51; Clifford

Bonsoir à tous et à toutes ! Comment allez-vous ? OMG.J'arrive pas à croire qu'il me reste plus qu'une semaine de vacance. C'est tellement passé vite, j'ai l'impression que j'ai rien foutu svp.... (Sorry, la Zone C, je sais que demain ça va être une dure épreuve pour vous !). 

C'est la première fois que j'écris 5188 mots pour Michael's assistant O.O

Je vous souhaite de passer une bonne semaine !
Bonne lecture !

________

Quelques heures plus tôt..

- à l'écoute - Rooney - When did your heart go missing ?

Installé autour d'une table en plastique de pique-nique sur le toit de notre bus, Ashton et moi, essayons tant bien que mal de trouver quel serait le nom de série ou de film, que Luke et Calum étaient en train de nous présenter. Luke se tenait à genou, faisant mine de pleurer toutes les larmes de son corps. Tandis que Calum, se tenait face à lui, les mains plaquaient de chaque côté de ces épaules, essayant de le résonner.

J'ai l'impression de voir deux gays refoulés en plein déni sur leurs sentiments...

Par ennui, nous avons décidé de jouer aux mimes.

Sauf que nous avons décidé de changer les règles.

Au lieu que d'interpréter individuellement une personne par des gestes, nous étions par équipe de deux. Nos scènes de films ou de séries seront interprétées oralement, en plus des gestes qui les accompagneront et le nom des personnages qu'on jouera seront remplacés par nos prénoms. Nous avons droit à un gage, si l'autre équipe trouve du premier coup, qu'on doit bien sûr effectuer en groupe. Sinon ? Ça sera après la troisième tentative.

"J'arrive pas à savoir à quelle série ou film ça appartient cette scène." Me confia Ashton dans un froncement de sourcil.

"Moi non pl.." Mais, je fus coupé par la voix Calum qui hurla.

"Luke?" L'interpella-t-il, d'une voix faussement apeuré. "Luke, regarde-moi!" Ashton et moi explosons de rire malgré nous. "Oublie ton humanité!" Acheva-t-il, tout en essayant de rester concentré.

Humanité ?

J'ai déjà entendu ce mot dans une série...

"Bordel, je l'ai sur le bout de la langue!" Grogna Ashton, en cognant son poing contre la table. "C'est la série sur les vampires que la bonasse de mère de Cal aime regar..." Il n'eut même pas le temps d'achever sa phrase, qu'il se baissa pour esquiver de justesse un frisbee envoyé par Calum. "Raté!" Le nargua-t-il, en se tortillant les sourcils.

Attendez une minute !

Vampire..

La bonasse de mère de Cal.....

"Vampire Diaries!" Lâchai-je victorieusement en me levant de ma chaise, en claquant fièrement mes mains ensembles.

"Bravo!" S'écria Luke en se relevant sur ces jambes.

"Au fait!" Je fronçai les sourcils, portant mon regard sur Calum. "Où est-ce que cet idiot a trouvé son putain de frisbee?" Je sentis Ashton me gratifier d'un petit coup de coude, puis d'un clin d'oeil, avant de me désigner Luke d'un mouvement de la tête.

"Lucas tu l'as volé à quel enfant du parc, encore?!" L'interrogea Ashton, en insistant bien sur le mot 'encore' et je savais qu'à partir de ce moment-là, il allait le taquiner.

Luke le gratifia de son majeur pour seule réponse. Je souris et secouai la tête. Luke étant le plus enfantin de nous quatre, Ashton adorait taquiner ce côté que toutes les filles trouvent adorable. Non, mais sérieusement ?! Qu'il y a-t-il d'adorable là-dedans ? Quand il boudait, embêtait ou encore se battait avec une personne, il ressemblait à un enfant en pleine crise d'hystérie, parce qu'on lui refuse de lui acheter un nouveau jouet !

Luke n'arrivait pas à rester sérieux plus d'une minute !

Il était toujours prêt à..

'Tu peux parler ! Toi tu ne peux pas t'empêcher de penser aux fesses des gazelles !'

Me fis immédiatement rappeler ma conscience.

"C'est pas pareil!" Me défendis-je. "Est-ce de ma faute si leurs fesses ressemblent à deux grosses pastèques géantes qu'on a envie de gifler à tous moment?" Crachai-je sous ma barbe, gagnant des gros yeux choqués des trois autres. "Quoi?" Les agressai-je aussitôt.

"Bordel...." Commence Luke.

"T'es vraiment..." Poursuit Calum.

"Qu'un gros porc, ma parole." Termina Ashton.

Venais-je juste de me batailler avec ma conscience à voix haute ?

Oh, merde.

"Je vous em.." Je soupire. "Peu importe." Bredouillai-je en me levant de ma chaise, incitant Ashton à en faire de même. "C'est à nous maintenant." Nous échangeons alors nos places avec Luke et Calum.

"On leur joue la scène de la chanson du tonnerre dans le film 'Ted'?" Me chuchota discrètement à l'oreille Ashton.

"Totalement!" Je hochai positivement la tête, un large sourire esquissant au coin de mes lèvres, cette chanson était juste énorme. "Hum, hum." Je raclai ma gorge, pendant qu'Ashton prit quelques mètres de distance.

"Je ne comprends pas! Ta trente-cinq ans et ta encore peur d'un petit coup de tonnerre?!" S'écria faussement choqué Ash.

"Hé! Je n'ai pas peur d'un petit coup de ton..."

Je me mis alors à exagérément hurler comme une fillette, enclenchant des éclats de rire de Luke et Calum, quand Ashton décida de rendre la scène plus réaliste en cognant deux casseroles ensembles. Et heureusement, qu'il ne restait plus de sauce tomate à l'intérieur. Ça serait du gaspillage ! Ashton reposa les casseroles, courant, voir en fait sautiller jusqu'à moi comme un kangourou.

"Amis du tonnerre pour la vie, hein, Mike?" Je secouai vivement la tête.

"Pour la vie, oui!" Il acquiesce.

"Allez on chante notre chanson para-tonnerre!" Il se plaça à côté de moi.

"Ok!" On tapa à deux reprises nos mains, entourant nos bras autour du cou de l'autre.

"Quand tu entends gronder le tonnerre, il ne faut pas avoir trop peur!" Chantons-nous en parfaite synchronisation, en tapant à deux reprises sur nos mains. "Serre bien ton ami du tonnerre et dite ensembles ces mots..." On leva nos poings en l'air, gratifiant Luke et Calum de nos majeurs. "Va te faire foutre, tonnerre! La queue tu peux me sucer! Je ne te crains pas tonnerre!" On se tourne dos à eux, accentuant chaque mot, avant de gifler en même temps notre fesse droite. "T'es. juste. un. gros. pète!"

Quand nous nous retournons pour refaire face à Luke et Calum, leurs éclats de rire se mêlèrent à d'autres que je connaissais parfaitement bien : les membres des One Direction. Ashton et moi fronçâmes nos sourcils, confus. Sentiment qui se dissipa aussitôt, en voyant Luke maintenir en l'air son téléphone. Ce petit con blond venait d'appeler Harry, Niall, Liam, Louis et Zayn sur Facetime.

Le traître !

"Sans t'offenser, Mike." Déclara innocemment le blond entre deux rires. "Cette petite vengeance était pour.." Il pointa Ashton du doigt. "Le grassouillet aux cheveux gras."

"Tu sais ce qu'il va bientôt te faire découvrir le grassouillet?" Grogna Ashton.

"Le septième ciel?" Entendis-je pouffer Harry.

"Si ce n'est pas la huitième merveille du monde!" Ajouta Liam.

"Mais dans tous les cas.." S'émissent Louis et Niall.

"Ces jambes ne tiendront plus en place!" Leur coupa Zayn.

"Hé!" Objecta Ashton. "Je vous rappelle que je suis toujours là!" Il s'avança jusqu'à Luke.

"Ted." Lança Calum, en se plaçant face à Ashton. "Non, mais vous êtes sérieux, les gars?" Ricana-t-il, tout en empêchant Ashton de massacrer le téléphone Luke.

"On a vu ce film avec Doudou, la semaine dernière!" Intervint le blondinet, gagnant de ma part un grognement d'agacement.

Depuis quand avaient-ils une aussi bonne mémoire ?

Rien qu'à l'idée de réaliser leur gage me donnait la nausée !

"Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse?" Marmonnai-je en emboîtant le pas jusqu'à eux.

"Hé, Luke!" L'interpella Louis pour attirer son attention. "Dis-leur de remplacer le mot 'tonnerre' par Delilah, pour ensuite aller la lui chanter!" Un sourire mutin gagna le coin des lèvres de Calum et Luke.

"QUOI?" S'écrions en même temps Ash et moi, choqué.

"Tu veux notre mort le Bohémien?" Hurlai-je scandalisé, mais Louis éclat de rire, pas du tout affecté par mon 'insulte'.

"Oh, et vous avez pas intérêt à modifier le : 'Va te faire foutre' et 'La queue tu peux me sucer' !" Nous prévins Harry en nous pointant du doigt.

Qu'est-ce que... ?

Il veut que je vienne lui couper les cheveux celui-là ?!

"Je parie deux cent livres sterling qu'Ashton et Michael vont se retrouver avec quatre coca.."

"Bon ça suffi!" Je ne laissai même pas le temps à Liam d'achever sa phrase, que j'arrachai le téléphone des mains de Luke pour raccrocher. "Ils ne jouent même pas avec nous!" Rouspétai-je tel le mauvais jouer que je suis, en tapant des pieds comme un enfant.

"Ce gage ne compte pas!" S'empressa de dire Ashton et je hochai la tête plus que d'accord avec lui.

"Très bien! Alors vous irez lui voler une de ces petites culottes, avant de lui chanter la chanson du 'bonheur'!" S'exclama Calum. "Voilà, maintenant que le gage est modifié tout le monde est content!" Il esquissa un sourire de psychopathe, pivotant sa tête vers Luke. "Il est même encore mieux, tu ne trouves pas?" Ce dernier hocha la tête, ricanant.

"Vous savez ce qui vous reste à faire maintenant." Déclara le blond, sur son ton enjoué que je trouvais insupportable.

"C'est de la triche!" Râla Ashton. "Vous n'avez rien changé du tout!"

"Si! Vous devez lui voler une de ces petites culottes, en plus de lui chanter la chanson maintenant!" Se défendit Calum.

"Mais qu'est-ce que vous allez foutre avec une de ces culottes?" Grognai-je.

"Tu veux un dessin?" M'interrogea sur un ton faussement innocent Luke.

La mâchoire contractée, le torse recourbé et les poings serraient, au point d'apercevoir mes jointures. J'étais prêt à bondir sur lui et le défigurer pour supprimer son sourire arrogant. Mais, Ashton eut le réflexe de plaquer sa main contre mon épaule, qu'il empoigne, pour me stabiliser. Il saisit ensuite fermement mon avant-bras, m'éloignant de plusieurs mètres du bébé à pingouin, que je foudroyai d'un regard assassin.

"On se calme, d'accord?" Il agita mon bras pour attirer mon attention sur lui. "J'ai dit : d'accord?" Je soupirai, déviant mes orbes sur sa personne.

"D'accord." Bredouillai-je, en tirant violemment sur mon bras pour le récupérer.

"On accepte le gage, les gars." Soupira Ashton. "Par contre, pour lui voler sa petite culotte va falloir qu'une personne la distraie."

Nos trois têtes se sont orientées en direction de Luke.

La question ne se posait même pas. Qui pouvait mieux distraire une personne - en particulier Schtroumpfette - que lui ? Il était doué et ce petit con ne s'en cacher même pas ! Luke savait jouer parfaitement la comédie. S'apitoyer sur son sort, pleurnicher, rouspéter sur commande pour pouvoir exiger ce qu'il souhaite d'une personne est devenu un don chez lui.

"Qu'est-ce que vous ferez sans moi et mon charme légendaire?" Se vanta-t-il fièrement, en se levant de son emplacement.

Je le gratifiai d'une bonne claque derrière la tête, arrachant un gémissement de douleur de sa part. On ricane à son attitude, comme nous avons toujours l'habitude de faire, ignorant les marmonnements du blond. Nous finissons par diriger nos pas jusqu'à l'échelle du bus, descendant du toit à tour de rôle, sans même pas prendre la peine de ranger à leur place les objets qu'on a sortis à midi.

Et il était quatre heures de l'après-midi.

Schtroumpfette le fera plus tard de toute façon.

**

Face à la porte de notre dortoir commun, les mains moites, je pris une profonde inspiration. J'essayai tant bien que mal de faire taire cette petite voix intérieure, qui se moquait de ma personne et du fait que j'allais échouer cette 'mission'. Schtroumpfette me connaissait maintenant assez pour savoir quand je mens ou pas. Quel emmerdeuse ! J'entrepris de frotter les paumes de mes mains contre l'arrière de mon jean, expirant doucement.

Je levai ma main droite en l'air, prêt à cogner. Chose que je n'ai pas pu faire, puisque la porte s'ouvre brusquement sur une Schtroumpfette 'pressé'. Pris au dépourvu, je baissai instantanément la tête, simulant une moue coupable. Le corps légèrement recourbé en avant, je vins passer mes doigts contre ma nuque. Quelques secondes passent et je finis par relever la tête, rencontrant une paire d'orbes confus par mon attitude.

"J-je.." Je raclai exagérément la gorge. "Il faut que je te parle." Elle hoche doucement la tête, passant à côté de moi.

"Attends-moi ici." M'instruit-elle, en marchant à reculons. "Je reviens dans quelques minutes." Je n'eus même pas le temps de lui avertir, qu'Ashton participera lui aussi à la conversation, que cette idiote s'était déjà précipité pour aller voir Luke.

"C'est sûr que ça ne sera pas pour moi que tu te précipiteras comme ça!" Grinçai-je discrètement entre mes dents sur un ton écoeuré.

"Bon!" Lança joyeusement Ashton, en me donnant une tape à l'épaule. "Si j'étais une petite culotte.." Commence-t-il, en pénétrant dans la chambre. "Où est-ce qu'on me rangerait, tu penses?" Je roulai des yeux, entrant à mon tour.

"Dans une valise, peut-être?" Il claqua ces doigts, me pointant du doigt.

"En fait, t'es intelligent toi." Je roulai des yeux, puis fermai la porte derrière moi.

"Bon allez!" Je fis craquer un par un mes phalanges. "Finissons-en avant que la poissonnière n'arrive!"

- à l'écoute - Tupelo Honey - Can't stop.

Nous avons eu assez de mal à extirper les valises de Schtroumpfette sous le lit superposé. J'ignorai ce qu'elle a bien pu ajouter à l'intérieur, mais j'ai eu l'impression que le poids a doublée depuis la dernière fois, où les garçons et moi avons fouillé. Ashton et moi, nous nous sommes réparti les tâches et avons décidé de prendre une valise chacun.

On a prit de soin de rien déranger, chose que - en effet - j'ai eu assez de mal à faire. Heureusement qu'Ashton était un spécialiste du pliage. Sinon, je crois bien que d'ici le retour de mon assistante, j'aurais fini par deux cocards de chaque côté de l'oeil. Je déglutis difficilement à cette idée, secouant la tête pour chasser ces images.

"Bordel de merde!" Le ton de la voix d'Ashton semblait choqué.

"T'en a trouvé une?" Je me tournai vers lui, pour le retrouver les yeux rivaient sur l'ordinateur portable de Schtroumpfette. "Oh, hé?" Je tapai des mains pour le 'réveiller'. "Au lieu de mater du porno, tu ferais mieux de m'ai..."

"Bordel, ferme-là Mike!" Gronda-t-il sévèrement. "Il faut que tu vois ça!" Il m'encouragea à venir à ces côtés dans un mouvement de la main.

"Très bien." Je marchai jusqu'à lui, prenant place sur le matelas à ces côtés. "Ça a intérêt à être important." Je tirai l'ordinateur portable sur mes genoux, portant mon regard sur l'écran.

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 À : [email protected]
De : [email protected]
Objet : Enquête Clifford

Bonjour, bonsoir,

Je vous écris pour vous faire part de mon véritable message.

Celui que je vous ai laissé ce matin dans votre boîte vocale, n'était qu'une couverture. J'ai dû improviser pour ne pas me retrouver à dire la vérité. Vous m'en voyez donc navré d'avoir hurlé ainsi comme une hystérique.

Comme je l'ai dit plus haut, je vous écris pour vous faire part de mon véritable message, dont quelques questions. Admettons que j'ai réussi à percer le secret de Michael Clifford, est-ce que mon droit de composer l'article est toujours d'actualité ? Récemment, j'ai appris qu'Alan Carlson a rejoint le groupe en tant que stagiaire également. Je me demandais si..

_______

Je fixai, le regard absent, une bonne longue minute déjà l'écran. Mes doigts avaient déjà formé un poing et ma mâchoire s'était contractée. Je sentais mon rythme cardiaque s'accélérer, mon sang bouillir dans mes veines et une boule désagréable se formait à mon ventre. J'avais l'impression qu'on venait de donner un coup de pied dans mes bijoux de famille. Et comme si la réalité n'était pas assez dure comme ça, mon esprit rejouait machiavéliquement les mots-clés de ce putain de mail.

Secret.

Michael Clifford.

Article.

Alan Carlson.

Bordel de merde !

C'était une putain de journalis...

"Michael!" Cria Ashton, en me secouant désespérément l'épaule. "Regarde-moi!" M'ordonna-t-il. "Inspire.." Son regard noisette se planta droit dans les miens, pendant que je me mis à suivre ces instructions. "Et expire.." J'expirai doucement, alors qu'il m'arracha calmement l'ordinateur des mains. "Douce.." Mais, les mots-clés qui résonnaient précédemment dans mon esprit, revinrent aussitôt le polluer.

Je grognai, levai mon poing en l'air, que je dirigeai dangereusement vers mon interlocuteur. Ashton eut le réflexe de se protéger derrière l'ordinateur. Mon poing heurta brutalement le centre de l'écran, le brisant. Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire machiavélique, reconnaissant que ce coup-de-poing m'a permis de relâcher une maigre partie de ma colère.

Sauf que ce n'était pas assez.

- à l'écoute - Sum 41 - Welcome to hell.

"Mike, fait pas de conne.." Je lui arrachai l'ordinateur des mains, puis me levai du matelas.

Je me plaçai face à la barre de fer qui permettait de soutenir les lits superposés ensembles et cognai de toutes mes forces l'appareil contre. Enfin, jusqu'à ce qu'il se brise en deux morceaux. Je laissai le morceau qui contenait l'écran s'écrasait par terre, heurtant brutalement le second qui contenait le disque dur, de sorte à ce que Schtroum.. De-Delilah, ne récupère rien. J'ignorai les carrer du clavier partir dans tous les sens, finissant par jeter l'autre partie de l'ordinateur à quelques mètres d'Ashton. Celui-ci émit un sursaut de surprise, les paupières grandes entrouvertes en deux grosses soucoupes.

Il n'ose pas s'approcher de moi, ou encore émettre le moindre mouvement. Sachant que, je possédai plusieurs phases de colère et que je montrai que très rarement celle-là, il essayait de se faire le plus discret possible de peur que je m'en prenne à lui. Je lui tournai dos et me dirigeai tout droit jusqu'aux valises de Delilah pour les vider, à la recherche d'une quelconque preuve papier qui me concerne. Comme toutes ces putains de journalistes, elle devait sûrement avoir des documents papiers, en plus des numériques.

Je n'hésitai pas gratifier ces produits de beauté de coup de pied, voir les renversant même dans ces vêtements. Vêtement que je ne pris même plus la peine de déplacer prudemment, de peur de les tacher, les déchirés ou encore les froisser. Heureusement que nos vitres étaient à double vitrage. Avec tout le vacarme que je fais, on aurait pu m'entendre jusqu'en Australie. Je tombai à genou, balançai la valise vide de mon assistante à l'arrière de mon épaule, lorsque trois dossiers à couleurs différentes tombèrent à mes pieds.

J'entrepris de survoler les feuilles de chaque dossier, les yeux ronds. Ces dossiers étaient comme une sorte de journal. Un 'journal de survie' comme elle les appelle si bien. Ils regroupaient toutes les activités qu'on a effectuées, les garçons, elle et moi, ainsi que mes réactions étudiaient au peigne fin. Et merde, il y en a eu des réactions ! Delilah avait mentionné aucun des autres garçons. Elle avait - vraiment - fait une fixette sur moi, sauf que ce n'était pas pour les mêmes raisons que j'avais pensées.

Moi qui pensais qu'elle avait pris ce travail, juste parce que je lui plaisais, je venais de tomber d'un millier d'étages...

Ashton avait raison depuis le début de ce méfier d'elle.

Mais, mon égo surdimensionné a refusé de l'écouter, bien trop occupé à ce qu'elle pourra faire à mon pantalon dans les prochaines semaines qui suivent. Je pensai qu'elle était comme moi ! Qu'elle ne savait pas agir autrement qu'en hurlant et en cognant son prochain. Qu'elle cherchait toujours une excuse pour me mordre, juste pour pouvoir, me toucher, me caresser ou encore me chevaucher. Et enfin, qu'elle pensait sincèrement les compliments qu'elle m'a donnés lorsqu'elle m'a entendu chanter. Mais non, rien de tout ça.

Cette garce venait de me doubler.

Je la haïs.

"La salope." Grinçai-je entre mes dents. "Ashton?" Je pivotai ma tête à sa direction. "Recolle-moi tout ça." Lui ordonnai-je, en pointant les deux morceaux de l'ordinateur.

"Qu'est-ce que tu vas fa.." Il racla sa gorge, se corrigeant immédiatement. "Lui faire?" Il exécuta mes ordres malgré tout.

"Cette fille a besoin d'une bonne leçon." Je me dirigeai jusqu'à la fenêtre pour l'ouvrir, tombant sur Delilah et Luke en pleine discussion.

J'ignorai Luke quand il essaya de communiquer avec moi, me tournai dos à lui, pour prendre l'ordinateur des mains d'Ashton. Je revins à la fenêtre, soulevai l'appareil pour viser mon assistante. Les yeux grands entrouverts et ébahis, Luke agita à ma direction sa tête de gauche à droite pour me faire comprendre d'abandonner mon acte. Mais, bien trop occupé par mon excès de colère, je décidai de balancer l'appareil sur Delilah.

Elle a bien mérité.

Maintenant.

"Mais t'es complètement malade?" Cria-t-elle, en me pointant du doigt. "Je vais t-te.."

"Quoi?" La coupai-je sèchement. "Tu vas quoi, hein?" Hurlai-je à mon tour, en cognant mes poings contre le bord de la fenêtre.

Elle eut un hoquet de surprise, ne s'attendant pas à ce que je sois aussi agressif à son égard. Les lèvres séparaient en 'o' elle les clos, contractant instantanément sa mâchoire. Ces doigts ce sont recourbés en poing, tandis que son regard ne décolérer pas. Elle entreprit de me tourner le dos, ignorant Luke qui essaya de la résonner, contournant le bus pour me rejoindre.

Depuis qu'elle 'travaille' à mon active, je n'ai jamais été agressif avec elle. Ou du moins, pas complètement, que lorsque je l'étais avec Jordan, Luke, Calum et Ashton, non. J'ai toujours fait preuve de tolérance avec elle. Chose que je n'aurais pas dû faire.

Bordel, j'aurais dû la cogner comme les quatre autres !

Mais, mes principes de gentlemen m'ont arrêté :

Premièrement, elle était une fille.

Deuxièmement, je ne cognai pas les filles.

Troisièmement, je préférai que ce soit elle qui me cogne.

Et dernièrement, je pense que j-je..

'Tu l'aimais bien !'

Je fis immédiatement taire ma conscience en secouant la tête.

"La ferme!" Grognai-je, en refermant aussitôt la fenêtre, avant de me tourner vers Ashton. "Je veux lui parler seul à seul." L'informai-je, en lui désignant d'un mouvement de la tête la porte.

"J-je.."

"MICHAEL!" Nos têtes pivotèrent sur une Delilah rouge de rage. "Oh, bon sang!" Elle porta sa main à son coeur. "Mais, qu'est-ce que tu as fait à mes affaires?" S'écria-t-elle, les yeux ronds. "Et toi? Tu l'as laissé fai..."

"Je te laisse." Le coupa sèchement Ashton en s'adressant à moi, ignorant complètement mon assistante.

Il passa à côté d'elle, heurtant au passage son épaule. Delilah grimace, lui lançant un regard amplis de confusion, qu'elle reporte ensuite sur ma personne. Il y a eu une longue minute de silence, avant que l'un de nous ne décide à parler. Je décidai de faire le premier pas, ramassant sur plancher ces dossiers, pour les poser au sommet de la valise de Luke. Adossé contre, la fenêtre, je saisis une feuille au hasard dans la pile, que j'agitai sous ces yeux écarquillaient en grand.

"Michael Gordon Clifford." Commençai-je à lire. "Incivilisé et énergumène sans coeur et aux changements de couleurs de cheveux farfelues, n'est pas ce que j'appelle un être humain." Son visage se décomposa et devint aussi blanc qu'un cachet d'aspirine. "Il n'appartient pas à notre monde, ne connaît pas la signification de 'politesse', 'compassion', 'sérénité' et 'gentillesse'. C'est un carnivore sans gêne, qui n'hésite pas à planter ces crocs sur la première personne qui ose le contredire ou le mettre en colère." Elle est sérieuse cette folle ? "Herbivore à ces moments perdus, il ne juge que par ces poin.."

"Michael." Je levai mon doigt en l'air pour la faire taire.

"En effet, tu as raison." Je désignai la fin de la feuille. "Je devrais directement passer au dernier paragraphe, c'est plus inté.." Elle me prit à dépourvu, en m'arrachant brusquement le papier des mains. "Pour qui est-ce que tu te prends pour me critiquer comme ça?" Grondai-je, en lui empoignant son bras. "Je suppose que ta bien rigoler durant ton séjour avec no.."

"Laisse-moi au moins t'expliquer!" Cria-t-elle pour obtenir désespérément la parole. "Ça" Elle me désigna la feuille. "C'était la première impression que j'ai eu de to..." Je ris amèrement, puis la poussai sans ménager ma force.

"De mieux en mieux tiens!"

Son dos heurta l'échelle d'un des lits superposés, la faisant perdre son équilibre. Delilah tomba bruyamment sur son postérieur, grimaçant de douleur. Elle pencha son buste en avant, afin de pouvoir plaquer sa main au bas de son dos, pour s'exercer un petit massage et soulager ainsi sa douleur. Je m'avançai jusqu'à elle, puis m'accroupis pour lui faire face. Elle détourna la tête autre part, fuyant mon regard, comme si elle s'attendait à ce que j'inflige son corps de coups.

Et bordel, ce que j'avais envie.

"Sais-tu que.." Le ton de ma voix est calme, malgré qu'intérieurement, je bouillais de colère. "Je suis en train de faire un effort considérable pour ne pas te couvrir de bleu?" Elle hoche lentement la tête. "On va faire simple." Je plaquai ma main contre son épaule, l'obligeai à l'aide de la seconde à me faire face. "Je vais te poser des questions. Et à chaque fois que j'aurais le sentiment que tu me mens, j-je.." Je jetai un oeil à mes alentours et une idée me survient, en voyant la pile en bataille de ces vêtements. "Je déchire un de tes vêtements."

"Qu.. AHH!" Je venais de lui pincer son épaule.

"Je ne t'ai pas donné l'autorisation de parler." Je la relâchai et me dirigeai jusqu'à la pile de vêtements. "Première question.." Je saisis une de ces robes. "Tu t'appelles vraiment Delilah Sawyer?" Elle hoche de haut en bas la tête et je décidai de faire un énorme trou en plein milieu du vêtement.

"Je t'ai dit la vérité!" Se défendit-elle, tandis que je levai un sourcil.

Tiens, elle parle de nouveau !?

Moi qui pensai qu'elle venait de donner sa langue au chat.

Oh, c'est vrai ! J'ai oublié de lui donner 'l'autorisation' de parler...

"Oh? Tu as retrouvé la parole?" La questionnai-je sarcastiquement. "Ça" Dis-je en agitant sa robe sous ces yeux. "C'est pour m'avoir répondu avec un hochement ridicule de la tête. Si Dieu t'a accordé la parole le jour de ta naissance, c'est pour que tu t'en serves dans les moments 'fatidiques' tels que celle-là, non?" Elle supprime un soupir, marmonnant des mots incompréhensibles. "Deuxième question.." Je saisis son bas de pyjama. "À quel groupe de magazine appartiens-tu?" Elle prit une profonde inspiration.

"Vanity fa.." Je tirai violemment sur son pyjama, jusqu'à arriver à séparer les deux jambes en tissus. "Rock's magazine!" Essaya-t-elle de se rattraper, mais c'était trop tard.

"Je sais quand tu mens." Déclarai-je en la fusillant du regard. "Contrairement à toi, moi? J'ai appris à te connaître." Crachai-je sur un ton écoeuré, en lui jetant son bas de pyjama en pleine poire. "Peu importe." Bredouillai-je, en saisissant un autre vêtement qu'était cette fois-ci une nuisette jaune poussin. "Troisième ques.."

"Michael peux-tu prendre un autre vêtement?" Me coupa-t-elle brusquement, dis donc elle est culottée celle-là !

"Je ne pense pas que tu sois en position de.."

"S'il-te-plaît." Insista-t-elle, en plongeant ces perçants orbes aux couleurs contrastes au mien. "C'est un cadeau de Maria..."

Trop tard.

Sa voix se brise quand elle entendit les coutures de la nuisette, progressivement se détacher par mes soins jusqu'à former un énorme trou au centre. Je ne cachai pas mon sourire de satisfaction, en la voyant ainsi dépitée. Pour être honnête, je jouissais intérieurement face à cette revanche bien méritée. L'expression de son visage était sans prix ! Et encore ? J'étais gentil ! Voir très gentil même. Je saisis le vêtement par les bretelles et l'agite sous ces yeux, en pouffant.

"Ou..." Par réflexe, je bloquai son poing contre ma paume, encerclant sa petite main pour l'empêcher de bouger. "Je rêve?" Ricanai-je, en évitant son second coup de poing, que j'emprisonne dans ma seconde main. "Ou t'es en train de t'énerver, alors que tu sais parfaitement que tu es en tort?" Décidément, je la connaissais par coeur.

"C'était un cadeau de Mariane, espèce de crétin!" Cria-t-elle, les yeux pétillants, presque alarmé.

"Et tu l'as trouvé?" Je fuyai son regard, ne voulant pas être confronté à ces orbes alarmés.

"Huh?" Elle massa doucement ces doigts.

"Troisième question : mon secret. Tu l'as trouvé?" Elle acquiesce.

"Oui." Elle déglutit. "Tu as signé un contrat à durée déterminée avec le manager d'un autre groupe, qui dit que tu ne dois pas chanter jusqu'à ce qu'ils deviennent obsolètes."

"Connais-tu le nom du groupe en question?"

Au fond de moi, je priai pour qu'elle ne le sache pas.

Ce qui m'étonnerait, il semblerait que le destin aime jouer avec mes nerfs...

"Les One Direction." Je pinçai mes lèvres, passai vivement mes mains à mon visage.

"Comment as-tu.."

"Je suis journaliste." Me devança-t-elle. "Je connais tous les 'petits trucs' pour déceler les secrets d'un artiste."

"Pourquoi avoir choisi de devenir mon assistante?"

"Parce qu'aucune autre personne du groupe a voulu le faire."

Mauvaise réponse.

Cherchait-elle vraiment à m'énerver ?

"Évidemment." Marmonnai-je, en me levant de mon emplacement. "Tu aurais pu au moins prétendre que tu étais une fan ou je ne sais pas moi!?" Je fis valser ma main en l'air. "Dire que tu m'aimais bien un mini.."

"Michael j'ai vécu un enfer à tes côtés!" S'écria-t-elle, en jetant ces mains dramatiquement en l'air. "Tu m'as rendue folle!" Elle me pointa du doigt. "Toi et ton putain de caractère à la con m'avez rendu folle!" Se corrigea-t-elle. "Te rends-tu seulement compte à quel point tu peux être désagréable avec l'autrui? Est-ce qu'au moins ça t'est déjà arrivé de te mettre à la place de tes pauvres assistantes, qui subissent malgré elle tes caprices d'enfant gâté?" Elle pousse froidement un rire. "Crois-moi! Moi aussi, je suis en train de faire un effort considérable pour ne pas te couvrir de bleu! Et j-je.."

"C'est pas ce que tu disais quand mes lèvres se sont posés sur les tiennes." Je venais de la prendre au dépourvue, elle ne semblait pas s'attendre à une telle réponse. "Ou alors quand je te touchai, te caressai ou te laissai dormir avec mo.."

"Tu m'as obligé!" Se défendit-elle.

"Tu n'avais qu'à me repousser." Rétorquai-je au tac au tac dans un haussement d'épaule.

"C'est ce que j'ai fait! Mais tu es à chaque fois revenue à la char.." Je mordillai férocement l'intérieur de ma joue, plantant mes ongles dans ma peau.

"Et je t'ai aussi obligé à me promettre de ne pas me trahir?"

Ma voix est faible, brisé et amplis de déception.

Pourtant, je voulais la rendre puissante, effrayante et audacieuse...

C'était raté.

"J-Je.." Le ton de sa voix s'est réduit de plusieurs décibels. "Je suis vraiment désolée."

"Et moi pas du tout."

Je passai rapidement mes doigts dans mes cheveux pour les repousser en arrière, me dirigeai jusqu'à la corbeille. Je pouvais sentir les orbes de Delilah, attentive aux moindres de mes réactions me brûlait le dos. Elle me regardait ? Parfait ! Un nouveau sourire étire le coin de mes lèvres, cette fois plus mesquin, malicieux et provocateur. Je balançai tous ces dossiers à l'intérieur de la corbeille, avant de la soulever et la placer face à Delilah.

"Je vais faire preuve d'humanité et me montrer pour une fois gentil." Déclarai-je, en saisissant la boite d'allumettes que Calum avait cachée dans un coin de sa valise.

"Qu'est-ce que.. ?" M'interrogea-t-elle, confuse. "Qu'est-ce que c'est supposer vouloir dire ça?" Je saisis une allumette, frottai l'embout contre la surface rectangulaire marron pour l'allumer.

"Ça veut dire que tu es viré, Schtroum.." Je secouai la tête, raclai exagérément ma gorge et me corrigeai aussitôt. "Delilah." Crachai-je sèchement, laissant volontairement tomber l'allumette dans la poubelle, pour brûler toutes les preuves papiers. "Et que si jamais, je découvre qu'un article sur mon 'secret' a été publié et cela peu importe le nom du groupe.." Je la pointai du doigt. "Je te foutrais un procès au cul."

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En effet, le flashback était long... Vraiment long, je suis désolé. Surtout que la première partie était 'inutile' mais bon. J'avais pensé que vous voudrez sûrement connaître la raison du pourquoi Michael voulait voir Delly.

Enfin bref, si personne n'a rien compris à la scène qu'a joué Michael et Ashton, je vous conseille vivement de regarder : TED. (j'ai mis la bande annonce dans le média) ce film est juste ockoqckoqjvcqockqockqockq *.*

En espérant que ce chapitre de 10 pages vous a plu !

Ps : Celle qui m'offre un Ted je crois que zjcpozkcopzajepickqpockzofpjqopfqkpockap (fangirlage level 9786745343679). #sors

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