🍋 CHAPITRE HUIT ~ Nori ~

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Je n'ai jamais au grand jamais... embrassé un garçon ! commença alors Mina

Je levai mon verre et en bus une gorgée, comme beaucoup au final. Elle n'avait pas menti, elle avait réussi à embarquer tout le monde dans un jeu d'alcool et j'avais raison. Elle était gay ! Je m'étais réinstallée entre les jambes de mon héros à moi. Nous étions à présent tous en cercle, nous faisant tous ou presque face. Le point d'ancrage semblait être Bakugo qui n'avait pas voulu bouger d'un pouce, mais qui tenait tout de même un verre dans les mains. Qui avait pu le convaincre de participer était un mystère !

- Je n'ai jamais au grand jamais... envoyé un message coquin à quelqu'un ! fit Tsuyu

Eijiro et moi nous sourions doucement avant de boire une autre gorgée. Izuku aussi, bien que son visage était rouge tomate. Son petit ami semblait lui parfaitement fier. Mais celle qui surprit le plus fut Ochaco qui prit une mine mystérieuse.

- Je n'ai jamais au grand jamais eu de mauvaises notes ce semestre ! Fit Izuku qui prit le tour de Bakugo qui défia tout le monde de le forcer à participer.

- Deku c'est nulle ça ! On avait dit "interessant".

- Mais moi ça m'intéresse ! se défendit-il

Elle n'ajouta rien, mais bus son verre... Tout comme la moitié des personnes présentes, dont moi... Je lançai un coup d'oeil vers mon amant, mais il ne but pas.

- Hey ! Fais pas l'étonner, je suis dans la moyenne ! Bon Bakugo m'aide...

Je l'embrassai en rigolant comme pour m'excuser de douter ainsi de son intelligence

- Je n'ai jamais au grand jamais perdu un combat ! fit cependant Katsuki, l'air infiniment fier de lui

Tout le monde porta alors son verre à ses lèvres sauf lui et moi. Tous les regards se rivèrent vers moi, impressionné et je m'empressai de rectifier.

- Hey oh, je ne suis pas une héroïne moi ! Je ne me suis absolument jamais battue de ma vie ! me justifiai-je

Après un "oh" général presque déçu, le jeu reprit et les questions devinrent plus ou moins osées en fonction de la personne qui les posait. Mina finit même par reprendre elle-même son interrogatoire et elle apprit même qu'un couple secret s'était formé au cours de l'année dans leur classe. Ce qui occupait suffisamment l'intérêt de la femme toute rose pour laisser tomber le jeu en cours. Les conversations reprirent un peu partout. Moi j'en ressortais avec beaucoup d'alcool dans le nez et la disparition quasi totale de ma pudeur et de ma timidité ! Toujours adossée à mon si sexy petit-ami, je dessinais inconsciemment du bout des doigts ses abdos tout en discutant avec Izuku et Shoto.

Ledit Pokémon, passé mon appréhension à son sujet, était en fait très sympa. Certes, presque comme Shinso qui dormait à présent a point fermé, il gardait son visage inexpressif ou presque, mais ses interventions restaient vivantes ! Ce qui contrastait pas mal du coup, c'était assez comique dans le fond. Izuku était à présent assis sur les genoux de son petit-ami qui ne bronchait toujours pas, le visage toujours dur et il semblait surveiller tous les faits et gestes du bicolore. Que de jalousie et de possessivité dans l'air ! Soudainement d'ailleurs, le numéro un se redressa, plaquant Izuku contre lui d'un côté, menaçant de sa main crépitante Shoto de l'autre. Apparemment il avait perdu patience...

Et pour une raison que j'ignore encore, je me redressais à mon tour, une seule question en tête : est-ce que mon nuage d'eau éteint ses pétards ? Sans réfléchir je dressais un petit cumulus d'un bleu profond, le plus dont j'étais capable et je l'amenais sur la main du blond, attendant de voir ce que ça faisait. Sa main ne crépitait plus tant que le nuage était là, bien que ce dernier fumait littéralement.

- Qu'est ce que t'a fait la schtroumpfette là ? me hurla-t-il dessus tandis que je lâchai finalement mon Alter

- Oula ! Ne serait-ce pas là le premier combat perdant de Bakugo ? commenta quelqu'un derrière moi.

- DE QUOI ? CERTAINEMENT PAS ! VAS Y RECOMMENCE !

- Katchan ! tenta Izuku

- Nan ! nan ! Va y la merdeuse, on va bien voir !

Mais Eijiro me tira vers lui, prenant directement ma défense bien que je ne me sentais nullement réellement en "danger". Ça ressemblait bien plus à une rixte enfantine, d'ailleurs tout le monde nous regardait d'un air mi-blasé, mi-habitué.

- Ah nan Baku-bro ! Pas ma femme ! tenta Eijiro

- Fallait pas me chercher putain !

Je créais un deuxième cumulus rempli d'eau et le glisse vers le blond, restant dans les bras du roux.

- Tiens, je ne peux pas faire mieux façon ! fis-je

L'explosif sourit d'un air mauvais et plongea la main dedans avant de forcer son Alter. Beaucoup reculèrent... Mon nuage explosa dans un ploc étrangement assourdissant et Bakugo éclata son triomphe !

- VOILÀ ! VICTOIRE DE DYNAMIGHT !

- Il est fou... commentai-je en rigolant

- Ah tu n'as rien vu ! Baku-bro fait vachement mal ! Mais je tiens pas mal ses explosions !

- Tu es un sacré punching-ball Eijiro-san. fit très sérieusement Shoto

- C'est vrai que c'est très utile pour s'entrainer ! approuva Izuku

- Mais tout le monde te tape dessus ou quoi ? demandai-je abasourdie et amusée'

- Tu as vu Nori, tout le monde il est méchant avec moi ! fit-il en se nichant directement sur ma poitrine

Je l'entourais de mes bras, sachant parfaitement qu'il en profitait pour me pelotait effrontément. Denki commenta un royal "super viril" et je vis du coin de l'oeil qu'il lui adressa son majeur sans toutefois arrêter de masser mes seins de son autre main.

- Il n'y a rien de plus dur et viril que toi ! argumentai-je, jouant le jeu et le serrant contre moi.

De toute façon, il n'y avait pas grand-chose à toucher...

- Ouais ! Ce con résiste à tout ! C'est bien pour ça que c'est mon meilleur ami ! approuva Bakugo, apparemment toujours content de sa victoire.

Eijiro se redressa, lança un regard émerveillé vers le héros explosif puis se tourna à nouveau vers moi, l'air visiblement ému.

- Tu as entendu ! Il a dit que j'étais son meilleur ami ! Je suis si heureux ! C'est le plus beau jour de ma vie !

- J'ai bien du mal à comprendre leur relation...

- Comme nous tous ! firent plusieurs voix à l'unisson vite suivi d'un éclat de rire presque général.

- Bon maintenant on veut savoir, comment vous vous êtes rencontré ! demanda Mina, surexcitée

- Dis plutôt que toi, tu veux savoir

- Ouais on n'en a clairement rien à branler nous ! acquiesça Bakugo

- Il n'y a rien de très intéressant à raconter, on se connait depuis le jardin d'enfants !

- Oh ! fit-elle, toute émoustillée, des amis d'enfance ! Comme Izuku-kun et l'autre abruti !

L'autre lui lança un regard, étrangement calme. Beaucoup, BEAUCOUP trop calme.

- Toi... tu vas mourir ! fit-il le plus simplement du monde, mais l'air très sérieux

- Oh vous êtes ensemble depuis tout ce temps ? demandai-je pour "tremper la mèche dans l'eau"

- Hé bien... non pas vraiment... me répondit Izuku, l'air un peu gêné.

- Baku-bro et Izu se sont mis ensemble l'année passée, un peu près en même temps que nous. C'était d'ailleurs une façon très virile de se... "déclarer"

- Alors là tu m'intrigues !

- Ils se chamaillaient/draguaient, alors j'ai dis "Trouvez-vous une chambre"

- Et ? demandai-je finalement devant son silence

- C'est exactement ce que Baku-bro a fait ! Il a chopé Izu et je n'imagine pas la suite, mais ils se sont enfermés un week-end complet dans la chambre de Kats ! Je ne te dis pas les bruits, même Aizawa-sensei à dit, je cite "tant que ça calme l'autre excité, je ne m'en mêlerais pas"... dit-il

Je me tournais alors vers le blond, ignorant le pauvre Izuku qui se cachait dans ses mains.

- Putain ! Je l'avoue ouvertement, tu as des couilles en acier trempé ! Bien joué !

Les yeux pétillants d'admiration, je lui lançai mon poing pour un check et au plus grand étonnement général, il me le rendit, un sourire carnassier et fier sur les lèvres. Sans aucun doute, son égo était assez nourri pour se montrer coopératif !

Il était plus de deux heures du matin quand Eijiro décida qu'il était temps de rentrer. Enfin pour être plus précise, il était avachi sur moi depuis un moment, mais trouva le courage nécessaire de se relever quand il comprit que j'avais été lancé sur LE sujet...

- Triceratops ! Sans hésiter ! affirma Izuku. Ils n'étaient pas trop grands, environ dix mètres si je me souviens bien, mais ils étaient redoutables !

- Tout porte à croire qu'ils étaient des steaks sur patte pour les T rex ! Nan vraiment, on garde le meilleur ! L'Apatosaurus !

- Le.. Quoi ?

- L'Apatosaurus ! C'est un dino de la famille des diplo voyons ! Petit-pied tu connais ? C'est lui le plus mignon et il remporte tous les prix ! Sans exception !

Je sortais mon téléphone de ma poche, montrant alors mon porte-clés à l'effigie du petit Dino que j'adulais. Mais Izuku ne m'écoutait pas, il était plongé dans une intense réflexion, marmonnant des choses que mon esprit vaseux avait décidément bien du mal à comprendre.

- Apatosaurus, décidément je me suis intéressé à l'évolution pour en arriver aux Alter bien trop rapidement, il faudrait que je m'y reprenne depuis la case départ pour connaître mon sujet ! Je me suis laissée déborder par les Alters alors qu'il est logique de commencer par le début si on veut en comprendre toutes les singularités justement ! Je...

- Eiji ! J'ai cassé Deku ! paniquai-je, trop embrumé par l'alcool pour réfléchir normalement.

- Oï ! Deku !

Le blond glissa sa main le long des hanches de son petit-ami et murmura quelque chose à l'oreille du vert. Ce dernier se tut, se mordant la lèvre en rougissant. OK... Difficile d'ignorer ce qu'il pouvait bien dire ! Je me lovais alors dans les bras de mon amoureux, pensant soudainement à justement ce que je m'étais destiné de faire cette nuit ! J'accrochai mes bras autour de sa nuque, rapprochant ma bouche de sa clavicule que je mordillais sans hésitation. Je sentais ses mains se crisper légèrement sur moi, tentant de garder la tête froide alors que sous mes dents, sa peau frissonnait. Je remontais un peu plus, chatouillant le lobe de son oreille de ma langue.

- Tu sais que j'ai encore un cadeau pour toi ? murmurais-je

- BON ! C'est l'heure pour nous de rentrer ! fit-il, soudainement très motivé.

- Quoi ? Vous ne restez pas dormir ici ? s'étonna Mina.

- Oh non, j'ai des choses à voir avec elle et on n'est pas près de ressortir de sortir de ma chambre...

Il se leva sans attendre, me tendant la main pour m'inviter à le suivre et on fit rapidement le tour de tout le monde. Je repartais avec quelques numéros de téléphone et la promesse de se faire une sortie entre copines au plus vite ! Au final je m'étais franchement entendu avec tout le monde et je me sentais bien plus à l'aise avec leur univers héroïque.

La maison de la famille de Mina chez qui s'était déroulé la fête n'était pas loin de cette d'Eijiro. Logique puisqu'ils habitaient dans le même coin et avaient fréquenté le même collège... Mais c'était surtout tant mieux, car je n'y tenais plus ! Sur le chemin, comme deux ados en chaleurs, chose qui nous étions encore un peu sans doute, nous nous étions chauffés comme pas permis ! Je me sentais bien audacieuse, et j'avais envie de tester un tas de trucs...

- Tout le monde dort... Viens...

On entrait à peine dans la maison, ravis de constater qu'au moins tout le monde semblait dormir et on arrivait enfin dans sa chambre, seuls... Lui et moi...

La porte à peine refermait je laissai absolument tombé toutes mes barrières de timidités et je me fis confiance. J'étais une femme belle et forte qui s'assumait complètement ! Je lui lançai donc un regard bouillonnant d'idée et il grogna en lâchant un sourire ravi, s'approchant de moi.

~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~Petit moment citronné~~~~~~~

Nos lèvres s'attirèrent comme aimanté et directement ses mains se glissèrent sous mes vêtements, surpris d'y sentir mes sous-vêtements qui rien, qu'au touché, admettait une touche d'érotisme. Il me lança un regard interrogateur et je souris, séductrice.

- J'ai été faire du shopping avec ta soeur et ta mère ! rappelai-je

Il secoua la tête d'un air qui aurait pu passer pour exaspérée s'il ne souriait pas. Mais maintenant qu'il avait senti mon audacieuse tenue, je me reculai légèrement pour me déshabiller. Lentement, je ne le lâchais pas du regard tout en remontant le collant de mon porte-jarretelle sur ma cuisse. Le corset transparent noir laissait un avant-goût bien aguicheur sur ma poitrine qui étrangement ressortait fièrement. Rina avait raison, cela la mettait clairement en valeur !

- Pas de culotte... commenta-t-il en en me regardant..

Je fis un simple "non" de la tête et il grogna d'un air bestial, m'imaginant sans toute la soirée ! Il m'attrapa alors directement par les hanches, m'agrippant les fesses pour m'aidaient a enrouler mes jambes autour de lui. J'adorais secrètement l'idée d'être nue devant lui qui restait pourtant habillé. À le voir comme ça, son regard carmin brillant de luxure, je me sentais si forte... Je le dominais clairement et ça m'excitait bien plus que je ne pourrais sans doute l'avouer !

Il embrassait mon cou, mordillant sans retenue de ses canines aiguisées, me marquant de nombreuses fois avant de me poser sur le lit presque peu trop brutalement. Je grognai, car il avait toujours ses foutues dents dans ma chaire ou presque et je les avais sentis s'enfoncer sous l'impact, mais je trouvais ça terriblement excitant... Ce gars me faisait perdre tous mes repères ! Je ne m'étais jamais imaginée très sensuelle, voire même très "planplan". Après tout, j'étais "normal" et je m'étais déjà touchée de manière plus osée, seule dans ma chambre. Et mes scénarios érotiques se ressemblaient tous ou presque ! Avec lui, je me découvrais un tas de fantasmes et il était au centre de tous ! Je me redressai doucement, m'adossant au mur, et plongeait son nez dans mes seins pendant que je m'efforçai de retirer sa veste de cuir qu'il avait encore, très vite suivit par le tee-shirt dessus.

- Tellement sexy ! commentai-je du regard, l'aguichant toujours plus.

Il aurait d'ordinaire répondu à ma presque provocation, mais cette nuit, il était totalement sous mon emprise ! Je le voyais, intrigué et joueur, se laissant totalement emporté par moi. Je le poussai donc légèrement, inversant nos positions et il se laissa faire bien gentiment. Je ne pus retenir un sourire très satisfait prendre position sur mes lèvres alors que je me plaçai à califourchon sur lui. Je me penchai vers mon sac qui, fort heureusement, n'était pas loin de moi et il me lança un regard bien intrigué sur ce que je pouvais bien y chercher.

- J'ai été faire du shopping avec ta soeur et ta mère ! répétai-je une nouvelle fois en sortant une "traditionnelle" selon Rina, paire de menottes

Il laissa échapper un grognement surpris et pourtant terriblement provocant et me laissa doucement attraper ses poignets pour les attacher au-dessus de lui. Il se retrouvait dans une position bien plus dominée que jamais et pourtant le regard qu'il me lançait ne donnait pas cette impression. Viril en toute circonstance...

Je pris soin de me tortiller sur son érection, prenant plaisir à voir son sourire s'agrandir sous moi. Je glissai alors deux doigts dans ma bouche, les léchant d'un air audacieux tout en continuant d'onduler sur lui. Je me déplaçai ensuite, m'installant à quatre pattes sur lui, mes cheveux glissant autour de sa tête et mes doigts trouvant alors le point si excitant de mon corps. Sans l'once d'une gêne, je trouvais donc mon clitoris et, sans le lâcher du regard, je pris grand soin de le triturer, m'envoyant des vagues de plaisir intense sous son regard enflammé. Nos corps étaient si proches que le dos de ma main touchait aussi sa propre érection et je sentais bien qu'il tentait de se frotter. Mais je gardais assez de distance pour le garder sous ma coupe, jouant clairement avec ses nerfs ! Il n'était pas question qu'il puisse avoir du plaisir sans mon consentement... Nos yeux se dévoraient bien qu'il ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'oeil plein d'envie vers mes lèvres qui laissait échapper un tas de gémissement profond. Lorsque je me sentais clairement perdre pied devant lui, perdant la bataille de rétine, fermant les yeux en rejetant la tête en arrière.

Je poussai un long gémissement plein d'invitation et il souffla, légèrement frustré, mais restant sage et silencieux. Je me penchai alors vers lui, l'embrassant comme pour le récompenser. Je lui chatouillais cependant le bras, remontant vers sa main pour y glisser une petite télécommande rouge vif. Il me lança un regard interrogateur et je souris fièrement en guise de réponse, capturant encore ses lèvres. Je les abandonnais cependant rapidement, m'attaquant à présent à sa ceinture et il ne put que faire une moue impatiente lorsqu'enfin je le libérais lui aussi de ses vêtements.

Féline au possible, je me cambrais juste au-dessus de lui, la tête penchée prés de son membre tendu au maximum, je le regardai en souriant, impatiente de le voir perdre pied après ça ! Au moment où je posai ma langue sur toute sa longueur, il ne put s'empêcher de réagir...

- Oh putain de merde... jura-t-il d'une voix rauque

Fière de moi, je ne m'arrêtais pas, embrassant sa verge entre mes lèvres. Bien en bouche, je m'apprêtais à descendre clairement quand je sentis alors quelque chose vibrer en moi. Ah... il avait trouvé les boutons ! Surprise, je l'avalais complètement et il grogna furieusement. Mais bien que je n'avais pas pu m'empêcher de fermer les yeux devant la soudaine vibration, je recaptais son regard. J'étais amusée, car il perdait clairement patience et c'était pile ce que je voulais ! J'adorais tellement l'avoir en mon pouvoir ! J'aimais tellement ça que les frémissements de l'oeuf me semblaient multiplier tout mon plaisir ! Je continuai alors largement à le sucer, aspirant sans aucune retenue de toute sa hauteur alors qu'il ne pouvait s'empêcher de bouger ses hanches.

- Nori ! prévint-il

Bien sûr je savais ce qui allait suivre et j'étais tellement étourdie par ce moment que je m'en fichai ! Au contraire même, j'attendais que ça ! Je passai alors ma langue sur sa veine, l'englobant toujours. Je sentis alors sa veine pulser et un liquide chaud et amer envahit ma bouche. Je ralentis alors sans pour autant me retirer, le laissant doucement redescendre de sa jouissance, me montrant clairement caline avec sa virilité. On entendait plus que le bruit de son souffle court et le vrombissement de l'oeuf en moi et j'avalais sans hésitation. Je me redressais doucement, lâchant enfin son membre et me lécha les lèvres. Lui me regardait d'un air presque mauvais alors que je comprenais parfaitement qu'il était totalement embrumé par le sexe.

- Détache-moi ! ordonna-t-il, les yeux sombres de désir

Son ton était sec, dominateur. Il avait perdu pied ! M'asseyant de nouveau sur lui, je laissais mon intimité se frotter impunément sur lui, les vibrations du jouet se répercutant sur son membre le faisant clairement grogner tandis que je me penchais pour le détacher. Après tout, il l'avait bien mérité ! Sitôt libre, mon amant n'attendit pas l'ombre d'une seconde pour m'attraper. Presque brusquement, il tira sur l'embout rouge qui dépassait de mon intimité, retirant le jouet.

- Eiji, la capote ! rappelai-je

- Putain de merde ! Grogna-t-il sévèrement.

Il se pencha vers sa table de nuit, enfilant la protection rapidement et revint vers moi rapidement, excédé par l'attente. Il s'assit sur son lit, m'attirant sur lui et n'hésita pas une seconde avant de me pénétrer, me faisant clairement gémir de plaisir.

- Bouge ! Ordonna-t-il ensuite.

Et je l'écoutais, balançant mes hanches sur lui, glissant encore et encore pour l'enfuir un peu plus profondément en moi. Je me cambrai en arrière et il plaça une de ses mains dans le bas de mon dos pour me soutenir.

- Merde... lâchai-je, totalement submergé par le plaisir

C'était incroyablement bon ! Le sexe était si fort qu'il me dévorait ! Il n'y avait rien qui ne comptait autour ! Je n'étais pas du tout dans sa chambre, avec toute sa famille autour. Il était juste plongé au plus profond de moi et j'en hurlais de plaisir ! Son autre main vint me soulever les fesses et il se leva soudainement. J'enroulais instinctivement mes jambes autour de lui et il me plaqua durement contre le seul mur qui n'était pas trop encombré. Je tirais sur ses cheveux à chacun de ses coups de reins, mais cela ne l'empêchait pas de me mordre l'épaule. Il vint finalement s'approprier mes lèvres dans un baiser furieux, mais je perdis bien vite la tête. Sans vraiment y réfléchir, je resserrai mon emprise autour de lui tandis que ses coups de reins se faisaient presque violents.

- Eijir... o ! Lâchai-je, totalement surprise par la puissance inédite des sensations qui m'assaillait de toute part.

Et il n'était pas dans un meilleur état. Le râle qu'il laissa échapper d'entre ses lèvres était presque inhumain. Fort, puissant, faisant vibrer l'air. Si bestial ! On n'avait jamais ressenti ça et pourtant on s'était déjà découvert de bien des façons. Il me tenait toujours contre le mur, la tête dans le creux de mon épaule. Je sentais son souffle chaud balayer quelques mèches de cheveux et je me surpris à sentir mes jambes trembler, mon corps se contractant de toute part. Merde alors !

~~~~~~~~~~~Fin moment acidulé~~~~~~~~~

Un baiser papillon se posa sur mon épaule et je soupirais de bien-être. À travers les rideaux, on voyait bien que le soleil faisait une timide apparition pourtant même si j'étais absolument exténuée et que nous étions confortablement installés dans son lit, enroulés l'un contre l'autre, je n'avais aucune envie de dormir. Je ne voulais pas perdre ce temps-là avec lui. Ça devait être la même chose pour lui, car lui non plus ne dormait pas.

- Faut que je te parle d'un truc important...

Cela faisait un moment qu'on n'avait pas ouvert la bouche et sa voix était rauque et fatiguée. Il était dos à moi et je ne pouvais pas voir ses expressions. Il posa cependant un autre baiser sur mon épaule.

- Je ne sais pas si tu le sais, mais je suis en team avec Bakugo pour le boulot. On est en duo et lui a déjà signé chez Endeavor, il est déjà majeur. Je ne l'étais pas encore, mais là...

Je savais qu'être en dernière année d'étude à Yuei signifiait qu'il était déjà sur le terrain, même si ça restait vague, il m'en avait parlé depuis le début. Et je me souvenais alors des paroles du père de Myano. En général, les héros signaient dans l'agence ou il faisait leur stage d'été. C'était donc vrai...

Je ne répondis rien cependant, l'écoutant en silence tout en réfléchissant.

- Bref, je t'avoue que j'hésite ! Y a l'agence de Fat-Gum qui m'offrirait un truc sympa, j'ai déjà bossé avec lui et Tamaki-senpai a signé chez lui ! Mais chez Endeavor, je resterais avec Bakugo... J'hésite...

Je ne comprenais pas vraiment ! À l'écouter, sa décision était prise !

- Si ça te plait de continuer à faire équipe avec Bakugo, pourquoi tu hésites. Est-ce qu'il préférerait travailler avec Izuku ? Après tout ils sont ensemble !

- Oula non ! Surtout pas ! Justement, ils sont ensemble, il ne donne pas l'air, mais dès qu'Izu est dans les parages, il devient une véritable mère poule ! Enfin, de l'extérieur on dirait plutôt un fou furieux qui lui hurle dessus de faire gaffe, mais dans son coeur c'est de l'inquiétude !

Je ris doucement, étonnamment, maintenant que je les avais rencontrés, je n'avais aucun mal à imaginer !

- Alors tu devrais signer chez Endeavor ! Du peu que je sais, c'est une des meilleures agences non ?

- C'est la meilleure, c'est le numéro un ! Alors bon le travail y est intéressant...

- Tu dis intéressant pour dire que ça se tape dessus tout le temps n'est-ce pas ?

- AHAH ! Ça n'arrête jamais ! On chope les coins les plus chauds, centre-ville et tout, y a souvent de l'action...

Je soupirais, amusée. Évidemment, je ressentais clairement un pincement au coeur à l'idée qu'il se jette dans des bastons, mais après tout, c'était lui.

- Le souci, c'est que l'agence est à l'autre bout de la ville ! Donc ça veut dire prendre un appart' là-bas... De ta future école, c'est à plus d'une heure de train ! lâcha-t-il

Mon coeur s'enhardit dans ma poitrine et je restais sans voix. Mince ! Il me parlait d'avenir, de projet... À deux... Je me retournais brutalement. Qu'importe que mon ventre semblait se tordre et que mon coeur cognait si fort, je voulais le voir ! Je me plongeais dans son regard carmin et il ne se déroba pas. Sure de lui, il me scrutait.

- Je veux vivre avec toi Nori, à la remise de diplôme. Je veux qu'on vive ensemble, toi et moi...

Un long frisson me parcourut l'échine, chose que je pus réprimer. Mais je ne pouvais pas cacher mes grands yeux bleus et les larmes qui s'y étaient invitées.

- Quoi, tu ne veux pas ? demanda-t-il

Il était injuste, car il ne doutait pas du tout, il demandait surtout pour me taquiner.

- C'est pas juste, tu as toujours une longueur d'avance sur moi !

- Quoi ? fit-il surprit par ma réponse

- Je n'y avais pas pensé, enfin... Pour moi il y a mes parents devant nous à chaque fois et ça m'arrête ! Je n'arrive pas à imaginer plus loin, il y a toujours cet obstacle !

Sans parler du fait évidement que même sur le plan de carrière il avait systématiquement était toujours plus avancé que moi. En fait je crois que je ne pourrais jamais rattraper ce retard... Il serait toujours devant moi, inébranlable ! Ce n'était pas si mal après tout...

- Ta famille ne devrait pas être un obstacle ! Juste, vois ce que tu veux toi... sans ta famille derrière...

- Je veux vivre avec toi... J'ai même hâte de vivre avec toi... c'est long sans toi, tu me manques tellement... lui souriais-je, au moins j'étais sure de ça !

- Alors je pense que c'est ce que nous devrions faire. Ta famille, on l'affrontera. Je ne sais pas comment ça va se terminer et peut-être que ça prendra du temps pour qu'ils acceptent, mais... je pense que ça ne doit pas t'empêcher de faire des projets !

Mes doigts trouvèrent sa joue légèrement piquante et j'approchais mon visage du sien, voulant absolument le sentir au plus près de moi. Je l'embrassais alors, me sentant sincèrement à ma place une fois que nos lèvres s'étaient rejointes. D'abord doux, le baiser prit rapidement de l'ampleur et je lui grimpais dessus sans perdre ses lèvres.

- Insatiable ! souffla-t-il contre elles

- Mh. acquiesçai-je simplement

Au fond, avec lui c'était sans doute vrai ! 

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