Chapitre 23 :


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         -Sam occupe toi du chien ! hurla Sonya qui bondit sur ses jambes comme si elle n'avait jamais été maltraitée.

Paniqué je fixai l'animal sans savoir quoi faire. Sonya avait toute la foi du monde en mes capacités contrairement à moi. L'homme avait crié des ordres à son molosse, puis lâché la corde maigrelette pour sortir un revolver de sa poche. Je me concentrai complètement sur le combattant enragé. Quelle chance de survie avais-je face à lui ?

-Sam ! hurla de nouveau Sonya, plus catégorique.

Je savais, je savais ce qu'il me restait à faire. Un instinct sauvage avait pris le dessus. Aussi bizarre que ce le soit dans une situation pareille, je retirais mon T-shirt et en fis de même avec mon short de sport. Il était temps d'embrasser mes dons, d'y recourir. J'étais « anormal » alors autant l'accepter ! Tout se passait si vite, le chien bondit sur moi, j'en fis de même. Il y eu comme un déclic, et tout se mit en place sans que je ne comprenne pourquoi. Mon ossature se ramollit devenant plus élastique pendant que mon corps se transformait. Une fourrure épaisse remplaça ma peau, mes membres raccourcir tandis que mon nez et ma bouche s'allongeaient pour prendre l'apparence d'un museau. Réflexe : mon échine fauve était dressée agressivement sur mon dos. 

Nous nous faisions face comme deux adversaires prêts à la bagarre, babines retroussées, fourrures gonflées. Je testai le chien face à moi, le défiant de mon regard ambré. Tels deux canidés en guerre nous tournions autour d'une piste circulaire invisible, chacun voulait imposer sa dominance. Après l'avoir jaugé une minute, je marquais un arrêt et émettait un grognement de mise en garde. Le bâtard était costaud mais à présent je me défendais bien avec ma carrure lupine. Je sentais ma queue touffue fouetter l'air d'agacement. Je n'avais pas envie de faire mal, mais il ne fallait surtout par me chercher. 

Le rottweiler x pitbull m'observait à la fois défensif et intrigué. Il ne devait pas bien comprendre comment un loup fauve se trouvait maintenant devant lui, sorti de nul part. J'imaginais qu'au fond de lui, il était un peu inquiet, se demandant ce qui pourrait se passer ensuite. Je posai une patte puissante en avant, accompagnée de la deuxième. Le combat s'engagerait sous peu car je venais de pénétrer son espace personnel. C'était clairement un affront !

Il me fit part de ses pensées en couchant les oreilles en arrière et grognant de nouveau. J'étais patient, je pouvais attendre que le combat s'engage aussi longtemps qu'il le faudrait. Les projets ne se déroulèrent pas comme prévu : l'animal s'approcha de moi avant de se coucher. Il colla la tête au sol se faisant le plus petit possible. 

Je restai immobile surveillant le chien du haut de mes quatre pattes. Ce dernier avança le museau pour me lécher la patte, voyant que ça ne changeait rien il se résolut à rouler sur le dos en soumission totale. Cela me convenait, je penchai alors ma tête allongée pour venir renifler son poitrail. Je l'autorisais enfin à me lécher, échangeant des convenances avec lui. Nous avions établi nos rangs de dominance et il me laissait gagner.

Je n'avais pas le temps de me préoccuper de la raison pour laquelle il avait agi ainsi, je devais m'assurer que Sonya s'en sortait de son côté. Je craignais qu'elle ait du mal avec ses blessures multiples. Je tournai la tête à sa recherche, elle n'était pas loin, à deux mètres de là, dos à moi, assise à califourchon sur le type qui l'avait torturé si longtemps. Ses mains se mouvaient comme indépendantes du reste de son corps. Le couteau de chasse entre ses doigts, elle abattait l'arme sur le torse de l'individu, encore et encore, sans jamais s'arrêter, comme prise dans un élan de folie dévastatrice. 

Je ne pouvais même pas commencer à imaginer ce qui lui traversait l'esprit. Elle avait souffert pendant une longue semaine, et je n'avais eu qu'un aperçu de ce qu'on lui avait fait. Combien de fois l'autre enfoiré avait caressé sa peau de ses mains dégoutantes ? Jusque où était-il allé ? Quelles techniques atroces l'affreux avait-il utilisé pour essayer de lui faire cracher le morceau ? Sa fureur lui donnait la force de se battre malgré la douleur, l'indéniable envie de vengeance pour tout ce qui s'était passé ici. La poitrine du cadavre était lacérée en une bouillie de confiture de fraise, et possédée, Sonya continuait à le charcuter même si la vie avait quitté ses yeux depuis de longues minutes.

J'approchai de la jeune femme et l'observait, elle ne me voyait pas alors que j'étais sous ses yeux. Je pressai ma truffe humide contre son épaule. La demoiselle à la chevelure ciel sursauta, lâchant sa lame tranchante qui heurta le sol dans un fracas. Elle me regarda pendant une bonne minute, le silence régnait en maître, et puis elle me saisit dans ses bras. 

J'appuyais mon cou contre son épaule, la laissant enfouir son visage dans ma fourrure. Elle me serrait si fort, et je la laissai faire. Était-ce l'instinct animal ou ma connaissance de Sonya qui m'indiquait qu'elle était bouleversée ? Sa respiration irrégulière témoignait de la rage qu'elle éprouvait ainsi que de la terreur qu'elle avait ressentie. Elle n'avait pas pleuré une seule fois devant ses ravisseurs, pas même réagi lorsque son corps lui permettait d'endurer la douleur. 

Après de longues heures de retenu, à présent elle se laissait aller contre moi. Je pouvais sentir ses larmes cristallines tomber sur mes poils de loup. Nous restions ainsi enlacé, ses bras autour de ma nuque, mon museau serré contre son cou. Le temps nous pressait, toutefois après cette aventure nous pouvions bien prendre le temps de souffler. Nous avions vécu une drôle d'histoire, assez dérangeante lorsqu'on y pensait.


Un grognement du « marine » inconscient nous ramena au présent de ce cabanon au fin fond des bois. Sonya était à présent calmée, de nouveau la jeune femme avait la sérénité et le sérieux d'un aigle royal imperturbable.

-Je m'en occupe, déclara-t-elle d'un ton neutre.

Je craignais qu'elle ne le fasse payer comme pour son autre agresseur. Je n'avais aucune sympathie pour ce type, loin de là, mais l'idée de voir encore un homme mourir ne me plaisait guère. Je soulevais une corde que je trouvai dans un coin de la cabane et lui apportai. Elle observa le lien en chanvre et hocha la tête.

-Rassure toi, je suis tranquille maintenant.

Je clignai des yeux avant de m'écarter, regagnant l'endroit où j'avais abandonné mes vêtements. Je me demandais si j'allais retrouver mon apparence normale ... alors que me transformer était un moment que je maitrisais dans les grandes lignes, redevenir humain était encore autre chose. J'espérai qu'avec la redescente de tension mon corps sentirait la différence et comprendrait qu'il était temps de revenir à la « normale ». 

Mon pouvoir était gentil aujourd'hui car des frissons étranges parcoururent la totalité de mon corps. Avec les mêmes sensations qu'un peu plus tôt je retrouvai mon apparence humaine, complètement nu comme un ver. J'attrapai rapidement mes vêtements pour éviter à Sonya l'embarras de me voir à poil sans poil à présent. Ironie du sort. Je l'entendis rire dans mon dos tandis que je paniquai devant mon incapacité à remettre mon pantacourt de sport.

-Oh ça va, j'ai déjà vu un homme habillé comme dans le conte des « Habits neufs de l'empereur ».

-C'est pas parce que tu n'as aucune pudeur que c'est mon cas, lâchai-je en me battant toujours avec une des jambes du vêtement qui ne me laissait pas passer.

-Je me retourne rassure toi, monsieur le vierge effarouché, répondit-elle en se dirigeant vers la porte pour sortir.

Il ne me fallut pas longtemps pour rejoindre Sonya, habillé de la tête au pied cette fois-ci.

-On laisse l'autre dans la cabane ? demandai-je en parlant du type encore vivant.

-Ouais, t'inquiètes j'ai une solution, déclara-t-elle dans un clin d'œil.

Elle fouilla sa poche et me dévoila le magnifique zippo argenté qui avait servi plus tôt à lui brûler la peau. Elle fit mine de le jeter sur la cabane en bois.

-Sonya ! grondai-je froidement.

-Pff tu n'es vraiment pas drôle ... c'était juste pour te montrer mon trophée. Mais au fait, tu m'as trouvé comment ?

Elle venait de passer du coq à l'âne, je devais tout de même avouer que sa question était légitime. Elle s'appuyait contre la cabane, la douleur reprenait le dessus une fois que la tension n'était plus là pour l'enflammer.

-J'ai suivi ce type. Je n'avais pas oublié son visage depuis la fois où il m'avait parlé.

L'adolescente garda le silence. Je n'étais pas tout à fait franc.

-Il avait le foulard de Becca dans sa poche, alors j'ai pensé que ... qu'elle faisait partie de la Secte, et je voulais en avoir le cœur net. Savoir si oui ou non elle est morte pour une raison valable.

Les yeux de Sonya s'arrondir à cette annonce, comme si je venais de dire quelque chose de surprenant.

-Son foulard ! Ah oui, j'allais l'oublier. Ce connard me l'a volé, est-ce que tu veux bien aller le chercher, il est sur la table, je l'ai vu ? demanda-t-elle.

Je ne comprenais pas vraiment pourquoi Sonya avait avec elle ce foulard, mais inutile de lui demander, j'avais envie de dégager de là au plus vite, je doutais cependant que ma camarade soit en état de parcourir la route jusqu'à la ville puisqu'elle n'avait visiblement pas la force de retourner à l'intérieur récupérer le bien de Becca. 

Je poussais la porte et croisai le regard haineux du type qui commençait à sortir de son état d'inconscience. Il n'était pas heureux, c'était le moins qu'on puisse dire, et sa tête devait sûrement le lancer dans une douloureuse migraine. Le chien d'ailleurs gardait un œil sur lui depuis son coin de la cabane. Je ne m'attardai pas longtemps sur le sujet et gagnait la table pour attraper l'accessoire en soie. Il était bleu avec des étoiles colorées dessus. L'odeur du sang me monta au nez, le cadavre commençait à sentir un peu. Je plissai le nez et enfournai le foulard dans ma poche avant de ressortir aussi vite que possible invitant mon nouveau camarade à quatre pattes à me suivre.

-Je l'ai, allons nous en maintenant. Je n'aime pas cet endroit.

-Moi non plus, murmura-t-elle le regard perdu dans le vague.

Elle jeta alors un regard sur le chien qui était dans un piteux état tout comme elle. Malgré sa belle musculature, on devinait parfaitement où il avait trainé pendant les derniers mois de sa vie. Un chien de combat dont les cicatrices ornaient le cou et la mâchoire. J'avais devant moi deux êtres en peines, deux individus qui comprenaient leurs douleurs.

-Tu penses pouvoir marcher ? lui demandai-je même si je devinais que non.

Je savais que Sonya serait trop fière pour que je l'aide directement. Elle tenta de se redresser du mur en bois mais dû se résoudre à s'y appuyer de nouveau. Son regard m'indiqua tout ce qu'elle refusait d'avouer. Je levais les yeux au ciel devant autant d'orgueil mais m'empressai d'aller lui porter secours. Je passai son bras par dessus ma nuque et soutenait son poids pour qu'elle n'ait pas à forcer.

-Au fait, je peux t'avouer quelque chose ...

Elle marqua aussitôt un silence comme si elle allait me révéler quelque chose d'extrêmement important. La jeune femme avait à présent toute mon attention, je l'encourageai à poursuivre.

-Je peux te jurer que Rebecca n'avait rien à voir avec la Secte. Elle a simplement eu le malheur de se trouver au parc lorsque nous y étions. Je crois qu'on l'a incitée à s'y rendre, et je peux te promettre que je vais retrouver le bâtard qui a fait ça et je vais lui faire manger ses yeux ! cracha-t-elle avec colère.

Sans que je ne puisse le retenir, un sourire se dessina sur mes lèvres. Oh ce n'était pas pour ce que venait de conclure Sonya, non, mais pour la façon dont elle voulait me rassurer et me protéger d'une façon bien à elle. La mort de Becca m'avait beaucoup peiné, et ce souvenir me hanterait longtemps, mais si j'avais eu le doute au sujet de l'adolescente j'aurais peut-être fini par lui en vouloir malgré moi. Heureusement, elle ne faisait pas partie de la Secte !


Et c'est ainsi que nous entamions notre randonnée dans la forêt, une balade qui n'avait rien de champêtre et romantique vu l'état de ma partenaire. Á peine avions nous parcouru le quart du trajet que Sonya soufflait douloureusement et avait du mal à mettre un pied devant l'autre. Il fallait que l'on s'arrête pour qu'elle puisse reprendre sa respiration. 

J'approchai d'un petit amas rocheux auprès duquel je m'inclinai afin d'y laisser tomber Sonya. Cette dernière ne broncha pas et profita de l'arrêt pour poser les mains sur les zones les plus douloureuses de son corps. Je voyais bien qu'elle faisait de gros efforts pour ne pas montrer sa douleur. Elle gardait un œil sur notre nouvel ami, qui en bon gardien s'installa près d'elle pour la surveiller lui aussi.

Je m'écartai de Sonya et sortait mon portable de ma poche. Je ne pouvais pas faire appel à mes parents, ils s'inquièteraient trop. Quelqu'un avec le permis et de préférence la voiture, qui serait prêt à tenir sa langue. Je pianotai sur les touches du téléphone avant d'attendre que la personne ne décroche.

- Allô ?

-Salut Léo, je suis désolé de te déranger, mais tu pourrais me rendre un petit service et venir me chercher en voiture ...

Silence.

-Toi tu me caches quelque chose, dit l'adolescent suspicieux.

Et il avait raison, ce n'était pas comme moi de l'appeler pour lui demander de l'aide. Je glissai ma main libre derrière ma nuque, légèrement gêné. Que dire ...

-Écoute, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour toi, commençai-je en prenant le temps de respirer avant de poursuivre. J'ai retrouvé Sonya et elle est bien amochée, mais elle est encore en vie. Tu choisis ce qui correspond à quoi selon tes préférences, ajoutai-je dans une tentative de détendre l'atmosphère. J'ai besoin que tu m'aides à la ramener en ville, je n'arriverai pas à la porter sans la blesser d'avantage.

Á l'ange qui passait je craignais que l'information n'ait grillé son cerveau ou qu'il ne me croit pas.

-Pourquoi tu n'as pas appelé une ambulance ? me fit-il remarquer.

Je devinais qu'avec les histoires de Secte, de meurtres et compagnie, Sonya refuserait que je contacte le Samu, nous n'avions pas d'autre choix que de compter sur Léo s'il voulait bien nous aider.

-Elle refuse que je contacte un service d'urgence ... c'est compliqué à expliquer. On a vraiment besoin de toi.

-J'arrive ! Tu as de la chance que ma mère m'ait laissé la voiture aujourd'hui. Vous êtes où ?

Je n'en étais pas exactement sûr mais la départementale ne devait plus se trouver très loin.

-Près de la départementale D28, je dirai en direction de la base de loisir du canal. Disons à une quinzaine de minutes du quartier des quatre lions.

-Elle a pas intérêt à nous claquer entre les doigts car j'aurais fait un trajet pour rien, et elle m'aura gonflé jusqu'à la fin, marmonna-t-il tandis que je l'entendais chercher ses clés.

Le connaissant cet élan de non-sentiment venait du fait qu'il devait se sentir terriblement inquiet pour la jeune femme, il était comme ça Léo, à cacher ses véritables émotions derrière un masque pour éviter les blessures.

-Merci Léo ! Tu m'ôtes une sérieuse épine du pied. Á tout de suite !

Sauvé ! Nous avions un moyen de transport pour rentrer bien que je ne savais pas comment j'expliquerais la situation de Sonya.

Je retournai sur mes pas pour constater que la jeune femme avait trouvé la force de se lever. Elle avait cessé de veiller sur le chien qui nous accompagnait. Sonya se tenait debout me regardant droit dans les yeux. Elle m'adressa un sourire.

-Merci de m'avoir sauvé la vie.

J'allais répondre, mais avant que je ne le sache ses lèvres se posaient sur les miennes dans un baiser tendre empli de gratitude. L'échange fut bref et chargé en émotion. La jeune femme se recula et rigola devant mon expression.

-Ah Sam, soupira-telle, je sortirai bien avec toi si tu n'étais pas gay.

Figé, je l'observais avec surprise. Comment ? Pourquoi ? Après tout ce temps personne n'avait jamais deviné. Personne n'avait remarqué car j'avais tout mis en œuvre pour le cacher. Elle arrivait de nul part, s'incrustait dans ma vie et mettait le doigt sur l'un de mes plus grands secrets.

-Oh allez ne fait pas cette tête. Ce n'est pas si difficile à deviner vu comment tu Le regardes. Et puis il n'y as pas de honte, si t'aimes les hommes, où est le problème ? Personne ne va t'empêcher d'être heureux, tu dois prendre les rennes de ta vie en main !

Elle perçait mes carapaces. Toutes les barrières que je mettais en place pour que personne ne m'approche suffisamment pour découvrir le véritable moi. Sonya lisait en moi comme dans un livre ouvert et m'encourageait à devenir le garçon que je m'efforçais de cacher.

-Facile à dire, soufflai-je.

Les insultes, les brimades. Je ne savais pas ce que les autres accepteraient le plus facilement : la créature qui m'habitait ou mon homosexualité ? Je vivais un mensonge depuis si longtemps que j'avais fini par accepter que je ne serais jamais heureux, que je devais cacher ma différence. De quoi avais-je peur ? De perdre tous mes proches, car je ne correspondais pas au standard des contes de fée, du prince et de la princesse qui eurent beaucoup d'enfants et vécurent heureux jusqu'à la fin de leur vie. 

Moi je faisais parti des histoires oubliées, des détails que l'on ne racontait pas, le prince amoureux de son vassal, son soldat, ce qu'on disait ne pas être utile au cours des péripéties. Je faisais parti de ceux qu'on mettait de côté et qu'on préférait ignorer et douter leur existence. Trop peureux pour m'assumer, et trop effrayé de me retrouver seul, je me conformais à l'image qu'on attendait de moi : un garçon qui aimait les filles, qui aillait poursuivre ses études, trouver un travail, se poser, avoir une famille et un labrador couleur sable. Et si e ne voulais pas de tout ça ?! Et si je rêvais d'autre chose ?!

L'heure n'était pas aux questions existentielles. Nous devions fuir cette forêt mal accueillante et rejoindre la route. Je chassais ces réflexions d'un geste de main.

-Il est temps de bouger, allons-y ! déclarai-je pressé.

Sonya m'observa et sourit déposant un deuxième et dernier baiser sur mes lèvres, différent du premier. C'était encore de la gratitude mêlé à un encouragement. Elle mit fin à cet échange puis me regarda l'air de dire : penses-y, tu ne peux pas échapper à qui tu es. Puis nous reprenions notre chemin, bas dessus, bras dessous afin de soutenir le poids de la blessée, le chien sur nos talons. 


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Coucou à tous !

Désolée pour le retard d'un jour sur le post de ce nouveau chapitre :/ 

Enfin les vacances de fin d'années ! ^_^ Je vous souhaite de tous passer d'excellentes fêtes, et de profiter du repos :)


Bon avec ce chapitre de nouvelles choses, nouveaux détails. 

Des informations au sujet de Rebecca, est-ce que vous avez des idées au sujet du responsable de sa présence au parc ?

Quant à la relation entre Sam et Sonya, j'imagine qu'elle ne prend pas exactement le tournant auquel vous vous attendiez, mais c'est un nouveau début pour eux malgré tout. Est-ce que leur lien vous plait ? Ou êtes vous déçu quant au fait qu'ils ne formeront pas le petit couple que vous attendiez ?


Et pour en venir à l'orientation de Sam. Je suppose que pour certains cela coulait de source, pour d'autre cela apparait comme une surprise. Peut-être que certains d'entre vous râlent sur le fait que j'aurais dû prévenir dès la description du livre que Sam était homosexuel, cependant après une longue réflexion j'ai décidé de ne pas le faire. Ne m'en voulez pas trop si ce n'est pas ce à quoi vous vous attendiez, je vais créer une note d'auteur ce week-end ou avant que je ne publie la suite. S'il vous plait, si vous avez envie de poser ce roman et ne plus le reprendre à cause des révélations de ce chapitre, lisez au moins le NDA, j'expliquerai les raisons de mon choix et il sera alors libre à vous de jeter Métamorphose aux oubliettes.


Bisous @ tous ! <3 Bonne lecture :D

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