Chapitre 28 :
-Tu veux une tasse de thé ? demandai-je depuis la cuisine de l'appartement, mon bras à mi-chemin vers l'étagère pour attraper une seconde tasse.
Rico m'accompagnait tandis que je faisais infuser les feuilles séchées dans l'eau chaude. Il mâchonnait une balle de tennis à moitié détruite, allongé sur le carrelage marbré.
-Oui s'il te plait, lança la jeune femme qui était de nouveau installée sur le canapé du salon.
Ses blessures guérissaient lentement et elle arrivait enfin à se mouvoir avec moins de difficultés, ce qui était rassurant après l'avoir vu au plus mal quelques jours plus tôt.
J'entrais dans la pièce accompagné de mon fidèle camarade tout en muscle, il roulait des mécaniques fièrement en s'approchant du canapé. Je pris place sur un tabouret situé en face du canapé et tendis une tasse décorée d'un chaton gris jouant avec une pelote de laine à Sonya. Drôle de décalage pour une tueuse à sang froid. Elle me remercia avant d'en siroter quelques gorgées et soupirer de bonheur. Le thé était bien son petit plaisir. L'elfe garda le silence tandis qu'elle portait le breuvage de nouveau à ses lèvres. Puis son attention dévia, telle une girouette, en ma direction.
-Vous avez été très discrets à votre retour de promenade hier, déclara Sonya qui ne me regardait pas directement car elle devinait sans problème l'expression de malaise qui s'installait.
Que pouvais-je lui répondre ? C'est vrai que nous avions joué les ninjas pour ne rien perturber de ce qui se passait dans l'appartement.
-Disons que ni Ed ni moi n'avions envie d'interrompre vos retrouvailles.
Je toussai, gêné. Je n'avais pas particulièrement envie de m'étendre sur le contact buccale qui avait eu lieu entre Sonya et Léo la veille.
-Il faut dire que toi et Léo étiez suffisamment occupés sans que nous nous rajoutions à la situation, conclus-je en faisant référence à l'évènement.
Á notre retour de balade avec le chien, Edward et moi nous étions glissés dans l'appartement pour retourner Rico, et surprise un joli petit couple se bécotait langoureusement. Ed et moi avions échangé un regard de connivence avant de nous retirer à pas de loup. Un rire muet, comme quoi leur petit jeu de haine n'était qu'une mascarade. La haine n'était jamais bien loin de l'amour comme le disait le proverbe.
-Rho ça va ... On n'était pas non plus en train de se déshabiller ! déclara l'adolescente.
Certes, mais nous n'avions pas envie de venir vérifier. Je buvais un peu de ma boisson avant de poser la tasse sur un second tabouret qui servait de table de chevet à la convalescente.
-En tout cas, je constate que tu n'as pas eu besoin de beaucoup de temps pour te remettre de mon rejet, dis-je légèrement malicieux.
Sonya me lança un regard, les yeux plissés. Touché !
-Possible. Le truc c'est que je savais que je n'avais aucune chance avec toi, alors je pouvais m'attacher sans avoir rien à craindre. Il ne se serait jamais rien passé. Je pouvais fantasmer en toute tranquillité, rigola-t-elle. Enfin, j'essayais de me mentir au sujet de Léo. Je t'avoue quand même que si tu n'étais pas gay, j'aurais bien tenté un truc ... ou pas. T'es un pote marrant sans avoir besoin d'ajouter d'autres aspects à notre relation, expliqua la jeune femme. Assez parlé de moi ! Et toi, tu as fait ton coming-out ? Une déclaration à Quel-Qu'un en particulier ? questionna-t-elle avec un clin d'œil espiègle, faisant exprès de bien détacher les syllabes.
Je me sentais piquer un fard à cette idée. Bien sûr que non je n'avais pas changé ma vie en quelques jours, j'avais trop de soucis avec ma découverte des chasseurs de monstres.
-Non, arrêtons de parler de ça. On s'en fiche.
Elle leva les yeux au ciel mais ne protesta pas. Ces discussions tranquilles et futiles n'étaient pas la raison de ma venue, la jeune femme le devinait. Si j'avais écarté Léo et Edward, c'était pour parler de sujets que seuls moi et Sonya pouvions aborder.
Lors de mon excursion dans les bois, j'avais gardé le foulard de Rebecca dans ma poche à cause de la panique et je ne l'avais jamais rapporté, jusqu'à aujourd'hui. Et avec lui de nouvelles questions pour Sonya. Je farfouillai dans mon sac à dos et déposai le tissu soyeux sur le plaid. L'adolescente l'effleura du bout des doigts, la délicatesse empreignait son geste. Elle sourit avant de m'observer.
-Tu te demandes ce qu'il faisait là dans la cabane des deux idiots?
Je hochais la tête, elle avait mis le doigt sur l'une de mes principales questions. Je n'avais pas osé revenir sur ce sujet délicat.
-J'ai tué Rebecca mais cela ne veut pas dire que je ne la respectais pas. J'appréciais cette fille, car elle faisait preuve de courage et de bonne volonté. Malheureusement, mauvais moment, mauvais endroit, le destin a voulu que je lui ôte la vie. Ce foulard, c'est ma façon d'honorer sa mémoire, je le garde avec moi pour qu'elle continue de vivre.
J'écoutais la confession de Sonya. Je ne pouvais toujours pas dire que j'acceptais son comportement, toutefois je pense que je lui en voulais moins car je comprenais pourquoi elle avait agi de la sorte. Comme un chien qu'on dresse à donner la patte, Sonya avait appris à survivre en faisant des sacrifices. L'Organisation comme elle appelait ces gens, avaient détruit toutes les bases sociales qu'elle avait pour reformater son disque dur et ainsi lui apprendre de nouvelles normes sociales. En vouloir à Sonya c'était comme être fâché contre un enfant espagnol parce qu'il ne pouvait pas parler mandarin : cela n'avait pas de sens ! L'adolescente ne ressentait pas les mêmes émotions que moi. Et bien que la douleur de la perte de Rebecca était encore présente, je commençai finalement à accepter sa mort et faire mon deuil.
-Tu sais Sam, beaucoup de gens me considèrent comme un monstre, soit par mes origines, soit par mon travail, malgré tout j'ai du respect pour la vie ... Bon ok, quand je chasse, je chasse ! Mais j'ai toujours adressé une prière aux âmes de chacune de mes victimes. Je tue oui, est-ce une bonne chose ou non ? On me le demande, je le fais, un peu comme un employé d'abattoir. Si tu veux me juger, je t'en pris, tu ne seras pas le premier ni le dernier.
Un silence s'installa. Obéir aux ordres. On se croyait dans l'expérience de Milgram qui avait montré l'influençabilité de l'esprit, la façon dont on avait tendance à obéir aux ordres même si quelqu'un souffrait atrocement à cause de nos actions. Cela faisait froid dans le dos, comme quoi les nazis avaient su se jouer avec brio de l'esprit humain. Est-ce que je jugeai Sonya ? Que dire ... Admettre que suivre aveuglément des ordres sans réfléchir n'était pas condamnable posait de gros problèmes éthiques, d'un autre côté en vouloir à quelqu'un dont on avait totalement lavé le cerveau était illogique.
-C'est beaucoup d'informations et de concepts philosophiques à intégrer en moins de vingt-quatre heures. Je comprends pourquoi tu agis de la sorte. Est-ce que pour autant j'accepte ce que fait l'Organisation ? Je ne sais pas. Je conçois qu'ils essaient de protéger le monde surnaturel, mais le meurtre est-il la meilleure solution ? L'éducation et la tolérance ne devraient-elles pas être utilisée pour que les créatures puissent finalement s'intégrer ?
Sonya haussa les épaules. Visiblement, elle n'en avait que faire, ou plutôt ça devait être une question à laquelle on ne l'avait volontairement jamais confrontée.
-On ne me paie pas pour réfléchir à des stratégies politiques d'acceptation, se contenta-t-elle de dire.
Sa réponse était simple, elle allait droit au but, et visiblement elle ne voyait même pas l'utilité de s'interroger à ce sujet. L'Organisation ressemblait tout autant à une secte de mon point de vue, à la différence qu'elle avait bien plus d'ampleur car les membres étaient des marionnettes à la solde de l'état.
-Bref, assez parlé de ça, je ne tiens pas à ce que l'Organisation découvre que tu en sais trop sinon tu seras dans leurs dossiers.
-Mouais, ça ne me tente pas particulièrement en effet, marmonnai-je entre mes dents.
Rico qui avait décidé de piquer un somme depuis le début de la conversation, ronfla bruyamment depuis son panier dans le coin de la pièce. Le bruit perturbant et totalement ridicule qui venait de sortir de l'animal nous lança dans un fou rire plutôt incontrôlable, car le sérieux de la situation entrait en contraste si flagrant avec ce comportement sans gêne que nous ne pouvions que réagir ainsi.
-Même Rico est d'accord, déclara Sonya entre deux rires.
Nous nous calmions rapidement pour reprendre notre discussion. Le chien, embêté par nos bêtises avait ouvert un œil accusateur avant de se replonger dans un sommeil léger.
-En parlant de lui, j'ai des nouvelles à t'annoncer. Rico quitte l'appartement dans deux jours. La propriétaire ne veut pas de lui parce qu'il est « effrayant ». Rassure toi, il va quelque part de bien avec des gens qui prendront soin de lui, m'expliqua-t-elle d'une voix très douce pour me faire digérer la nouvelle.
C'était un choc, je m'habituai à sa présence chaleureuse, au soin que je lui portai et le voilà qui devait disparaître. Déjà.
-Je ... je pourrais le récupérer dans quelques années ? demandai-je plein d'espoir.
C'était une question un peu bête, qui sait ce que je ferai dans cinq ans ? Même moi j'étais incertain de mon avenir ... si je me fiais à mon pessimisme j'émettrai même l'hypothèse que je serais mort d'ici là avec une probabilité d'avoir été percuté par une voiture, ou d'avoir glissé au fond d'un gouffre. Les yeux bleus de l'elfe se plissèrent, de fines rides apparurent au coin de ceux-ci, elle souriait.
-Oui bien sûr, je préviendrai la personne qui s'occupera de lui. Elle a intérêt à bien en prendre soin !
-Tu me promets qu'il ne va pas finir comme tes camarades d'isolement ? dis-je soudainement inquiet.
Après tout ce qu'elle avait raconté comment savoir que Rico ne venait pas de gagner un billet tout droit pour l'Enfer ? Je n'étais pas certain de pouvoir faire confiance à Sonya à ce sujet. Elle avait vu des choses terribles qui l'avaient conditionnée à ne pas ciller face à la violence.
-Sam, je ne ferai pas ça à Rico. J'avoue que je suis immunisée face à la mort, mais jamais je ne choisirai les pauvres innocents qui se font charcuter sur la table opératoire. Non, Rico sera en vie pour que tu puisses le récupérer quand tu auras ton endroit à toi.
Cela me rassurait. Sonya ne mentait pas, je pouvais le certifier car depuis l'événement de la forêt macabre, elle avait laissé tomber son masque devant moi. Elle était plus naturelle, franche.
-D'accord, je te fais confiance. C'est une promesse, dis-je en lui tendant la main. Mais je veux des photos de temps en temps pour être sûr qu'il va bien !
Sonya saisit ma main d'une poigne ferme, nous étions à présent partenaire de crime.
Je pense que c'est aussi à ce moment, à cet échange que nous scellions l'accord que j'avais de l'aider à régler le souci de la Secte une bonne fois pour toute. Nous évoluions ensemble sur le même chemin, notre but était identique, il ne nous manquait plus qu'un plan d'action.
Cela me rappela la véritable raison de ma visite. Je fouillais mon sac une fois encore, mes doigts effleurèrent une enveloppe en papier que je retirai de la pour la tendre à l'elfe. Cette dernière plissa un sourcil avant d'attraper la missive.
-J'ai trouvé ceci avec le foulard de Becca. J'ai dû la ramener sans y prendre garde, ça vient du repère de ces types ... Je ne l'ai pas ouverte, je pensais que tu serais plus à même de t'en servir pour ton enquête.
La jeune femme examina longuement le papier avant d'ouvrir l'enveloppe très doucement. Je la sentais nerveuse ou excitée. Elle découvrit un carton gris replié sur lui même, elle laissa glisser ses yeux azur sur l'écriture grossière qui le recouvrait. La demoiselle relut le message encore et encore.
-Tout va bien ? demandai-je curieux.
Sonya croisa mon regard, posant la missive sur ses cuisses, face cachée. Je n'avais aucune idée de ce qui se passait. Elle se mordait la lèvre ce qui ne signifiait rien de bon.
-Sonya ? ...
Elle hocha la tête, sa façon de signifier qu'elle était encore là, présente mentalement dans la pièce.
-Ce n'est rien ... par contre à partir de maintenant tu as le choix pour la dernière fois. Soit tu t'engages dans cette histoire sans retour en arrière possible, soit tu te retires et je fais bande à part. Sam prends ton temps pour réfléchir, ta vie changera pour toujours si tu lis ce qui se trouve sur ce carton, me prévint-elle.
Malgré toutes les menaces qu'elle m'avait fait pendant les dernières semaines, j'avais à présent le choix de la rejeter et renier son existence à tout jamais. L'atmosphère tendue soulignait le sérieux de la situation. Le bon choix ? J'avais peur, et ce serait un mensonge de le nier, ce que je pouvais découvrir me terrifiait réellement. Toutefois depuis que je coopérai avec Sonya, j'avais l'impression de trouver ma place, de servir à quelque chose. Cette décision orienterait ma vie, deux chemins possibles s'offraient alors à moi. Un étudiant de science ou un détective aux capacités un peu extraordinaires. Je crois qu'il était trop tard à présent pour faire marche arrière.
-Je veux savoir, ma voix se voulait sans failles.
La jeune femme désigna le ciel par la fenêtre. C'était encore une belle journée, quelques nuages gris décoraient le ciel toutefois le soleil perçait d'une lumière puissante. Je cherchai le sens de son geste.
-Réfléchi ! Tu ne pourras plus changer d'avis. Jamais ! Sors prendre l'air, pose toi et reviens me voir. Si tu n'as toujours pas changé d'avis, tu entres dans le jeu, déclara Sonya sans négociations possibles.
Je souhaitai protester mais elle avait raison, cette décision n'était pas à prendre à la légère.
Je retirai la muselière de Rico maintenant que nous étions dans un coin isolé, je le gardai tout de même sur la longe car il restait imprévisible avec les autres chiens et les gens par moment. Inutile de dire que je préférais éviter les accidents car quarante kilos de muscles brutes ne faisaient rarement que des égratignures. Il s'éloigna truffe à terre en direction d'un platane scindé en deux à la base de son tronc, je le suivais en retrait. J'avais toujours du mal à croire que j'avais sauvé Rico de l'industrie des chiens de combat. Le vétérinaire n'expliquait pas le comportement serein du pitweiller qui aurait dû être plus agressif, au moins pendant quelques temps, la durée d'une rééducation, ni moi, ni Sonya n'avions eu de problèmes, mais Rico avait parfois des comportements inquiétant envers ses semblables ou certaine personne, notamment les hommes adultes. C'était assez rare, heureusement.
Rico, c'était le premier que j'avais sauvé avec Sonya. Le premier d'une longue liste. Qu'allais-je faire si j'abandonnai l'affaire sans essayer de sauver les autres comme moi, la Secte penserait seulement qu'elle avait du pouvoir sur les surnaturels, qu'elle nous faisait peur ! Oui j'avais peur, mais je refusais de donner la satisfaction de me montrer intimidé. J'avais des vies à sauver, des créatures comme moi qui ne demandaient qu'à vivre en paix avec le reste du monde. C'était ma raison pour rejoindre Sonya dans sa lutte, sans m'engager dans l'Organisation, je pouvais lui prêter main forte ici pour sa mission. Je sifflais Rico, focalisant son attention sur la balle que je tenais à la main. Ce chien allait beaucoup me manquer, j'avais eu le temps de m'y attacher, beaucoup trop en seulement une courte semaine.
-Au pied ! appelai-je quelques instants plus tard alors qu'il tentait de démonter le jouet en caoutchouc que j'avais lancé.
Rico n'était pas le plus obéissant des chiens, j'avais, enfin quelqu'un aurait un paquet de travail à faire avec lui afin d'avoir un animal à l'écoute. Je fus contrains de marcher jusqu'à l'endroit où il s'était allongé pour croquer sa balle. Il me laissait la retirer d'entre ses crocs, s'asseyant devant moi par réflexe. J'observais l'animal. Lui et moi nous représentions une menace. Á première vue notre apparence inspirait la crainte et le rejet, une fois qu'on nous connaissait, nous ne représentions plus un danger. Je m'accroupissais au sol pour venir le serrer contre mon torse.
-Tu vas sacrément me manquer mon gars ! dis-je à l'animal qui ne comprenait pas cet élan soudain de tendresse à son égard.
En guise de réponse il lécha mon cou vigoureusement.
-Non pas ça, ta bave ne sera pas manquée, ajoutai-je en rigolant.
J'avais pris ma décision ! Il était temps de rentrer l'annoncer à Sonya.
-Je veux me joindre à toi pour démanteler la Secte, je suis sûr de moi ! m'exclamai-je à l'adolescente.
Mon ton était sans appel, une détermination aussi réelle que le cœur qui battait dans ma poitrine. Elle lut cette motivation sans faille dans le bleu de mes yeux.
-Très bien.
Sonya allait donc tenir parole. Elle leva le bout de carton et le tint devant ses yeux une seconde avant de le déposer entre mes doigts. Je pris une profonde inspiration avant de regarder la face qui jusqu'à présent était un mystère pour moi. Je lus le texte une fois, puis deux, puis trois avant de relever la tête dans la direction de mon acolyte, perplexe.
-Euh ... je ne comprends rien, murmurai-je un peu embarrassé par mon échec.
Comme si m'engager à l'aider allait faire de moi un grand détective dès la seconde où je me lançais. Á part comprendre de loin qu'il s'agissait d'une réunion importante pour les membres de la Secte, je n'avais pas saisi grand chose de ce message secret. Sonya retenait un sourire moqueur, la situation devait être hilarante pour quelqu'un qu'on avait entrainé des années à décrypter les messages codés. En gardant son poker face elle me tendit une nouvelle feuille de papier.
-Je me doutais qu'il ne vous enseignait pas ce genre de chose au lycée, elle laissa échapper un petit rire. Voici la traduction.
Je comprenais enfin ce qui se cachait derrière les phrases incompréhensibles. Cette fois-ci tout avait un sens, malheureusement !
-Cette adresse... , balbutiai-je avec horreur.
Sonya hocha la tête d'un air résigné.
-Oui tu la connais.
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Coucou ! :D
Cela fait un petit bout de temps que je n'ai pas posté ... Ah ah, je crois que vous avez compris que la régularité de la sortie des chapitres est tombée à l'eau à présent :p
Que pensez-vous de la situation ? Qu'est-ce que Sam a bien pu découvrir sur ce bout de carton ?
Je voulais vous poser une question car je me triture les méninges depuis quelques temps à ce sujet, et étant les principaux concernés je pense que je devrais m'adresser directement à vous.
Voilà, je viens de finir de planifier la fin du roman, il y aura environ 40-45 chapitres. Mais en mettant mes idées au clair, je me rends compte à quel point une réécriture est nécessaire ... Cependant, je ne compte pas la faire jusqu'à avoir terminé d'écrire le roman. Cela pourrait me prendre jusqu'à la fin de cette année vu mon rythme irrégulier, et il faudrait compter six mois pour la réécriture.
Le hic actuellement, c'est que j'ajoute des détails que vous n'aurez pas vu ou lu, et aussi, je suis assez peu satisfaite de mes chapitres car vu que je les écris sur le moment, vous avez une version vraiment premier jet ...
Donc voici la QUESTION :
Préférez-vous attendre plus d'un an que je finalise tout et mette mon roman au propre, ou est-ce que vous préférez découvrir l'intrigue avec une version moins achevée, et avec des notes pour combler vos lacunes quand je rajouterai des éléments que vous n'avez pas eu dans la première version ?
Merci de me donner votre avis :3
Bonne lecture ! :D
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