Chapter VII: Repose toi.
Moi: C'est personnel et si nous parlons bien de la même chose, je pense qu'elle ne se serait pas gêner pour te le raconter.
Elle: Hum... T'es parents voyage souvent ?
Oufff ! Sauver !
Moi: Oui.
•
Une femme adorable et au grand cœur.
Voilà ce que je peux tirer de ses 2 heures de discussion, caler dans mon canapé avec un thé et une panoplie de diverses biscuits.
Si mes parents lui font confiance il n'y a aucune raison que je ne le fasse pas.
Elle: Tu sais Jen, tu peux me faire confiance ?
Tiens, en parlant du loup.
Moi: Oui je sais, je te fais confiance.
Elle: Alors je te demande une dernière fois avant de partir, ta mère m'a dit que tu ne voudrais pas m'en parler, elle m'en a vaguement parlé, j'aimerais savoir à qui j'ai affaire.
Je soupire longuement.
Moi: On m'a jugé pour quelque chose. C'étais constamment des moquerie et des insulte. Même des humiliations, c'est comme si on m'avait rangé dans une catégorie.
Elle: Continue.
Moi: Ça doit resté secret.
Elle: Je te le jure. Je ne vois même pas à qui je pourrais en parler tu peux me faire confiance à ce sujet.
Moi: Comment dire, je ne sais pas par où commencer.
Elle: Commence par le début, ça sera plus simple.
Elle affiche un sourire compatissant.
Moi : Avant, je n'étais pas du tout comme celle que je suis aujourd'hui. Je suis une vraie travailleuse, depuis toutes petite je suis à fond dans mes études. Mes cours étaient la chose la plus importante à mes yeux.
Je m'habillais toujours avec des tee-shirts et pull large. J'avais un look de première de classe. Mais... l'année dernière, il y a eu un jour où je finissais plus tôt.
Je n'avais pas encore de voiture du coup, je prenais le métro. Mes parents n'étaient pas chez moi comme d'habitude.
Comment puis-je lui dire ça ?
Elle: Je t'écoute.
M'incite t-elle à poursuivre.
Moi: J'étais arrivé sur le quai du métro et c'était loin d'être la première fois que je m'y rendais. Je le prenais quotidiennement pour aller au lycée. Ce jour-là, il y avait un homme, il était grand et avait l'air d'avoir la trentaine. Il c'est approcher de moi et a sorti un canif de sa poche.
Il me l'a montrer discrètement, une dizaine de personne était présente sur le quai.
Pour être honnête dés que j'ai aperçu son arme qu'il approchait prés de ma cuisse, je pétrifié. Il me fixait intensément, il se coller à moi et m'a murmuré à l'oreille de le suivre. Je crois avoir fait la pire erreur de ma vie mais... Quesque j'aurais pu faire d'autre, hein ? C'était ma seule possibilité. Je n'ai même pas hésiter et l'ai suivis sur un autre quai vide.
Kristen ne me coupe pas dans mon récit. Elle me fixe et m'écoute attentivement.
Je ne savais pas me défendre et ne pouvais pas crier ayant peur qu'il me fasse du mal. J'avais peur parce que je ne savais pas ce qu'il allait me faire ou plutôt littéralement en panique. Quand nous sommes arrivé sur le quai vide, il s'est arrêté et a profité de l'absence d'autres témoins il a monté son arme vers mon visage et l'a caressé sur mon cou. Bien entendu il m'a menacé et tous le tralala... innocente comme j'étais je n'est rien dit et j'ai pleurer comme une pauvre gamine.
Il m'a amené dans sa voiture en me serrant fort. Il fallait que je le suive et n'avais pas le choix. Il m'a emmené dans son appartement. Et...
Pleurais-je silencieusement. Kristen me prit dans ses bras tendrement.
Elle: T'inquiète pas je suis là. Je ne pensais pas... Je ne t'oblige pas à m'en parler ce soir, ça viendra avec le temps.
Moi : Merci.
Elle: Tu n'as cas passé demain après les cours à la maison. Tu continueras ton récit, mais pour l'instant il faut que tu te reposes d'accord ?
J'hoche la tête et la laisse partir.
Je range ma salade au frigo et retourne dans ma chambre.
Dans les escaliers, je réussis à me calmer et à effacer la moindre trace de larmes sur mon visage avant d'ouvrir la porte de ma chambre et la refermer derrière moi.
Nate: Comme on se retrouve.
Je me retourne brusquement vers la voix masculine qui venait de retentir dans la pièce.
Toujours son grand sourire sur le visage.
Moi: Bonsoir Nate.
Lui répondis-je plus séchement que j'imaginais.
Lui: Quesqu'il se passe ?
Moi: Rien, je suis seulement... Fatiguée. Alors je crois que je vais me coucher, on se voit demain dans tous les cas.
Je lui affiche un petit sourire, il a l'air un peu déçu.
Lui: Pas de problème, passe une bonne nuit.
Moi: Merci, toi aussi.
Je ferme comme je peux mes rideaux et range précieusement mon carnet.
Mon précieux carnet dans lequel est raconter ma petite vie en détail.
Je programme mon réveil sur mon portable pour ma merveilleuse rentrée et me jette dans les bras de Morphée.
Camille L.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top