Chapitre 13
Pdv de Adélia Fallen.
Pendant une partie de l'après midi, j'avais ignoré Harry. De toute façon, il avait cours une partie de l'après midi donc je ne pouvais pas le voir. Ça m'avait aussi permis de réfléchir à mes propres mensonges. Il ne devait rien savoir jusqu'à ce que j'en sache plus et pour ça, il fallait que je parle à cette Victoria. Le soucis, c'était que je ne savais pas à quoi elle ressemblait. Mais j'étais bien décidée à savoir qui était cette fille et pourquoi elle avait donné à Harry ces documents, qui étaient sur moi. J'allais devoir discuter un peu avec elle. Et Ashley et Nora allaient m'aider.
Après la sonnerie de 18h00, je sortis en vitesse de la salle pour aller sur le parking. Je savais que les filles sortaient plus tôt que moi. Ça allait être l'occasion de discuter un peu sans que Harry ne le sache. Ashley jouait avec ses longues anglaises et de l'autre main remit une touche de gloss à la cerise l'un de ses favoris. Elle ressemblait à une petite fille modèle dans les années 20. Nora à côté d'elle, terminait sa cigarette avant de l'écraser par terre. Elle me fit un petit signe de la main.
- Adélia comment ça va depuis ta virée en foret ? Demanda t-elle ironiquement.
- Un peu mieux merci. Je peux vous poser une question ?
- Tu sais que l'année dernière, tu nous a posé la même question quand tu as monté ton plan très stupide et où tu as failli y rester ? Donc quelque soit ta question, c'est non. Répondit catégoriquement Ashley.
- Non ce n'est rien de tout ça. J'aimerais juste avoir la description d'une personne.
- Tu as quelque chose derrière la tête, toi.
- Non.. J'hésitais un peu voyant le regard insistant des filles. Bon ok mais pas un mot à Harry d'accord ?
- Alors là non ! Tu ne nous embarque pas dans une de tes idées suicidaire. Je tiens à rester en vie un bon moment. Et en plus, Harry va nous faire la fête si il le sait.
- J'aurais besoin d'avoir la description de Victoria.
Elles s'arrêtèrent d'un seul coup comme si j'avais prononcé quelque chose de mal. J'entendis Nora déglutir de façon bruyante. Elle passa la main dans ses cheveux gênée. Même si c'était tabou, j'avais envie de savoir. Elle était le vampire qui avait cherché à me marquer mais aussi parce qu'elle avait donné des documents à Harry qui me concernait. Harry n'avait pas dû avoir le temps de les lire, sinon il m'en aurait sûrement touché deux mots.
- Pourquoi tu veux sa description ? Cette fille n'est pas à connaitre et je ne dis pas ça, juste pour le plaisir. Nous la connaissons tous, et elle est dangereuse. Bien plus que tu ne le crois. La preuve, elle a réussi à te marquer à distance. Elle n'est pas comme la famille Styles ou nous. Ce n'est pas un bon vampire loin de là, Adélia. Répondit sérieusement Nora. Les vampires ne sont pas tous des anges, loin de là. C'est mieux pour toi que tu restes en dehors de toutes ces histoires, tu seras plus en sécurité.
Elle me fit un faible sourire et remonta dans sa voiture aux côtés de Ashley. Je leur fis un dernier signe de la main avant de moi aussi quitter l'Université. Je devais rentrer chez moi au plus vite comme le soir tombait vite, je ne tenais pas à rentrer sous la neige et dans le noir complet. Harry sortait beaucoup trop tard ce soir. Il avait un travail de physique à finir, il avait prit soin de me le dire en m'envoyant un message. J'allais devoir rentre en bus, une fois de plus. Depuis presque une semaine et demie, je n'avais pas revu Tristan. Ni dans le bus, ni à l'Université. Il avait réagi de façon tellement étrange la dernière fois qu'il avait vu Harry. Il était presque parti en courant. Je sortais mon téléphone portable de ma poche et montais dans le bus. J'avais quelques messages des filles et un message d'un destinataire inconnu. Par curiosité, j'ouvris le message. Je jetais mon téléphone portable à la lecture de ce message.
" Le roi et La reine signent en ce jour de grande bénédiction et en présence des oracles du Conseil que à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 4 février 2015. Arabella de Standi et Henri Styles décident de choisir leurs descendances.
Sauf que ce n'est pas toi, n'est ce pas Adélia ? "
Une bonne partie des personnes présentent dans le bus me fixèrent. Je ramassais mon téléphone et supprimais le message. L'angoisse me monta à la gorge. Je commençais à trembler comme une feuille. J'avais tellement peur de ces messages anonymes qui pourraient sûrement changer quelque chose. Depuis que je savais que je n'étais pas reine, j'étais tiraillée par le fait de le dire à Harry et de me taire mais plus les jours passaient, plus l'angoisse et la culpabilité de ne pas lui dire m'étouffais. Et nos dernières disputes n'avaient pas été des plus calme. En ce moment, il y avait de l'orage dans l'air même si on se réconciliait assez vite, mais il y avait toujours une sorte de tension palpable entre nous. Et lui parler du couronnement et du fait que je n'étais pas reine allait empirer les choses. Il fallait que j'attende que les choses se calment même si je savais très bien que ça n'allait faire qu'empirer à même pas 9 mois du couronnement.
Je rentrais après une demie heure de bus chez moi à Healthlow. Les lumières étaient encore éteintes. Grand Père ne devait pas être rentré encore. J'ouvris les portes de la baie vitrée et j'entrais dans le salon. J'allumais toutes les lumières. J'avais toujours une phobie du noir. J'avais peur de l'obscurité. Pourtant étant une hybride, je ne devrais pas avoir peur alors que c'est l'une de mes phobies. Je pris un verre de sirop. Je me dirigeais ensuite près de la salle à manger. Par terre, il y avait une cape couleur bordeaux avec des initiales brodés. Qu'est ce que ce vêtement faisait ici ? Et surtout pourquoi il y avait encore le S et le J dessus. Je commençais à penser que ces initiales n'étaient une coïncidence du tout. Je les avais retrouvé dans différents endroits comme chez les Styles ou gravés sur des habits. Soudain, j'entendis un verre se casser dans le salon. Je sortis rapidement un couteau du tiroir. Je devais rester calme. Self control Adélia ! Ce n'était qu'une petite bestiole à mon avis. J'éteignais les lumières de la cuisine et je m'approchais, arme blanche à la main du salon. J'entrais discrètement dans la pièce. Un des vases était par terre, cassé et plusieurs morceaux. Il y avait quelques gouttelettes de sang après le vase et sur le tapis. Les traces étaient près du canapé. Quelqu'un était passé par là. J'entendis du bruit juste derrière le canapé. Je pointais mon arme prête à attaquer. Bon si je mourais, ça n'était pas une grosse perte vu que je n'étais plus reine. J'allais frapper la personne qui était par terre lorsque je reconnus des boucles brunes et une chemise blanche avec quelques tatouages qui dépassaient.
- Harry ? Qu'est ce que tu fais là ?
- Je voulais venir te voir sauf que la porte d'entrée était fermée donc je suis passé par la baie vitrée sauf que je suis tombé et j'ai cassé ton vase. Désolé.
Je regardais son bras gauche, un peu écorché. Il secoua ses boucles. Il avait un visage tellement enfantin parfois. Sa superbe chemise blanche lui moulait à merveille le corps de demi dieu qu'il avait. Ok mon copain n'avait rien d'humain. La seule ombre au tableau était ses yeux qui étaient devenus dorés. Il était en manque de sang, bien sûr.
- Pourquoi tu ne m'as pas appelé pour me dire que tu venais ? J'étais à deux doigts de te poignarder !
- Je n'ai pas mon téléphone sur moi. Il..il est dans ma moto.
- Tu es sûr que tu vas bien ?
Je l'aidais à se relever. Il semblait faible et un peu dans les vapes. J'espérais qu'il n'avait pas fumé du cannabis ou une drogue de ce genre. Même si je savais très bien que Harry n'était pas comme ça.
- Je voulais m'excuser. J'aurais dû te dire que j'avais eu un accident la semaine dernière. Je ne voulais pas t'inquiéter.
- Je sais. Ce n'est pas grave je n'aurais pas dû réagir comme ça. Ça arrive de cacher des choses juste pour protéger quelqu'un.
Harry hocha positivement la tête. Quant à moi, je me sentais mal. Je lui mentais depuis une semaine et je n'arrivais pas à lui en parler. Pas parce que j'avais vraiment envie de lui cacher mais aussi pare que ce n'était pas le moment. Il y avait des vampires dans le coin et je savais que ça l'inquiétait. Il devait aussi s'occuper de protéger son territoire car Adam était parti la semaine dernière en Transylvanie pour une réunion du Conseil. Harry avait beaucoup de responsabilité et je n'allais pas lui dire que je n'étais pas sa vraie reine et que Arabella avait changé les documents.
- Tu es allé te nourrir dernièrement ? Lui demandais je.
- Non. Mais si je me nourris, c'est du sang dont j'ai besoin.
- Harry, je sais que tu essayes de ne pas boire de sang mais regarde ton état. Tu tiens à peine debout ! On dirait que tu vas t'effondrer à tout moment.
- Je sais mais je dois éviter d'en boire sinon ça va devenir un automatisme. Je ne ferais que ça. Son corps se mit à trembler.
- Il faut que tu en boives. Tant pis si ce n'est pas bien. Tu es au bord de la syncope. Je vais regarder si je n'ai pas quelque chose dans le congélateur, restes ici d'accord ?
Je déposais un rapide baiser sur sa joue et je partis chercher un bout de viande dans le congélateur. Il devait rester un steak ou autre chose au moins pour qu'il puisse tenir une petite heure. Il se nourrissait au moins une à deux fois par semaine mais là, il avait dû oublier de le faire. Par chance, je trouvais un bout de viande. Je ne savais pas vraiment ce que c'était mais ça ferait largement l'affaire. Je partis à la cuisine le chauffer rapidement. Je retournais dans le salon, où Harry était toujours assis, les yeux encore plus jaunes qu'avant avec la pupille fendue. Un grognement animal sortit de sa bouche laissant entrevoir ses longues canines. Heureusement, qu'il me restait un peu de nourriture parce que il m'aurait dévorée.
- Tiens. Je lui tendis l'assiette.
Il regarda la nourriture quelques instants avant de littéralement se jeter dessus. Je savais maintenant à quoi correspondait ses crises. Je savais aussi que c'était dans sa nature de vouloir boire du sang. Il était un animal avec un corps d'être humain et il ne pouvait pas renier sa nature. Loin de là. Il essayait d'être normal mais il se détruisait en faisant ça. Adam pensait qu'il resterait comme ça toute sa vie. Il allait sûrement devoir se nourrir de sang de temps en temps pour combler sa faim sinon, il pourrait en mourir. Je savais qu'il essayait d'être quelqu'un de normal, un vampire qui pourrait ne pas se nourrir de sang mais il en était incapable et il le savait aussi bien que moi. Eden avait exactement ce même problème sauf qu'elle, c'était à cause de sa jeunesse. Elle ne contrôlait pas tout, mais Adam disait que ça pouvait changer. Harry termina de manger, ne laissant rien sur l'assiette. Ses yeux étaient redevenus normaux.
- Tu avais vraiment faim on dirait. Souriais je en m'asseyant à côté de lui.
- Ça va faire une semaine que je ne me suis pas nourris. Souffla t-il en jouant avec les mèches de mes cheveux.
- Tu sais très bien que ton organisme ne tiendra pas le coup. C'est suicidaire, ce que tu fais et en plus, tu le sais aussi bien que moi.
- Je sais.
- Idiot.
En guise de réponse, il passa sa main autour de mes épaules. Je soupirais avant de me blottir plus contre lui. Je n'aimais pas le voir jouer avec sa vie comme ça, sous prétexte de vouloir devenir un vampire normal. Il devait essayer de faire avec même si parfois c'était dur. Boire un peu de sang, n'allait pas le rendre accro. Enfin, on ne savait jamais... L'heure passa petit à petit. Nous étions restés tous les deux l'un contre l'autre sans rien dire. Plus le temps passait, plus j'avais envie de lui dire la vérité. C'était le bon moment. Il n'y avait que lui et moi. Nous allions pouvoir parler de ça. Je me redressais pour me retrouver en face de lui.
- Harry ?
- Oui ?
- Je peux te parler de quelque chose d'important. Je déglutis. Harry, je ne-
La porte d'entrée s'ouvrit. Merde, mon grand père était de retour, et si il avait le malheur de voir Harry ici, je ne payais pas cher de sa peau. Je me dégageais rapidement de mon petit ami. J'allais devoir jouer les actrices pour essayer de lui faire accepter la présence d'Harry. J'arrivais dans l'entrée, en essayant d'avoir un air des plus naturel.
- Tu es déjà rentrée, Adélia ? Pourtant il n'est que 18h00. Me demanda t-il en levant un sourcils.
Derrière lui, je vis Bruce qui sauta dans mes bras. Quand je rentrais, il me faisait toujours la fête. Je lui fis une légère caresse derrière la tête et me concentrais pour lui parler.
- Je devais faire... un devoir sur l'histoire et les symboles religieux avec quelqu'un. Lui dis je en jouant avec la pierre de mon collier.
- Tu aurais dû me le dire ! J'aurais fais quelque chose à manger. Cette personne aurait pu rester dîner avec nous ce soir.
" Si tu savais, papy. " pensais je. Il se dirigea vers la cuisine en prenant soin d'allumer la salle à manger et de ranger la vaisselle. Il n'avait pas vu que Harry était dans le salon et encore moins que l'une de nos entrecôte avait disparue du congélateur parce que mon carnivore de petit ami l'avait dévoré.
- Eh bien, c'est un peu arrivé, comme ça. Il n'avait pas prévu de...
Il se stoppa dans ses mouvements, l'air choqué.
- C'est un garçon ? Tu as enfin fini par quitter Styles ?! Avant que je ne puisse répondre, il m'enlaça. Tu ne peux pas savoir comme je suis heureux. Tu es une fille bien et tu ne mérites pas cet espèce d'être humain, buveur de sang. La plupart de cette famille est corrompue et tu le sais aussi bien que moi.
- Papy s'il te plait laisse moi...
- En plus, ça sera une personne normale. Tu sais que je t'adore, c'est pour ça que je tiens à te protéger de tout ça.
- Je crois que je suis de trop. Intervenu la voix de Harry depuis l'encadrement de la porte.
Là, ça se compliquait vraiment. Mon grand père me lâcha et son expression changea d'un seul coup. Il avait de nouveau ce visage froid et distant. Harry le défiait du regard. Les deux se détestaient vraiment. Au début de ma relation avec Harry, il avait essayé de faire des efforts tant bien que mal pour que mon grand père l'apprécie un minimum mais ça ne marchait pas alors il a arrêté. Il y avait comme un pacte silencieux entre eux. Un pacte de guerre qui était prêt à rompre à n'importe quel moment. Si grand père ne se mêlait pas de mes affaires de couple, Harry le laissait tranquille. Mais à l'inverse, si Harry entrait dans le territoire de mon grand père ( maison, terrasse, garage, même dans le chemin ) il lui faisait la peau.
- Qu'est ce qu'il fait ici ? Je sentais dans sa voix qu'il essayait de se retenir. Qu'est ce que Harry Styles fait ici dans MON salon et surtout dans MA maison ?
- Écoute, c'est de ma faute. C'est moi qui l'aie fait entrer ici. On avait besoin de parler tous les deux. Il ne-
- Tu sais très bien que je suis totalement contre de voir un Styles dans cet maison et surtout lui. Commença t-il à hurler. Déjà le savoir avec toi me fiche la nausée et en plus, ce tueur est entré chez moi.
- Arrête s'il te plait. C'est n'importe quoi, quand tu arriveras à concevoir que je suis avec Harry ? Je suis sa future reine, bordel. Criais je à mon tour.
J'avais l'impression de m'enfoncer dès que je disais ça. Je n'étais plus sa reine, ni rien. J'étais juste une simple hybride maintenant. Sauf que tout ça, je ne pouvais pas vraiment le dire pendant une dispute devant mon grand père et mon petit ami. Ce n'était pas le moment.
- Qu'est ce que tu as contre lui ? Il n'est pas responsable de la mort de ma mère, ni de celle de mon père, grand père. Il faut que tu te mettes ça dans le crâne. Il n'est pas responsable. Et tu le sais aussi bien que moi. Renchéris je.
- Ce n'est pas que pour ça. Il jeta un regard noir vers Harry. Il n'y a pas que ça...
- Dis moi alors pourquoi. Je suis sûre que lui aussi serait ravi de savoir pourquoi tu le détestes.
Grand père sembla hésiter quelques instants. Il savait quelque chose mais je n'arrivais pas à savoir quoi.
- Je ne peux rien te dire, Adélia. Vraiment. Je suis désolé.
- Très bien. Je pris ma veste. Il y a beaucoup de choses que tu ne peux pas me dire on dirait.
Je quittais la pièce en claquant la porte.
PDV omniscient.
Tom regarda sa petite fille quitter la pièce sans rien. Il savait qu'elle allait mal réagir. Mais elle ne pouvait pas tout savoir. Il était tenu à garder le secret jusqu'au jour fatidique. En face de lui, Harry le fixait toujours. Il essaya tant bien que mal de lire dans les pensées du vieil homme mais il n'y arrivait pas. Il y avait comme une barrière comme lorsqu'à ses 10 ans, il avait essayé ce don sur un vampire plus âgé. Mais c'était comme bloqué. C'est là qu'il compris vraiment. Après plusieurs minutes de silence, Harry prit enfin la parole.
- Vous mentez, Monsieur Olsen. Cette cape n'est pas là par hasard je me trompe ? Il désigna d'un coup de tête la coupe pourpre qui était toujours au sol. Je peux lire les pensées de presque tout le monde sauf d'une certaine catégorie de personne. Ils ont décidé de bloquer leurs cerveaux pour ne pas qu'on lise les prophéties. Parce que, c'est ce que vous êtes, Monsieur Olsen non ? Vous êtes le 12 ème oracle du Conseil connu sous le nom de Abraham Vladoski, je me trompe ?
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Bonsoir ou Bonjour pour celles qui liront cette partie :) je n'avais pas trop le moral la semaine dernière mais aujourd'hui, je me suis remise à l'écriture de ce chapitre. Qu'en pensez vous ? Des avertissements de Nora sur Victoria ? Le fait que Adélia n'arrive toujours pas à dire à Harry ce qu'elle sait ? L'apparition du grand père et aussi la dernière réplique d'Harry. Donnez votre avis sur cette partie. La suite arrivera surement la semaine prochaine ou celle d'après !
Bisous, Loriana.
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