50; Sawyer

Bonsooooir, comment allez-vous ?
Vous avez passé une bonne Saint Valentin ?

Oh mon dieu, j'ai l'impression que ça fait un bail ! Alors que.. Bon d'accord, je l'admets ! En effet, ça fait un bail. Je suis vraiment désolé, je viens à peine d'être en vacance o.o (Zone B POWEEER *sors*). Ces deux dernières semaines, mes adorables profs de la mort qui tue n'ont pas arrêté de me charger de contrôle *blasé* Bref l'école, quoi !

D'ailleurs, on pense tous à vous la Zone A, j'espère que la reprise n'a pas été trop dur ? Allez, courage ! Dans 3 jours c'est les week-end :D

Passez une bonne lecture, mes ouistitis !

_______

La culpabilité été en train de me ronger.

Soutenir ainsi son regard commençait à devenir insupportable, voir pesante. Je ne savais pas ce qui était le pire. De lire dans les yeux de Michael, qu'il souhaitait indirectement me faire passer un message à travers cette chanson, ou bien sentir qu'une part de moi jouissait à l'idée que je venais d'atteindre mon but : percer son secret.

Mon dur labeur a enfin été récompensé...

Je ne pouvais plus me tenir la tête haute dans cette pièce, sans éprouver le moindre remords à son égard. Je n'en avais plus le courage. Michael était peut-être insupportable, sans gêne, impolie et avec tous les autres défauts du monde, mais il ne méritait pas ça. Il ne méritait pas de devenir la cible des médias pour une simple question de contrat.

'Qu'est-ce qui t'arrive, Del ? As-tu déjà oublié notre objectif ?!'

Me réprimanda immédiatement ma conscience, que je chassai en la poussant sans même me remettre en question dans un coin de mon esprit. Je poussai un petit soupir, pressant mon dos contre le mur. Mes doigts agrippaient sans que je ne me rende compte, fermement mon cellulaire contre ma poitrine.

J'étais en train de toucher du bout des doigts mon futur métier, mais me voilà en train de méditer entre le mal et bien. Oui, en effet, qu'est-ce qui t'arrive, Del ?! Moi-même, je ne le savais pas. Alors comment pourrais-je répondre à ma conscience, qui bouillait déjà de colère face à la future décision que je n'avais même pas encore prise ?

"Qu'est-ce que je fais maintenant?" M'interrogeai-je bêtement, laissant mes yeux tombaient sur mon téléphone.

Il fallait que je parle à Luke.

Et tout de suite !

Je fis défiler les prénoms de mon répertoire à l'aide de mon pouce, jusqu'à tomber sur le numéro de ma rédactrice en chef. J'ignorai le comment et ni le pourquoi, mais je ressentais aussitôt le besoin de lui parler. De lui parler de mes doutes, de ce que j'ai trouvé sur l'enquête Clifford. Non, je n'ai pas encore mis ma patronne en confidence sur le pot aux roses.

Même si, je savais que Luke ne m'avait pas menti, je ne pouvais pas avouer à Victoria que le contrat signé entre les membres des One Direction et les garçons - ou plutôt entre le manager des One Direction et les garçons - est la cause de la mauvaise humeur de Michael. Dans ce métier, j'ai appris à me méfier des apparences.

Et si elle décidait de me rouler ?

"Vous êtes bien sur le répondeur de Victoria Renolds, rédactrice en chef de Rock's magazine. Je ne suis pas là pour le moment, mais laissez-moi un message pour que je n'oublie pas de vous rappeler." Je m'étais moi-même surprise d'avoir appuyé sur la touche 'appelée'.

Je me redressai du mur, passai nerveusement mes doigts dans ma chevelure brune. Je décidai de faire quelques pas, en attendant que le son du 'bip' retentisse. Après l'avoir entendu, mes lèvres se séparent doucement, prêtent à formuler une phrase. Mais, une main imposante s'écrasa contre mon épaule, gagnant de ma part un hurlement de frayeur, comme si on cherchait à me tuer. Regarder The Grudge avec ces garçons ne m'a pas réussie.

Cette même main imposante, s'écrasa sans ménagement contre ma bouche pour étouffer mes cris. À la sensation de sa poigne, il ne m'a fallu pas plus d'indices pour me faire comprendre qu'il s'agissait là d'un homme. Je lâchai l'emprise que j'avais sur mon cellulaire, les yeux ronds et me mis à gesticuler dans tous les sens pour me défaire de son étreinte. Mais ce dernier, entoura son bras autour de mon cou, pressant mon dos contre son torse pour me maintenir en place.

Mais qui est ce fou ?

"Mais ferme-là, putain!" Je me tendis instantanément, quand je reconnus le timbre rauque familier de Michael. "Sérieusement?!" Cria-t-il, en retirant sa main de ma bouche. "T'en a pas marre de hurler pour un oui ou pour un non?"

"C'est de VOTRE faute ça!" Me défendis-je, en ramassant mon cellulaire parterre pour immédiatement l'éteindre.

Merde, merde, merde !

Notre 'dispute' a été enregistrée à la place du message que je voulais laisser à Victoria. Maintenant ? Il va falloir que je trouve un créneau ce soir pour corriger ça, ou bien, elle va prendre ces hurlements pour autre chose. Je secouai la tête, chassai immédiatement ces idées salaces de mon esprit.

Non de dieu !

L'esprit pervers de Michael m'a contaminé.

"Si vous n'avez pas insisté pour regarder The Grudge, jamais j-je.." Je pivotai sur moi pour lui faire face et me tut quand je remarquai une coupure fraîche au niveau de son arcade.

"Jepréfèreencorequandtuhurlesmonnom." L'entendis-je rapidement marmonner sous sa barbe.

"Excuse-moi?" Il poussa un petit rire, puis fit valser sa main en l'air.

"Rien, oublie ça." Chantonna-t-il, gagnant un roulement de yeux de ma part.

"Qu'est-ce que.." Je pointai son arcade du doigt. "Qu'est-ce qui t'est arrivé, encore?" Il tourna la tête sur le côté.

"Rie.." Je pinçai son menton, l'obligeant à me faire face. "Déga.."

"Qu'est-ce qui t'est arrivé?" Répétai-je sur un ton plus ferme cette fois.

Aucune réponse.

Pourquoi ça ne m'étonne même pas ?

Je soufflai bruyamment pour bien lui faire comprendre mon agacement, nouai nos doigts ensembles pour être sûre de ne pas le perdre en cours de route et l'entraînai jusqu'à sa loge où j'étais sûre de trouver une trousse à pharmacie. Voyager avec ces garçons m'a au moins instruit une chose : toujours avoir une trousse de secours dans son sac.

À ma grande surprise, Michael ne broncha pas et me suivit sans énoncer la moindre pique à mon égard jusqu'à destination. Une fois arrivée devant sa loge, j'ouvris la porte, sachant que Michael ne le ferait jamais. Il n'était pas galant et il ne le sera probablement jamais. Tout le monde sait, excepté ces fans. Oh, ces pauvres fans, qui devaient très certainement vivre à cet instant à Cliffordland.

Je refermai la porte derrière nous, lâchai - ou du moins - essayai de lâcher l'emprise des doigts de Michael, qui semblait refuser de les dénouer. Je fronçai les sourcils, levai la tête pour l'interroger du regard. Je secouai nos doigts nouaient pour lui faire passer le message, mais il ne semblait pas avoir compris. Oui, cet idiot n'a pas comprit que pour le soigner, j'avais besoin de ma seconde main.

"C'est Luke qui m'a fait ça." Me devança-t-il, lorsque je m'apprêtai à le réprimander.

"Qu'est-ce que tu lui as fait?" Il roula des yeux, soupirant bruyamment.

"Tout de suite!" Grogna-t-il. "Pourquoi tu le défends tout le temps?!" Ronchonna-t-il, en jetant dramatiquement ces mains en l'air.

"Et bien, peut-être que parce que tu lui cherches tout le temps des ennuis?" Haussai-je à mon tour le ton, où je pris soin d'appuyer sur les mots 'tout le temps'.

"C'est pas vrai ça!" Objecta-t-il, comme s'il était réellement innocent.

"Si c'est vrai!" Ripostai-je aussitôt, sachant pertinemment qu'il allait tôt ou tard se mettre en colère.

Croyez-moi, à cet instant..

J'ai ri jaune.

"Non!"

"Si!"

"Non!"

"Si!"

"Non!"

"Si!"

"Non!"

"S.." Je poussai un cri, amplis de surprise, lorsqu'il me plaqua brutalement dos à la porte, qui s'était entre-temps entrouverte dû au courant d'air. "Mais ça va pa.."

"Ferme-là, Schtroumpfette." M'avertit-il tout bas sur un ton monotone. "Putain.." Jura-t-il sur le même ton, en éliminant le peu d'espace qui séparer nos visages. "Tu trouves ça drôle, n'est-ce pas?" Sa bouche s'arrêta à quelques millimètres du mien.

Mais de quoi voulait-il parler ?

Je battis des cils, confuse.

"Huh?"

"Tu trouves ça drôle de m'énerver tout le te.."

"Mais qu'est-ce que tu racontes, encore?!" Le coupai-je fulminante, exténué par son attitude. "Tu ne peux pas juste te la fermer trois mi.." Il esquissa un demi-sourire, arquant son sourcil.

"Fais-moi taire dans ce cas." Je ne bougeai pas, les yeux encraient sur sa personne, confuse par ces humeurs changeantes. "Ouais, bien sûr. Je m'en doutais!" Il poussa amèrement un petit rire. "T'es vraiment qu'une putain d'allumeuse, en fait." Déclara-t-il et je pouvais déjà sentir mes doigts formaient un poing à tour de rôle.

"Michael.." Grinçai-je entre mes dents.

"Quand il s'agit de Luke, tu es toujours aux petits soins pour lui." Qu'est-il encore en train de s'imaginer ? "Mais quand il s'agit de moi, hein? C'est autre chose! T'es censé être mon assistante, putain! MON assistante!" Répéta-t-il, en insistant sur le 'mon' cette fois. "Mais au lieu de ça? T'es constamment collé au cul de ce petit con! Juste.." Il rit de nouveau, levant les yeux au ciel. "Sous prétexte parce que je suis ce fou qui passe son temps à cogner tous qui bou.."

Il était pour moi hors de question de le laisser continuer à déballer des conneries pareilles. Connaissant Michael, je savais qu'il avait déjà préparé mentalement quelque chose, pour bloquer mon coup-de-poing qui allait suivre. Il me connaissait bien, trop bien maintenant, pour se faire avoir plus de trois fois. Je pris une profonde inspiration, plaquai mes mains de chaque côté de son visage. Il poussa un gémissement de douleur, quand je lui écrasai sans ménagement le pied.

"Bordel, Schtroumpfe..."

"La ferme!" Et sans énoncer un mot de plus, je plaquai brutalement mes lèvres contre les siens.

'Haha ! Tu ne l'as pas vu venir celle-là Clifford !'

Chantonna malicieusement ma conscience, que j'aurais très bien pu la confondre avec Nelson des Simpson par son 'haha' moqueuse.

C'était la première fois que je prenais les devants.

**

Affalé sur mon ventre sur le matelas, je fixai, pensive, l'écran de mon ordinateur ma page mail vide. Je fis la moue, quand je ne trouvais pas la formulation adéquate pour expliquer à ma patronne de Rock's magazine mon petit 'message' vocal de ce matin. Je soufflai bruyamment, occupai mes mains en les portants à mes cheveux pour me faire un chignon.

Je croisai ensuite mes bras sur le matelas, nichai le bout de mon menton contre, soupirant. Pensant que c'était beaucoup trop risqué d'appeler Victoria maintenant, j'avais décidé de lui écrire un mail. Surtout, lorsqu'on sait que ces quatre garçons n'auraient aucune gêne pour écouter aux portes. Par moment, je me demandai s'ils connaissaient la véritable signification du mot 'respect.'

"Que le seigneur leur vienne en aide!" Marmonnai-je, contre ma peau en secouant mon visage de gauche à droite.

J'ai pu avoir cet après-midi une rapide discussion avec Luke, où j'ai appris qu'Ashton, Calum et lui, devait beaucoup à Michael. Enfin, au niveau professionnel. D'après ce que j'ai compris, lors de la signature du contrat avec Modest, les quatre garçons se sont retrouvés devant un lourd dilemme : l'un d'entre eux ne devait pas chanter durant une durée déterminée. Michael a été le plus courageux des quatre et a accepté le contrat conclu avec le manager des One Direction.

En échange de son silence, la maison de disques lui accorda un privilège, qui n'était autre que le fait d'avoir une assistante personnelle qui serait aux petits soins pour lui. Mais ce que sa maison de production ignorait, c'est qu'à côté ? Il avait également fait un pacte avec Calum, Luke et Ashton. Étant donné qu'il a été le plus courageux des quatre à signer ce maudit contrat, les garçons devront l'aider à se débarrasser de chacune des assistantes que Jordan aura recrutées pour lui.

Bien sûr, il n'a pas fallu longtemps à Jordan pour se rendre compte de la supercherie. Il les as réprimandaient - et oui ! Même avec le peu d'autorité qu'il a sur eux - et a cédait à la requête de Michael, qui était de pouvoir choisir sa propre assistante à sa place, dans l'espoir qu'il respecte enfin les conditions signées. Mais aucun d'entre eux ne les a écoutés, ça a été même pire. Michael a pu choisir ces propres victimes, qu'il prenait faible et fragile pour mieux les chasser.

Dire que toute cette histoire tenait dans un seul dossier.

"C'est dingue ça! Je peux même écrire une biographie sur lui avec toutes ces informations!" Je roulai sur le matelas pour fixer le plafond.

Je laissai mes pensées se perdre un instant. Chose que je n'aurais pas dû faire, puisque au moment où mes paupières décident de se fermer. Mon esprit me ramena quelques heures plus tôt, où mes lèvres se sont posées contre celle de Michael. Je rouvris brusquement mes yeux et secouai la tête pour chasser ces images. Je portai les paumes de mes mains à mes joues, qui devaient très certainement être teintées d'une toute autre couleur.

Bonté divine !

Qu'est-ce qui m'a pris de faire ça ?

"Allez, Del reprends-toi!" M'encourageai-je en tapotant doucement mes joues et m'asseyais en tailleur sur le matelas. "Concentre-toi sur le mail, pas sur ces fichus lè..." Je me stoppai en milieu de phrase, claquant ma main contre ma bouche.

Oh non..

Je n'allais pas dire 'ça' ?

Je chassai ces pensées de mon esprit et étirai mes bras tel un chaton. Je fis craquer chacune de mes phalanges et mon cou, croisèrent mes jambes l'une par-dessus l'autre, avant de m'installer en position indienne. Puis, je pris une profonde inspiration et débutai enfin mon mail. Le plus facile ? Fut évidemment la formule de politesse.

Tout le monde sait dire 'Bonjour', non ?

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À : [email protected]
De : [email protected]
Objet : Enquête Clifford

Bonjour, bonsoir,

Ne faite pas attention au message vocale que je vous ai envoyé ! Ce n'était pas moi, mais Calum qui essayait d'imiter ma voix ! Il est un peu toqué, oui, en effet, mais il ne faut pas lui en vouloir ! Dame nature n'est pas encore venue le résonn..

_______

J'explose de rire toute seule, effaçai mon mail - ou du moins essayer - d'en écrire un autre de plus potable.

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À : [email protected]
De : [email protected]
Objet : Enquête Clifford

Bonjour, bonsoir,

Je vous écris pour vous parler du message que je vous ai laissé sur votre boite vocale. N'y prêtez surtout pas attention, j'ai eu un moment d'égarement. J'ai bu un verre de trop, voir on a profité de mon absence au petit coin pour me droguer et glisser une substance illicite dans mon verre.. Bon d'accord ! Pour faire court, un chien est survenu de nulle part, prêt à m'agresser. J'ai eu peur d'attraper la rage et donc j'ai hur..

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Oh non, ça suffit maintenant Del !

Sois sérieuse et parle avec ton coeur !

J'efface tous et recommence.

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À : [email protected]
De : [email protected]
Objet : Enquête Clifford

Bonjour, bonsoir,

Je vous écris pour vous faire part de mon véritable message.

Celui que je vous ai laissé ce matin dans votre boîte vocale, n'était qu'une couverture. J'ai dû improviser pour ne pas me retrouver à dire la vérité. Vous m'en voyez donc navré d'avoir hurlé ainsi comme une hystérique.

Comme je l'ai dit plus haut, je vous écris pour vous faire part de mon véritable message, dont quelques questions. Admettons que j'ai réussi à percer le secret de Michael Clifford, est-ce que mon droit de composer l'article est toujours d'actualité ? Récemment, j'ai appris qu'Alan Carlson a rejoint le groupe en tant que stagiaire également. Je me demandais si..

_______

Toc, toc, toc !

J'arrêtai d'écrire et orientai ma tête en direction du bruit. Mes prunelles se posaient sur la vitre du bus du dortoir, où j'ai pu apercevoir Luke me faire signe. Je fronçai mes sourcils, me levai de mon emplacement et m'approchai d'un peu plus près de la fenêtre. Il m'indiqua dans un langage de signe trafiqué de le rejoindre à l'extérieur, mimant à l'aide de ces lèvres quelques mots dont je ne compris pas le sens.

Bien que je n'aie toujours rien compris, je hochai la tête dans un sourire. Je tournai des talons et marchai jusqu'à la sortie. Je posai ma main sur la poignée de la porte, la tourne et l'ouvre, tombant nez à nez face à Michael. Je clignai des yeux, confuse, par son attitude. Le corps de ce dernier était légèrement recourbé en avant et sa tête était baissée, l'air coupable. Je l'observai en silence passait ces doigts contre sa nuque, avant de finalement lever la tête pour affronter mon regard.

Depuis quand était-il aussi sérieux ?

"J-je.." Il se racla exagérément la gorge. "Il faut que je te parle." Je hochai doucement la tête, passai à côté de lui.

"Attends-moi ici." L'instruis-je, en marchant à reculons. "Je reviens dans quelques minutes."

Je ne lui laissai pas le temps d'ajouter quoi que ce soit et m'éclipsai à l'extérieur du bus. C'était étrange. D'habitude, il n'hésitait pas à me hurler dessus, quand je ne le faisais pas passer devant mes priorités. Michael venait-il de perdre sa voix ? Hoho, j'en doute ! Ça serait trop beau pour être vrai. Je contournai le bus, pour retrouver Luke qui me salua d'un mouvement de la main. Je marchai jusqu'à lui, remarquant son air enjoué, voir excité.

"Dit : 'Lucas Robert Hemmings t'es le plus beau blond, mignon, adorable, intelligent et amusant du monde entier!'" J'explosai de rire, jetai un oeil à mes alentours à la recherche d'une caméra cachée.

"Où sont les caméras cachées?" L'interrogeai-je aussitôt.

Luke et Michael ont changé de corps ?

Ou bien à force de se cogner dessus leur cerveau ont fini par s'échanger ?

"Mais!" Il tapa des pieds contre le sol comme un gros bébé, jetant sa lèvre inférieure en avant. "Dis-le, Doudou!" J'entrouvre mes lèvres, prête à le remettre à sa place. "Ou sinon, je ne te donnerai pas de ticket...." Mes yeux s'arrondissent en deux grosses soucoupes, quand il agita un ticket pour le concert des All Time Low sous mon nez.

"Lucas Robert Hemming t'es le plus beau blond, mignon, adorable, intelli... AHH!" Je poussai un cri strident, lorsque Luke m'agrippa fermement l'avant-bras pour me tirer contre lui.

"Attention!" Cria-t-il.

Mes paupières se sont clos une fraction de seconde et mon corps s'était légèrement recourbé contre son torse par réflexe. Je laissai quelques secondes de plus s'écrouler, avant de rouvrir mes yeux sur ma position précédente. Ma bouche s'entrouvre en 'o', à la vue de mon ordinateur portable réduite en morceaux. Je tombai à genou face à l'appareil, dorénavant décomposé en deux parties.

Non, c'est pas possible...

Je déglutis difficilement, saisis les deux morceaux pour les tourner. Le centre de mon écran était brisé, comme si on venait de lui infliger un coup-de-poing. Plusieurs carrés qui composaient mon clavier été retiré, comme si on l'avait percuté à plusieurs reprises contre un objet consistant, de sorte à ce que je ne puisse rien récupérer dans le disque dur.

Malheur, je venais de perdre toutes mes données.

Ma tête pivota en même temps que Luke en direction du coupable.

Michael.

"Oups?" Chantonna-t-il innocemment, un sourire dédaigneux plaqué au coin de ces lèvres.

Je vais l'assassiner.

__________

Maintenant, je vous laisse deviner ce qui s'est passé ! (a) *va se cacher*
Sérieusement, l'un ou l'une d'entre vous a une idée ? :')

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