleurer, à ce moment là je ne vaux plus rien.
J'éssaye de parler, mais mon manque de souffle m'en empêche.
Moi: Il faut que je le tue.
Kristen: De qui tu parles Jen ?
Me demande t-elle.
Moi: Il faut en finir.
Murmurais-je.
Kristen regarde l'état de la maison, celle ci semble être choquée.
Kristen: Je ne peux pas te laisser dans cet état seule.
Comment ça ?
Je respire irrégulièrement, mes paupières commencent à se fermer, la fatigue m'emporte peu à peu.
Je vois Kristen sortir son portable de sa poche et se met à téléphoner.
Kristen : Allô mon chéri tu viens d'arriver ? .... Saute de la voiture et fonce chez Jen... Oui, je vais bien.... Rejoins moi.
Non, il ne faut pas qu'elle appelle quelqu'un.
Je veux lui dire et finis par réussir à lui chuchoter quelques mots.
Moi: Non ne dites rien.
Kristen: Désoler mon ange.
Me dit elle
Je vais m'occuper de toi ne t'inquiète pas, il faut que tu te reposes.
Une ombre apparaît au loin dans l'encadrement de la porte et disparaît l'orque mes paupières se ferment et m'emporte brutalement dans les bras de Morphée.
NATE
La voix de ma mère était tremblante.
Que fait-elle chez Jen ? Cette question ne cessent de tourner dans ma tête.
Je me précipite hors de ma voiture une fois le portail franchit.
La porte est grande ouverte.
Je me précipite à l'intérieur et aperçois Jen, inconsciente à terre avec ma mère, qui elle la soutient dans ces bras comme elle le peut.
La scène est effrayante, la maison est entièrement retournée et le visage de Jen est recouvert de larme et de sang.
Moi: Quesqu'il c'est passer ici ?
Ma mère qui est en état de choc.
Elle: Je t'expliquerai plus tard, aide moi à la porter on va la garder à la maison le temps qu'elle se repose.
Moi: D'accord, calme toi et rentre à la maison, je m'en occupe.
Lui dis-je en caressant affectueusement son dos.
Elle: Merci Nate.
Moi: Ne t'inquiètes pas Maman, vas-y je te suis.
Je lui adresse un sourire qui se veux réconfortant.
Je porte Jen, elle ne bouge pas mais respire fortement. Signe qu'elle est profondément endormie.
Je la pose sur mon lit comme ma mère me l'a demandé et la laisse seule pour qu'elle la soigne en silence.
Je descends et décide de me vider la tête pour m'empêcher de penser à tout ça.
JEN
Aie.
Ce réveil est étrangement douloureux.
Je me lève et m'assois sur le lit dans lequel j'ai dormi qui ne ressemble décidément pas au miens.
En tournant la tête je la vois au loin à travers la grande fenêtre qui orne le mur blanc à ma droite.
J'ai un bandage sur les mains, les poignets et un pansement sur mon front.
Quesque j'ai bien pu faire pour avoir tout ça ?
Peu à peu les souvenirs me regagné et je me maudis de m'être laissé emportée d'une telle façon.
Je décide de descendre et tombe face à Kristen en bas des marches.
Elle: Comment tu vas ?
Me demande t-elle inquiète.
Moi: Mieux.
Lui dis-je seulement.
Elle: Tu en es sûre ?
Moi: Sûr et certaine.
Elle: Que c'est il passé ?
Me demande t-elle après un blanc devenu presque gênant.
Moi: Une crise de panique, je me suis laissé aller ça n'arrivera plus.
Elle: Si, je m'inquiète Jen.
Je soupire et elle poursuit.
Elle: Si tu veux changer de sujet, je crois que tu devrais m'en dire plus à propos de Paris.
Camille L.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top