Chapitre 21 :
Je saluai Zain d'un signe de la main tandis que nous nous séparions à un carrefour. Mon camarade du basket et moi avions décidé d'aller courir afin de nous préparer physiquement pour la saison des tournois. Ce week-end, le match avait été plus que serré. Monsieur Faugères n'était pas satisfait de notre prestation. Comme anticipé, j'avais été écarté de l'équipe et mis sur les bancs des remplaçants afin de me ménager avant les véritables confrontations.
Un petit nouveau avait pu prendre ma place pour tenter sa chance, mais la fluidité de jeu en avait pâti. Léo et moi étions un duo de choc, et même s'il s'était bien débrouillé avec le nouveau, il manquait ce petit plus. Notre entraineur avait ordonné aux membres de l'équipe de faire une remise en forme, un entraînement à prendre très au sérieux. Zain m'avait donc proposé un footing puisque nous avions la même cadence, ce qui était plutôt pratique lors de l'exercice.
Je courrais à présent de mon côté, sous les rayons de soleil hivernal, qui mine de rien tapaient forts aujourd'hui. Dans cette atmosphère agréable je me sentais invincible, comme si je pouvais courir sans plus jamais m'arrêter. J'évitai une jeune femme et son grand doberman sur le trottoir avant de faire halte au passage piéton. Je n'étais pas suicidaire au point de me jeter sous des pneus d'une voiture. Enfant, je me moquais toujours de ces sportifs qui sautillaient sur place au lieu de marquer un arrêt lorsque le bonhomme était rouge pour traverser, maintenant je comprenais la frustration d'avoir à s'arrêter.
Je trottinai à ma place avec impatience, comptant les secondes dans ma tête, jusqu'à ce que le vert illumine le sigle pour traverser. Ma course reprenait de plus belle. J'arrivais bientôt au bord du canal, un lieu particulièrement agréable pour courir. Un large couloir d'eau passante qui permettait à des bateaux de plaisance et à des péniches multicolores de traverser le territoire sans avoir à poser le pied à terre. Même si ce n'était pas le lieu le plus calme, une faune aquatique avait trouvé son bonheur et vivait là en permanence. On croisait donc quelques rats musqués, des poules d'eau, des canards et une multitudes d'autres espèces. Cela rallongeait le chemin pour rentrer chez moi, mais il était tellement plus sympathique pour prendre l'air.
Une adolescente svelte et athlétique arriva en face de moi. Pendant quelques secondes j'eu l'illusion qu'il s'agissait de Sonya. Sa silhouette haute et athlétique. Son rythme de course. Mais non, ce n'était pas elle, ses cheveux étaient trop foncés pour que ce soit la jeune femme. Elle n'avait d'ailleurs toujours pas repointé sa tête de vipère. Au lycée le bruit courrait que c'était son corps qui avait été retrouvé par la police. Léo avait même dû subir un interrogatoire dans le bureau du directeur, de même que les autres jeunes présents à la dite dernière soirée de Sonya. Malgré tout, les services publics n'avaient pu identifier certainement la demoiselle. Je me demandais si c'était vraiment elle, j'avais du mal à croire à sa mort.
Sonya était un sacré personnage, comment savoir si elle était en vadrouille à l'autre coin du globe, ou sur la table d'autopsie en tant que cas irrésolu ? Quelque part, j'imaginais qu'avec son sens de l'humour particulier, elle m'aurait fait signe pour se moquer ouvertement de ma naïveté depuis le temps si elle était vivante, ou elle avait pris notre dispute au pied de la lettre et comptait effectivement ne plus m'adresser un mot ...
Mon portable sonna, de nouveau dans le monde réel je cherchais l'appareil d'une main distraite jusqu'à le dénicher. J'avais ralenti ma course jusqu'à marcher.
-Oui allô ?
-Sam c'est Edward, ... je ...
Sa voix hésitante m'inquiétait, il n'était pas dans son état normal.
-Ed, tu vas bien ?!
-Sam, je crois que j'ai besoin de parler.
Ouf ! Soupir de soulagement. Au moins il ne m'annonçait pas la mort d'un camarade ou un terrible accident, au moins pas encore.
-Je suis sur le canal. Dans cinq minutes je serai dans le quartier, tu veux qu'on se retrouve au parc ? proposai-je en baissant les yeux vers ma montre.
Si j'accélérai le rythme, j'y serai dans sept minutes au maximum. Petit défi personnel.
-Oui, sortir me fera du bien, en plus il fait beau cet après-midi, déclara-t-il un peu plus posé.
-Et amène moi un bouteille d'eau, s'il te plait ? ajoutai-je avec malice.
Il rigola, je le voyais secouer la tête d'un air : il est pas bien celui-là.
-Ok, et du déo aussi ? Je voudrais pouvoir respirer mais si tu arrives dégoulinant de sueur je risque de pas trainer trop longtemps avec toi.
Nous étions de véritables gamins, fidèles à nous-même.
-Pourquoi pas, du déo, une serviette, et même la douche si tu peux. Aller, à tout de suite !
-Ciao !
Dès qu'il raccrocha, je jetai le portable dans ma poche pour reprendre ma course à un rythme Mo Farah, pas Usain Bolt, pas encore.
Je volais au-dessus du portillon du parc, un peu de saut de haie pourquoi pas. Là où j'atterris à pied joint, les genoux fléchis pour amortir la chute, un fin nuage de poussière se souleva, les fées des particules comme me l'avait si souvent répété grand-père Frederik de son vivant. Je poursuivais ma route jusqu'à tomber sur Le banc, notre banc. En été et lorsqu'il faisait chaud, nous retrouvions Léo ici pour discuter et tout simplement s'évader de notre quotidien. Edward m'y attendait, réchauffé par les radiations solaires, il agita frénétiquement la bouteille et la serviette à mon approche. Je le trouvai bien mieux que ce que j'avais imaginé, mais de près, j'aperçus ses yeux rougis, il avait pleuré.
-Salut ! m'exclamai-je en arrivant épuisé devant le banc.
Heureusement que je pouvais m'écrouler là à bout de force.
-Á défaut d'avoir pu emmener la douche, répondit Ed qui me tendit la serviette. Record personnel battu ? demanda-t-il ensuite, un sourire aux lèvres.
Trop faible pour répondre verbalement, je levai le pouce victorieux, avant de m'essuyer le visage et la nuque à l'aide du substitut de douche apporté par mon ami.
-Enfin, on s'en fiche de moi, qu'est-ce qui t'arrive, j'ai cru que tu allais m'annoncer la mort de quelqu'un ...
Edward baissa les yeux, il venait de perdre son étincelle, j'aurais peut-être dû y aller en douceur.
-Clara et moi avons rompu.
D'un traite. Sans tremblement. Brutal. J'en étais abasourdi, eux qui s'entendaient si bien. Pour moi il aurait fallu que des extraterrestres en embarquent un à l'autre bout de la galaxie pour qu'ils se séparent.
-Ah bon ... mais pourquoi ?
Il haussa les épaules dans un mouvement désinvolte.
-Je sais pas trop comme l'expliquer ... On était ensemble cette après-midi, chez moi. On n'était jamais allé plus loin que de se tenir la main et s'embrasser. On était assis sur le lit et les choses ont commencé à s'enflammer.
Malgré que je luttai pour ne pas voir la scène, mon imagination florissante dessinait tout dans les moindres détails : la chambre rangée d'Edward, les visages des deux protagonistes, et le feu brûlant qui les consumait.
-Avant que nous n'en ayons conscience nous étions en sous-vêtements sur mon lit. On a continué notre exploration un temps avant que Clara ne se dégage. Elle était agenouillée devant moi, tête basse, les épaules tremblantes. J'ai pensé que j'avais fait quelque chose de mal, comme c'était ma première fois et tout, et tout ...
Ses pommettes rougissaient légèrement, il était gêné d'en parler. Alors que Léo lui nous racontait certaine expérience en long, en large, en travers, Ed lui était beaucoup plus pudique. Peut-être la nouveauté de la chose. Il inspira profondément avant de poursuivre.
-Et là, elle a tout simplement éclatée de rire, et j'ai fait pareil. Le stresse de la situation, je ne sais pas, tout me semblait si ridicule. Clara était d'accord, cette situation, ce n'était pas nous, ce n'était pas ce qu'on voulait. Alors on est resté comme ça, à moitié nu dans les bras l'un de l'autre à discuter. On a décidé d'un commun accord de rompre, parce que ce qui nous unissait n'avait rien de physique, nous avions suivi les conventions pour rentrer dans une case plutôt que de rester comme on était : amis ! Voilà, j'étais content que ça se passe comme ça. Mais une fois qu'elle était partie, une vague immense de solitude m'a assailli, et j'avais besoin d'en parler ...
Soulagé de découvrir que l'histoire n'était pas aussi affreuse qu'on pouvait le penser, j'échangeai une boutade amicale avec lui.
-Bon et bien, il vous reste votre amitié, c'est quand même pas rien, dis-je pour le réconforter.
Quant à la solitude, personne ne pouvait guérir aussitôt, on revenait à la normal lorsqu'on se sentait prêt.
-Et toi avec Alice, comment s'était passée votre rupture, tu n'en as jamais vraiment parlé...
Alice. La demoiselle solitaire. Alice, la première fille avec qui j'étais sorti. Cela remontait à la Seconde, ma première année de lycée. Je n'étais pas encore très proche de mes camarades, je ne leur avais pas raconté la totalité de mon aventure. Cette fille était discrète, presque invisible. Si elle passait du temps avec des gens, on devinait qu'elle y tenait énormément. Notre première rencontre relevait du clichée numéro un des romans d'adolescents. Je rangeais des livres dans mon casier quand quelqu'un m'était tombé dessus. J'entendais un pouffement accompagné de gloussements qui me mirent hors de moi. Que me voulaient encore ces pestes ?!
-Pardon, j'ai trébuché, s'exclama une jeune fille aux yeux gris comme le ciel orageux.
-Voyons Alice, tu devrais faire attention et ne pas te jeter sur Sam n'importe comment. Sam est mignon, mais il n'a pas envie qu'on l'abuse de cette façon, déclara la peste numéro un de service.
Il était clair qu'on l'avait poussé, pourtant Alice se fit toute petite, s'excusa pour sa maladresse et passa son chemin. Curieux. Je détestais les bourreaux et n'avais pas tardé, quelques jours plus tard à retrouver la jeune fille. C'était une pause de midi, elle était assise seule sur une table en bois au milieu de la pelouse, trempée par la bruine. Mon instinct m'avait poussé à la rejoindre.
-Salut, tu ne rentres pas à l'abri ? demandai-je curieux de constater qu'elle ne bougeait pas malgré l'humidité de l'air.
Á cela elle secoua sa chevelure noire de jais et me sourit. Elle avait un cadenas sur la bouche, aussi muette qu'une carpe.
-Tu ne devrais pas te laisser faire par ces vaches, elles profitent de ta timidité pour te faire du mal.
Alice balançait ses jambes dans le vide, les yeux levés vers le ciel gris. Elle haussa les épaules.
-Oh tu sais, ce n'est pas si grave si je ne leur plais pas, je ne les aime pas non plus. Tout ce qui compte c'est que des gens bien me remarquent et m'apprécient.
De là nous avions passé de plus en plus de temps ensemble avant qu'on n'officialise notre histoire. Mais Alice avait dû quitter le lycée à cause des horreurs que lui faisaient vivre quotidiennement les pestes, et ces dernières avaient été virées pour harcèlement moral. Notre relation s'était ainsi achevée.
-Et bien Alice a changé de lycée, elle partait dans l'est à des centaines de kilomètres d'ici. Á l'époque nous étions trop jeunes et immatures pour vouloir d'une relation à distance, alors on s'est quitté naturellement, d'un commun accord, un peu comme toi et Clara, dis-je à Edward à moitié plongé dans le souvenir de cette fille.
Je me demandais bien ce qu'elle était devenue depuis le temps.
-Ah oui, je comprends. Tu as toujours des nouvelles ?
Je secouai négativement la tête en guise de réponse.
-Tu n'as pas de chance avec les filles ... Laura aussi t'a laissé tomber.
-Merci de me le rappeler, et nous n'avons jamais été ensemble je te signale !
Il haussa les épaules.
-C'était tout comme. J'arrête d'en parler si la situation te met mal à l'aise. Après tout la diva se fait suffisamment remarquer je pense, dit-il en faisant allusion à l'impressionnant soin qu'elle prenait à m'ignorer depuis notre dernière conversation.
Je pense que le lycée entier avait entendu parler de loin ou de près de cette histoire. Laura avait sa petite foule d'intéressés qui répandaient très rapidement les nouvelles. Son réseau avait un aspect impressionnant, effrayant même.
-Merci de m'avoir écouté, je me sens un peu mieux maintenant. Je pense que j'arriverai à appréhender la situation avec Clara, même si j'imagine que l'image de son corps en sous-vêtements ne risque pas de quitter mon esprit de si tôt, plaisanta-t-il d'un sourire rêveur.
La douleur de la rupture ne disparaitrait pas en un jour, mais mes deux amis retrouveraient très vite leur marques, je n'en doutais pas.
-Bon et bien, je vais te laisser pour ne pas empester les lieux plus longtemps avec mon fantastique parfum footing transpirant, m'exclamai-je en décollant mon T-shirt de ma peau humide. Je te rendrai ta serviette demain après l'avoir lavée, ajoutai-je en jetant le dit accessoire sur mon épaule gauche.
Ed me l'arracha après avoir levé les yeux au ciel.
-Rho ça va, pas la peine de faire des manières, j'ai prévu de faire une machine ce soir, file moi ça. Rentre plutôt chez toi tranquillement, on va dire que c'est le prix de tes services de psy, précisa-t-il avec un clin d'œil.
-Si tu veux, mais bon les amis sont là pour ça non ?
-Oui, enfin si j'avais parlé de ça à Léo il aurait rigolé et m'aurait dit que l'océan était plein de poissons à débusquer à condition d'avoir les bons filets.
-Léo n'a jamais eu le cœur brisé, c'est pour ça.
-Tu crois ? demanda Ed sans que je ne sache s'il rigolait ou pas. Allez salut Sam ! Á demain.
Je lui adressai un signe de main avant de m'écarter de mon côté sur la piste qui sillonnait le parc.
-P'tain sale clébard ! râla une voix de l'autre côté des buissons.
Je me figeais aussitôt. Je reconnaissais cette voix ! Chargée de froideur, abîmée par des années d'addictions, Sonya m'avait sauvé de ce type quelques semaines plus tôt. Il venait de l'autre branche du sentier, je croisais les doigts pour qu'il continue sur sa route et ne tourne pas dans ma direction. Un mastodonte tout en muscle cheminait à ses jambes. Un magnifique chien feu avec quelques tâches blanches sur son poitrail et sa figure, dont la génétique devait être rottweiler x pitbull terrier, un sacré chien !
L'animal aux muscles saillants était muselée et semblait répondre à son maître de façon bien aléatoire. Je plaignais la pauvre bête. Elle ne devait pas avoir la vie facile à en juger par le bandage qui parcourait son abdomen. J'étais sur le point de me retourner et disparaître quand un détail attira mon attention. De la poche du sweet-shirt bordeaux dépassait un morceau de tissu. Il me rappelait quelque chose ... Rebecca ? On aurait dit un de ses foulards colorés. Mais comment ?! J'avais dû me tromper.
J'avais vu l'adolescente mourir sous mes yeux. Que ferait ce type avec son foulard ? Ce type avait un lien avec la secte, je le devinai aisément à l'attitude qu'avait adopté Sonya face à lui. La même hostilité qui brillait dans ses yeux que lorsqu'elle parlait de ces gens meurtriers. Et si Rebecca n'avait pas été là par hasard ? Et si elle avait fait partie de la Secte ? Cette idée me donna la nausée, je ne savais que penser. Les garçons avaient raison, je ne connaissais rien de Rebecca, si ça se trouvait elle n'était rien de la fille amicale que je croyais. Il fallait que j'en aie le cœur net ! Je changeais de projets et poursuivais ma route sur les traces de l'étrange personnage.
Mes pas m'avaient entrainé le long du canal, loin, sur une partie délaissée. Pas une péniche colorée en vue seulement des vieilles bicoques croulantes et des barques noyées sous les algues. Un spectacle désolant. Je laissais une grande distance entre ma cible et moi. Vue les dents du molosse je préférai éviter de me faire surprendre. Nous avions marché plus d'une demie heure quand il emprunta un sentier perdu dans les broussailles dressées sur le bord du chemin. Où pouvait-il bien aller ?
J'attendais qu'il s'éloigne avant de m'approcher, tous mes sens étaient en alerte. D'une main précautionneuse j'écartais les branches encore bien feuillues des chênes malgré l'hiver. L'énigmatique personnage avait disparu, je ne percevais plus sa présence. Mon sang était propulsé dans mon corps avec une pression phénoménale. Rien. Plus rien ! Pas même les halètements animal du chien. L'idée me traversa soudainement l'esprit : un guet-apens ! Et si tout cela n'avait été qu'un prétexte pour m'éloigner de tout, me tomber dessus dans les bois et m'achever sans plus de questions. Immobile, le sang cognait dans mes tempes, m'assourdissant. J'étais vulnérable. Ma main chercha instinctivement mon portable dans ma poche mais de quelle utilité me serait-il contre les crocs invincibles de la bête et les possessions illégales des membres de la Secte ? Non ! La vie ne défilait pas encore devant mes yeux, il me restait du temps afin d'élucider ce mystère. J'avais une nouvelle pièce de puzzle en main, et je devais réfléchir afin de l'assembler aux autres sans tout casser. Je m'étais repris. Je pouvais de nouveau progresser sur ce sentier boueux. J'évitais les zones humides afin de ne pas laisser de traces de mon passage.
Je débouchais sur une clairière où des arbres gigantesques avaient étendu leurs branches. Quelques flaques terreuses tapissaient la pelouse verte. Le lieu était parfaitement silencieux. De l'autre côté un cabanon aux airs fantôme se tenait tristement. Cela n'avait pas fière allure. Et je le vis lui, alors en face de moi. Le chien. Attaché sans sa muselière à une corde maigrichonne. Lui aussi il m'avait vu !
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Coucou ! Merci d'avoir pris le temps de lire ce chapitre ^_^ J'espère que l'histoire continue à vous plaire. Le mystère plane x)
Quelles sont vos hypothèses pour la suite ? J'ai l'impression qu'avec les réponses viennent plus de question, j'espère ne pas trop vous embrouiller :3
Je voulais vous dire à tous un énorme merci car j'ai dépassé les 1K de vues et c'est extraordinaire pour moi *^* Merci à tous ! Á ceux qui me suivent régulièrement qui commentent et votent, ou ceux qui sont juste de passage sur quelques chapitres de mon roman, ceux qui se cachent silencieusement dans l'ombre mais prennent plaisir à lire. Á vous tous qui lisez Métamorphose un grand merci. C'est un fantastique cadeau d'anniversaire pour moi :D Depuis que je suis ici j'ai la chance d'échanger avec des gens super, d'avoir des retours très intéressants et constructifs, et cela m'encourage tout simplement à écrire. J'ai dû écrire bien 8 ou 9 chapitres depuis mon inscription, ce qui ne m'était jamais arrivé avant, d'écrire autant en si peu de temps :) Merci à vous !
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