Tu t'assieds dans le café du coin avec Michael, riant à l'histoire qu'il vient de te raconter. Vous entendez la sonnette de signalisation d'un nouveau client et tu jette un coup d'œil à la porte.

Michael à du remarquer la chute de ton sourire, puisqu'il stoppe son histoire, tu scrutant.

« Quel est le problème ? », il demande, suivant ton regard. « Oh », il dit, hochant la tête avec compréhension quand il voit qui vient de franchir le seuil.

« Y/N ?! », tu entends la voix de ton amie sonner depuis l'autre côté de la boutique.

« Hey ! », tu réponds, te levant de ton siège pour aller la saluer, espérant qu'elle ne remarquerai pas Michael.

« On ne s'est pas parlés depuis si longtemps ! », te dit-elle en te prenant dans ses bras.

« Je sais », tu dis, hochant la tête. « J'ai été tellement occupée et- »

« Pareil, pareil », elle te coupe. « Qu'est-ce que tu fait là ? », elle demande, regardant la zone d'où tu venait et là où est assis Michael, tête baissée. « Tu travailles toujours sur ce projet de sciences ? Je me sens mal pour toi, wow », elle touche ton bras pour essayer de te réconforter. « Je suis vraiment désolée. Comment tu peux réussir à passer autant de temps avec lui ? », demande-elle, pointant Michael du doigt et roulant des yeux avec dégoût.

« En fait, euh, non », tu dis nerveusement. « On a fini le projet. Je -je vois Michael », tu confesse.

« Tu quoi ? », elle demande, son visage se remplissant de fureur.

« Je vois Michael », tu répètes doucement.

« JE NE TE CROIS PAS ! », elle crie. « JE PENSAIT QU'ON ÉTAIT AMIES ! », tout les yeux dans le café sont rivés sur vous. Tu réponds calmement.

« On l'est, mais tu as un nouveau petit-ami et c'était il y a plus d'un an que toi et Michael avaient rompus et je l'apprécie vraiment et- »

« TU L'APPRÉCIE VRAIMENT !? TRÈS BIEN ! ALORS CE N'EST PAS GRAVE QUE TU SOIT UNE SALOPE DE TRAÎTRESSE A DEUX VISAGES ! »

« Okay », tu entends Michael dire, arrivant et se plaçant devant toi. « C'est pas nécessaire d'en arriver là », il dit. « Y/N peut faire ce qu'elle veux, et je sais qu'elle n'a jamais voulu te blesser, donc pourquoi on ne se calmerai pas avant que ça ne devienne moche ? »

« BIEN ! », crie ton amie, te faisant sursauter. « Mais ne viens pas pleurer sur mon épaule quand il brisera ton cœur ! »

Elle donne un dernier coup d'œil méprisant à toi et Michael, avant de sortir.

« Merci », tu murmures, essuyant rapidement une larme.

« Est-ce que ça va ? », demande Michael, sa voix et ses yeux remplis de préoccupation.

« Euh, pas vraiment », tu dit avec un rire rempli de larmes. « C'est juste stupide. Je -Je penses que je vais rentrer », tu combat les larmes, te sentant un gênée de pleurer.

« D'accord, laisses-moi attraper mes clés », offre Michael.

« Non c'est bon. Je vais -Je dois y aller », dis-tu, en te dépêchant pour que Michael ne puisse t'arrêter.