52; Sawyer
Hellooooo, comment allez-vous ?
OMG, ça fait un bail ! J'ai l'impression, effectivement que ça fait 878567465454 ans que j'ai pas publié alors que ça fait juste deux semaines xD J'espère que vous avez passé une bonne semaine en tout cas ! Je vous souhaite de passer une nouvelle bonne semaine et une bonne lecture, mes chatons !
LOVE YOU ♥
PS : MA QUEEN EN MEDIA ENZCOKZEOPCKZOPVJOCKZOCK
PS2 : Please, rassurez-moi sur ma folie attitude et dîte-moi que vous aussi vous voyez la nouvelle version (dégueulasse) des articles sur le site Wattapad *pleurniche*
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- à l'écoute - Jetta - Feels like coming home
"Qu'est-ce que c'est?" Questionnai-je Jordan, quand il poussa une feuille à ma direction.
"Un contrat de confidentialité." M'instruit-il, en posant ses coudes sur la table. "Après ce qu'on vient d'apprendre, tu te doutes qu'on ne puisse pas te faire confiance." J'acquiesce. "Entre nous, tu devrais t'estimer heureuse d'être encore en un morceau. J'ignore quel effet tu as sur Michael ou s'il a peur de toi, peu importe." Il se gratta la nuque, alors que de mon côté, je saisis le contrat entre mes doigts pour le survoler. "Mais sache juste que si ça avait été une autre, il n'aurait pas hésité à la couvrir de bleu." Ces pupilles brillent avec frayeur, comme si cet incident s'était déjà produit. "Tous que tu as à savoir, c'est qu'on n'hésitera pas à t'assigner en justice, s'il y a une fui..."
"Pourquoi Michael et pas un autre membre du groupe?" Le coupai-je instantanément, en levant la tête pour le regarder. "Pourquoi pas Luke? Ashton? Ou encore Calum?" Poursuivais-je, calmement. "Et puis?" Il fallait que ça sorte. "Je pensai que vous faisiez partie du même groupe de maison de disques que les One Direction? À quoi ça vous sert de privilégier un groupe à un autre? N'est-ce pas une perte du chiffre d'affaires pour vous? Malgré toute la haine que j'ai pu ressentir en travaillant avec cet enfant gâté, je ne vais pas te mentir : Michael a une voix superbe, exceptionnelle! Il ne mérite pas ça! Il ne mérite pas d'être exclu vocalement comme ça! Il mérite d'avoir.." Je haussai mes épaules, soufflant. "Je ne sais pas, moi! Deux couplets par chanson, au moi.."
"À ta place, j'éviterai de discuter des choses que je ne connais pas." Me coupa-t-il, en soutenant mon regard noir. "Tu ne connais rien à ce monde." Il me pointa du doigt. "Aucun journaliste ne connaît rien à ce monde. Tous que vous savez faire, c'est déformer la réalité pour mieux vendre vos maudit papiers!" Je poussai amèrement un petit rire.
"Oh?" Je levai les yeux au ciel. "Et je suppose que le fait que Michael ne puisse pas chanter, avant que les One Direction ne deviennent des inconnus pour tous..." Je fis valser dramatiquement mes mains en l'air. "Chose, qui n'arrivera, selon moi, jamais!" Admis-je honnêtement, même si ça me faisait mal au coeur. "Est déformé, peut-être?" Terminai-je en cognant brutalement mes poings contre la table.
Jordan eut un hoquet de surprise, ne s'attendant pas à une telle réaction de ma part. Et il avait de quoi. Ayant voyagé durant plusieurs semaines avec lui et les membres du groupe, je ne m'étais jamais énervé contre qui que ce soit du bus, excepté Michael. Je ne savais pas ce qui provoquait le plus ma colère : le fait que Jordan évitait chacune de mes questions le plus sereinement possible, ou bien le fait qu'il niait rien et ne semblait pas vouloir réagir pour le bien de ces 'protégés'.
Il aurait pu au moins se trouver une excuse mensongère.
Mais non, absolument rien.
"D'accord." Soupirai-je, en saisissant un stylo pour signer en bas de la dernière page du contrat. "Même si je sais que c'est dur à croire, je vous remercie les garçons et toi, pour votre accu.."
"Pourquoi tu le défends?" M'interrogea-t-il, curieusement. "Après tout? Il ne t'a jamais ménagé en tant qu'assistante. Il n'a pas cessé d'être colérique et capricieux durant tout ton séjour." Je baissai la tête, trouvant le sol soudainement très intéressant. "Et tous ça dans le but de te faire démissionner." Je mordille l'intérieur de ma joue. "Sans compter, qu'il a brûlé tes preuves papiers, saccagé tes vêtements et ton matériel électronique et j'en passe." Je levai les yeux, rencontrant les siens qui brûlaient de malice. "Pour une personne de ta classe sociale, un ordinateur? Ça a dû te coûter une petite fortune, je me trompe?"
"Adieu." Je me levai de mon siège et lui tournai le dos, marchant jusqu'à la sortie du bus. "Oh, et Jordan?" Je m'arrêtai face à la porte. "Si Michael n'avait pas détruit les preuves, sache que, je n'aurais pas hésité à te dénoncer."
Sans attendre une quelconque réponse de sa part, j'ouvris la porte et sortie du bus avec un poids en moins. Même si ma couverture a fini par tomber, j'ai tout de même pu lui dire ces quatre vérités. Je croisai mes bras contre ma poitrine, quand une brise fraîche vint s'écraser à mon visage. Instinctivement, je frottai mes paumes contre mes bras, clos quelques secondes mes paupières, quand le vent fit virevolter ma chevelure dans tous les sens. Une fois que le vent se soit atténué, je replaçai correctement mes mèches brunes rebelles, derrière mes oreilles qui me cacher la vue. Mon corps se fige à la vue de Michael, qui se tenait adossé contre la porte de mon taxi.
L'une de ses mains été enfouit dans la poche de son pantalon, tandis que la seconde, maintenait un sac en carton. Nos orbes se croisent, se soutiennent, mais aucun de nous deux n'osent émettre un seul mouvement. Prenant mon courage à deux mains, je marchai finalement jusqu'à lui, déglutissant avec difficulté la bille qui s'était coincée à ma gorge. J'appréhendai ces dires, ces menaces ou encore ces insultes. Mon corps commençait déjà à être parcouru de spasme désagréable, voir de mal aise, face à l'idée de devoir de nouveau l'affronter. Mon ventre se noue immédiatement, lorsque mes pensées me projetèrent sur notre dernière discussion chaotique.
Au grand jamais, je n'aurais pu penser que notre relation - déjà chaotique - prendrai de telles ampleurs...
Je n'ai pas eu l'occasion de revoir Ashton, Calum et Luke. Connaissant leur solidarité envers leur confrère, je savais qu'ils m'ignoraient volontairement, même s'ils mouraient d'envie de connaître le pourquoi et le comment de ma mission dans les moindres détails. Et en ce qui concerne la complicité de Luke, je l'emporterai dans ma tombe. Et ça ? Il n'avait pas besoin de me le demander pour éviter que ça s'ébruite. Détruire son amitié avec Michael n'était pas mon attention. Mes pas se stoppent à quelques centimètres de l'homme à la chevelure violette, alors que mes lèvres se séparèrent légèrement, prête, à prendre la parole.
"J-je.." Michael se redressa de la voiture, plaquant brutalement son sac en carton contre ma poitrine. "Qu'est-ce que?" Je battis des cils, incrédule, mais attraper le sac sans broncher.
"Ouvre-le seulement quand tu arriveras chez toi." J'attrapai son bras, avant qu'il ne disparaisse hors de ma vue.
"J-je.." Je lâchai doucement son bras, lui murmurant comme s'il s'agissait d'un secret. "Je suis sincèrement désolé, Michael." Il hoche la tête, l'air impassible, voir absent, face à ma culpabilité.
"À jamais." Cracha-t-il, sans la moindre émotion.
Pourquoi me sentais-je aussi blessé par sa froideur ?
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Deux jours plus tard...
- à l'écoute - Olly Murs ft. Demi Lovato - Up
Un gobelet en carton fermement tenu dans ma main gauche, je réarrangeai mon sac à main contre mon épaule droit à l'aide de la seconde. Je sortis du taxi après avoir réglé ma note et refermai la porte derrière moi. Je bue quelques gorgées de mon café, marchant avec une boule au ventre tout droit jusqu'au grand immeuble en verre de Rock's magazine. Je profitai de ma position, pour lever un peu plus en hauteur mon poignet droit.
C'est en voyant l'heure inscrit '9h57' sur ma montre, que je manquai presque de faire tomber le contenu de ma boisson sur ma robe. J'avais rendez-vous avec Victoria dans trois minutes. Après plusieurs semaines à l'étranger, elle était de retour aux États-Unis. Je n'ai donc pas eu l'occasion de la voir, quand je suis revenue de ma mission infiltration. Mais d'après sa secrétaire, j'étais l'employé à voir en priorité quand elle reviendra. Chose qui n'était jamais bon présage, d'après elle.
Et le fait que j'ai confié à ma rédactrice en chef par mail, que les preuves ont été détruites suite à un incident 'technique' n'arrangerait rien. Non, je n'ai pas dit à Victoria la véritable raison de mes manques de preuves. Apprendre que Michael Clifford est violent, au lieu du pourquoi ces assistantes filaient dès qu'elles collaborent avec lui, lui aurait fait beaucoup trop plaisir. J'ai donc décidé de penser à mon entourage et non à ma carrière de journaliste qui n'a jamais commencé.
Michael, lui, avait déjà un avenir, une carrière.
Tandis que moi, pas encore.
De plus, mon contrat de confidentialité, m'interdisait de dévoiler un bon nombre d'informations, tels que le manque de sérieux des garçons, le comportement exécrable de Michael ou encore leur rôle de comédien de pacotille qu'ils jouaient à leurs fans. J'entrepris de boire avec précipitation mon café, jetai ensuite mon gobelet en carton dans la poubelle le plus proche, en voyant le dernier ascenseur fermer ces portes.
"Retenez l'ascenseur!" Criai-je, en agitant ma main droite de gauche à droite.
Je courais aussi rapidement que je le pouvais jusqu'aux portes métalliques, quand un bras généreux a entendu mon appel de désespoir en stoppant la fermeture automatique. Je poussai un soupir de soulagement, quand je réussis à passer les portes de l'ascenseur, n'oubliant pas bien sûr de remercier mon saveur. C'est la respiration saccadée, que j'appuyai sur le bouton du dixième étage. Instinctivement, je pressai mon dos contre le mur en métal, rejetant ma tête contre cette dernière, tombant nez à nez face à Alan Carlson.
Oh non, pas lui.
"C'est pas vrai!" Grognai-je, en faisant la moue.
"Pour une personne, qui va se faire virer dans quelques minutes tu es plutôt en forme." Se moqua-t-il. "Ahhh." Il agita son visage de gauche à droite, emprisonnant mon visage entre ces bras. "Sawyer, Sawyer, Sawyer." Chantonna-t-il malicieusement, éliminant l'espace qui séparer nos corps. "Que le sort puisse t'être favorable." Je roulai des yeux, quand il cita l'une des célèbres citations de Hunger Games : il a prit le bureau de Victoria pour une arène ou quoi ?
"Qu'est-ce que tu veux?" Crachai-je sèchement, gagnant un ricanement de sa part.
"Oh allons, ne sois pas comme ça!" Je baissai discrètement ma tête, lorsqu'il élimina cette fois l'espace qui séparer nos minois. "Je voulais juste te souhaiter..." Souffla-t-il, en plongeant ces pupilles droits dans les miennes. "Bon retour parmi nous." Je me baissai d'autant plus et passai sous ses bras pour échapper à son emprise.
Sans attendre une seconde de plus, je franchis rapidement les portes métalliques quand ces dernières s'ouvrent. Je remerciai mentalement la sonnerie de l'ascenseur d'avoir retenti juste à temps. J'entrepris de jeter un rapide coup d'oeil derrière moi, remarquant qu'Alan semblait s'être figé sur place, face à ma réaction au point de ne même pas réaliser que les portes se sont clos sous ces yeux, l'emportant ainsi à un autre étage.
Qu'est-ce qui lui prend ?
Alan ne s'est jamais comporté ainsi avec moi.
J'agitai ma tête pour chasser ces pensées qui n'ont pas lieu d'être, gratifiant d'un franc sourire les visages familiers, ainsi que les visages inconnus que je croise. À voir toutes ces nouvelles têtes, Victoria semblait avoir fait le grand nettoyage de printemps. Et au fond de moi, j'avais le sentiment que j'allais bientôt en faire partie. Trouver un stage n'a pas été facile, alors expliquer à mon prochain employeur le pourquoi j'ai été viré, va être d'autant plus compliquer.
Les mains moites, le coeur battant et le corps tout engourdis, j'essayai de me faire le moins de scénario possible pour éviter tout éventuelle stresse. Je pris une profonde inspiration quand j'arrivais face à la porte, avant d'expirai. Je clos quelques secondes mes paupières, que je rouvre, essayant d'oublier toutes mes appréhensions. À travers la vitre, je replaçai correctement mes cheveux bruns, ainsi que ma robe, puis levai ensuite ma main en l'air et toqua.
Toc, toc, toc !
"Entrée." J'ouvris la porte et pénétrai à l'intérieur, n'oubliant pas de la refermer. "Miss Sawyer." Elle me désigna un siège. "Installez-vous, je vous en prie." Je lui marmonnai un 'merci' et m'assis face à elle, posant mon sac à mes pieds. "Comment allez-vous?" Me questionna-t-elle, je dois admettre que je ne m'attendais pas à cette question.
"Bien?" Elle hoche la tête, posant ces coudes sur la table.
Ma réponse sonnait carrément comme une question.
Quelle idiote !
"Bien." Répéta-t-elle, sèchement en croisant ces bras. "Alors.." Commence-t-elle, faisant monter le suspense. "Il y a plusieurs semaines, j'ai demandé qu'une de mes fidèles et habituelles collaboratrices effectue une mission infiltration." Elle arqua un sourcil. "Mission, où vous avez été la seule à avoir répondu présente et avoir eu l'audace de vous présenter. Alors que.." Elle marqua une courte pause. "Vous n'êtes qu'une stagiaire." Souligna-t-elle, comme si ma compétence d'étudiante était la chose la plus inutile au monde. "J'ai misé beaucoup sur vous. Vous êtes une personne mobile, intéressé, motivé, optimiste et la cerise sur le gâteau, absolument personne ne vous connaît dans le showbiz. Cependant, votre seul problème était.. " Elle grimace. "L'expérience pratique." Elle tapote distraitement ces ongles sur la table. "Mais, j'ai tout de même décidé de vous donner une chance. J'ai pensé que votre audace, votre courage et.." Elle marqua une pause. "Toutes ces autres qualités que vous posséder en vous, porterez ces fruits. Mais à la place? Vous m'avez perdre mon temps, vous.."
"Je suis désolé." La coupai-je, en mordant ma lèvre. "Je suis sincèrement désolé de vous avoir fait perdre votre temps." Répétai-je, sincèrement. "Je ne pensai pas que soutirais des informations à des individus seraient aussi compliqué, que.."
"Comment est arrivé votre incident technique?" Je la regardai droit dans les yeux, évitant à tout prix de cligner des cils.
"Je me suis cacher dans la salle de bains, pour rédiger un mail en toute tranquillité." Pour l'instant tout va bien, elle semble me croire. "Puis, j'ai fait un faux mouvement et l'ordinateur a pris l'eau." Mon visage se tord en une grimace. "Lors de votre absence, j'ai amené mon disque dur chez un informaticien, pour savoir si je pouvais récupérer au moins quelques données, mais.." Je secouai la tête, l'air peiné. "Rien, toutes les preuves ont été effacées."
"Comment ils vous ont démasqués?" Je jouai distraitement avec mes doigts.
"Ils m'ont surprise en pleine conversation téléphonique professionnelle." Ma rédactrice en chef leva désespérément ses yeux au ciel, soupirant calmement.
"Je vois."
Si Luke avait été là, il aurait été sans aucun doute fier de moi.
Ses 'cours' d'Art dramatique vont me manquer.
"Je vais être honnête avec vous." Admit-elle dans un rictus. "Théoriquement, vous avez toutes les compétences nécessaires. Par contre, en ce qui concerne la pratique.." Elle remua sa main droite de gauche à droite. "C'est autre chose."
"Que voulez-vous dire par-là?" M'enquis-je, confuse. "Vous savez, ce n'est que ma première infiltration. L'erreur est humaine, non? Tout le monde fait des fautes la première fois et puis..."
"Nous avons besoin de personnes de confiance et organisé." Me fit-elle immédiatement taire en haussant le ton. "Et non des gaffeurs qui ne savent pas tenir leur langue, jusqu'à la fin de leur infiltration!" Pourquoi ai-je soudainement le sentiment que mon stage est en train de me filer entre les doigts ? "Je pense que vous n'avez plus votre place au sein de cette entre..."
"Quoi?"
Ma voix était amplis de choc.
Non, je ne pouvais pas perdre mon stage !
Du moins, pas comme ça !
"Mais rien n'est encore perdu, je vous assure!" M'écriai-je, optimiste. "Je connais les habitudes de ces garçons!" Je jetai mes mains en l'air. "Voir même celui de leur manager!" N'hésitai-je pas à pointer. "Je sais de quelle manière il faut procéder, pour les pousser à se dévoiler à tour de rôle. Si je conseille et forme la prochaine infiltrée, je pense que..."
Victoria pousse amèrement un petit rire.
Venais-je de dire quelque chose de 'drôle' ?
"Où vivez-vous?" Elle secoua désespérément sa tête. "Dans une grotte?" M'interrogea-t-elle sarcastiquement.
"Huh?"
"Oh." Elle porta sa main sur son coeur. "Vous n'avez donc pas entendu la nouvelle ce matin?" J'agitai négativement mon visage pour seule réponse. "Ma chérie, Michael Clifford ne recrute plus d'assistantes."
"Qu-Quoi?" Bégayai-je faiblement, complètement confuse.
"Vous étiez la dernière."
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Je suis sincèrement désolée pour le retard...
J'étais censé le publier dimanche dernier, mais je suis tombé malade :/ Je profite pour m'excuser aussi du fait qu'aucun passage n'est drôle dans ce chapitre...
J'espère un minimum que vous l'avez au moins apprécié ^^
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