Chapitre 3 : Le commencement
Cela commença le 20 juin 2013, tu te souviens ? C'est ce jour où tout à commencer pour moi, Lucas Guilhaumou, enquêteur au commissariat de Lyon.
Si je me souviens bien, ce matin là je me suis réveille vers 6h30 pour aller faire mon footing. Je suis sorti de chez moi et j'ai couru près de 5km quand je me suis enfin arrêté au kiosque.
-" Salut Ludo comment tu vas par ce temps magnifique ?
- Hey Lucas, comment oses-tu utiliser ton ironie par ... comment dis-tu déjà ? Ah oui, ce temps magnifique.
- Oh, arrêtes un peu avec ton sarcasme. Je te prendrais le journal comme d'habitude, s'il te plaît.
- Ne te moque pas de moi mon petit. Si tu savais qu'à cause de ce temps lugubre, il n'y aura pas beaucoup de monde de sorti aujourd'hui et ça c'est pas bon pour les affaires.
- Tu vas me le vendre ton journal ou tu vas continué à t'apitoyer sur ton sort ?
- Oui, c'est bon le voilà ton journal, ça te fera 1,70€.
- Les voilà, aller, à demain Ludo.
- A demain mon petit."
Je suis rentré chez moi, mon quotidien à la main.
Après une bonne douche, je m'installe au comptoir, mon café à la main, je commence à feuilleter le journal. Je suis particulièrement intrigué par un article qui parle d'un meurtre. Ca me semble étrange qu'un article soit consacré à un meurtre alors qu'il ne dit rien sur celui-ci, qui est la victime, où, quand et comment a-t-elle était tuée !
Je ne sais pas si ça a été fait exprès, ça reste tout de même un mystère et j'aimerais en savoir plus, ou pas.
A neuf heures moins cinq, je suis déjà au commissariat. Tout en allant à mon bureau je salue certains de mes collègues. Quand je rentre dans celui-ci, je vois Enzo qui a déjà le nez dans les papiers.
-" Bah alors, on attend pas Galigula ? C'est sûr que la paperasse tout seul c'est super fun !
- Bonjour à toi aussi, sinon ton égo surdimensionné il se porte comment aujourd'hui ?
- Comme tu peux le voir, il est en forme. En même ...
- Tu vas resté là à me parler de ton égo ou tu viens m'aider, après je dis ça, je dis rien !
- C'est bon je suis là, tu vois ! A pars ça quoi de neuf Zeno ?
- Toi et tes anagrammes pitoyables, c'est bien plus qu'une histoire d'amour à ce que j'entend.
- Tu as lu le journal ce matin ?
- Vas y change de sujet de sujet, mais oui je l'ai lu, pourquoi ?
- Parce que j'ai lu un des articles qui parle d'un meurtre mais il ne révèle aucun faits. C'est bizarre tu trouve pas ?
- Pauvre de toi, tu spécules bien trop.
- Imagines si on devait résoudre une affaire sans rien savoir sur celle-ci !"
Enzo n'a pas eu le temps de me répondre qu'un de nos collègues entre dans notre bureau.
-" Désolé de vous déranger mais on a besoin de toi Enzo. Tu peux venir, s'il te plaît ?
- Oui j'arrive ! Je te laisse avec la paperasse Caligula !
- C'est ça, vas t'en !"
Alors qu'Enzo sort, je reprend là ou il en était.
J'ai bientôt fini et Enzo n'est toujours pas de retour. Je décide donc de me mettre à sa recherche quand mon patron entre dans le bureau.
-" Ah Lucas ! Enzo n'est pas là ?
- Non, enfin si, il aide Anthony et les autres mais il va revenir."
Il me tend une enveloppe.
-" Je vous laisse, votre coéquipier et vous résoudre cette affaire, mais je dois vous prévenir agent Guilhaumou, cette enquête est très importante et dois être résolu dans les trois mois à venir. Sur ce mot je vous laisse. Bon courage à vous."
Une fois le patron sorti, j'ouvre l'enveloppe. Je ne peux pas attendre Enzo, la curiosité me ronge. J'ai à peine jeté un coup d'œil que je me fige. S'en le faire exprès je lâche l'enveloppe. J'entend la porte s'ouvrir puis des pas qui s'approchent. Je vois une main devant moi, elle apparaît, elle disparaît, elle réapparaît mais je ne bouge pas, je suis pétrifié. C'est quand la personne qui est à coté de moi me parle que je commence à revenir.
-" Je n'en reviens pas, j'ai réussi à scotcher Galigula ! Je vous pris messieurs dames de bien vouloir applaudir le grand Zeno.
- C'est pas possible, pas ça.
- Tu as enfin retrouvé la parole à ce que j'entend.
- Non, non, non.
- De quoi tu parle Lucas ? Ca va ? T'es tout pale.
- Non, si. Si, oui, je vais bien, désolé ; c'est juste que je ne pensais pas ça possible. C'est le mystère.
- Tu parles de quoi là, j'ai raté un épisode, tu peux reprendre du début !?
- Tu te rappelle du journal dont je t'ai parlé tout à l'heur ?
- Bien sur ! C'est quoi le rapport ?
- C'est nous qui l'avons, c'est nous qui sommes chargé de l'affaire !
- Calme toi Lucas. Tu rigoles j'espère."
Je me baisse et ramasse l'enveloppe qui est encore à mes pieds. Je la lui tend.
-" Je ne rigole pas Enzo, regards par toi même. Le patron me la remise il y a à peine cinq minutes."
Enzo prend l'enveloppe que je lui tend et en reste abasourdi quand il découvre le contenu.
-" Lucas, je pense qu'il est vraiment temps de ce mettre au boulot après je dis ça, je dis rien mais on a du pain sur la planche.
- Tu as raison. Il faut qu'on sache d'où vient l'information sur le meurtre ; ce sera un bon début. Faut qu'on fasse vite par contre, on a que trois mois pour résoudre cette affaire.
- Trois mois ! Tu te moque encore de moi ! C'est trop peu surtout avec ce qu'on a.
- Ce n'est pas moi qui te dirais le contraire mais le patron la demandé et les ordres restent les ordres.
- Je commence par appeler le journal et toi tu fais des recherches de ton coté, ça te va ?
- Je préfère appeler si ça ne te dérange pas.
- Tu ne changeras jamais toi.
- Jamais, alors c'est d'accord ?
- Oui."
Chacun s'installe à son bureau et commence. Je cherche le numéro du journal. Quand je l'ai, j'appelle.
-" Lyon capital bonjour. Que puis-je pour vous ?
- Bonjour, agent Guilhaumou du commissariat de police, je vous appelle pour avoir des renseignements sur un article qui est apparu au journal de ce matin.
- De quel article s'agit-il ?
- Celui qui évoque un meurtre mais dont aucun faits na sont décrits.
- Je vois, je vais voir ce que je peux faire et je vous rappelle. J'ai votre numéro.
- Bien, merci."
Une heure plus tard, je n'ai toujours pas reçu d'appel. Ca ne prend pas autant de temps d'habitude. Je crois que j'ai parlé trop vite, le téléphone se met à sonner. Je décroche.
-" Agent Guilhaumou ?
-Oui, c'est moi.
- Je vous rappelle pour ce que vous nous avez demandé, cela a pris plus de temps que prévu car les informations qui concernent cet article sont restreints.
- Je vois, vous pouvez me dire ce que vous avez ?
- Nous avons mis sur cet article tout ce que nous avons, soit pas grand chose. Cependant celle qui nous à donner l'information à payer pour que l'article soit publié. Nous n'avons pas de nom et ne savons pas si elle est journaliste.
- C'est tout ce que vous avez ? C'est trop peu.
- Je suis navrée mais c'est tout ce que nous avons.
- Ce n'est pas grave, merci de votre aide."
Nous n'avons pas vu le temps passé, on a tellement été envouté par nos recherches non fructueuses que la fin de journée arriva plus vite que d'habitude. Je rassemble mes affaires et m'en vais.
Ce soir là, en mettant mes déchets à la benne à ordures, je trouve sur celle-ci un souris ensanglantée. Une chose est sûre, c'est qu'elle n'a pas été laissée là par hasard. Je suis retourné chez moi pour prendre des gants et une boite.
Je prend délicatement ce petit objet et l'observe. Ce que je découvre est surprenant, en plus d'avoir du sang sec partout, elle a aussi à son extrémité de ... j'ai du mal à savoir ce que c'est. J'irais faire analyser tout ça demain.
Je me demande toujours pourquoi cette souris a été déposé sur ma poubelle, ça n'a pas de sens et puis pourquoi elle est dans cette état. J'ai beaucoup de mal à comprendre, entre ça et le journal de ce matin je suis perdu. J'en viens même à me demander s'il n'y aurait pas un rapport entre eux. C'est sur cette suggestion que je m'endors.
-" Hey Ludo, comment tu vas ?
- Ah Lucas, bien merci et toi le boulot ?
- Faut que je te dise, tu te rappelles hier, le journal que tu m'as vendu ?
- Oui, pourquoi ce n'était pas le bon ?
- Si, c'est juste que j'ai lu un des articles et maintenant je travaille dessus.
- Jure ! C'est génial ça, non ?
- Non, pas du tout, il n'y a rien, j'ai appelé le journal, ils n'en savent pas plus que nous. En plus il faut que cette affaire soit classé dans trois mois.
- Où la, pas facile tout ça !
- Tu m'étonnes.
- Tu me fais de la peine mon petit, t'as de la chance, aujourd'hui, c'est mon jour de bonté, je t'offre ton quotidien. Qui sait, peut-être que ça pourrait t'avancer dans ton enquête.
- Merci beaucoup Ludo, à demain !
- Tu vas y arrivé, tu résous toujours les problèmes. "
Je pars en lui faisant un signe de la main. Cet homme est vraiment gentil, il a toujours un mot pour redonner le moral.
Avant d'aller au bureau, je fais une escale au laboratoire pour faire analyser la souris. Quand je rentre dans le laboratoire, je vois Sophie, la scientifique, avec ses petites lunettes rondes. Sophie c'est une petite femme ronde avec un franc-parler mais qu'est-ce qu'elle est adorable dans le fond.
-" Coucou ma belle Sophie ! "
Elle se retourne, prête à m'en mettre une mais dès qu'elle me reconnaît, elle se retient.
-" Ne commences pas à m'emmerder Lucas ou ça va mal aller pour toi.
- Calme toi, je voulais juste te demander un service si tu as le temps.
- Vous êtes tous plus chiants les uns que les autres. Ah si Sophie n'était pas là, vous ne vous y retrouveriez pas. Sinon tu veux quoi ?
- Tu nous es indispensable. J'aurais aimé que tu m'analyse cette souris, je l'ai trouve hier sur ma benne et elle m'intrigue.
- Tu fais les poubelles toi maintenant.
- Non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Tu crois que tu peux faire mon analyse ma Sophie.
- Bien sur, Sophie peut tout faire mais ça vaudras un café.
- Pas de problème. Je t'aime ma Sophie. J'y vais, je suis déjà en retard. "
Je pars en courant jusqu'au bureau, cette Sophie serait capable de me chauffer les fesses.
Il m'en ai fallu de peu pour échapper à Sophie, il ne me reste plus qu'à faire face au terrible Zeno ! Attention Zeno, prépare toi à ce que Galigula soit d'humeur massacrante aujourd'hui.
-" Te voilà enfin, t'étais où ? "
Non, c'est pas possible, j'ai même pas encore mis un pied dans mon antre qu'il m'accuse déjà d'être en retard.
-" Je suis là tu vois ! Pas besoin de te mettre dans tout tes états.
- Je ne serais pas dans tout mes états comme tu dis, si monsieur serait arrivé à l'heure.
- Pardon, mon réveil n'a pas sonné à la bonne heure. "
Je m'installe à mon bureau et allume mon ordinateur. Enzo me jette un regard noir, qui en fait trembler plus d'un, moi y compris.
-" On ne dit pas pardon Lucas, on le demande et quand apprendras tu que les meilleurs mensonges ont toujours une pars de vérité. Tu arrives en retard et tu me sors l'excuse la plus banale alors que tu n'as même pas de réveil et que ton portable n'a qu'une seule alarme programmée. En plus tu as été cherché ton journal. Donc arrêtes avec tes excuses à la con et dis moi la vérité. " Sa voix est montée crescendo.
" Merde Lucas, tu vas me répondre ou il va falloir que je te sorte les vers du nez ? "
Je n'avais pas remarqué que je ne lui répondais pas. Cette journée s'annonce pire qu'hier.
-" Je te demande pardon, tu as raison, comme toujours.
- Je te pardonne, alors t'étais où ?
- Je suis allé voir Sophie.
- Tu es allé voir Sophie ! La scientifique ? Pourquoi ? Tu as trouvé des indices sur l'enquête et que tu voulais me faire une surprise ou tu veux te la jouer solo maintenant ?
- Ce n'est pas ce que tu crois, c'est juste qu'hier j'ai trouvé une souris sur ma benne et que je suis allé la faire analyser, rien de grave je te rassure.
- Tu as été faire analyser un rongeur !? Tu es malade mon pauvre ami.
- Ce n'est pas un rongeur, c'est ..., en faite laisse tomber sinon tu vas dire que c'est encore à cause de moi qu'on est en retard.
- J'abandonne pour cette fois, mais fais gaffe, tu sais que je n'aime pas me répéter. "
Je baisse les yeux et commence ma journée de travail.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top