Chapitre 47

PDV Margaux

J'ai essayé de m'extirper de l'emprise de Niall pour sortir du lit ayant entendu mon téléphone sonner. Grâce à mon habilité mais surtout avec chance, il n'a pas bougé d'un centimètre.
Je me suis habillée rapidement toujours en silence et me suis fais un café avant de sortir des biscuits pour Niall, lorsqu'il se réveillerait.

j'ai reçu une demande de James. Enfin, "demande" c'est bien gentil.

✉️ James ✉️
9:00, 24 Clinton Avenue, beauté.

Je vais encore loupé une journée de cours putain... Je ne vais jamais réussir à finir le programme de cette année. En plus, le matin Niall m'accompagne, il va falloir que je fasse vite.
J'ai rapidement ouvert mon ordinateur portable, et suis allée chercher sur les réseaux sociaux quelques infos sur James.

Lola, Cassy, Anne, Gabrielle, Alice... Elles y sont toutes passées après moi. 7 copines en 1 an et bien...
Je n'ai malheureusement eu que quelques minutes puisque j'ai entendu Niall grogner après avoir entendu son réveil.

- Margaux, où es-tu ? A-t-il demandé toujours au lit et certainement confus d'y être seul.

J'ai récupéré mon sac rapidement, et lorsqu'il m'est apparu debout dans le couloir, j'ai pris mon sac et suis sortie.

- je dois passer récupérer quelques chose chez euh... Lyse, j'y vais tout de seule aujourd'hui ! J'ai sorti tes gâteaux, bisous à ce soir ! Lui ai-je répondu à toute allure en fermant la porte avant qu'il ne me retienne.

J'aurais quand même bien aimé avoir son petit bisous du matin...

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J'ai retrouvé l'affreux, à son adresse comme prévu. Il m'a souris avant de me prendre par la main pour m'inviter à le suivre. D'un geste je lui ai dis que je le suivais et qu'il n'avait pas à me toucher, puis il s'est arrêté net au milieu de la rue.

- au faite, ne me refait pas le même coup qu'hier. Même si ça te donne un petit côté rebelle que j'apprécie bien, merci de ne pas m'humilier devant des gens. M'a-t-il dis sérieusement.

- j'ai fais ce que j'avais à faire c'est tout. Tu n'as jamais inclus cette règle dans ton stupide jeu. Me suis-je défendue.

Puis il a fais un pas vers moi et il s'est approché. Il était près, bien trop près et ne me quittait pas des yeux. J'ai eu le droit à son fameux regard auquel je n'ai jamais su résister. J'ai dû fermer les yeux et respirer calmement. Il a ricané avant de jouer avec une mèche de mes cheveux qui m'était tombée en travers du visage.

- Cassy, Gabrielle, Alice, Lola... Ai-je tenté de le déstabiliser.

- tu crois que tu me fais culpabiliser en faisant ça ? Je ne regrette pas ces jolies petites maintenant que je t'ai retrouvé.

- tu me fais pitié.

- oh tu sais pas autant que toi qui t'oblige à rester avec moi juste pour un pauvre gars. A-t-il dis en serrant les dents.

Je viens de saisir quelque chose. Ma faiblesse, c'est Niall, mais c'est aussi celle de James. Sans Niall il n'y a rien. Voilà ici toute la stratégie du jeu.

Faisons comme si j'étais complètement ignorante, comme si je ne savais rien et que je comprenais rien. C'est ce que James ne veut pas s'avouer, je sais plus de chose qu'il ne s'imagine et il faut savoir garder ses atouts pour le bon moment, savoir attendre et bien les placer.

- tu sais ce que je fais si tu parles mal de Niall, l'ai-je prévenu.

- et tu sais ce que je fais si tu ne viens pas maintenant avec moi.

- bien.

- bien.

James en a profité pour passer son bras autour de mon épaule et pour m'embrasser sur la joue. Si j'avais pu, Je l'aurais gifler, mais j'aurais montrer une faiblesse et par conséquent l'atout que j'aurais tiré de cette faiblesse. Il pense avoir toutes les cartes en mains mais je commence à lui reprendre tout les as.

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Aujourd'hui James m'a montré un quartier de Londres dans lequel je n'étais encore jamais allée. Je n'ai pas fais la bavarde mais ce n'est pas ce qu'il cherchait, le dialogue. Il voulait simplement se rapprocher, et que je devienne plus "docile". C'est évidement ce que j'ai fais. Il est essentiel qu'il pense, qu'il a le contrôle de tout. Lorsqu'en fin d'après-midi, il m'a laissé partir, j'ai sorti mon parfum de mon sac pour camoufler le mieux possible l'odeur du tabac.

Même en courant je ne suis pas arrivée en avance mais pile à l'heure devant la fac. Je n'ai donc pas eu le temps de me faufiler à l'intérieur et de sortir normalement comme tout le monde. Étonnement, Niall pour une fois n'était pas en avance non plus.
Et soudainement quelqu'un m'a percuté, c'était Kevin.

- tiens Margaux ! Où étais-tu encore passé ?!

- je ne peux pas te dire Kevin.

Il a commencé à s'énerver:
- mais pourquoi tu ne me fais pas confiance putain ? Tu crois que je suis assez con pour ne pas voir que quelque chose à changer ? Tu aimes les cours et tu ne viens plus. Tu ne fumes pas mais tu sens le tabac a plein nez. Tu ne t'entends plus bien avec Niall. Je le vois Margaux ne me prend pas pour un imbécile.

Je n'ai pas réussi à contenir mes larmes. Je fais tout pour essayer de protéger ceux que j'aime, ne pas leur faire savoir, voir, comprendre ce qu'il ne faut pas et je ne fais que de me faire remettre à ma place. Oui quelque chose a changé. Oui j'ai bien remarqué merci.

- tu crois que c'est facile pour moi tout ça ? Ai-je ajouté entre deux sanglots, essuyant mes larmes.

Deux mains m'ont attrapé par les hanches me tirant en arrière puis ses bras se sont refermés autour de moi. Niall était là et il avait sans doute tout vu mais je n'avais la force de défendre qui se soit dans l'instant.
J'ai simplement continué à pleurer sur son épaule, avec ses mains dans mes cheveux.

- chut Margaux... Je suis là tout va bien... Disait Niall très calmement au creux de mon oreille.

J'aimerais dire que parce que tu es là tout va bien, mais j'ai bien peur que ce ne soit bien plus complexe...

J'imaginais sans difficultés le regard noir que Kevin devait être entrain de recevoir. Je savais que Niall se retenait de lui sauter dessus parce que j'étais dans cet état.

- on peut rentrer s'il te plaît... Ai-je demandé au blond.

Il m'a embrassé sur le front et nous sommes partis.

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Une fois à l'appartement, je voulais juste rester avec Niall et essayer de me détendre. Il fallait que j'arrête d'être crispée quand chaque fois que j'étais avec lui.

- laisse toi faire un peu d'accord ?

J'ai acquiescé tandis qu'il m'invitait à poser ma tête sur ses genoux. Il s'est mis à toucher mes cheveux à rythme régulier tout en caressant doucement à l'aide de son pouce, ma joue.

- tu sais que si quoique se soit ne va pas tu peux m'en parler. Je suis là pour toi, pour te protéger et prendre soin de toi, mais s'il te plaît arrête d'être aussi distante.

Il a déplacé son pouce qui était ma joue pour se positionner sur mes lèvres.

- sens le par toi-même. Dès que je m'approche trop, tu te raidis. On dirait que je te fais peur Margaux...

C'est ce que je deviens et ce que nous devenons qui me fait peur.

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Hi guys 😄
J'ai ma correspondante anglaise qui vient d'arriver chez moi, je deviens bilingue. Bref je raconte ma vie

Bisous ❤️

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