Le soleil s'est levé sur un chemin sombre

Et le vent est tombé, tes dessins comme des ombres

De songes et de rêves repoussés

À la fin du temps des poètes

D'ici on ne voit pas l'océan

Mais on entend les mouettes

Qui rient, et rient, et rient

De ces jours et de ce néant

Qui te trouble, le choix te terrasse

Mais tu oublie que le temps est un As 

De Cœurs et qu'il faut suivre le tien

Sans flamme au cœur, rien

N'embrase la plume

Dans la nuit, hume

L'odeur de l'été qui arrive, qui est déjà là

Les étés sont des parenthèses — le glas

De chaque cycle résonne dans l'air - cacophonie

De tes pas, cours ou marche à ta symphonie

La vague à l'âme

Le regard loin, lames

D'éclair dans les nuages et les terres

oubliées par les années, vagues

écumes de verre

Trempé au soleil de minuit

Le rêve est le début du chemin

Jamais sa fin

N'oublie pas d'écrire les mots dans ta tête

Ou tu seras cell.ui qu'on croyait télépathe

En guise d'épithète

Ne trébuche pas dans ta hâte

À chaque jour ses cailloux et ses cristaux

Les drapeaux de l'art se hissent tôt

Mais si le chant du jour 

Rappelle à toi le changement

Que toujours

Reste une porte, non un mur

Ne crois pas les murmures

Sans sens, profondément

Sans limites, l'esprit critique

Voici la montre du temps qui tique

Toc, parce qu'on l'a mise au poignet

Le temps était trop court, niais

Alors on l'a repeint aux couleurs

Des vingt-quatre heures

De jamais-l'temps

Pourtant, entends l'art entends

Qui t'appelle 

Comme une ritournelle

31.Mai.2023