36; Sawyer
Je ne sais pas si c'était parce que j'avais atrocement sommeil ce soir-là, ou bien tout simplement le fait que je n'avais aucune force de me 'battre' verbalement contre lui, mais j'ai cédée.
Oui, j'ai cédé.
Et sincèrement, je pensai qu'en cédant pour une fois à ces caprices, j'allais enfin pouvoir obtenir ce que je voulais MOI.
"... Allez, allez Schtroumpfette!" Me pressa Michael en claquant à plusieurs reprises ces doigts. "Mes vêtements ne vont pas se plier tout seul!"
Et bien, non.
Je m'étais complètement trompée !
Je clos un petit instant mes paupières et inspirai profondément une grande bouffée d'air frais, que j'expirai ensuite - très - lentement. Sans vraiment me rendre compte, mes doigts s'étaient crispés sur le haut de 'monsieur' à l'effigie des Beatles, prêt à le déchirer en mille morceaux. Je n'ai absolument rien contre les Beatles, mais Michael me poussait juste à bout.
Et le pire dans tout ça c'est que ça l'amuse.
Après avoir vider les deux contenues de sa valise sur le matelas, à la recherche de son pyjama Spiderman, Michael m'a demandé - ou plutôt ordonné - sous forme de chantage, que si je souhaitai rapidement dormir, je devais me débarrasser de ces vêtements étalaient en boule dans le lit. Bien sûr, tel le parfait chieur de service qu'il était, il a pris soin de bien me spécifier de les repasser, avant de les plier.
Il était exactement trois heures vingt-cinq du matin.
"Un peu d'aide ne serait pas de refus!" Je me retournai pour lui faire face, mais il s'était déjà avachi sur le bureau.
"L'artiste ne peut pas, il est en pleine inspiration." Je roulai des yeux, ne me posant même pas la question du pourquoi ce fou a décidé de parler de lui à la troisième personne.
"Ne peut-il pas mettre au moins cinq petites minutes.." Autant rentrer dans son jeu, non ? "De sa 'génialissime' vie.." Bien entendu, je disais cela en toute ironie. "De côté?"
Il se contenta simplement de m'ignorer.
Peut-être qu'il disait vrai après tout et qu'il ne disait pas cela juste pour éviter d'effectuer les corvées ?
Bien que, le connaissant, qu'il soit inspiré ou pas, jamais il ne voudra faire le 'sale boulot' que ces assistants devraient normalement faire en général. Avec lui, j'avais clairement l'impression d'être une femme de chambre. Je soupirai et observai sa chevelure verte s'agitait de gauche à droite, m'indiquant clairement qu'il venait de me donner-là une réponse négative.
"Nope, il risquerait d'oublier." Je venais de finir de plier ces pantalons et ces hauts et il était bien entendu hors de question pour moi de plier ces sous-vêtements.
"Même pas pour ces sous-vêtements?" Insistai-je en posant mes mains sur mes hanches.
"Même pas pour ces sous-vêtements." Confirma-t-il en haussant ces épaules.
"Est-ce que je peux dormir maintenant?" Le suppliai-je presque en jetant ma lèvre inférieure en avant pour faire la moue, tout en sachant qu'il ne pouvait pas me voir.
"Oh?" Il fit vivement valser sa main dans les airs. "E-euh.. Ouais vas y, Schtroumpfette." Je jubilai intérieurement, prête à faire un bond de dix mètres jusqu'à la porte. "Dans mon lit." Ajouta-t-il sur un ton autoritaire.
L'entièreté de mon corps se tend à ces trois derniers petits mots. Je ravalai avec difficulté la bille qui venait de se coincer à ma gorge, pivotant sur moi-même pour faire demi-tour et ainsi emboîtai paresseusement le pas jusqu'à son lit.
Ah oui, c'est vrai.
J'ai accepté de dormir avec lui.
**
- à l'écoute - 5 seconds of summer - Close as strangers.
"Six weeks since I've been away
Now you're saying everything has changed..."
Quatre heures cinquante-cinq du matin.
Un faible gémissement de mécontentement s'échappa d'entre mes lèvres, quand je fus propulsée de mon sommeil à mon insu. Pourtant, les échos étaient faibles, douces, mais légèrement rauques, que si j'avais été à cet instant dans une autre pièce, je n'aurais certainement rien entendu. Cela sonnait comme un timbre de voix, mêlait à une mélodie d'une guitare acoustique que je ne connaissais pas.
"And I'm afraid that I might be losing you"
Cette voix, je le connaissais parfaitement bien.
Je l'avais même admirée il n'y a pas si longtemps que cela.
"And every night that we spend alone"
C'est paresseusement, que je m'efforçai à lentement ouvrir mes yeux.
Tout de suite, la faible lueur de la lampe de chevet m'aveugla.
Ma vision fut tout d'abord floue, m'incitant à cligner à plusieurs reprises les paupières, voir même les écarquiller, avant d'obtenir la parfaite vision de Michael accrochait à sa guitare. Mes prunelles fixaient sans réellement se rendent compte, le médiator se glisser minutieusement sur chacune des cordes. Puis, progressivement ils remontèrent le long de son torse à son visage, où ils ne purent s'empêcher d'instantanément tomber à ces lèvres charnues, qui fredonner les syllabes d'une parole de chanson que je n'arrivais pas à reconnaître.
Pourtant, mon répertoire à musique était varié et très long.
"Could be thinking of you on your own
And I wish I was back home next to you..."
Un court frisson venait de parcourir agréablement mon échine.
Instinctivement, j'enfouis mon visage contre l'oreiller que j'avais enlacé durant mes courtes heures de sommeil. Le voir ainsi chanter, me ramener à me poser la question sur le pourquoi, je ne l'avais jamais vu le faire auparavant sur scène. Maintenant que j'y pense, à chaque concert que j'ai assisté uniquement Ashton, Luke et Calum avaient ce 'privilège'.
Peut-être que Michael était 'timide' ?
Je me mis alors à ricaner mentalement amèrement à cette idée.
Michael, timide ?
Alors là, c'était vraiment du n'importe quoi !
Pour en avoir le coeur net, je patientai silencieusement qu'il finisse ce qui me semblait être le premier couplet, pour pouvoir souffler.
"Michael?" Il se figea au son de ma voix, déglutissant. "Pourquoi est-ce que tu ne chantes jamais?" Aucune réponse.
"..." Je battis des cils, me relevant doucement en tailleur.
"Pourquoi, dis-moi?" Insistai-je de la manière la plus douce possible, pour ne pas provoquer sa colère. "Pourquoi faut-il toujours que ce soit Luke, Calum et Ashton qui méritent ce privilège?"
Après tout ?
Ces humeurs étaient si changeantes.
J'inclinai avec curiosité mon visage sur le côté, l'observant silencieusement dorénavant pincer ces lèvres, maltraitant énergiquement la coupure qu'Ashton - ou bien c'était sûrement Calum ? - lui avait fait. Il passa vivement sa langue dessus, jouant distraitement avec son médiator entre ces doigts, pour finalement racler à deux reprises sa gorge. Mes yeux s'entrouvrent au même moment que ces lèvres se séparent.
"Parce que tout simplement c'est mon manager qui en a décidé ainsi."
Sans réellement s'en apercevoir, Michael venait de lâcher une bombe qui m'a complètement prise au dépourvue.
Oh. mon. dieu.
____________________
#TEAMMELILAH OU #TEAMRIENDUTOUT ON SE MANIFESTE AHAHA => Et oui, j'ai fini par choisir ce nom de ship so cute *.*
Pas trop dur la reprise, j'espère ? Rhalala, moi qui avait l'habitude de publier tous les jours cette histoire, ne rien écrire cette semaine a été une véritable torture ! Mais bon, courage les filles/garçons dans même pas un mois, nous sommes de nouveau en VACANCE !
Sur ceux, je vous embrasses fort ♥
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top