54; Sawyer
COOOOUCOU ! Comment allez-vous ? Celle qui me répond "GENIAL PARCE QUE C'EST LES VACANCES JE LUI ENVOIE UN CANARD EN CHOCOLAT NOIR EN PLEINE POIRE OKAY ? (nonjeneplaisantepasmesbebeschats). Vous avez pas trop manger de chocolat, j'espère ? *héhé* Bref, sinon moi il me reste encore 2 semaines quoi. *que toute la Zone B pleure avec moi*
En média, ezicojdockdopcvkopvivioczpcopckopedkcopdcpdlcpdclpcldpclcdockdsockdspcdocdsockpo MISSING YOU.
Ma chanson coup de coeur avec BAIL ME OUT, DANCING WITH A WOLF, CINDERBLOCK GARDER ET OLD SCARS dans le nouvel album des All Time Low #Futurehearts. D'ailleurs pour celle qui l'ont écoutés, please, dite-moi que je ne suis pas folle et que vous aussi vous avez pensé que, si vous ne savez pas que c'était les All Time Low qui chantait, vous pensez qu'il s'agirait de :
- Missing you = GREEN DAY
- Cinderblock Garden = SIMPLE PLAN
- BAIL ME OUT = GOOD CHARLOTTE
- Old scars = 5SOS
Sérieux ils ce sont surpassés dans cette album ockopsqkcdpovjfvijfeoivkopds<k
Bonne lecture, passez une bonne semaine !
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Trois semaines plus tôt..
"Vous êtes bien sûr Philadelphie rock'n mag fm, la radio en partenariat avec la revue Rock's magazine. C'est les week-end, il est vingt-deux heures trente et on vous prépare de nombreuses surprises! Ce soir, nous avons des invités spéciaux : les All Time Low!" Mon regard se pose sur le groupe. "Bonsoir, les garçons!" Puis, dévia sur mon tuteur Jason qui ne manqua pas une miette de ma prestation en live. "Comment allez-vous?" Poursuivis-je sereine dans un sourire colgate.
Victoria a décidé de me garder dans l'entreprise.
J'ignorai si c'était parce qu'elle a eu pitié ou qu'elle voulait se débarrasser de moi, mais je m'en fiche. J'étais heureuse d'avoir pu garder intact les rêves de tout le monde. Et j'entendais par-là, par celui de Michael, des garçons et moi. Puisque ma filière nous interdisait Alan et moi d'occuper le même stage au même endroit, Victoria a décidé de me mettre en back-office en me plaçant en tant que nouvelle stagiaire dans cette station de radio. Quant à Alan, il gardera sa place de stagiaire en front-office à Rock's magazine. Je n'étais pas à plaindre, c'était ce que je voulais.
"Bonsoir!" M'accueillirent-ils joyeusement. "Très bien et vous?" Je souris et acquiesce d'un mouvement de la tête.
"Très bien également, je vous en remercie." Jason m'envoya un regard d'avertissement, me prévenant ainsi qu'il va falloir que je les questionne rapidement. "Je vais être honnête avec vous, j'adore vos chansons." Dis-je sincèrement. "Je me rappelle qu'il y a quatre ans de cela, quand vous avez sortie votre album 'Dirty work', je n'ai pas arrêter d'écouter 'Time-bomb'." Admis-je. "Oh, mais également 'Do you want me?', 'That girl', 'Under a paper moon', 'Just the way I'm n...."
"Tout notre album quoi." Me coupa soudainement dans un rire amusé Rian Dawson et je m'empourpre de gêne.
"Et bien.." Je joue nerveusement avec mes doigts. "Oui?" Je mordille l'intérieur de ma joue et m'envoyai virtuellement une gifle, quand je me rendis compte que j'étais en plein fangirlage.
J'avais oublié que les minutes étaient comptées.
Plus les minutes s'allongent, plus les artistes augmentent leur tarif qu'on a convenu avec leur manager, lors de notre dernier rendez-vous téléphonique. En conclusion ? Il n'y a pas intérêt que je dépasse les minutes fixaient par Jason et leur manager. Les All Time Low nous ont dressés plus tôt, une liste de question sous forme de thème à ne pas leur poser pendant la brève interview, évitant à leur bonheur les questions qui fâchent. Je raclai exagérément ma gorge, repris le peu de professionnalisme qui me restait et basculai à un autre sujet.
"Comment a été votre tournée?" Ils voulaient uniquement être questionnés sur leur vie professionnelle.
"Excellent!" Se lança Alex Gaskarth. "Nos nombreuses soirées passées sur la route, nous a même inspirés pour une nouvelle chanson!" Je ris doucement.
"Que vous allez nous interpréter maintenant, je me trompe?"
"C'est ça." Intervient Zack Merrick, en fronçant le bout de son nez.
"Comment s'appelle le titre?"
"Missing you."
"Vous avez entendu ça cher auditeur?!" M'exclamai-je joyeusement. "Les All Time Low vont nous interpréter 'Missing you' en direct! Restez avec nous et ne changez surtout pas de station, Philadelphie rock'n mag fm revient après une petite minute de pub!"
J'indiquai à mon collègue de travail, situais derrière une grande vitre transparente, d'envoyer la publicité. Aussitôt la pub lancée, je retirai mon casque et me levai de mon siège, pour indiquer aux membres des All Time Low de s'installer sur des tabourets, que l'équipe de technicien ont préparés pour eux.
"Delilah?" M'interpella mon tuteur. "Je peux te parler un instant?" Je hochai la tête et me mis à le suivre, loin des regards indiscrets. "Je veux bien que tu sois motivé et j'en passe, mais.." Il grimace. "N'en fait pas trop quand même, hein?"
Où voulait-il en venir avec son 'n'en fait pas trop' ?
Ai-je dit quelque chose de mal ?
"M-mais.."
"Le but ici n'est pas de les faire fuir, mais qu'ils reviennent. Ce n'est pas professionnel tout ça! La neutralité ça te dit quelque chose, je suppose? Tu as certainement dû le faire en cours, non?" Je hoche la tête. "Alors tâche d'appliquer ta leçon." Dit-il sur un ton sévère en me fusillant du regard. "Allez, zouh! Tu en as assez fait, hors de ma vue!" S'écria-t-il, en faisant valser sa main en l'air. "Va prendre ta pause, je vais prendre la relève." Il me tourna le dos et marcha jusqu'à la porte du studio.
"Non, mais quel connard!" Crachai-je juste au moment où il allait fermer la porte derrière lui. "Merde." Je plaquai ma main contre ma bouche, tournai des talons et m'échappai rapidement hors de sa vue.
Merde, merde, merde !
**
"Quelle idiote!" Grognai-je, en passant vivement mes doigts à mon visage. "Delilah, fréquenter ces garçons t'a fait oublier tes bonnes manières!" Me réprimandai-je, en me giflant la tempe et dieu merci il n'y avait personne à la cafétéria cette heure-ci, excepté le barman.
Je poussai un soupir, fixai mon café d'un air absent. Quelques secondes s'écroulent et je laissai mes mains tombaient sur le comptoir de la cafétéria, encerclant ainsi le gobelet. Je plaçai ces dernières au dos du meuble, contemplant les points rouges encraient dans la peau de mon index gauche dû aux aiguilles. Depuis que j'ai découvert Michael un disséqué par un énergumène aux cheveux multicolores, j'ai passé la plupart de mes nuits à recoudre chaque morceau sauvagement découpé.
Je ne connaissais absolument rien en couture. Je suis allé à la bibliothèque de la faculté pour apprendre l'art du maniement des aiguilles, puis j'ai observé des vidéos tutos pour m'en imprégner, avant de passer à la pratique, mais rien y fait. Soit je me trompai de couleur de tissus, soit les morceaux n'étaient pas droit ou soit j'ai fini par perdre, telle une idiote, les minuscules parties, comme par exemple le nez du singe, qui s'avère être un des principaux morceaux.
J'étais décidément...
"Une calamité!" Cria hystériquement un timbre rauque qui m'est familier.
"C'est pas possible..." Soufflai-je faiblement, le corps complètement figé sur ma chaise.
"T'appelles ça un café, Lucas?!"
"Désolé, Mik..."
"Je suis sûr que si Ash ne serait pas en train de porter ma guitare et ma trousse de toilette et que si j'avais pas envoyé Cal m'acheter un brownie à cet instant, ils sauraient me trouver un café de meilleur qualité que ça!" Gronda Michael comme un fou, que je pouvais parfaitement l'imaginer valser ces mains en l'air.
"Je vais voir à la cafétéria s'ils ont ce que tu souhaites..." Marmonna de sa toute petite voix innocente Luke, qui pourrait faire fondre n'importe quel être sur Terre.
"Tu veux dire que t'a pas le choix plutôt?" Rétorqua sarcastiquement Michael. "Crétin va!" Soupira-t-il. "Allez bouge-toi, je veux mon café avant qu'on ne commence notre interview!" Je restai dos à l'entrée de la cafétéria, levai la tête pour pouvoir percevoir le reflet de Michael et Luke à travers la vitre verticale, qui servait de décoration à l'étagère de boisson d'alcool.
Depuis quand Luke était-il soumis à Michael ?
Rapidement, je remarquai le changement de couleur de cheveux de Michael, qu'est désormais devenue rose. Lorsque je l'ai quitté, ils étaient violets. Quant à Luke, il passa maladroitement ces doigts dans ces cheveux dorés, agita sa tête de gauche à droite, avant de pénétrer, vaincu, dans l'enceinte de la cafétéria.
Il allait me repérer.
Je baissai la tête, levai mon bras gauche et plaçai en avant mes mèches brunes pour cacher mon visage, quand je vois à travers le miroir que Luke s'avança jusqu'au comptoir. Un tabouret vide nous sépare. Le blond pianota quelques secondes ces doigts sur le comptoir, avant de faire en sorte d'attirer l'attention du barman pour commander son.. Ou plutôt, le café de Michael.
"Il faut que tu te sortes de là, Deli.." Lentement, mais sûrement, je tournai à ma droite pour descendre de ma chaise.
"Je pensai qu'on était ami." Je me congédiai instantanément et orientai ma tête en direction de Luke. "Pendant ton absence, j'étais le seul à te défendre contre Cal, Mike et Ash." Son visage se tord en une grimace. "Ils n'ont jamais compris pourquoi. Mais ça? Je suppose que c'était parce que tu n'as pas parlé de ma complicité pour ton article sur Mike." Conclut-il sans aucune réaction de ma part. "Au vu des circonstances, je n'ai pas eu la possibilité de te remercier." Je pinçai ma lèvre, commençant à culpabiliser.
Pourquoi est-ce qu'il a fait ça ?
Pourquoi m'a-t-il défendu, quitte à prendre le risque de devenir le paria du groupe ? Et puis, qu'est-ce qui me prend d'avoir voulu le fuir comme ça ? Ces questionnements me firent réaliser, que je n'étais pas digne de son amitié. Malgré que je ne sois plus à ces côtés, Luke a gardé jusqu'au bout mon secret. Alors qu'il y a une semaine de cela, je suppliai Victoria de me garder en stage à l'entreprise, quitte à vouloir moi-même formé la prochaine infiltrée. Je me lançai virtuellement une claque face à mon égoïsme et décidai de penser pour une fois à autre chose, plutôt qu'à mon envie obsessionnelle d'être journaliste.
"Donc.." Luke haussa ces épaules, ces perçants yeux bleus semblent transpercer les miennes. "Mer..." Je descendis de mon tabouret, contournai celle qu'est vide et vins enlacer Luke aussi fort que je le pouvais. "Oh, Doudou." Gémit-il sur un ton peiné, en passant fermement ces bras autour de ma taille pour d'autant plus me serrer contre lui.
"Je suis désolé de t'avoir déçu." Chuchotai-je sur un ton à peine audible, engouffrant mon visage contre son torse.
"Ne le sois pas." Il déposa un chaste baiser contre ma tempe, souriant. "C'est nous.." Il se corrigea rapidement. "Enfin, Michael plutôt qu'il devrait l'être. À cause de lui, tu as bien failli ne plus avoir.." Il fronça les sourcils. "Mais qu'est-ce que tu deviens, maintenant?"
"Oh, je suis stagiaire dans la station-radio Rock'n mag." Il acquiesça.
"Mais, ce n'était pas un article que tu voulais faire?" C'était à mon tour d'acquiescer. Ta patronne t'a virée ici, n'est-ce pas?" Je haussai mes épaules. "De la part de Michael, je te présente toute mes excu.."
"C'est pas grave." Il secoua la tête.
"Si, c'est grave!" Objecta-t-il. "Il t'a jugé sans même savoir ce que tu allais mettre dans l'article!" Je haussai derechef mes épaules et me détachai doucement de son emprise.
"La vérité, peut-être?" Il roula des yeux.
"Elle éclatera un jour ou l'autre de toute façon."
Il n'avait pas tort.
Un jour ou l'autre, la vérité éclatera.
Si ça ne sera pas par moi, ça sera par un ou une autre journaliste, qui aura beaucoup moins de scrupule. Comme disait le célèbre journaliste international Mark Rivers, quand il est venu nous présenter les avantages et les inconvénients du métier : être journaliste, c'est avoir à ces débuts un coeur, avant de vendre son âme au diable sur un plateau d'argent au fil des années d'expérience. L'entretien d'embauche que j'ai eu avec Michael semble avoir pris son sens maintenant.
Le seul moyen de bien gagner dans ce milieu...
C'est de vendre son âme.
"C'est bien la première fois que je vois Michael, vous donner des ordres sans recevoir de vendetta de votre part." Changeai-je de sujet, en tripotant la boucle de Michael qui pendait à la naissance de ma poitrine. "Je suppose que vous avez décidé d'être plus discret et intelligent, en vous en prenant à lui autre part que sur votre lieu de travail?" Je m'amusais à faire glisser la boucle contre ma chaîne en argent, soutenant le regard de Luke.
"Beaucoup de choses ont changé depuis ton renvoi, Doudou." Admit-il, en forçant un sourire.
"Comme?" J'arquai un sourcil, croisai mon bras gauche contre ma poitrine, coinçant mon coude droit au dos de ma main.
"Comme le fait que Cal, Ash et moi sommes devenus les nouveaux esclaves de Mike." Mes yeux s'arrondissent de surprise. "Les termes de notre nouveau contrat ne veulent pas, qu'on défigure comme on le pouvait auparavant Michael." Expliqua-t-il. "Nous lui sommes totalement dévoués."
"C'est pour ça qu'il ne prend plus d'assistantes..." Soufflai-je faiblement, me remémorant le jour où Victoria me l'a annoncé.
"La roue a tourné." Ricana amèrement Luke. "Les garçons et moi avons fait l'erreur quelques années plus tôt, de le désigner en tant que membre du groupe 'exclus' de couplet solo. Et maintenant? Mike se venge en faisant de nous ces larbins." Il passa ces doigts dans ces cheveux, avant de se gratter la nuque. "Et je peux te dire qu'il y va pas de main morte." Mes orbes se posèrent un instant sur la boucle fétiche de Michael, l'air absent. "Doudou?" M'interpella inquiet Luke, gagnant toute mon attention. "Ça va?" J'agitai ma tête de haut en bas. "À quoi tu penses?" Je haussai mes épaules, soupirant.
"Je me demandais juste, si je ne devrais pas profiter de votre présence ici pour parler à Mi.." Luke leva ces mains en l'air pour m'indiquer de me taire.
"Ah non! Ça ne sera pas possible!" Il agita ces mains en l'air, puis secoua négativement sa tête. "Sérieusement?" S'écria-t-il, choqué. "Tu veux encore plus nous l'énerver?" Il porta sa main à son front, le massant doucement. "Après ton départ, Mike est devenu encore plus fou qu'il ne l'était déjà auparavant." Il soupire. "Le jour de ton départ, il a disséqué sauvagement ta peluche et a passé son après-midi à se servir des portes comme punching-ball." Il déglutit difficilement. "À vrai dire, les garçons et moi étions sa cible principale. Mais nous avons réussi à lui échapper en grimpant sur le toit du bus et à récupérer par la même occasion l'échelle pour l'empêcher de monter et de nous envoyer à l'hôpital." Il marqua une courte pause. "En compensation, il s'est donc servi des portes comme punching-ball." .
La question qui me démanger le plus était...
Pourquoi ne pas avoir fait de Jordan comme punching-ball ?
"Oh." Il valait donc mieux que je reste cachée dans mon coin. "Luke, est-ce que je peux te faire confiance?" Question effectivement bête, je sais, mais je ressentais le besoin de la lui poser.
"Tu sais bien que oui." Je passai mes doigts à mon cou et retire ma chaîne en argent.
"Tends-moi ta main." Il s'exécuta sans poser de question. "Pourrais-tu mettre cette boucle dans une enveloppe.." Je déposai la boucle au creux de sa main. "Et la donner ensuite à Michael?"
"Quoi?!?" S'écria-t-il apeuré. "Si je lui donne en main propre il va me tuer! Surtout que je connais cette boucle, c'est ça préféré bordel!" Je secouai la tête, emprisonnant l'objet fétiche de Michael au creux de sa main.
"Non, il ne va pas te tuer" Le rassurai-je du mieux que je peux. "Parce que pour être sûr qu'il ne remonte pas jusqu'à toi, tu vas glisser discrètement l'enveloppe dans le panier de ses lettres d'amour."
Aujourd'hui.
"Bienvenue dans la nouvelle édition des MTV Video Music awards." Présenta avec enthousiasme l'une de mes camarades de classe, Erica, qui a réussi à obtenir ce stage grâce aux nombreuses relations de son père. "J'espère que vous êtes aussi impatient que moi de voir performer les artistes phares de l'année?" Elle repoussa sa chevelure brune derrière ces épaules, marquant le suspense avec un grand sourire colgate. "Personnellement, je suis excitée! J'ai attendu ce moment..."
"Sawyer!" Aboya désespérément mon tuteur, me faisant par la même occasion sursauter de surprise. "T'attends quoi pour aller me chercher les micros?" Râla-t-il, en me lançant un regard noir. "N'oublie pas que dans trois minutes, on a une interview avec les Sin Shake Sin!" Il tapa dans ses mains, alors que je détachai mes yeux de l'écran. "Allez, on se réveille!"
"Tout de suite!" Marmonnai-je, en roulant des yeux.
"Allez, allez!" Me pressa-t-il, dans un mouvement de la main.
Je hochai bêtement la tête et m'éclipsai aussitôt dans les loges, où mon connard de tuteur a oublié de prendre ces foutus micros. J'ai l'impression que ça fait dix ans que je travaille pour lui ! Et encore ? Je n'étais même pas engagé ! Je n'étais qu'une foutue stagiaire, qui animait de temps à autre des émissions à la con.
Oui, vous l'avez compris.
Depuis mon fangirlage envers les All Time Low, Jason est devenu - très - réticent à l'dée de me laisser diriger une interview. Pourtant, je voulais tellement dire aux Sin Shake Sin, que j'adorai leur titre phare du moment 'Lunatics and Slaves'. J'attendais même avec impatience leur nouveau vidéo clip de leur second titre, qui a eu autant de succès que le premier 'Can't go to hell.'
J'ai l'impression que le sort s'acharne sur moi.
Je traversai un long couloir, éclairé par des ampoules rouges, ce qui faisait ressortir les murs teintaient de mêmes couleurs. Chose, qui je l'admets, été assez flippant. Mais, c'était un couloir réservé aux journalistes. Si je prenais celle des célébrités, je crains que je ne serais pas - très - bien accueillis.
C'est bien connu, ils détestaient les journalistes.
Mais je m'en fiche.
Juste au moment de tourner dans le couloir des journalistes, j'ai décidé de prendre au dernier moment celle des célébrités pour éviter de faire le tour du monde.
"Va me chercher ci, va me chercher ça!" Grinçai-je entre mes dents, en passant le badge magnétique de Jason pour ouvrir la porte. "Je te rappelle qu'il faut être professionnel et non pas jouer les groupies en chaleur!" Pourquoi la réflexion de mon tuteur me faisait aussitôt penser à celle que me faisait Michael ? "Ce genre de comportement, ils les supportent déjà tout les jours et blah, blah, bla...."
"Et bien c'est simple!" Mes pas s'arrête, quand j'entendis une voix résonner dans le couloir. "Si j'ai pas mon paquet de M&M's, je ne chante pas!" S'exclama d'une manière capricieuse la starlette et je déglutis.
Si on me trouve ici...
'T'es morte, chérie.'
Me rappela avec tellement d'assurance ma conscience.
Noté bien ici le sarcasme.
Je pinçai ma lèvre, la mâchouillai nerveusement. Je regardai bêtement autour de moi, sentant les battements de mon coeur s'accentuer dû au stresse de me faire attraper et de perdre un second stage. Même si Victoria a décidé de me garder dans son entreprise, pour moi ? C'était comme si, je venais de perdre une chance de pouvoir écrire un jour un article. C'est en entendant des lourds pas progressivement s'approcher, que je décidai de réagir et de pénétrer dans la première loge que je rencontrai.
"Je vais attendre qu'il ou elle passe avant de sortir." Me soufflai-je, en plaquant mon oreille contre la porte, pour être sûr que je ne manquerai pas le passage de l'individu x. "Pourquoi je n'entends plus rien?" Mes yeux s'arrondissent, en voyant la poignée de la porte remuer.
J'entendis plusieurs voix s'échangeaient, sans réellement comprendre l'origine du sujet. Mais, je profitai que la personne derrière soit occupé, pour courir avec précipitation sous la table d'une coiffeuse. Je plaçai rapidement le tabouret face à moi pour me cacher, puis penchai la tête sur le côté pour connaître l'identité de la célébrité. Et j'ai bien crue avoir une violente attaque, lorsque mes orbes remarquèrent une chevelure rose pénétrait la pièce.
Michael Clifford.
Je n'ai pas pu m'empêcher de m'envoyer virtuellement une claque. Qu'est-ce qui m'a pris de ne pas regarder le nom sur la porte ? Si il me trouve ici, il va me tuer ! J'étais déjà intérieurement en train de pleurnicher. Le stresse. Oui, c'est ça ! C'était à cause du stresse. J'inspirai doucement, puis expirai lentement. Je le regardai passer ses doigts dans ces cheveux, faire sept fois le tour de la pièce en marmonnant des mots incompréhensifs, comme s'il s'agissait d'une incantation.
"Luke n'avait pas tort, il est vraiment devenu encore plus fou qu'avant." Me susurrai-je faiblement dans un battement de cils.
J'adossai mon dos contre le mur et rassemblai mes genoux contre ma poitrine. Je posai mes mains contre ces dernières, sans pour autant quitter Michael des yeux. Même si l'envie d'aller lui parler pour, je ne sais pas, échanger quelques mots, voir même des insultes, été là, les mots de Luke d'il y a deux semaines résonnèrent dans mon esprit, me rendant alors réticente à faire le premier pas. J'ai bien l'impression, que j'allais rester encore un long moment ici. Pourtant, les précédents échanges qu'il a eu avec - dieu ne sait qui - aurait dû tilter dans mon esprit.
Mais non, même pas.
J'écarquillai mes paupières, lorsqu'il s'arrêta finalement de tourner sur lui-même, comme un chiot aurait pu le faire devant sa niche. Je croisai mes bras contre mes genoux et vins ensuite nicher le bout de mon menton au sommet. Michael se dirigea près d'une commode, où il saisit ce qui je suppose être son cellulaire et composa un numéro. Il se plaça dos à ma personne, fixant droit la porte, avant de glisser derechef ses doigts dans sa chevelure pour distraitement les ébouriffer. Il semblait anxieux, et puis..
'Don't stooooop, doing what you're doing !'
C'était mon téléphone.
Uh oh.
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