Quelqu'un salue la foule depuis un arbre

Le soleil aveugle et le vent

détruit les chateaux de cartes

Avant que ne s'écartent

Les rêves d'enfants qui comme un candélabre

D'idées se rejoignent en un seul flambeau

Qui s'envole dans le ciel, haut

Et le silence parce que le temps

Ne tombe, jamais sous le sens

Un sourire, une seconde seulement

Et le noir des heures d'errance

Mais les carnets qui s'entassent

Racontent une autre histoire

Que personne ne ressasse

Comme une Alexandrie moderne

où le songe n'est qu'un doute

Et où le temps n'est que le loyer du cœur — écoute

Là bas pour l'espoir des drapeaux en berne