Chapitre 22

Bonsoir ! Voilà le chapitre 22 ! Il est plus long que d'habitude et j'ai bien aimé l'écrire non pas a cause de la fin ahaha. Donc pour les envies de meurtre on va y aller doucement. J'espère que ce chapitre vous a plu. Qu'en pensez vous en général ?

J'ai quelque chose a vous dire qui me semble important. Déjà merci pour les 99k ! Presque 100k grâce a vous, ilysm 💖💖💖💖
Je vous en suit reconnaissante vraiment. Bref si j'ai mis cette note à la fin c'est parce que je vais faire une petite pause dans Midnight. Je ne vais pas l'arrêter bien sûr mais j'ai besoin d'une courte pause pour me consacrer a la future histoire que je compte poster et aussi parce que j'ai enchaîné deux tomes a la fois et je suis un peu fatiguée. La suite arrivera j'espère rapidement pas cette semaine mais peut être l'autre.

Pour les autres histoires, je vais sûrement poster Lady Blue et French Coffee parce que ces deux la sont les favorites et que j'ai beaucoup avancé dedans. Bref, je vais sûrement poster en premier French coffee avec le prologue et le chapitre un. J'espère que vous serez aussi nombreuses que pour Midnight et Before Midnight pour Lady Blue et French Coffee.

J'arrête de parler. Bonne 'lecture, Loriana. 💖

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Pdv de Adélia Fallen.

Je fus soudainement prise de tremblements. Quelqu'un voulait ma mort. Ce n'était pas nouveau mais cette fois ci, on avait tué une colombe dans ma chambre et peins des roses blanches avec du sang. C'était plus réel cette fois ci. Ce n'était plus des mots sur un bout de papier, c'était vrai. On voulait ma mort, que mon sang coule sur quelque chose de pure comme de la neige.

- Adélia est ce que je-. Commença Avery qui venait de passer la porte. Oh punaise.

- Calme toi Avery s'il te plait. Je lui demandais avec le plus de sérieux possible. Si elle me voyait flancher, tout allait mal se finir. Est ce que tu peux descendre et appeler Tom s'il te plait ?

Je la vis hocher la tête et descendre. Quant à moi, j'étais toujours le regard hypnotisé par le sang sur mon lit. Je ne savais pas si j'avais envie de m'écrouler par terre ou de fondre en larmes. C'était entre les deux. Je n'étais pas moi même. J'entendis les pas de grand père dans les escaliers. Il arriva dans l'encoignure de la porte avec Avery. Il se stoppa net en voyant le sang sur mon lit et l'aile de la colombe qui dépassait de dessous mon lit.

- C'est pire que ce que je pensais.. Tu vas bien ? Me demanda t-il.

- Je ne sais pas. Je-

Avant que je ne puisse répondre, je tombais par terre. Mes jambes venaient de lâcher. Avery me rattrapa par la taille. Pour que je réussisse à me relever. Grand père retira la colombe de sous mon lit et la sortie de ma chambre. Je ne voulais pas la garder dans ma chambre surtout un animal mort. J'avais par chance repris rapidement la lettre et je l'avais rangé dans un des tiroirs de ma table de nuit. Personne ne devait la voir pour l'instant. Avery retira les draps et le bouquet de roses. Elle afficha un air dégoûté avant de le jeter. Lorsqu'elle approche le bouquet de mon cou, je sentis une douleur lancinante à l'endroit où Victoria m'avait fait marqué sauf que cette fois ci c'était plus intense plus fort. J'avais l'impression que l'on m'étranglait.

- Adélia ça va ? Tu es toute pâle ! Me demanda Avery alors qu'elle allait jeter le bouquet.

- Tout va bien, ne t'inquiètes pas. Je suis désolée que ton séjour commence comme ça. J'esquissais un faible sourire.

- Ce n'est rien par contre, il va falloir que tu m'expliques ce qu'il se passe.

- Pas maintenant, Avery.

- Je comprends. Demain je vais sûrement aller faire un tour en ville pour découvrir un peu les environs et il y a quelques personnes que je connais ici.

- Tu connais des gens à Ravenswest ?

- Oui ça fait peu de temps que l'on se connait mais je m'entends bien avec eux.

- C'est bien.

Elle me fit un petit sourire avant de me dire :

- Va te reposer un peu, et on parlera de tout ça plus tard.

- Bonne nuit Avery.

- Bonne nuit.

Je pris mes affaires de cours principalement et je partis vers la chambre d'amis pour aller y dormir. Le lendemain matin, ce fut une odeur familière de thé qui me réveilla. Je n'avais pas vraiment dormi de la nuit à cause de ce qu'il s'était passé hier soir. J'avais encore les images en tête qui repassaient sans cesse. Après m'être un minimum apprêtée, je repartis dans ma chambre pour aller chercher la lettre. Elle était toujours dans mon tiroir heureusement. J'en avais besoin pour faire des recherches dessus. J'avais déjà vu cette écriture quelque part mais je n'arrivais pas à réfléchir correctement depuis hier soir. A la cuisine, je retrouvais Avery et mon grand père autour de la table entrain de déjeuner.

- Qu'est ce que tu fais ? Me demanda t-il en déposant sa tasse de café.

- Je vais en cours pourquoi ?

- Je préférerai que tu n'y aille pas avec ce qu'il s'est passé hier soir, ce n'est pas judicieux.

- J'ai besoin d'y aller en plus j'ai une évaluation importante. Mentais je.

Je n'avais rien de spécial c'est juste que je devais aller à la bibliothèque pour faire des recherches sur cette lettre de menace. Après avoir déjeuné, Avery me proposa de venir avec moi en ville jusqu'au centre ville, là où elle devait rejoindre ses amis. Elle ne m'avait pas dit plus de choses sur les personnes qu'elle allait rencontrer. Je n'avais pas insisté parce qu'elle était adulte. Arrivée dans le centre ville près de l'église de Ravenswest, elle me dit :

- C'est là que je dois les rejoindre.

- Je passe te chercher ce soir ?

- Oui pourquoi pas.

- Je ne t'attends pas avec Sarah et Alexie à midi ?

- Non c'est bon, je vais me débrouiller.

Elle me fit un dernier sourire et elle s'éloigna de la place de l'église, avant qu'elle ne disparaisse dans la foule, je l'interpellai une dernière fois :

- Avery ?

- Oui ?

- Si il y a un souci, tu m'appelles d'accord ?

- Oui maman poule. Elle gloussa.

J'avais l'impression que c'était encore la petite fille avec ses nattes, son pull vert, son appareil dentaire et ses grands yeux bleus. J'avais toujours eu une relation très fusionnelle avec Avery, plus qu'avec mes autres cousins. C'était comme ma petite soeur. Je détournais le regard pour me diriger vers l'université. Arrivée devant celle ci, la douleur dans mon cou reprit. J'avais toujours cette sensation, que l'on m'étranglait. J'essayais de ne pas faire attention et je continuais à marcher malgré la douleur extrêmement forte. Je courais à travers les couloirs pour me rendre dans un coin pour pouvoir respirer mais je n'y arrivais pas. J'avais l'impression qu'une poigne de fer me serrait la gorge. Je devais aller me rendre dans les salles de géopolitique qui était dans l'aile ouest du bâtiment. Je devais trouver le chemin le plus proche pour éviter de mourir étouffée. Je courus jusqu'à un couloir vide. Le sol était glissant dû à la gelée matinale. Je manquais de glisser et de me fracasser le crâne par terre mais je me rattrapais à un mur. Arrivée dans un coin près du jardin d'hiver, je m'effondrais contre le mur. Je regardais autour de moi, mais il n'y avait personne. L'aile nord de l'université était réservée aux élèves de sciences et ils ne passaient que rarement par là. Victoria avait voulu que j'aille là. Ma vue commença à se brouiller de plus en plus. Alors que je tombais petit à petit dans les abysses, une ombre s'approcha de moi. J'avais bien l'impression que cette fois ci, c'était la fin.


















Pdv de Harry Styles.

Je regarde dans le vide, sans vraiment écouté ma soeur parler de ses futurs projets de partir aux USA alors que nous étions dans le salon. Angela aimait ce genre de moments où nous étions tous ensemble comme quand nous chassions. Personnellement, ça m'ennuyait plus qu'autre chose. J'avais besoin de faire quelque chose pour reparler à Adélia et ce stage que m'avait proposé Mes. Edwards me perturbait. Je n'arrivais pas a me décider. J'en avais parlé à Zayn qui m'avait conseillé d'y aller. Il m'avait dit que ça me changerait les idées. Il n'avait pas tort d'un côté mais je n'étais pas prêt a laisser Adélia seule ici. Alors que mes pensées divaguaient de plus en plus, j'eu d'un seul coup comme un songe.

J'étais au milieu d'un échiquier cassé. Toutes les pièces étaient par terre et brisées. Mes les carreaux. C'était presque apocalyptique. J'avais le regard posé sur ces pièces détruites. Soudain, des bruits de chaussures à talons qui claquaient contre le sol résonnèrent dans le silence froid de l'endroit. Je me retournais pour découvrir une femme avec une capuche qui lui couvrait le visage. On voyait juste un pan de sa robe pourpre dépassé de sa longue cape qui cachait son visage. Elle tenait dans sa main le sceptre et l'orbe dans la main. Tous les signes du sacre. J'entendais des paroles anciennes chuchotées de la bouche de la jeune femme. Elle s'approcha de moi et releva la tête. Je restais figé en la voyant. Devant moi, j'avais une femme qui était le portrait craché d'Adélia avec des cheveux plus lisses et long et des yeux extrêmement dorés. Je reculais d'un pas en la voyant.

- Bienvenue dans notre monde. Me disait t-elle d'une voix douce. Trop calme à mon goût.

- Adélia c'est toi ?

- Bien sûr.

- Qu'est ce qu'il se passe ici ?

- Nous avons gagné c'est tout.

- Quoi ?

- Nous avons gagnés, Harry. Nous sommes enfin libres. Le monde nous appartiens.

Elle s'approcha de moi, tenant toujours le sceptre dans la main droite. Elle avait l'air sereine alors que moi non. Tout ça était trop étrange. Ce calme était presque pesant. Trop pesant. Je me sentais tellement mal ici. Puis le bruit d'une horloge retentit dans le silence. C'était les tic tac d'une horloge. Je cherchais la provenance de ce bruit mais je n'arrivais pas à savoir d'où ça venait jusqu'à ce qu'Adélia s'approche un peu plus de moi et à la place de l'orbe qu'elle tenait avant, c'était devenu une horloge dont les aiguilles étaient sur minuit pile.

- C'est l'heure, Harry. Il est minuit. C'est l'heure du couronnement.

Un sourire froid s'afficha sur les lèvres d'Adélia, c'est là que je compris que ce n'était pas elle. Elle n'avait pas cette assurance. Devant moi, j'avais Arabella De Standi. Je reculais de plus en plus pour l'éviter. Elle me faisait froid dans le dos avec son regard. Le bruit de l'horloge s'intensifiait de plus en plus jusqu'à m'en faire mal à la tête.

- Tu n'es pas Adélia. Tu es juste une copie d'elle. N'est ce pas Arabella ?

- Bravo, Harry. Tu es intelligent. Adélia et moi sommes les mêmes tu le sais depuis la première fois que tu l'as vu.

Elle avait raison. J'avais tout de suite trouvé que Adélia avait des airs de ressemblances avec elle mais je n'avais pas pensé qu'elle était la réincarnation de Arabella. Loin de moi cette idée.

- Tu as raison, mais vous êtes différentes. Comme des jumelles. Répondis je en la toisant.

- Différentes tu dis ? Pas tant que ça. Tu te souviens des réflexions que tu as eu récemment sur elle quand vous étiez ensembles ? Ou la fois où quand vous avez couché ensemble, elle t'a littéralement mordu le cou jusqu'au sang laissant une délicate marque le long de ton cou, ou la fois où elle ne s'est pas reflétée dans le miroir.

- Comment tu-

- Nous sommes comme les reflets de quelqu'un dans un miroir, Harry. Nous sommes des monozygotes.

- C'est impossible.

- Tu essayes juste de t'en convaincre. Elle passa sa main dans mes boucles avec un faible sourire ses lèvres. Tu ressembles tellement à Henri quand il était jeune. Les mêmes traits du visage, cette expression froide et dominante.

- Lâche moi.

Je retirais sa main furieusement. J'avais l'impression de devenir fou entre les bruits d'horloges et Arabella, ma tête allait exploser.

- Qu'as tu fais de Adélia ?

- Elle est morte. Elle m'était devenue inutile. Parfois il faut savoir faire un choix. Certains côtés de notre personnalité sont inutiles alors, il faut les faire disparaître.

- Quoi ?

Elle se décala un peu plus, et sur le sol à côté d'une colombe couverte de sang, il y avait Adélia couchée par terre dans une marre de sang, le regard dans le vide, une épée en forme d'aiguille à côté d'elle.



- Harry tout va bien ? Me demanda Lauren.

J'avais dû sursauter parce que je voyais le regard inquiet de toute ma famille devant moi. Ce n'était qu'une espèce de mauvaise vision tentais je de me rassurer. Je n'en avais pas eu de tels depuis la mort de Ariana.

- Je vais aller me préparer pour aller à l'Université. Dis je pour rompre le silence pesant.

- Déjà ? Il est tôt. Il n'est même pas 7h30 ! S'étonna Eden.

- J'ai du travail à finir.

Personne n'ajouta rien. Il me connaissait. J'étais perfectionniste dans mon travailet je tenais à les réussir. Sauf que ce que je venais de voir me tracassait. J'avais beau essayer de ne pas y penser, je n'y arrivais pas. Je devais rester calme. Je devais sûrement être en manque aussi. J'allais devoir y remédier dans les prochains jours sinon j'allais encore faire une bêtise. Comme d'instinct, je pris mon portable pour appeler Adélia et lui demander si tout allait bien mais au dernier moment, alors que j'allais composer son numéro, je me souvins que nous n'étions plus ensemble. Elle refusait toujours de me parler mais je devais quand même faire quelque chose. Dans ce cauchemar, elle était en danger. Je me levais pour prendre une douche et je partis directement à l'université. J'avais pas mal de travail aujourd'hui en chimie. Alors comme tous les matins, j'arrivais en avance. Mrs Edwards m'avait passé les clés si j'avais envie d'y aller pour des devoirs à finir. Les couloirs de l'université étaient vides à part quelques élèves qui étaient venus comme moi en avance. J'aimais le silence même si celui dans mon rêve était étrange. Et depuis ce matin, j'évitais les horloges. Mais je devais parler avec Adélia de mon rêve. Sauf que quand, votre ex copine est extrêmement butée, ça devenait trop dur. Il n'était que 8h00, elle ne devait pas encore être en cours, je devais tenter quelque chose.

A : Adélia.

J'ai besoin de te parler c'est important, H.

Une réponse arriva rapidement.

De : Adélia.

Va te faire voir, Harry.

Je soupirais. Elle était tellement bordée ! Parfois, j'avais envie de la secouer pour qu'elle arrête et qu'elle m'écoute au moins mais je la connaissais, elle n'allait pas céder.

C'est vraiment important.
Je m'en fiche, je n'ai rien a te dire.

Je bouillonnais. Cette fois ci, elle allait finir par me mettre vraiment hors de moi. La plupart des cauchemars que j'avais fait au cours de ma vie avaient été des mauvais présages. Enfin cauchemar c'est un grand mot. Les vampires ne dormaient pas. J'avais eu comme une sorte de songe. J'en avais fais un juste avant la mort de Ariana. Énervé, je l'appelais.

- Écoute moi bien, Adélia. Tu vas m'écouter ok ? Parce que franchement tu exagères. Je dois te parler c'est important. Alors ne commence pas à jouer avec mes nerfs d'accord ? Rendez vous à la cafétéria à midi. Si tu ne viens, c'est moi qui viens te chercher. Et ça ne va pas être plaisant crois moi.

Je raccrochais furieux. Je n'avais pas besoin de ça. J'avais assez de problèmes en ce moment. Je déposais mes affaire au fond de la salle avant de prendre ma blouse. Travailler allait me faire penser à autre chose. D'un seul coup, une forte odeur de sang me monta à la gorge. C'était comme si on avait égorgé un animal ou quelqu'un. Je repoussais cette idée et je commençais mes observations au microscope. La porte de la salle s'ouvrit. Je savais que c'était Mrs Edwards. J'avais senti son parfum enivrant quand elle était entrée dans la pièce. Elle me salua avec un énorme sourire que je lui rendis.

- Je ne pensais pas vous voir ici, aussi tôt. Remarqua t-elle.

- J'avais le travail d'hier à finir.

Elle marcha d'une façon élégante jusqu'à son bureau et déposa son sac sur celui ci. Sa blouse légèrement ouverte sur le décolleté lui donnait un air sexy mais quelque chose me retenait. Elle était jolie mais je ne voulais pas d'elle. La plupart des garçons même des filles de notre classe avaient flashés sur elle mais j'avais une autre fille à conquérir et tirer des coups à droite a gauche ne m'intéressait pas. En plus j'avais encore cette odeur de sang qui flottait dans l'air et ça me dérangeait. J'étais tenté de suivre mon instinct et d'aller voir à l'origine de cette odeur mais je savais au fond de moi que j'allais craquer. Ce fut Mrs Edwards qui me tira de ma rêverie :

- Vous avez refléchis pour le stage ?

- Oui mais je ne peux pas vraiment me décider. Je vous redirais au plus vite.

- Très bien. Elle me fit son plus beau sourire avant de mettre ses lunettes de vue et de se plonger sur ses copies.


Quant à moi je me remis au travail. Durant un bon quart d'heure j'avais essayé d'observer des cellules cancéreuses et d'y faire un compte rendu précis sauf que l'odeur de sang était trop forte. Puis les images de ce marin me revinrent en tête. Arabella avec l'horloge, ses paroles. Tout s'embrouillait dans mon esprit. Je quittais rapidement la salle pour suivre cette fameuse odeur. C'était près de la cour intérieure. Étrange parce que peu de personnes s'y rendait. J'avançais de façon prudente jusqu'à ce que l'odeur s'intensifie. Il y avait bien quelque chose. J'espérais au fond de moi que c'était juste un rat mort et non une personne. Les images de ce matin tournaient sans cesse dans ma tête et putain,je n'arrivais pas à me les enlever.



Puis je m'arrêtais net. J'avais trouve d'où venait cette odeur de sang. Mes craintes étaient fondées et le songe que j'avais eu ce matin aussi. Parce que devant moi, il y avait Adélia couchée par terre,sous une marre de sang.





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