🍋 SOUVENIR UN ~ Eijiro ~
✿ ✿ ❀¸¸¸.•*'¯'❀ ✿ ✿❀ԑ̮̑ঙ¸¸¸.•*'¯'❀💓
✿ ✿ ❀¸¸¸.•*'¯'❀ ✿ ✿❀ԑ̮̑ঙ¸¸¸.•*'¯'❀💓
J'avais déjà été jaloux ! Il y a même des tas de choses qui me rendaient carrément jaloux. Le courage de Mina. La gentillesse de Midorya. Et parfois même de la cuisine de Bakugo ! Mais cette fois-là, la fois où j'ai rencontré par hasard l'ami de Nori, c'était une autre sorte de jalousie. Il avait l'air sympa et très gentil. Je n'avais jamais été attiré par les mecs, difficile à dire s'il était beau, mais grossièrement, il devait être mignon. Et bordel il l'appelait "Nori-chan" ! Il le faisait, car il était proche d'elle. Lui il m'énervait sans trop raison et j'avais clairement envie de lui montrer qu'elle était à moi... Je détestais ce côté-là de moi, pas assez sure de lui pour simplement lui faire confiance. Non, moi ça, je ne savais pas trop faire. À la place je prenais sur moi, du moins autant que je le pouvais. Mais je n'avais pas vraiment pu m'empêcher de me montrer possessif envers elle. Elle aurait pu s'en offusquer, c'était sur ! Mais elle ne l'avait pas fait au contraire. Quand j'ai senti ses doigts frais se glisser dans ma main et les serrer, ça m'avait juste rassuré. Juste ça. Il ne m'en avait pas fallu plus ! Bien sûr, ce gars trop gentil pour être honnête m'agaçait encore ! Il était toujours devant elle, à se montrer trop proche d'elle, mais elle, elle me choisissait moi. Juste moi.
Lorsque nous étions rentrés chez moi un peu plus tard, elle ne m'en avait pas reparlé et elle ne semblait pas fâchée. Pas du tout même. Elle avait juste aidé Rina a préparer le repas pendant que je me douchais puis elles avaient regardé des photos de moi au collège, ce qui semblait plus l'intéresser puisqu'à ce moment-là, on s'était perdu de vu.
- Les filles, c'était un régale ! Les remerciai-je une fois finis de manger.
- J'avoue que c'était divin Rina-san ! Ma mère n'en prépare pas un aussi bon !
- Ah, mais c'est un travail d'équipe tout ça ! Merci pour ton aide Nori-chan !
Elle lui sourit et se leva pour aider à débarrasser.
- Non tu inquiètes Nori, tu peux utiliser la salle de bain, c'est a moi de débarrassé
C'était la règle à la maison, bien qu'évidemment elle ne pouvait pas le savoir. Celui qui prépare le repas ne débarrasse pas ! Je n'aimais pas cuisiner, je n'étais pas bon à ça et il m'arrivait même de bruler la viande ! Et merde, on ne gâche pas de la viande ! Alors, autant laisser faire les autres et se charger de la vaisselle !
- Alors petit frère... ça se passe bien ?
- Qu'est-ce que tu veux dire nee-san ?
- Je l'aime beaucoup ! Elle est adorable !
- Ça, je sais ! souriais-je en essuyant l'évier tout propre, elle est juste géniale !
Ma soeur n'ajouta rien et disparut dans le salon pendant que je prenais la direction de ma chambre, dans l'idée de choisir un truc à regarder. Elle me rejoignit quelques minutes plus tard, se brossant toujours ses longs cheveux bleus humides et se coucha sur moi pour m'embrasser rapidement avant de se relever et continuer de se brosser les cheveux.
- Ça va ?
- Oui oui, c'est juste... plein de noeuds !
- Tu veux regarder quoi ?
- Un truc pas nian-nian !
- Action ?
- Ah non Eijiro, pas tes trucs de mecs virils... Aventure ? Au moins ? Ou un truc sympa avec Sandra Bullock ! Elle rend tous les films sympas !
- Rajesh Kootrappali sort de ce corps !
Elle éclata de rire et se tourna doucement vers moi.
- Tu ne veux pas plutôt regarder un truc basique ... ? Je ne trouve rien.
- Jurassic Park ! fit-elle, les yeux brillants
- ... Ouais j'aurais dû me contenter de Sandra ...
Une fois une idée de dino dans sa tête s'était foutue, elle ne ferait que penser à ça ! J'étais bon pour passer la soirée en tête à tête avec la prof spé-lézard moi ! J'installais mon ordinateur portable face à nous et la laissa s'installer tout contre moi. De toute façon elle n'avait pas le choix, je n'avais pas de place pour un lit double ! Elle dormirait toute collée contre moi...
Je jouais doucement dans ses cheveux tout mouillés, sentant son souffle chaud sur ma joue et le film lui plaisait ! C'était, je pense, un des meilleurs moments de ma vie. J'appréciais clairement chaque seconde, laissant tout ce qui posait problème bien loin de nous.
- HEY JE VOUS Y PRENDS ! hurla Rina triomphante après une heure de film. Sérieux, vous ne voulez pas être comme tous les ados normaux et vous amuser un peu la...
- Déjà on est plus des ados ! répondis-je en soupirant
- Tu n'as pas encore dix-huit ans que je sache !
- Moi non... Mais elle oui ! Donc tu peux me laisser sous la surveillance accrue de madame Shirakumo !
- Je jure solennellement de prendre soin de lui ! approuva Nori de sa voix brillant de sourire
Rina leva les yeux au ciel et sortit de la chambre, grognant qu'on ne savait pas nous amuser.
- Eijiro... m'appela-t-elle doucement à peine dix minutes plus tard
- Mmmh ...?
- Tu sais... j'en ai envie...
~~~~~~
Je me figeais doucement, n'étant pas certain de comprendre. Après pour qu'elle ose me le demander elle-même alors que j'étais un exemple de bienséance devait lui couter. Il fallait que je sois au moins aussi audacieux qu'elle...
- Tu sais que ce n'est pas parce que ma soeur dit des conneries que tu dois...
- Mais non ! me coupa-t-elle
Elle soupira et se redressa doucement sur son coude pour me faire face. Elle me lança un regard étrangement sur d'elle, un sourire joueur plaqué sur les lèvres. La seule chose qui pouvait me dire qu'elle était légèrement intimidée, c'était le rose qui colorait joliment ses joues. Sinon je ne pouvais pas vraiment ignorer ses doigts posés sur mon ventre qui remontait doucement mon tee-shirt, caressant doucement la peau sur mes abdos.
- Je me sens parfaitement à l'aise avec toi, et je crois même que j'ai très envie de me montrer très vilaine...
Alors bon, oui j'ai beau être un héros et m'entrainer au quotidien... Avec la fille qu'on aime et qui invariablement nous plais fortement collé à soi et qui se montre aguicheuse... Non la je ne résiste pas...
- Aide-moi deux secondes ! demandai-je en me redressant sur mon coude valide
Je commençais à retirer les scratchs de l'attelle. Clairement, cette merde allait m'emmerder et ce n'était pas du tout le moment ! Elle hésita un instant à m'aider, se demandant sans doute si finalement c'était une bonne idée pour mon bras, mais je ne pris pas la peine de me poser moi-même la question. J'arrachais l'attèle et la jetai sans état d'âme. J'avais toujours la main et l'avant-bras bandé, mais ça, ça ne me gênerait pas...
Ce fut le signal aussi pour Nori qui se releva à son tour pour se mettre à califourchon sur moi, m'aidant à retirer mon tee-shirt avant d'attraper mes lèvres dans un baiser brulant d'impatience
oula ! Ça allait drôlement vite et Nori menait étonnamment la danse ! J'étais presque content de m'être masturbé sous la douche...
Je lui mordis la lèvre, me délectant de l'entendre doucement gémir tout en se trémoussant sur moi et elle laissa alors ma langue rejoindre la sienne. Sans hésiter, je passais mes deux mains sous son pyjama, remontant doucement mes doigts le long de la peau douce de son dos que je sentais frissonner sur mon passage. Elle se trémoussa un peu plus, se cambrant sans le vouloir et je la sentis sourire contre mes lèvres et ses yeux s'accrochèrent aux miens.
Je pouvais y lire tellement de choses que c'en était presque indécent ! J'avais parfaitement conscience qu'au final, elle avait encore un tas de choses que j'ignorais sur elle, on avait même du mal à se montrer totalement honnête l'un envers l'autre, notre histoire souvent parsemée de doute... Mais la chose qui nous liait plus que tout c'était nos sentiments réciproques ! Ceux qui nous faisaient vibrer en cet instant. Si elle frissonnait sous mes caresses, c'était parce que c'était moi ! Et si je grognai d'excitation sous ses doigts, c'était parce que c'était elle.
Je souris aussi, sans doute d'un air niais, mais tant pis. Je remontais mes mains dans son dos, pour la plaquer contre moi et elle poussa un léger cri de surprise plus qu'adorable. Son bassin se frotta contre moi et elle rougit d'un seul coup lorsqu'elle comprit à quel point j'étais déjà dur même à travers mes vêtements.
Je ne lui laissai pas le temps de réagir et ramenais mes mains vers ses côtes, la chatouillant au passage. Elle rit doucement et je la vis se mordre furieusement les lèvres en rejetant sa tête en arrière. Je remontais alors doucement mes mains, emportant avec moi le haut de son pyjama. Je la sentais fébrile à l'idée de me retrouver à moitié nue devant moi, mais j'avais bien l'intention de lui faire oublier la gêne.
Je passais d'un coup son vêtement par-dessus sa tête et poussai sur mes jambes pour la faire tomber en arrière, inversant nos positions. Passé la surprise, elle me fixa en silence avant de me lancer un immense sourire rempli de douceur, les pommettes légèrement rouges. Je lui rendis son sourire, la surplombant en me tenant de ma main valide. De l'autre, je lui tenais partiellement les mains au-dessus de sa tête avec sa blouse, mais je lâchais vite, remontant lentement progressivement mes doigts bandés vers son visage. Elle se mordit la lèvre dans un sourire, se retenant de rire sous les chatouilles, se laissant totalement dominée. Mais elle ramena bien rapidement ses bras autour de ma nuque pour m'attirer dans un baiser plus doux, aux exquises saveurs de miel que j'avais sans cesse l'impression de sentir près d'elle.
C'était notre première fois. À tous les deux. J'avais déjà eu envie de franchir le pas avec elle, j'étais dingue de cette nana ! Mais ça me stressait un peu, je me sentais prêt, bien sûr, mais ça restait une situation que je ne contrôlais pas. Cependant, maintenant que je le vivais ça me semblait si naturel ! Je ne réfléchissais pas du tout à ce que je faisais, j'agissais c'est tout ! Nori me rendait les choses faciles tant elle se plongeait avec moi dans ce partage ! Elle me faisait confiance...
- Je t'aime, lui soufflai-je à nouveau
- Je t'aime aussi Eijiro, répondit-elle en me lançant le sourire le plus captivant qui soit
Je restai un moment à la regarder comme un con, totalement soumis de tout ce qu'elle représentait. Si sexy...
- Merde. Putain de merde tu es tellement... bandante ! lâchai-je en m'embrassant son épaule
Elle éclata doucement de rire, surprise par ce compliment pour le moins étonnant.
- Hé bien, je suppose que je Ah ! OH ! Mmmh...
Je venais de lui attrapais du bout des dents son sein, et je la vis du coin de l'oeil totalement rougir, se trémoussant à nouveau sous moi. Elle écarta ses jambes, m'accueillant plus proche d'elle et ses doigts fourrageais dans mes cheveux. Et je continuais à suçoter son sein. Visiblement, elle adorait ça ! J'avais toujours eu des dents acérées, aussi je prenais bien soin de la torturer, apprenant du bout de ma langue la courbe si particulière de son mamelon.
- Eiji... supplia-t-elle, se frottant indécemment sur moi
Je ne la voyais plus à présent, elle se coudrait contre ma bouche, cherchant sans nul doute à garder un contact avec moi. Pressée. Enivrante et totalement excitée. Cependant je délaissais sa poitrine, léchant doucement son ventre. Je me redressais entre ses jambes, attrapant sans l'ombre d'une hésitation l'élastique de son pantalon et de sa culotte.
Je lui lançai un regard, m'assurant de son accord et je grognai d'excitation. Totalement couchés, ses cheveux bleus étaient parsemés partout, une longue mèche lui barrant même le visage. Elle ne prenait pas la peine de le dégager, me fixant simplement de ses magnifiques yeux bleus voilaient d'un désir intense. Sa respiration était courte et je la suspectais de retenir des gémissements alors que je ne la touchais qu'à peine. C'était clair ! Cette femme aurait ma perte !
Je glissai doucement ses derniers vêtements et elle leva doucement ses fesses pour m'y aider. Juste la plus belle femme. Seulement elle. Je la regardais, incroyablement subjugué par juste elle. Je me sentais presque faible d'une certaine façon. Mais si c'était pour elle, alors ce n'était pas grave. J'embrassais son genou, laissant mes mains dériver prés de ses fesses rebondies tandis que je descendais inexorablement vers son intimité. Je m'attendais à la sentir se tendre de timidité, mais elle n'en fit rien, elle me laissa embrasser l'intérieur de ses cuisses sans rechigner, lâchant au contraire une plainte enfin satisfaite.
J'étais totalement enivrée à présent, je n'arrivais plus à réfléchir. Les yeux clos, je la goutais, attentif à tous les bruits divinement indécents qu'elle lâchait sans se retenir. Je la découvrais d'une façon si scandaleuse et j'étais absolument certain que je ne pourrais jamais m'en lasser ! Elle gigotait autour de moi, ses jambes se trémoussant de chaque côté de ma tête, et lorsque j'ouvris tout de même les yeux, je la voyais se caressant les seins elle-même, scandant doucement mon prénom en boucle. Bordel c'était trop !
Je me redressais soudainement, cherchant dans ma table de nuit un préservatif. Je retirais rapidement mon caleçon, pas gêné le moins du monde de me retrouver à mon tour nu devant elle et l'enfilait avant de revenir prés d'elle. Elle ne m'avait pas quitté des yeux et ses gestes s'étaient arrêtés. Là je la voyais dans son regard, la légère lueur d'appréhension. Je lui souris d'un air rassurant et m'avançai pour caresser sa main. Je cherchais mes mots pour la rassurer, mais elle me devança, acquiesçant tout en m'invitant à nouveau entre ses jambes.
Doucement alors, je me replaçai sur elle, la surplombant de nouveau. Le bandage de mon bras s'était défait depuis un moment, mais je l'avais totalement ignoré, en cet instant au moins, je pouvais sentir la peau de son visage avec mes doigts. Je sentais ma virilité se frotter contre elle, m'imprégnant de sa cyprine comme pour me présenter.
- Au moindre problème... commençai-je
Mais elle claqua la langue, les sourcils fronçaient et elle me gronda de ses prunelles.
- Je te veux. dit-elle les joues rouges
Je posai mon front contre le sien, me plongeant dans ses azurs. Je voulais la voir à tout prix, ne pas perdre une miette de tout ce qu'on allait vivre tous les deux. Je voulais qu'elle ne voie que moi comme je ne voyais qu'elle. Ses iris se fixèrent aux miennes et doucement alors, je la pénétrais, grimpant lentement au plus profond d'elle. Évidement, elle se crispa à ma présence, sa respiration se bloquant d'un coup, mais elle semblait rester calme, maitresse de son corps, ses yeux me scrutant encore et toujours. Je me couchai presque totalement sur elle, me tenant sur mes coudes pour ne pas lui imposer mon poids et je ne pus m'empêcher de lâcher un grognement satisfait lorsque je me sentis totalement accueilli.
- Ça va ? demandai-je
- Je... oui ça va, ça ne fait pas mal ! dit-elle semblant surprise
Elle tenta d'onduler elle-même et s'arrêta net. Une chose est sure, ni elle ni moi ne nous attendions à "ca". Aussi peu avait-elle bougé, qu'une vague de plaisir m'avait surpris et je n'avais pas du tout retenu un râle bien trop bruyant à mon gout. De son côté elle me lança son regard surpris et je la retrouvais pour la première fois de la soirée toute timide. Je tentais de me retenir au maximum, ignorant les plaintes de mon sexe tendu a son maximum et lui caressait doucement la joue.
- Bouge ! demanda-t-elle soudain en me surprenant
- Tu es sure ?
- Merde Eiji va y, c'est... c'est trop bon...
J'amorçais un mouvement lent, toujours pas sur de moi et elle jura une "putain" en gémissant, son regard devenant clairement vitreux. Elle m'attira à ses lèvres, m'embrassant en s'abandonnant totalement. Je sentis aussi ses jambes s'enrouler autour de mes fesses, ses reins remontant vers moi. C'était bien plus qu'un feu vert !
Submergé autant qu'elle, je lâchai prise, la faisant s'exalter à chaque coup de reins. C'était bien trop et pas assez ! C'était bien trop tout.
- Nori je...
- Vas y Eiji... susurrât elle a mon oreille
Et il ne m'en fallut pas plus...
Je jouis dans un râle profond à m'en bruler la gorge et bien que j'étais habituée à bien plus d'effort physique, j'étais complètement à bout de souffle. Bah merde !
- Fais chier ! Pardon Nori !
J'étais un peu gêné, j'étais venu bien trop rapidement ! Merde, mais comment faisait Katsuki ? À l'écouter, il y mettait des heures ! Merde. Merde !
- Qui est ce que tu racontes, c'était parfait ! dit-elle doucement, glissant sa main sur mon visage pour capter mon regard, je t'aime ! Et tu sais... on a toute la nuit... fit-elle, mutine
Je l'embrassais, plus amoureux, et me laissais à nouveau emporter par elle. Encore et encore, mais pas toute la nuit ! Vers cinq heures du matin, nous nous étions tout de même endormis, collants et nus, mais on s'en fichait complètement ! On était juste heureux... Et franchement épuisés.
Ce fut Rina qui nous réveilla vers 9h du matin en faisant encore une fois irruption dans ma chambre, toujours à moitié nue
- EN FLAGRANT DÉLIT ! avait-elle crié.
Elle nous avait regardé alors, surprise de nous trouver ainsi et je tirais rapidement la couverture sur Nori qui poussa un léger cri.
- RINA ! SORS ! grondai-je
- ENFIN ! dit-elle en sortant de la chambre, hilare
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top