Shoto x SisterReader


Partie 1

Vous n'aviez pas le choix du design de T/P, il est imposé pour la logique de l'OS. Gomen.

~

PDV T/P :

J'ai toujours pensé jusqu'à aujourd'hui que mon frère me haissait. Depuis que Maman lui a brûlé la moitié de son visage, il est devenu très renfermé et froid. On se parle que très rarement à la maison, il me raconte peu de chose sur ses cours et ses "amis", du moins si il en a. Résultat, je reste à la maison avec Fuyumi, je fais le dîner le soir, range un peu et attend que mon père et mon frère rentrent. Quand j'y pense, je ne suis jamais allée à l'école, peut-être une année ou deux, lorsque mon père n'avait pas encore découvert mon alter. Quand il avait appri que tout comme lui, je contrôlais les flammes, tout s'est arrêté du jour au lendemain.

Comme ma relation avec mon frère jumeau, Shoto.

Malheureusement, je ne suis pas comme lui, avec deux alters, mais au fond je suis heureuse de ne pas être la poupée de mon père et à subir sa pression.

Alors pourquoi suis-je jalouse de Shoto ? Il a tout, mais est harcelé par mon père. Tandis que j'ai rien, et délaissé par mon paternel.

À ce jour, je pense encore que Shoto me hais, tout comme le jour où Maman lui a brûlé le visage. Mes cheveux sont rouges et mes yeux son bleu, tout comme mon paternel. Je lui ressemble trop, beaucoup que c'est un miracle que Maman ne m'est pas touché étant petite. Shoto qui hait Papa, je dois faire parti de la même catégorie.

Aujourd'hui, Papa m'a accordé une chose que je réclamais depuis le début, il m'a autorisé à venir avec lui voir Shoto, au tournois de UA. Des cris résonnaient dans le stade qui battait fortement. Mon jumeau se battait avec un certain Midoriya, ils avaient l'air de se parler au lieu de se battre.

-"Eh T/P où vas-tu ?, me demanda Papa.

-Regarde Otōsan, chuchotai-je.

Je marchai doucement, descendant les marches lentements, finalement je posai mes mains sur la rambarde et regardais Shoto de mes yeux pétillant. Oui, pétillant d'admiration parce que je l'ai toujours admiré. Shoto est quelqu'un de fort. Je souriais nerveusement, je savais exactement ce qu'il allait se passer. D'un coup, ses flammes jaillirent, impressionnant toutes les personnes ici présentes. Je pu entendre mon père arriver et il me poussa d'un geste de bras afin de prendre ma place. Je tombai sur les fesses et relevai ma tête pour le voir, crier le prénom de mon frère. Je me remis sur mes deux pieds et observai la scène, c'était juste magnifique.

Alors pourquoi ? Pourquoi je ne cessai d'être jalouse ?

À la fin de son combat, Shoto avait la moitié de ses vêtements qui avaient brûlé. Je me penchai par dessus la barrière et l'appelai pour le féliciter. Je balançai mon bras en l'air et le bougeai de droite à gauche.

-Shoto ! Bravo !, disai-je visiblement heureuse.

Ma joie ne dura pas longtemps, Shoto me jeta à peine un léger regard et le dévia assez rapidement. Comme si, il se foutait de ma présence ici. Je papillonai des yeux, rougissant de honte et ayant le cœur serré. Quelle horrible sensation de se faire rejeter par son frère.. mal-à-l'aise je regardai autour de moi en souriant nerveusement..

-O-Otōsan, je crois que je... vais rentrer, annonçai-je.

-Fais ce que tu veux"

Suite à ça, je quittai le stade, perplexe. J'avais eu l'impression que tout le monde m'observait. Au fait, comment devais-je rentrer chez moi ? Je n'ai pas pour habitude d'aller si loin, moi mon "secteur" s'arrêtait à la superette du quartier. Finalement, j'attendis ici, l'arriver de mon père qui arriva après presque une heure d'attente.

~

La maison était étrangement calme, ce soir là c'était Fuyumi qui préparait le dîner. Elle avait refuser que je l'aide, disant que "en tant que grande sœur je me dois de vous faire plaisir". Plaisir pour quoi ?.. si elle savait comment c'était passé ma journée. Moi qui croyait que j'allais faire un pas en avant, c'était raté. Un échec total. J'étais dans la salle de bain, en face du miroir et regardais mon reflet. Doucement, je posai ma main sur mon visage et je me penchais pour regarder mes pupilles bleu. Pas moyen, elles étaient beaucoup trop identique à celles de Papa. Et mes cheveux je n'en parle même pas, tous rouge sans exception. Je soufflai lourdement limite tristement. Je ne savais plus qu'est-ce que je devais faire. Parfois, j'avais envie de quitter ce petite monde qu'est ma maison et aller à la découverte de nouvelles choses. J'y avais déjà pensé mais avais vite refuser l'idée. Je ne voulais pas abandonner ma sœur.

Tout ça à cause de mon paternel.

Contrairement à Shoto je ne lui vouait aucune haine, mais aucun amour. Rien, pour moi il était juste mon géniteur.

Mon regard se baissa petit à petit et tomba sur une paire de ciseaux qui était posée sur l'étagère. Pris d'un grand élan, j'attrapai l'objet avant de le regarder longuement. Je veux être libre. Je veux être T/P, et non la fille d'Endeavor. Mais j'aurais beau repousser tout mes tourments, il y aura toujours quelques personnes pour me barrer la route et me rappeler qui je suis. La fille du deuxième. Parce que même si tout le monde connait Shoto, ma ressemblance avec lui est beaucoup trop forte.
Je pris donc une mèche et la coupai, puis une et une autre. Jusqu'à n'avoir plus de longueur, mais un simple carré raté. Soudainement, la porte s'ouvrit sur Shoto, serviette sur l'épaule. Je ne fis pas attention à lui, tandis que mon frère mit un certain temps avant de réaliser ce que je faisais.

-"Arrête ça T/P !

Sa main attrapa fermement mon poignet, et je me tournai en sa direction. Je fronçai les sourcils avant de me débattre doucement. Lorsque mon poignet fut libre je le poussai, pas fortement, mais assez pour qu'il recule de quelques centimètres. Malgré tout, j'étais prise au piège, la sortie était derrière lui.

-Ne te fou pas de moi Shoto..., lui disai-je.

-Qu'est-ce qu'il te prend ? Pourquoi te coupes-tu les cheveux ?, me questionna-t-il.

Je ris amèrement, avant de partir dans un fou rire. Je lâchai le ciseau avant de poser mes mains sur mon visage riant étrangement. Je ne savais même plus ce qu'il se passait dans ma tête.

-Alors il faut que je me coupe les cheveux pour que tu poses ton regard sur moi !? Ahaha ! Oh ne t'inquiète pas je peux faire toute ma tête ça ne me dérangerait même pas !

Il me lança un regard peiné, avant d'écarquiller les yeux en me voyant devenir totalement folle.

-Si tu veux me brûler le visage moi aussi parce que je ressemble à Otōsan vas-y ! Je n'attend que ça !, criai-je.

Fuyumi courut jusque dans la salle de bain, alertée par mes cris. Habituellement, il est vrai que je suis calme, beaucoup plus qu'elle. Mais là, la colère était montée si vite en moi.

-T-T/P ! Calme toi.., viens avec moi, laisse Shoto prendre sa douche.

-Si c'est ce qu'il désir ! Monsieur Shoto dois toujours être roi !, disais-je.

Shoto ne bougeait pas, je décidai donc de le poussai pour quitter cette salle. Mais mon frère ne fut pas du même avis et me prit la main avant de me serrer contre lui. Mon visage se plaqua à son torse et une de ses mains se posa sur l'arrière de ma tête. De son bras, il m'entoura la taille.

-Lâche moi ! lâche moi tu entends !?, criai-je.

Shoto ne disait rien et je continuais de bouger dans tout les sens afin de me libérer de son étreinte, mais rien à faire. Il était déterminé à ne pas me lâcher. Je savais que Fuyumi nous regardait tristement, je lui avais vaguement parlé de mon ressenti vis-à-vis de Shoto. Je continuai de lui dire de me lâcher, je le frappai même. Mais ma voix se faisait de plus en plus basse, tandis que mes coups devenait de plus en plus inexistant. Même si je doute que mon frère ait eu mal.

Tout ce que je voulais, c'était une famille. Des frères et sœurs ne devraient pas se fuirent, surtout pas dans la notre, on devrait tous se serrer les coudes. Mais peine perdu. J'ai essayé avec tant de mal d'aller vers Shoto. Mais il faisait pire que de me fuir, il me rejetait littéralement.

Rapidement, ce sont mes larmes qui traduisaient mes émotions, je pleurais sans me cacher.

-Lâche moi idiot de frère..., fis-je en reniflant."

Bientôt, Fuyumi nous rejoignit et nous nous firent une étreinte à trois.

~

J'étais sur mon lit, dans ma chambre et regardais le plafond. J'avais encore le cœur qui battait à cause des précédents événements. Je m'en voulais pour avoir agis ainsi, pour avoir crier, j'avais l'impression d'être égoïste. La vie de Shoto n'a pas toujours était rose, je le sais, pourtant, je lui ai crié dessus. J'entendis des coups contre ma porte, je ne répondis pas, trop perdue dans mes pensées.

-"T/P, c'est Shoto, j'entre.

Je ne bougeai pas d'un poil, attendant seulement que mon jumeau entre. Ce n'est que lorsque j'aperçu le haut de sa tête que je baissai doucement mon regard. Il était là, débout, le regard observant ma chambre neutre. Ses cheveux étaient encore trempés et une serviette blanche trônait sur ses épaules. Il portait un débardeur bleu et un short noir. Puis, son regard s'ancra dans le mien, je me levai donc, m'asseyant sur le bord de mon lit, le regardant intriguée.

-Tout d'abord.., disons-nous en même temps.

Il sursauta doucement tandis que je clignai des yeux.

-Commence, dit-il.

-Eh.. bien.., fis-je.

J'ai perdu tout ce que je voulais lui dire, le voir me perturbe vraiment, je n'ai pas l'habitude de lui parler et encore moins lui avouer ce que je ressens. Finalement, je soufflai un bon coup avant de m'élancer.

-Je suis désolée, je n'aurais pas dû crier dans toute la maison et sur toi. D'autant plus que je suis partie sans nettoyer les cheveux que j'ai coupé. Je sais, que ta vie n'es pas facile comparé à la mienne. Et pourtant je m'autorise à te crier dessus, et à te reprocher des choses. Tu dois me trouver tellement égoïste et folle, je ris amèrement, je te demande pardon Shoto, je sentis mes larmes couler une nouvelle fois, je n'ai su voir que ma peine et pas la tienne, je comprend pourquoi tu me hais tant.

-Je..je te hais ?, répéta-t-il en papillonant des yeux, alors c'est ça l'image que je te donne ?

J'hochai de la tête tandis que Shoto se grattait doucement la nuque. Il avait l'air de fuir mon regard. Puis, commença à parler lui aussi.

-Moi aussi je m'excuse T/P, et non je ne te hais pas. C'est juste.. autre chose que je ne saurais t'expliquer parce que moi même je n'ai pas la réponse. J'ai beaucoup trop de questions dans ma tête et tout ce mélange. Tu t'excuses alors que je devrai être le premier à m'excuser, avoua-t-il.

Je fis non de la tête et me levai pour lui faire face. Je bougeai frénétiquement mes mains pour lui montrer qu'il avait tort.

-Mais non Shoto !, je sais ce que tu as enduré et pourtant je te demandai constamment de l'attention, je ne voulais pas être seule. Je voulais, qu'on soit tout les deux comme avant, m'exclamai-je.

Il m'attrapa subitement les mains, et je me figeai, surprise. Je plongeai mon regard dans le sien tandis qu'il faisait de même.

-Et je t'ai repoussé à chaque fois. Je ne crois pas que tu étais égoïste à ce point, je ne crois pas que tu ne voulais pas juste te retrouver seule et que tous ce que tu voulais c'était de jouer avec moi. Tu es ma jumelle T/P, et je sais que tu as toujours détesté être séparé de moi. Tu m'as vu triste, seul, et tu trouvais juste cela normal d'aller voir son frère jumeau quand il n'allait pas bien. Contrairement à toi, je ne suis jamais venu te voir.

-Ce n'est pas de ta faute !, dis-je.

-Ah oui ?, personne ne me disait de te repousser pourtant, je le faisais de mon prore gré. Je croyais, que la seule personne qui m'aimait et dont qui j'avais besoin était Ôka-san. Je voulais seulement la revoir elle parce qu'elle avait disparu.

-Tu sais, quand maman est partie, je me suis dis qu'il fallait que je sois avec toi, lâchai-je, Ôka-san.. t'as toujours préféré. Je pensais qu'elle ne m'aimait pas, parce qu'elle n'aimait pas Otōsan, elle ne faisait que de répéter que je lui ressemblais. Alors j'ai commencé à être jalouse de toi, mais je me suis dis que je ne devais pas être jalouse et commencer à t'en vouloir. Parce que tu es mon frère et je dois t'aimer.

Je baissai ma tête et m'avançai doucement jusqu'à ce que mon front ne touche l'épaule de Shoto. Je passai doucement mes bras autour de son buste et le serrer contre moi. Il fit de même et s'avança légèrement, malheureusement ma jambe buta contre le rebord de mon lit et on tomba à la renverse. Son poid sur moi me fit émettre un léger gémissement. Il se redressa alors, paniqué.

-G-Gomen, fit-il.

Je l'attirai à moi et plaça ma main sur l'arrière de sa tête. Je voulais une chaleur, je voulais retrouver l'amour qui nous unissait, nous, frère et soeur. Parce que dès le début nous étions deux. Je ne pus retenir mes larmes en sentant Shoto si proche de moi.

-Vas-tu me détesté si je te disais que je te jalouse ?, demandai-je, je veux être comme toi Shoto, je veux porter ces vêtements que tu mets pour aller à l'école, je veux moi aussi apprendre de nouvelles choses, me faire des amis, rire, parler, avoir ce rectangle qu'est ton téléphone portable. Je veux être une humaine, une citoyenne, je veux être T/P. Et non pas le déchet d'Endeavor, l'enfant qu'il a refusé. Je veux vivre moi aussi, j'étouffai un sanglot, je veux vivre, répétai-je.

Shoto plaça son visage dans mon cou et je pouvais sentir sa respiration lente contre ma peau.

-Tu vas vivre T/P, je vais te faire vivre, tu seras libre, tu pourras apprendre de nouvelles choses, tu pourras aller à l'école, me souffla-t-il.



Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top