Et la nuit s'en va dans mes pas s'installe le vent
Pourtant d'un autre regard je fixe le firmament
Et pas l'ombre d'un sillage au loin
Pas de bateaux à l'horizon, enfin
Que les jours passent et les semaines
Je vais où la vie me mène
Les lettres s'assemblent dans le puzzle du monde
La vie me traîne
Et Dans mes carnets s'élève l'onde
D'un histoire future
Parmi les mots donnés au silence
de minuits les gens dansent
L'art me touche aussi fort qu'une brûlure
nécessaire    comme       de l'air
Aucun moyen de l'oublier
Partout le chemin vers l'expression
de quelque chose se dessine sur l'horizon
Bleu comme l'encre sur le papier
Bleu comme la teinte des jours-océans
Et à présent le ciel est vermillon
Rouge de feu et d'or fondu au fond
D'un monde imaginaire
Ne sais-tu pas que les artistes errent
À la recherche d'eux-mêmes et d'autre chose
Comme dont la couleur n'existe pas une rose

10.Mai2023