Chapitre 41

Bonjour ou bonsoir ! Ça me fait tellement bizarre de revenir ici ! Ça faisait presque un an que je n'avais pas écrit sur Midnight. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'avais envie de revenir sur cette fiction mais je vais essayer de vous poster des chapitres. J'ai eu une année mouvementée avec mes études mais aussi d'autres projets d'écriture et même si j'avais dit que je voulais peut être arrêter cette fiction, je me dit que c'est peut être dommage de ne pas la finir.
Pour qui est de l'avenir de cette fiction, je vais accélérer les choses au niveau de l'intrigue. Sachant qu'il y a des choses qui vont changer. Je vais faire une grosse ellipse pour arriver au couronnement le plus vite. Ça concentre le plus gros de l'intrigue.

Enfin bref, assez parlé, bonne lecture à celles qui me suivent encore :)

























Pdv d'Adélia Fallen.

Les mois avaient passés très vite. Au rythme des entraînements intensifs et aux longues nuits d'apprentissage, j'arrivais enfin au terme de mon voyage chez Lady Woodley. Plus que quelques jours et je repartais enfin à Ravenswest. C'était avec un petit pincement au cœur que je quittais cette maison que j'aimais beaucoup. J'avais fini par connaître la lande comme ma poche avec les nombreuses balades que j'avais fait avec Avery et les autres pensionnaires. l'Écosse allait décidément me manquer. Lady Woodley avait été une hôtesse des plus fantastiques. J'avais aussi appris beaucoup de choses sur les vampires après de multiples lectures sur leurs modes de fonctionnement mais aussi de leurs origines. Elles restaient floues. Personne ne pouvait expliquer pourquoi il y avait des vampires. Beaucoup d'auteurs pensaient à une mutation génétique qui avait conduit à leur création, d'autres pensaient à un élément créateur qui avait un jour modelé de ses mains les vampires et les hommes. Personne n'avait eu la réponse et ce mystère me passionnait tellement.

Beaucoup de choses s'étaient passées pendant ce séjour. J'avais appris que Nora était toujours tombée dans un coma profond suite à l'attaque qu'elle avait subi. Tout le monde s'inquiétait de son état parce que l'on voyait le couronnement approcher mais son état physique n'évoluait pas. Or, il fallait tous les membres du Cercle pour le couronnement. Sans ça, tout le cycle prévu serait déréglé sans quoi, l'équilibre du monde des vampires serait perdu. La mort précoce de tous les membres il y a un millénaire avait semé le chaos total. Nous ne devions pas refaire les mêmes erreurs. C'était étrange de me dire qu'en retournant à Ravenswest, je n'allais pas être reine. Que cette prophétie avait été trafiquée par Arabella et que légitimement, Perrie devait être la reine d'Harry.

J'avais essayé de connaître les véritables raisons de ma venue ici, mais personne n'avait voulu me donner les réponses que j'attendais. Peut être que l'on avait besoin de me garder sous surveillance ici, de me protéger, de me garder prisonnière. Tous mes questions restaient muettes de réponses. Cela dit, Lady Woodley avait quand même tenu à me donner les leçons les plus importantes pour que je sois le plus possible intégrée aux vampires et que je sache comment me défendre. Être hybride était à la fois une bénédiction et un cauchemar. Le retour à Ravenswest allait être difficile. Je m'étais attachée à cet endroit. Les longues balades avec Tristan et Avery, les soirées au coin du feu avec les autres pensionnaires, les nuits blanches que j'avais passé à connaître les vampires et leur monde. La ville de Ravenswest allait être infestée de vampires réunis pour le couronnement. Plus que deux pleines lunes avant le début de la cérémonie. L'obscurité sortait à la lumière.

Je commençais à faire mes valises avant mon départ quand Lady Woodley entra dans la pièce. Sa longue robe noire cachait les formes généreuses de son corps.

- J'espère que le séjour ici n'a pas été trop difficile ? Elle me demanda t-elle.
- Non ça va. Je garderai même un bon souvenir.
- Tu as quelques minutes ? J'ai quelque chose à te montrer.

J'hochais la tête pour la suivre. Nous marchâmes un moment jusqu'à arriver devant une porte en bois scellée. Elle s'arrêta un instant et ouvrit la grande porte lourde. La chambre était glaciale. La fenêtre était ouverte et un rideau déchiré mouvait en fonction du vent. L'ambiance dans la pièce était lugubre. Il y avait des affaires d'enfants. Des peluches, des photos éparpillés par terre.
Lady Woodley marcha au milieu des débris et attrapa un cadre en morceaux.

- C'était une chambre magnifique avant. Je me souviens encore avoir décoré chaque recoins de cette pièce. Des heures et des heures entières à chercher les plus beaux tissus, les plus beaux meubles dans les boutiques chics de Londres, de Paris, Édimbourg. Tout était parfait pour son arrivée. Sa voix était empreinte d'une grande mélancolie. Quand il est arrivé, ça a sûrement été le plus beau jour de ma vie. Ses petits yeux clairs, ses cheveux blonds et son sourire. La vie m'avait enfin donné ce que j'avais toujours voulu. Les femmes comme moi ne peuvent pas avoir d'enfants. C'est fléau de notre race. C'est pour ça que les hybrides et les humains ont été si utiles.

Au départ, j'avais du mal à comprendre la relation amour/haine entre les humains et les vampires. Ce fut après de longues heures à la bibliothèque à retracer l'histoire des vampires que j'avais fini par trouver toutes les réponses que je cherchais. Les vampires au Moyen Age étaient chassés par les habitants pendant le tribunal de l'Inquisition. Pendant cette période, beaucoup d'entre eux étaient morts, laissant le royaume dans une crise. Les femmes vampires de pur sang étaient reconnues pour leur stérilité. C'était presque exceptionnel qu'une vampire de sang noble réussissent à avoir des enfants, eux aussi de sang pur. A cette période, le Conseil était tombé et le royaume était dans le chaos total. Si personne ne réagissait, les vampires allaient s'éteindre définitivement. Ce fut un baron irlandais qui avait eu l'idée de se marier avec des humaines, qui étaient fécondes afin que des enfants hybrides naissent. La haine que les vampires avaient pour les humains devait, pour le bien de tous, s'atténuer pour préserver leur race. Cette tradition avait perduré pendant longtemps afin de continuer la lignée royale et soi-disant noble des vampires.

- Quand il est arrivé parmi nous, j'ai gardé tout mon temps pour lui, laissant totalement mes occupations principales. Il était mon petit ange. Mon mari de l'époque était un riche commerçant qui avait une maison ici. Il m'a envoyé ici pour que je sois à l'abri. A l'époque, Londres était une ville dangereuse. Nous nous étions tous les trois installés ici avec joie. Je pouvais voir mon fils grandir et s'épanouir dans les landes.

Elle se déplaça dans la pièce pour s'asseoir sur un fauteuil poussiéreux. Son regard plongé sur le berceau vide, elle le fit légèrement bouger.

- Au début, tout était merveilleux. Nous étions vraiment une famille, tous ensemble. Jacob restait souvent ici et nous élèviions notre enfant dans les meilleurs conditions possibles. Tout était merveilleux. Les choses ont changé quand tous les deux que nous fils était différent des autres. Il y avait quelque chose qui n'allait pas. Il n'agissait pas comme les autres. L'éclat bleu de ses yeux avait disparu et ça lui arrivait parfois de se paralyser d'un seul coup et de se mettre à crier qu'on le suivait. Il disait que des autres le poursuivait tout le temps, qu'il voyait un grand de bataille avec un papillon énorme qui volait. Jacob pensait que c'était juste des simples cauchemars sans importance. J'étais allée voir un oracle connu dans la région. Il m'avait dit que mon fils avait un don de voyage. Il était né pour être oracle. Tout ce qu'il voyait s'était passé ou allait se passer. Ses visions prenaient de plus en plus de place dans sa vie et il devait ingérable. Il restait presque tout le temps dans sa chambre. L'entendre pleurer et hurler me rendait folle. J'aurais tellement voulu le soulager de tous ses maux... Mais je ne devais rien faire. Il devait accepter le destin qu'on lui avait donné. Il devait souffrir pour devenir l'oracle qu'il allait être. C'est ce que Jacob répétait sans cesse. Mais moi, je ne pouvais plus. Je ne pouvais plus le voir comme ça.

- Pourquoi il n'est plus là ? Osais-je demander.

- Un jour, alors que j'étais partie le voir, j'avais entendu crier. Je m'étais précipitée pour voir ce qu'il se passait. Mon fils était en danger. Arrivée dans sa chambre, il était allongé dans une marre de sang. On l'avait poignardé. Il était au sol, étendu. A cet instant, je n'avais qu'une chose en tête : le ramener à la vie. Il ne pouvait pas mourir maintenant. On ne pouvait pas enlever la vie de mon seul et unique fils comme ça. Je n'avais rien pu faire. Il était bien mort. On lui avait brisé la nuque et on l'avait poignardé. On avait assassiné froidement un enfant.

- Vous avez su qui était l'assassin de votre fils ?

- Non jamais. Je savais que Gabriel avait un grand avenir devant lui. Il avait vu des choses que personne n'avait vu auparavant. Elle se tourna vers moi.Des choses que personne n'attendait.

- Donc c'était bien votre fils que j'avais vu à la bibliothèque. Et pendant tout le séjour alors pourquoi avoir nié quand je vous en ait parlé ?

- Parce que je pensais que c'était faux. Puis j'ai compris que Gabriel apparaissait pour te dire quelque chose. Peut être qu'il allait te dire qui était ses assassins. Mais apparemment, il n'a rien dit.

Gabriel parlait d'ombres qui le suivaient sans vraiment dire le nom du véritable coupable de sa mort. L'enfant était là principalement pour m'aider dans mes recherches. Il ne parlait pas beaucoup, et ne disait rien de son passé.

- Quelqu'un a pris la vie de Gabriel pour une raison particulière. Parce qu'il savait en savait trop. Le Cercle est puissant et en aucun cas tu dois les laisser t'entrainer vers le bas. Le monde des vampires est sans pitié, j'en ai eu la preuve avec la mort de mon fils. Fais attention à toi.
Quoiqu'il en soit, Adélia, tu as un don. Elle se tourna vers moi et prit mes deux mains. Que tu sois reine ou pas, tu es née avec un don particulier et rare. Ne l'oublie jamais et je laisse personne te retirer ça.

Mady Woodley était l'une des personnes en qui j'avais une entière confiance. Une femme meurtrie par le passé qui avait réussi à garder la tête haute. Elle n'avait pas hésité à me protéger et à me préparer du mieux possible pour l'avenir. Même si je ne lui avais jamais dit, elle était comme une deuxième mère pour moi. Après ses conseils et l'histoire sur son fils, elle me raccompagna jusqu'à ma chambre. C'était la dernière fois que je venais ici. La chambre au bois sombre et aux tissus de velours n'allait plus qu'être un souvenir maintenant.

En bas, Tristan et Avery m'attendaient dans le couloir en compagnie des domestiques de la maison. L'avion pour Edinburgh était dans trois heures. Pour le retour, nous n'avions pas d'arrêt à Londres. Il était temps que je revienne dans ma région natale.

- Le chauffeur attend dehors. Il est l'heure. M'informa Tristan.

- Faites un bon voyage. Et revenez quand vous voulez.

Maurice apparut comme par magie et saisit tous nos bagages. Au fur et à mesure, je m'étais habituée à sa présence. Pendant le trajet, Avery essaya de faire tant bien que mal la conversation mais le cœur n'y était pas vraiment. Autant Tristan que moi étions triste de partir. Tristan s'était révélé être un très bon ami pour moi. Quand il ne s'occupait pas à me protéger, il passait beaucoup de temps avec Avery. Ils étaient tes proches. Je soupçonnais même qu'ils soient attirés l'un envers l'autre. Il savait que notre retour à Ravenswest allait faire éclater la bulle de bonheur que nous avions créé là bas. Ravenswest était l'endroit complètement à l'opposé de la maison de Lady Woodley. Ravenswest n'était plus un endroit calme et protégé. Le couronnement avait fait venir des vampires visiblement mécontents mais pas que. Lors de mes échanges avec mon grand père, il m'avait parlé d'attaques d'humains très violentes. Le spectre de la présence d'Aros flottait encore. Moi même, j'avais peur pour la sécurité de mes proches. Je n'étais plus prétendante au trône mais je restais quand même une cible.

Et puis, j'avais peur que mes cauchemars reviennent une fois là bas. Depuis les ruines dans le château, Arabella n'était pas revenue. Elle n'avait pas tenté de faire des apparitions dans ma vie ce qui, d'un côté me rassurait et de l'autre, me terrifiait parce que j'avais peur qu'elle prépare quelque chose. J'avais la boule au ventre qu'elle revienne prendre le contrôle et que je ne puisse plus le récupérer. Elle me menait à la baguette et me mettait dans un état presque de psychose. Le poids du couronnement n'était plus devant moi mais je savais que ma vie entière avait été à jamais bouleversée.

Par la vitre de la voiture, les douces collines verdoyantes et la mer au loin se dessinaient peu à peu. Nous étions à la maison. Ce fut dans le plus grand des secrets que l'on était revus dans la région. Personne ne devait savoir que j'étais ici à part mon grand-père. Les Styles allaient finir par le savoir et j'espérais que ça soit le plus tard possible. Les mensonges avaient réellement entaché ma relation avec cette famille. Le couronnement n'etait plus mon affaire maintenant. La seule chose qui me faisait mal au cœur, c'était la distance que j'avais dû mettre entre Ashley et Nora. Elles me manquaient vraiment et surtout depuis que je savais que Nora était toujours dans le coma. D'après les quelques informations que Tristan avaient prises, son état de santé était stable mais elle ne se réveillait toujours pas. Ses agresseurs couraient encore dans la nature, mon grand-père avait été réticent à mon retour à cause de ça. Nous avions rapidement traversé Ravenswest pour aller à Healthlow. Le village m'avait manqué ! Ses maisons de pierres un peu cachées dans la verdure. Grand-père et Mrs Morton nous attendait devant la porte.

Des accolades rapides, et nous étions rentrés. À l'intérieur, je remarquais que grand père avait totalement rangé la maison. Et puis, deux petites têtes sortirent d'un coup avec un sourire. Alexie et Sarah étaient là. J'étais tellement heureuse de les revoir.

-Tu as des des tonnes de choses à nous raconter ! S'exclama Alexie.

Je me tournais vers grand père ne sachant pas quoi dire. Elles n'étaient pas censées être au courant de la nature de mon séjour.

- Elles m'ont demandé où tu étais et j'ai dû leur parler de ton voyage en Écosse avec Tristan et Avery dans la famille de ta mère.

D'accord, il n'avait pas dit la vérité. Je préférais les protéger de tout ça. Moins elles en savaient, mieux c'était.

J'avais parlé un peu de tout en omettant certains détails. A côté de moi, Avery et Tristan participaient à la conversation pour rendre mon récit un peu plus réaliste. Je voyais bien du coin de l'oeil grand-père qui me fixait. Il devait se demander ce qu'il s'était vraiment passé là-bas. J'avais appris des choses sur lui. Un secret qu'il s'était bien gardé de me dire.

Sarah et Alexie restèrent avec nous un moment. Pour la nuit, Avery et Tristan allaient rester dormir ici. La maison comptait encore deux petites chambres. Vers minuit, Mrs Morton proposa à Sarah et Alexie de repartir avec elle à Ravenswest. J'acais réussi à leur faire promettre de ne pas parler de mon retour pour l'instant.J'étais enfin seule avec grand père. Assis sur son fauteuil à côté du feu de la cheminée, il semblait dans ses pensées.

- Je suis content que tu sois revenue. Dit-il, le regard toujours fixé sur la flamme de la cheminée. Ton séjour s'est bien passé ?
- Lady Woodley est une hôte parfaite. Elle est très gentille.
- Tu n'as pas eu la visite de vampires ? Ou d'autres créatures ?

Ils parlaient des chasseurs. J'en avais vu à la fête de Josh. Ils avaient essayé de me tuer mais j'avais réussi avec l'aide d'Harry, à m'en aller. A ce que j'avais compris, ils étaient pour la plupart, issus de familles très religieuses qui avaient décidés de chasser les créatures de la nuit.

- Non. Il n'y en a pas eu, si tu veux savoir. Pourquoi tu ne m'as jamais parlé de ton rôle en tant qu'oracle au Conseil ?

- Comment tu l'as su ?

- Les livres ne mentent presque jamais.

- Être oracle n'est pas un cadeau, mais une malédiction. On connaît le futur sans pouvoir intervenir. Je n'ai siégé longtemps là-bas. Les pratiques des vampires étaient contre mes convictions mais je ne pouvais pas faire disparaître ce fardeau.

- Tu sais que mes parents allaient mourir alors ? Lui demandais je tristement.

Il se contenta d'hocher la tête. Il y a quelques mois, je lui aurais hurlé dessus, je serais sûrement partie en claquant la porte mais pas aujourd'hui. L'histoire de Lady Woodley sur son fils m'avait fait écho. Les oracles ne choisissaient pas de le devenir et puis, rien ne peut aller contre le destin, je le savais trop bien. A cet instant, cependant, j'aurais eu voulu lui demander de quoi allait être réservé mon futur et s'il en savait quelque chose, mais je n'avais pas eu le courage. Il était peut être temps de laisser faire mon destin sans m'en mêler. Après tout, j'étais quand même plus à l'abri qu'avant.

J'avais passé la semaine durant chez moi à tourner en rond. Mes seules sorties consistaient à aller dans le jardin avec Bruce, et Avery. Tristan était toujours sur les nerfs en essayant d'assurer ma protection. Je lui avais dit que c'était inutile, mais il m'avait rappelé que je n'étais plus en sécurité nulle part maintenant. Ce matin là, je décidais d'aller faire un tour sur la plage. Le temps était clément, quoiqu'un peu frais. La maison était à l'arrière du village et un chemin à l'abri des regards menait jusqu'à la plage. J'étais partie à l'aube avec Bruce. Il était tout content de faire un tour dehors. Les bois et la plage d'Healthlow m'avaient beaucoup manqué, moi qui aimais faire des grandes balades sur la plage. En Écosse, c'était différent. La propriété était énorme mais, nous avions ordre de ne pas trop nous éloigner. La sortie aux ruines du château avait été une exception.

Le calme de la mer avait toujours eu le don de me calmer. Même s'il faisait froid, sortir m'avait fait un bien fou. Devoir rester enfermée me faisait tourner en rond. J'avais conscience de la dangerosité de cet endroit, mais mon besoin de liberté prenait souvent le dessus. J'avais aussi cette impression quand j'étais chez Lady Woodley. Pendant que je courrais après Bruce, j'entendis la voix d'Avery au loin. Elle me rejoignit.

-Tu aurais dû prévenir que tu partais. Tout le monde s'inquiétait.

-Tout va bien ne t'en fais pas. Bruce avait besoin d'une balade. Tu as l'air soucieuse qu'est ce qu'il y a ?

- Il y a eu un article dans le journal ce matin et cette lettre pour toi. Ça pourrait t'intéresser.

- Qu'est ce que c'est ? Lui demandais-je intriguée.

- Une fête est organisée pour l'anniversaire de la ville et c'est la mère de Sarah qui organise ça..

J'ouvris la lettre pour découvrir un petit moment de Mme Eggans qui me demandait d'être animatrice de cette soirée.Principalement vers les ruines du château des Lords. Elle savait que j'affectionnais beaucoup cet endroit, même si depuis, il s'était passé beaucoup de choses à cet endroit. L'invitation précisait aussi qu'à la fin, il y avait un grand bal masqué organisé. Tout le monde y était invité.

- Tu penses y aller ? M'interrogea Avery.

- Je ne pense pas.

- Tu devrais. Me dit-elle brusquement.

- Pourquoi ?

- Euh...ça te ferait voir un peu de monde ! En plus, tu adores l'histoire et tu ferais un guide génial. Et puis, personne ne te reconnaitra avec un peu de maquillage et un masque dans la nuit, on ne verra rien.

- Avec ton enthousiasme, on dirait que c'est toi qui a envie d'y aller.

- Au fond, oui j'ai envie d'y aller. Peut être que Tristan voudra bien faire de moi sa cavalière. Elle se mit à glousser.

- Je crois qu'il aimerait bien plus que ça avec toi.

- Tu vas y réfléchir alors ?

- Peut être.

Avery sembla conquise et me remercia du bout des lèvres. C'était décidément mon retour dans la région. A mes risques et périls maintenant.








Voilà un chapitre qui a mis des mois à venir, désolée. Il est surtout récapitulatif et il ne se passe pas grand chose dedans mais c'était pour remettre les choses au point en particulier. J'espère qu'il vous aura plu ! Bonne soirée, Loriana.

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