🍋 CHAPITRE QUATORZE ~Nori~

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Il faisait vraiment froid, c'est ce que je pensais en premier lieu ! Je voulais donc mettre mon manteau que je n'avais pas pris la peine de mettre, pendouillant toujours sur mon bras. C'était la seule stupide pensée qui comble mon pauvre petit crâne alors que j'entends enfin la porte se refermer brutalement.

Ce n'est pas la sortie principale, les gens préférant largement l'autre qui donnait directement sur la rue passante et sur la rame de métro. Ici ce n'est qu'une espèce de ruelle mal éclairée digne d'un décor de scène d'horreur.

Ou d'agression !

Mais je ne pensais qu'à mes bras découverts frissonnant, sans prêter d'attention aux pas juste derrière moi ! Et même quand on me tire finalement contre le mur et que je reconnais les personnes, je ne panique pas du tout.

Pas encore !

- Mais ça ne va pas ?

Tenruki me souriait d'un air con, bien qu'il n'avait jamais eu l'air très intelligent selon moi ! Mais il ne me lâchait pas, me gardant plaqué d'une certaine façon contre le mur de brique bien trop froid. J'avais du mal à comprendre ce qu'il se passait, et tour à tour, je lançai un regard plein de questions vers les quatre ados qui me faisaient face.

Je les connaissais, je venais de faire tout mon parcours de lycéenne avec eux et même si on était peu proche, à peine lié par Myano. Mais de là à penser qu'ils puissent vouloir chercher à m'intimider, je n'y aurais pas pensé !

Pourquoi ils étaient tous les quatre là, me fixant comme des enfoirés, Tenruki me tenant toujours par l'épaule ? Et ça faisait mal...

Maintenant je m'en rendais compte !

- Lâche-moi, tu me fais mal !

- Il a raison, on va bien voir si tu es une vraie nana !

- Quoi ?

Je l'avais bien sentie, ma voix sèche, semblant presque creuser horriblement tout au fond de ma gorge avec un simple mot. Mais c'était la seule chose qui pouvait me traverser l'esprit à cet instant, car il était totalement vrai que je ne comprenais pas ce qu'il attendait de moi !

Alors de nouveau, mes yeux bleus clignèrent, abasourdis, faisant ensuite rapidement le tour de l'assistance pour chercher une aide extérieure. Parce qu'il devait y en avoir une, n'est-ce pas ? Il était impossible que les choses puissent réellement déraper... Mais qu'importe là où mes iris pouvaient bien se poser, tous ces hommes ne me regardaient plus qu'avec une étincelle qui me donnait la chair de poule.

Et là, ce n'était pas à cause du froid !

Mais la porte s'ouvrit de nouveau, faisant naitre dans ma poitrine, un élan d'espoir des plus bienfaiteurs. Myano apparut alors, observant la scène, fronçant les sourcils à mesure qu'il pensait comprendre ce qui était en train de se passer. Il se rapprocha alors de nous, semblant paumé, mais déterminé !

- Mais qu'est ce que vous faites ? Tenruki-sans, tu vas lui faire mal, lâches là !!

- C'est bon, tu as dit que ce n'était pas ta meuf ! On peut bien regarder non ?

- Quoi ? Mais tu as cru que j'allais me laisser faire en plus, pauvre abruti !

Je faisais ce que je pouvais pour créer un nuage épais pour le repousser, mais très vite Ikeuchi tape dans ses mains et étire ses bras, maintenant mes poings fermés, ayant compris qu'il me fallait ouvrir la paume vers le ciel pour l'activer, permettant alors à mon agresseur de maintenir ma tête en place...

- Ça suffit ! Lâchez-la ! C'est totalement illégal ce que vous faites et vous risquez tous de corrompre vos avenirs !

À sa droite, Sarada se recula, fixant ce spectacle qui avait complètement dérapé et auquel il ne semblait absolument pas vouloir participer. Mais autant Myano tentait vivement de s'interposer pour intervenir en ma faveur, autant Sarada fit simplement demi-tour sans un regard en arrière...

Ils restaient cependant trois et Murata fut très vite rattrapé par le dernier, Tenruki prenant le contrôle sur mes mains pour permettre à Uziki de prêter main forte pour maintenir le pauvre sans Alter qu'était Myano. Mais bien qu'il ne possédait aucune particularité, autant mon confident se débattait comme un diable, criant fort pour tenter d'attirer quelqu'un bien que les autres tentaient de le faire taire.

- Tenruki-san ! Elle est enceinte ! Tu comprends ce que ça veut dire ? Tu ne peux pas lui faire de mal !

Mais pourtant l'idée semblait bien ancré dans sa bêtise, et il continuait de me regardait avec une gourmandise très mal venue, me rendant complètement folle de rage ! Pourtant rien ne s'arrêta, prenant au contraire une tournure bien plus déroutante au moment où il me cogna la tête contre le mur, plaquant sa bouche immonde sur la mienne.

Les larmes affluèrent directement, mêlant un tas de ressentiments des plus envahissant, allant de la fureur, la peur et l'insécurité. Je me sentais sale, complètement déconfite de ce qu'on pouvait obtenir de moi sans que je ne le veuille réellement. Mes yeux cherchaient dans tous les sens quelque chose à quoi me raccrocher, et Myano me fixait, totalement horrifié, suppliant sans doute de pouvoir tout arrêter.

Et puis, juste là, sur mes lèvres abusées, ce fut bien sa langue que je sentis vouloir m'atteindre, me filant un haut-le-cœur dès l'instant je comprenais ce dont il s'agissait.

C'était horrible ! Tout simplement, un cauchemar complètement chaotique dont il fallait que je me réveille, et justement... Au moment où je sentais son horrible cuisse se glisser entre mes jambes, me forçant à les écarter légèrement, ma tête explosa d'une conviction atroce.

Il était dangereux pour mon bébé !

Infernal, j'attrapais sa langue dégueulasse entre mes dents, le mordant fort, le surprenant assez pour qu'il relâche suffisamment sa prise pour que je puisse avoir plus de liberté de mouvement. Il se recula, certes me permettant de cracher tout ce que je pouvais avoir en bouche, remerciant presque l'affreux gout de bile qui me taclait la langue, remplaçant bien plus agréablement la présence de Tenruki... Mais mes yeux ne les quittaient pas, bouffant comme une tigresse en rage, chacun des trois individus qui se permettaient de s'en prendre à moi. Uziki arrivait encore à contrôler mon pauvre ami qui se débattait toujours comme un beau diable, alors que juste à côté, Ikeuchi me fixait toujours gourmand alors qu'il serrait fort mes poignets. Apparemment, me voir répondre à Tenruki semblait lui plaire à se détraquer... Mais il était lui d'être mon principal souci, car évidemment le plus fou des trois s'approcha de nouveau de moi, furieux. Et ni une ni deux, sitôt à ma portée, il se prit mon meilleur coup de tête de toute ma vie...

Le seul, certes !

- Put... Mais putain connasse ! Tu crois que...

Il ne put jamais finir sa phrase, se faisant largement tirer en arrière pour laisser une ombre immense se placer directement devant moi tandis que, sans comprendre ce qu'il se passait, mes mains venaient de retrouver leurs libertés, me laissant enfin la possibilité de protéger mon ventre.

- Laisse-moi faire Nori...

Red Riot n'attendait certainement pas qu'on lui donne la permission, armant son poing durci avant de l'abattre violemment sur la face d'empoté de mon oppresseur.

C'était un peu rapide pour moi, me rendant à peine compte que j'étais complètement tiré d'affaire et libre, la respiration folle alors que je tentais d'assembler les pièces du puzzle.

Eijiro était là, c'était un fait, portant sa tenue de héros, fier et fort, et son visage semblait criblé de crevasse comme une pierre affutée prête à s'ébrouer sur quelqu'un. Ses cinabres luisaient diablement dans la pénombre, menaçant sa proie de se mettre ventre à terre et de ne surtout pas protester tant il n'était pas certain de pouvoir se contenir.

Mais la seule information qui me cramait la tête était la suivante : Eijiro était là...

- Kats !

- Ouais, je prends le relais ! Tu ne peux pas le faire façon.

Tremblante, j'arrivais difficilement à regarder sur le côtés, apercevant à peine la présence du meilleur ami de mon amoureux, lui aussi en tenue de héros. Myano était là, debout bien qu'il se tenait le bras.

Les deux hommes avaient si rapidement maîtrisé la situation que je ne savais même pas si j'avais vu ou entendu quoi que c'est. Mais je m'en fichais sans doute, mes doigts tentant juste de se rassurer de cette bosse de mon ventre, vérifiant que tout était normal même si je savais pertinemment qu'il ne m'avait pas touché ici !

- Nori ? Tu vas bien ?

Et ses doigts chaud me rattrapèrent alors que je ne me rendais même pas compte que je chancelais bien trop fort et directement, il m'attrapa dans ses bras, me traitant comme une princesse. Alors tout éclata une fois de plus, et je fondis en larmes contre lui, persuadé qu'enfin je pouvais cesser d'avoir peur. J'enroulais mes bras autour de lui, laissant un torrent me piquer les yeux, chialant comme une gosse finalement.

- Je l'amène à la maison, Kats tu nous rejoins après avec... Myano-san ?

- Ouais ouais, c'est bon je m'en occupe je te dis !

Sans une réponse de plus, je me suis sentie complètement bercée, doucement de droite à gauche alors qu'il marchait calmement sans que je ne détache mon nez de son cou, me cachant honteusement. Le trajet ne dura pas longtemps, à dire vrai j'étais incapable de pouvoir juger de cela, je savais surtout que le chemin m'avait aidé à me calmer, prenant le temps de remettre les idées en place, remerciant le ciel, où n'importe qui d'ailleurs, d'avoir eu de l'aide !

À aucun moment Eijiro ne se plaignit de me porter de la sorte, au contraire même, j'avais plutôt l'impression qu'il n'était pas prêt lui-même à me libérer de sa prise...

Commençant enfin à m'apaiser alors que je sentais complètement que nous étions dans un ascenseur, je le sentais au contraire trembler contre moi alors qu'il me serrait. J'imaginais alors le contrecoup pour lui, retrouvant sa copine, enceinte qui plus est, dans cette position...

- On n'a rien, ni lui ni moi...

Ma voix m'étonna, semblant presque neutre alors que je me sentais si fragile. Elle donnait lieu d'être à des milliers de kilomètres de mes propres émotions en total fouillis, s'écrasant partout dans mon corps, en hurlant de désarroi sans doute.

C'est un peu étrange, et je l'entends se dépatouiller pour sortir un trousseau de clés, avant qu'une porte s'ouvre et se referme lourdement, me plongeant dans le noir...

C'est à cet instant qu'Eijiro Kirishima se laissa glisser doucement le long de la porte, me maintenant toujours contre lui, pour finir au sol. Il venait tout simplement d'éclater le masque qu'il avait tenté de garder jusque là, mais ici il était chez lui, il pouvait sans doute s'en foutre !

Alors je redresse le bout de mon nez, tentant de capter son regard dans la pénombre sans me préoccuper du reste. Tout contre moi, je le sentais fort, tremblant toujours alors que sa respiration semblait désordonnée. Moi j'avais besoin qu'il me regarde, qu'il efface le goût immonde qui s'était imposé sur ma bouche sans ma permission...

Je voulais mon homme !

- Eiji ?

Alors qu'un peu avant, la traîtresse semblait se fiche de tout, ce coup-ci elle résonna comme il fallait ! Suppliante et geignarde, je l'appelle désespérément, voulant qu'il arrache tous les sentiments néfastes, les menaçant de ne plus jamais m'envahir !

- Vous allez vraiment bien ?

Enfin, il me regarde, scrutant mon regard pour tenter de lire mes pensées. Pourtant il semble tellement souhaiter que rien de grave ne soit arrivé, je le vois tenter de s'accrocher à ce fait sans pourtant y croire...

Ses doigts cherchent partout, passant de mes hanches à mes omoplates sans oser me toucher le ventre, et je comprends.

Il a peur pour le bébé !

Je ne peux pas retenir un sourire doux et rassurant, apaisant soudainement mes propres craintes tandis que je vais chercher sa main pour la placer moi-même.

- Il va bien ! Son papa est arrivé pile quand il fallait !

- Oh putain de merde merci...

Rapidement, je me fais de nouveau envelopper par lui, son autre bras se glissant dans mon dos alors qu'il pousse un lourd soupir soulagé. À mon tour, je souffle, légèrement mieux, même si une chose me taraude, commençant même à m'obséder !

- Eijiro ? Je ne te dégoute pas ?

- Quoi ?

Il tente de me comprendre, son regard se perdant une fois de plus dans le mien et je me sens alors fébrile !

- Un autre homme m'a touché et il m'a embrassé !

- Un connard a pris une chose qu'il ne pouvait pas ! Tu n'as rien fait de mal, et jamais ça ne pourrait me dégouter ! Jamais !

Mes sentiments reviennent à la charge, brûlant de partout alors que je me colle à lui d'une façon très significative, retirant doucement les manches et accessoires qu'il porte sur ses bras. J'ai besoin de lui maintenant...

- Efface-le ! Je t'en prie, embrasse moi et efface tout de suite toutes ces merdes !

Je m'approche de lui, restant à quelques millimètres à peine de sa bouche, le laissant plonger sur moi dès qu'il comprend ce dont j'ai besoin. Et quand ses lèvres embrasent les miennes, ça fonctionne !

~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~Petit moment citronné~~~~~~~

Terriblement facilement, cet homme réduis à néant cette expérience dégueulasse, m'offrant d'un coup de langue, la conviction que je suis en parfaite sécurité en cet instant. Et ses doigts s'imposant sur mes fesses me disant aussi clairement que s'il l'avait dit que je suis désirable et désirée !

Alors je gémis !

Fort et chaudement, collant le peu de poitrine contre lui, sentant fortement le bout de mes seins durcir par sa simple présence. Tout aussi empressé que moi, il a remonté ma robe, se donnant un accès complet sous ma culotte. Moi je vrille juste de vouloir le sentir en moi dès que ses phalanges bouillantes m'ont touché la peau...

- Nori, je ne suis pas sûr que...

- Oh non, pas là, je t'en prie ! Je te veux là ! Je veux me connecter à toi et l'effacer ! J'en ai besoin...

Il tentait sans doute de se montrer avenant au vu de ce qu'il venait de m'arriver, et évidemment je l'entendais ! Mais tout aussi chaotique que soit mon crâne fou, le fait est que je le voulais par-dessus tout, sans en douter !

Je me redresse donc, à califourchon là, me fichant bien de l'endroit où nous étions ou du fait que nos amis devaient bien nous rejoindre à un moment donné. Je me laissais simplement dicter par mes instincts les plus primaires, faisant gronder mon mâle alors que je plaque nos sexes empressés et encore couverts, l'un contre l'autre.

- Oh je t'en prie Eiji, viens vite !

Dodelinant sur ses jambes, me frottant si indécemment à lui alors que je supplie de venir à bout de mon supplice. Et lui me suit sans écart, tout aussi fou et à l'écoute de ses pulsions, dénudant mon épaule de ma bretelle pour découvrir l'un de mes seins qu'il attrape avidement en bouche. Alors je défaille presque, embué de ses sensations, m'agrippant d'une main à sa tignasse tandis que l'autre s'attaque de venir à bout de son foutu pantalon.

Et heureusement il vient bien assez vite à mon aide, bouclant sa ceinture, la laissant lourdement retomber sur le sol. Je me redresse un peu, toujours paumée dans mon avidité, lui laissant l'opportunité de découvrir juste ce qu'il faut pour qu'on trouve notre plaisir...

Rapidement, je braque de nouveau mon bassin contre lui, ne pouvant retenir un gémissement ravi alors que je sens à présent le membre gorgé de sang tout contre mon intimité bouillante, simplement séparé par ma simple et si fine culotte.

Lui grogne, mordillant mon mamelon sensible, et ses doigts viennent écarter le tissu de mon sous-vêtement tandis que je continue d'ondoyer sur lui. Je me sens si bien, désirée et attendue. Tout me semble terriblement fort, sentant brutalement son membre s'infiltrant entre mes lèvres intimes, me rendant sourde d'absolument tout.

Son gland se frotte sur mon clitoris, nous faisant gémir tous les deux, oubliant tout, même le fait que nous soyons sur le pas de la porte et que tous les voisins passants à proximité pourraient nous entendre... Il est impossible que l'idée traverse cette brume épaisse et plaisante de notre besoin de se sentir si férocement et intimement !

Parce que là, tout est incroyablement explosif, le tout éclatant sur chaque pore de ma peau pour me réclamer Eijiro. J'ai l'impression que chaque cellule de mon corps est raide dingue de cet homme... Et ce besoin devient un impératif ! Un ordre contre lequel je n'ai absolument aucune volonté de combattre et au vu de sa main qui imprime et compresse ma fesse, et de l'urgence de ses baisers qui remontent maintenant ma clavicule, c'est pareil pour lui !

Il a besoin de moi, et je veux l'avoir en moi ! C'est ainsi.

Alors je me penche, glissant ma paume sur ses pectoraux puis sur ses abdominaux, filant entre nos deux corps pour le mener à moi ! Et enfin, je l'accepte si facilement, me laissant aller sur ses cuisses alors qu'il me pénètre complètement.

Ce sont des râles satisfaits qui s'échappent de nos bouches, comme des animaux qui viennent enfin de trouver ce qui les complète ! Ma poigne sur ses cheveux se relâche, me rendant un peu de lucidité maintenant que mon besoin si primaire a été assouvi. Mais restant vaseux et ivre de nous, je capte son regard, amorçant un geste léger pour le sentir bouger en moi. Et sa réaction est immédiate, ébruitant son plaisir insatiable, que son souffle chaud s'acharne sur mon visage, appelant le mien en retour.

Et puis l'amour m'écrase, me donnant la certitude que jamais je ne pourrais vivre pareil moment avec une autre personne ! J'ai l'impression de me trouver devant mon âme soeur, la seule qui puisse simplement se complaire à la mienne...

Semblant avoir tout suivi lui aussi, il me sourit, presque tendre, et même si finalement on y voit si peu, je le devine si facilement, venant chercher mes lèvres alors qu'il m'encercle dans ses bras, lâchant finalement mon pauvre fessier qui restera sans doute marqué quelques jours ! Mais ses gestes sont soudainement doux et paisibles, tentant de m'aider doucement alors qu'on commence une danse sensuelle et pourtant complice.

Du bout de ses doigts, il caresse la peau de mon dos, délivrant chaque touchée, un message caché et presque secret, un je t'aime limpide dont l'ardeur ne pourra jamais diminué. Il continue de me suivre, haletant sur ma bouche collée à la sienne, alors que nos yeux n'en peuvent plus de s'aimer...

Tout est parfait...

- Eijiro...

C'est à présent un murmure comblé, simplement échappé pendant ce boléro amoureux.

Et chaque mouvement de mes lèvres, je sens les siennes si proches, s'effleurant délicieusement... Elles se rencontrent aussi quand je pousse sur mes cuisses, menant la valse de nos sexes unis. Une danse paradisiaque qui nous emmène haut, véritable promenade qui finit peu à peu par me faire voir le monde de toutes les couleurs.

C'est l'apothéose qui approche, ces iris amarante qui me hantent se brûlent d'une touche de vin, donnant à mon orgasme une véritable palette incarnate qui me laisse glisser dans un monde aphrodisiaque remplie de nous... Il est tout aussi plié que moi par la force de cette connexion, son bassin ne pouvant s'empêcher de rejoindre le mien de plus en plus frénétiquement, prolongeant mon moment de plénitude ! Le plaisir d'être une femme, jouissant longtemps, alors que j'expire longuement une note perdue entre deux Bass.

Quand vient son tour, sa peau claque fort contre la mienne, me laissant toujours pantoise alors qu'il frappe partout en moi, me coupant le souffle alors qu'il laisse sa tête retomber sur la porte, la respiration folle.

Tout redescend lentement, alors que nos mouvements se sont finalement arrêtés, et même si la situation actuelle me revient pleinement en tête, elle n'a plus la même saveur ! J'ai sincèrement l'impression que cette pause a tout balayé, adoucissant complètement mes craintes.

~~~~~~~~~~ ~~~~~~~Fin du petit moment acidulé~~~~~~~

Tout est pareil avec lui et rien n'est cassé !

- Je t'aime Nori...

Toujours avec son air fatigué, il me sourit pleinement de son air carnassier, ramenant ses deux mains sur mes hanches pour entourer la forme encore légère de mon ventre qui se voit sans doute plus que je ne veux bien l'avouer... Il le caresse doucement, le remerciant en silence d'être là, même si tout cela n'aurait pas dû arriver si vite. Malgré tout il est heureux, et cela se voit à la façon dont il me dévore.

J'ai tellement l'impression d'être absolument unique au monde à ses yeux, un peu comme s'il avait eu la chance de découvrir la perle rare alors que c'est plutôt moi qui me sens chanceuse. Mais qu'importe après tout ? Sans doute, le somme-nous tout le deux ! Nous nous aimons tous les deux, et c'est sans doute la seule chose qui m'importe !

- Je t'aime Eijiro...

Et tout ceci résonne un peu comme une promesse pleine d'avenir qui me tarde de vivre avec lui ! 

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