Bonsoir, comment allez-vous ?

Vous avez passés une bonne semaine ?

En tout cas, me revoilà avec un nouveau chapitre ! Comme promis, je ne vais nulle part maintenant ! Du moins, j'essaie d'être régulière le plus possible ! Donc tant que j'ai pas de partiel qui arrive, tout va bien !

Merci pour vos messages ♥

Je vous souhaite de passer une bonne lecture et un agréable week-end.

Des bisous, Alexia ♥

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"Bah alors ? C'est qui qu'a gagnée cette foutue récompense ?" Un membre du public me hurle, sauf que moi-même, je n'ai pas la réponse.

"J-je..."

C'est pas de ma faute, ok ?

On a eu aucun nom dans cette enveloppe.

"Je ne sais pas."

J'évite de justesse une peluche en forme de Calum et laisse un des membres de mon groupe me prendre par le bras pour se cacher dans les coulisses, avant qu'on nous balancent des objets plus grave.

"HUUUUUUUUUUUUUUUUU !"

On se fait huer comme des incompétents.

"T'avais qu'à dire que c'était Ariana Grande qu'a gagnée!" J'entends hurler à mon dos, retrouvant tout juste la raison. 

"NAN DEMI LOVATO !"

"NON SELENA GOMEZ!"

"MAIS NON PUTAIN FALLAIT DIRE LES FIFTH HARMONY"

Merde, merde, merde !

La honte, putain.

La honte, la honte, la HONTE !

"Mike, faut que tu profites que Shawn Mendes distrait le public, pour vite te tirer d'ici." M'avertit Ash. "Et tout de suite !" Il me plaque ma veste en cuir contre le torse.

"Toi, là." J'agresse verbalement Calum, sans réaliser que je me donnais en spectacle devant les autres artistes. "C'est toi qui m'a donné l'enveloppe !" Je pointe mon index sur lui. "Où est-ce que tu l'as eu ? Qui te l'a donné ?" Je marche jusqu'à lui, ce dernier lève ces mains en l'air avec innocence. "Où est-ce que t'a eu cette putain de boucle d'oreille ?" Et je me retrouve - sans vraiment me rendre compte - à quelques millimètres de son visage. "C'est elle qui te l'a donné ?" Je lui postillonne dessus. "Elle ici c'est ça ?"

"Mike, putain! Arrête de me cracher dessus!" Il évite mon visage, rétracte le sien loin du mien, qu'il essuie d'un rapide revers de sa manche. "Et puis ? Merde ! Je te jure que j'ai rien f-fa..."

"Viens par-là toi."

Je sens la poigne ferme de Jordan m'agripper subitement par le bras, m'entraînant le long du couloir, où j'eus droit – pour ne rien changer dans ma vie – à des regards remplis de curiosités, mêlait à de l'incompréhension de la part des autres artistes. Mon manager m'entraîne jusqu'à la sortie sans énoncer le moindre mot, la mâchoire contracté. Je jette un œil sur son téléphone, qui n'a pas arrêter de sonner : probablement les journalistes, qui doivent se réjouir comme des imbéciles heureux d'avoir obtenu le scoop de l'année.

"Mais attends ! J'ai pas fi..."

"Juste ferme-là." Il gronde, serrant sa poigne autour de mon avant-bras, je grimace. "Ferme-là, où je t'en colle vraiment une." Il poursuit sèchement, en essayant de reprendre son calme du mieux qu'il peut.

"J-je..."

Nous arrivons jusqu'au parking, où un taxi m'attends. Jordan me relâche le bras, m'ouvre la portière et me foudroie du regard, pour me faire comprendre de grimper à l'intérieur. Je ne bouge pas de ma position et profite de ce court moment de paix pour m'expliquer.

"Je sais que tu fais ça pour me pousser à bout !" Il me pointe du doigt. "Et bien sache que, peu importe les efforts que tu feras pour me pourrir la vie, ça ne marchera pas !" Il me réprimande comme si j'étais un enfant de huit ans.

Je soupire, longuement.

Moi-même, je ne comprends pas ce qui m'a pris...

Honnêtement, au moment où j'ai vu ma boucle d'oreille fétiche, le surnom que j'ai donné à Delilah est sorti tout seul de ma bouche. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Sa trahison devrait – normalement – encore avoir un lourd impact sur moi. Sauf que maintenant ? Je m'en fiche complètement. Peut-être étais-ce parce que nous nous sommes rapidement perdus de vue qui a aidé à ma 'guérison' ?

Oui, ça doit être certainement ça.

"J-je.." Le téléphone de Jordan sonne pour énième fois encore, ce qui franchement me gêne pour converser. "Je pense que tu devrais répo..."

"Pour quoi faire, hein ? Pour écouter un de ces merdeux de journaliste me questionner – encore – sur ton comportement illogique, irresponsable et fou ?"

"T'exagère !" Je commence à m'énerver. "Tu sais aussi bien que moi que je ne suis pas comme ça !" Je le pointe du doigt. "Tu sais également très bien, que je n'aurais pas eu à te pourrir la vie, si tu m'avais pas fait signé ce putain de contrat !"

"Toujours et encore en train de pleurnicher pour ce fichu contrat !" Il lève les yeux au ciel. "Personne ne t'a mis un couteau sous la gorge pour le signer. Je te signal que tu l'as fait tout seul !"

"Il fallait bien que je le signe, tu ne crois pas ? Sans moi, les 5 seconds of summer n'existeraient pas." Il pousse amèrement un petit rire.

"Et sans moi pour vous manager? Vous serez encore comme ces loosers d'amateurs, qui enregistrent des covers dans leurs garages, qu'ils postent ensuite sur YouTube dans l'espoir qu'on les repèrent." Ma mâchoire se contracte, tandis que mes doigts se serrent progressivement en poing.

"T'es vraiment le pire des enfoirés !"

"NON !" Rétorque-t-il, en s'avançant d'un pas jusqu'à moi. "Toi, t'es..."

"JORDAN, MICHAEL, STOP !"

La voix de Calum le coupe dans son élan.

À la seconde même, où Jordan et moi avons tournés nos têtes vers sa direction, une 'armée' de journalistes nous ont encerclés. Je m'empourpre de gêne, me sentant soudainement mal à l'aise.

Merde, merde, merde !

Est-ce qu'ils ont tous entendu ?

Ravalant avec difficulté ma salive, j'émets timidement un pas en arrière et mon postérieur se retrouve aussitôt contre la portière du véhicule. Entre les flashs, les micros tendus au niveau de nos bouches et les questions qui fusent de tous les côtés, je me sentirai – presque – devenir claustrophobe. Mes jambes sont lourds, refusent d'émettre le moindre mouvement, comme prisonniers. Mes cils papillonnent rapidement, aveuglé par les flashs. Ainsi, je tends mon bras pour éviter d'être photographié - malgré qu'il soit déjà trop tard - et de devenir aveugle par la même occasion.

"Reste pas planté là, putain !" Gronde à mes côtés Jordan, en me saisissant par le bras

Il me pousse à l'intérieur du véhicule, avant d'en faire de même à son tour. C'est seulement, lorsque le chauffeur a réussi à se frayer un chemin parmi la foule de journalistes, que j'ai remarqué la présence d'une caméra au niveau d'une poutre.

Et comme par hasard, il a fallut qu'il soit juste à l'endroit où Jordan et moi étions en train de nous disputer.

**

Trois jours plus tard.

J'ai appris par Luke qu'un membre du personnel – qui est en réalité un fils de pute de journaliste – a piraté les caméras de surveillances et donc a diffusé en live et donc, bien évidemment, en pleine cérémonie la dispute de Jordan et moi. Les gars ont pourtant essayés de joindre à plusieurs reprises Jordan - d'où les appels incessantes qu'il a reçu, lorsqu'il m'a traîné jusqu'au parking - cependant, ce dernier, bien trop occupé à me hurler dessus a préféré ne pas répondre.

Je jette un coup sur mon Twitter et remarque que je suis toujours en tweet tendance. Ainsi, que 'Jordan' , 'Schtroumpfette' et 'parking' qui était évidemment le lieu où Jordan et moi, nous nous sommes disputés. Ça fait tout de même trois putains de jours ! Les gens n'ont donc pas autre chose à faire, que s'occuper de ma vie privée ? Je lâche un soupir d'agacement et laisse mon pouce à proximité de mon nom.

Vais-je cliquer dessus ou pas... ?

Trop tard, en fait, j'ai déjà cliqué dessus.

@clifford_bae : Il faut qu'il calme son string ce Jordan, c'est quand même Michael qu'il lui paie ces factures !

@clifford_bae : Allez, la bise ! On disparaît 1 semaine de Twitter et quand on revient on lit que de la merde ça ne donne plus envie de revenir...

@zappercommebanane : Vous voyez pas que cet histoire du parking entre Michael et Jordan ont été orchestrés ? (1/2)

@zappercommebanane : Les 5SOS font tous pour qu'ont parlent d'eux, après la vente lamentable de leur album pfff (2/2)

@Callesoumis : Michael est même pas reconnaissant envers Jordan. Son manager a raison sans lui? les 5SOS sont rien

@Lucasisnaked : Faudrait que Michael se calme il a trop pris le melon ce fdp

@Hemmingswife : Déjà il se calme direct le Michael là c'est même pas lui LA voix du groupe-

@Hemmingswife : -et puis quand on est juste guitariste on doit apprendre à fermer sa gueule :)

@1Daresex : Faut que les boys arrêtent d'être pote avec les 5SOS (surtout Michael) ils nuisent à leur image !!!!!!!

@mylifeishood : Oui c'est ça !!! Continuez à bully Michael !!! Il faut qu'il dégage du groupe il y en a MARRE de ces caprices de lavette

"Arrête de lire ces tweets de merde." Me gronde Ashton en m'arrachant le téléphone des mains. "Ces petites pucelles devraient apprendre à se mêler de leur cul avant de parler."

Mes paupières s'entrouvrent en deux grosses soucoupes, choqué par le comportement d'Ash. Pour lui ? Nos fans étaient ces reines. Ce n'est donc pas normal qu'il agit ainsi. Ébahi, je le fixe comme un extraterrestre. Ce dernier le remarque et m'envoie aussitôt un regard interrogateur.

"Quoi ?" Je reste silencieux un instant, avant de secouer négativement la tête.

"Rien."

"Je m'ennuie, ça fait trois jours qu'on est enfermé dans cet hôtel de malheur !" J'entends Luke se plaindre dans la pièce d'à côté. "On aurait pas été dans cette situation, si Jordan aurait répondu à son satané téléphone !"

Mon regard se porte vers la porte entrouverte de la salle de séjour, où je croise celui de Luke. On se regarde dans le blanc des yeux, sans émettre le moindre mot. Levant les yeux au ciel d'exaspération, le blondinet fini par me tourner le dos, pour se diriger hors de ma vue.

"... Mike ?" Je sursaute de surprise, au contact de la main d'Ashton contre mon épaule. "Ça va ?"

"Pourquoi ça n'irait pas ?" Il hausse ses épaules.

"Je ne sais pas. À toi de me le dire, ça fait la sixième fois que je t'appelle mais aucun résultat !"

Ah bon ?

Woah, je dois être sacrément fatigué !

"Qu'est-ce que tu veux ?"

"Je t'ai demandé si tu te sens prêt à te débarrasser une bonne fois pour toute d-de..." Il marque une pause, hésitant.

"De ?" Je l'encourage à poursuivre, le regard interrogateur, il me désigne notre entourage du doigt.

"Ça."

'Ça' ?

Je ne pu m'empêcher de me répéter intérieurement dans ma tête. Je jette un bref coup d'œil à mes alentours, cherchant à savoir de quoi il parle et surtout ce qu'il planifie de faire. Sauf que je n'arrive pas à me concentrer, à cause de toutes ces histoires qui me hantent l'esprit.

C'était le néant.

Un énorme trou noir.

"J-je..." Je fronce les sourcils. "De quoi tu parles ?"

"Tu sais, de ce secret – ou plutôt – de ce contrat qui te pourris autant que nous la vie." Je pousse amèrement un rire.

"Vous pourris la vie ?" Je ris d'autant plus fort. "Oh, arrête un peu ! C'est pas comme si..."

"Écoute, ça fait un petit moment que les gars et moi avons réfléchis à 'ça'." Il me coupe, les lèvres pincées. "Toi aussi tu mérites les mêmes droits que nous." Il ajoute, en s'asseyant sur la table basse face à moi. "Ça fait trop longtemps que tu te sacrifies."

Pffffffffffff !

Et c'est seulement maintenant que vous l'avez remarqués ?

C'est quoi ces amis ?!

"Ash..."

"C'est à notre tour de nous sacrifier pour toi maintenant." Il hausse ces épaules. "Notre management peut nous poursuivre en justice si ils veulent, je m'en tape ! J'ai pas besoin de leur argent sale." Il se racle la gorge.

Il y a quelques mois, tu disais pas 'non' à cet argent 'sale' hein !

Ashton, t'es qu'un hypocrite putain.

"Enfin, plus maintenant, que j'ai fini de payer tous les crédits de mes parents." Je ne pu m'empêcher de rouler des yeux.

"Tu sais que jusqu'à ce que tu m'avoues ça, je t'ai – presque – oui, j'ai bien dis presque ! Trouver adorable, là ?" Ironisai-je.

"Mon discours était bien trop sentimentale, il fallait bien que je te renvoie à la réalité." Il passe brièvement sa main contre sa nuque, riant.

"Qu'est-ce que tu comptes faire ?" Il agite sa tête de gauche à droite, reprenant son sérieux.

"C'est pas mon histoire, mais le tiens."

"Huh ?"

"Après tout ? C'est toi la victime, Mike. Cal, Luke et moi, on sera tes témoins." Remarquant que je suis toujours l'incompréhension, il arrête de tourner autour du pot et crache sans une once de pitié à mon égard. "Rho, putain ! Arrête de faire l'imbécile et appelle Delilah ! Elle est la seule qui puisse t'aider."