Chapitre Bonus : Le Rencard

c'était l'idée de LoulouSunlight29 :0
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𝓟𝓭𝓿 𝓨𝓾𝓶𝓲 

Je suis foutue. Je suis même pas prête ! Je lui dis quoi, moi ? "Euh... salut Muzan, je suis Yumi et je t'aime bien !" crie de tyrannosaure Non, mauvaise idée... il risque de me prendre pour une folle... pause dramatique... Attends... JE SUIS FOLLE !

— Yumi, pourquoi t'as crié ? demande Emiko, soudain, en ouvrant brusquement la porte.

Je sursaute.

— Mais qu'est-ce que tu fous là ???!!!

— On vit ensemble, idiote...

— Oui bah... bah... bah... DÉGAGE DE MA CHAMBRE !

Emiko soupire avant de sortir de la pièce. Mais moi... je suis toujours dans la merde.

𝓟𝓭𝓿 𝓔𝓶𝓲𝓴𝓸

Y'a plus de bruit... Étonnant, surtout avec Yumi dans les parages. Je devrais aller la voir.

Devant la chambre de Yumi

— Yumi ?

𝓟𝓭𝓿 𝓨𝓾𝓶𝓲

— T-T'OQUE AVANT D'ENTRER !

— Oulaaaa, ça va !

Emiko me tire hors de ma chambre :

— NON, EMIIIIKOOOOO, JE VEUX PAS !

Elle est méchante. Moi, j'étais bien, tranquille et au chaud... mais elle insiste pour que je sorte.

𝓡𝓮𝓷𝓭𝓮𝔃-𝓿𝓸𝓾𝓼 𝓪𝓾 𝓬𝓪𝓯é

Quand j'arrive au café, je le vois : Mumu. Assis à une table, sérieux comme toujours. J'inspire profondément et m'approche.

Je commence à discuter avec lui, mais quelque chose attire mon attention : à l'autre bout de la salle, Emiko. Elle me surveille, déguisée avec un journal, une fausse moustache et des lunettes de soleil.

Je panique légèrement. Je fais un signe maladroit à Emiko pour lui dire de partir, mais Muzan le remarque.

— Qu'est-ce que tu fais ? demande-t-il en me fixant.

— Rien, rien du tout ! dis-je en détournant les yeux, cherchant un moyen de changer de sujet.

Je suis mal à l'aise. Je sens le regard de Muzan et celui d'Emiko qui se croit discrète à l'autre bout de la salle.

— Yumi, ça va ? Tu sembles... nerveuse, dit Muzan en penchant légèrement la tête.

— Hein ? Moi ? Nerveuse ? Pas du tout ! dis-je, riant nerveusement.

Muzan hausse un sourcil, clairement pas convaincu, mais il ne dit rien.

Pendant ce temps, Emiko continue de "lire" son journal à ✨l'EnVeRs✨.

— Alors... tu voulais me voir ? demande-t-il calmement.

— Euh... Oui ! Enfin... non ! Enfin si ! Enfin...

Je m'emmêle complètement. À ce moment-là, je sens mon cerveau sur le point d'exploser. Muzan attend patiemment, toujours aussi imperturbable.

Je prends une grande inspiration. Allez, Yumi, c'est le moment.

— Muzan, je voulais te dire que... que je...

— QUE TU L'AIMES !!! hurle Emiko depuis l'autre bout de la salle en bondissant de sa chaise.

Je reste figée. Muzan me regarde, surpris, tandis que je sens mon visage devenir écarlate.

— EMIIIIIKOOOOO !!! criais-jei.

Emiko éclate de rire en me faisant un clin d'œil et sort en courant avant que je ne puisse l'attraper.

𝓟𝓭𝓿 𝓜𝓾𝔃𝓪𝓷

Yumi est là, face à moi, rouge comme une tomate, incapable de prononcer un mot. Elle semble à deux doigts de s'enfuir.

— Alors comme ça... tu m'aimes ? dis-je doucement, un sourire amusé sur les lèvres.

Elle sursaute, bafouille quelque chose d'incompréhensible et finit par cacher son visage entre ses mains.

— Peut-être que c'est réciproque, murmurai-je à voix basse.

Elle relève brusquement la tête, les yeux grands ouverts.

— Hein ?! Quoi ?!

— Hm ? Rien, rien, répondis-je en haussant les épaules, un léger sourire énigmatique sur le visage.

𝓟𝓭𝓿 𝓔𝓶𝓲𝓴𝓸

Je regarde la scène de loin, toujours cachée près de l'entrée. Bon, peut-être que j'en ai fait un peu trop... mais au moins, c'est divertissant.

Je vois Yumi en train de s'agiter, toujours aussi gênée, et Muzan qui garde son calme habituel. Sérieusement, ces deux-là sont tellement maladroits...

Mission accomplie, je peux enfin rentrer à la maison. Mais avant, un bon ✨GoÛtEr✨ !

𝓟𝓭𝓋 𝓨𝓾𝓶𝓲 :

Je reste figée, le cœur battant à toute vitesse.

— Attends... tu... tu as dit quoi ? balbutiai-je, toujours incapable de croire ce que j'avais entendu.

Muzan me regarde avec un sourire mystérieux et prend une gorgée de son café.

— Moi ? Rien du tout, répond-il, l'air innocent.

Je serre les poings, partagée entre la frustration et la panique. Est-ce qu'il joue avec moi ? Ou est-ce que j'ai imaginé ce qu'il a dit ?

— Muzan ! dis-je un peu plus fort, les joues toujours rouges.

Il repose doucement sa tasse et me fixe, ses yeux rouges brillant d'une lueur espiègle.

— Yumi, tu es adorable quand tu es confuse.

— JE NE SUIS PAS CONFUSE ! m'écriai-je, attirant les regards des autres clients du café.

Je plaque immédiatement mes mains sur ma bouche, embarrassée. Muzan éclate de rire, un rire rare mais incroyablement charmant.

— Calme-toi, Yumi. Je plaisante, dit-il en adoucissant son ton.

Je me laisse tomber sur ma chaise, épuisée par mes propres émotions.

— Pourquoi c'est si compliqué de te parler... murmurai-je pour moi-même.

Muzan tend alors sa main et attrape la mienne. Mon cœur rate un battement. Je lève les yeux vers lui, et pour une fois, je vois une expression douce, presque tendre.

— Tu n'as pas besoin de dire quoi que ce soit, Yumi. Juste sois toi-même. C'est suffisant.

Ses mots me touchent en plein cœur. Pendant un moment, j'oublie tout : ma nervosité, ma maladresse, même Emiko qui doit probablement être en train de rire de moi quelque part.

— Merci, dis-je doucement, un petit sourire apparaissant enfin sur mon visage.

𝓟𝓭𝓿 𝓔𝓶𝓲𝓴𝓸 :

Bon, ça suffit. Ça commence à devenir trop mielleux pour moi. Je range enfin mon journal (que je tenais à l'envers depuis tout à l'heure... qui m'a vue ? Personne, j'espère).

Avant de partir, je leur jette un dernier coup d'œil. Muzan tient toujours la main de Yumi, et elle, elle le regarde avec des étoiles dans les yeux.

— Mission réussie, Emiko, dis-je en me félicitant moi-même.

Je sors, sifflotant joyeusement, prête à raconter à tout le monde à quel point je suis une petite sœur géniale.

𝓟𝓭𝓿 𝓜𝓾𝔃𝓪𝓷 :

Yumi est restée silencieuse un moment, mais son sourire me rassure. Elle est maladroite, oui, mais c'est ce qui la rend si... unique.

Je continue de tenir sa main, appréciant ce rare moment de calme.

— On devrait peut-être partir, non ? propose-t-elle timidement.

— Pas encore. Restons un peu plus longtemps, répondis-je simplement.

Elle rougit encore une fois, et je ne peux m'empêcher de sourire.

𝓟𝓭𝓿 𝓨𝓾𝓶𝓲 :

Je n'arrive pas à me calmer. Mon cœur continue de battre à tout rompre alors que je fixe la main de Muzan, toujours posée sur la mienne. 

— Yumi, tu rêves encore, dit-il en souriant légèrement.

Je sursaute et retire ma main, comme si sa simple présence brûlait.

— Ah, désolée ! m'excusai-je précipitamment.

— Tu n'as pas à t'excuser pour tout, Yumi. Tu es trop polie, ajoute-t-il, amusé.

Je détourne le regard, gênée. Mais avant que je puisse répondre, quelque chose attire mon attention. Je regarde rapidement à travers la fenêtre du café... et je vois une ombre familière.

— Emiko ?! m'écriai-je.

Muzan suit mon regard, mais Emiko a déjà disparu derrière un arbre comme une ninja improvisée.

— Qui est Emiko ? demande-t-il, les sourcils légèrement froncés.

— Ma sœur... elle est... spéciale...

— Spéciale ? répète-t-il, intrigué.

— Oui. Du genre "espionne amateur" spécial...

Muzan hausse un sourcil. Un sourire narquois apparaît sur son visage.

— Donc c'était elle, tout à l'heure, avec cette fausse moustache et ses lunettes ridicules ?

Je me fige.

— TU L'AS VUE ?!

Il hoche la tête, et je sens la honte m'envahir tout entière.

— Oh non... elle va encore se moquer de moi...

— Je dois admettre qu'elle a du cran. Et toi, tu es adorable quand tu essaies de te justifier, dit-il avec un regard malicieux.

Je rougis une nouvelle fois. Pourquoi est-il si... intense ?

— Et toi, tu es insupportable... murmurai-je à mi-voix, sans vraiment le penser.

— Je vais prendre ça comme un compliment.

𝓟𝓭𝓿 𝓔𝓶𝓲𝓴𝓸 :

Je me cache derrière un arbre, riant presque silencieusement en écoutant leur conversation. Merci à ma position stratégique : juste assez près pour entendre, mais assez loin pour ne pas être repérée... enfin, normalement.

— Ils sont tellement nuls en romance, murmurai-je pour moi-même.

Un coup de vent fait voler mes cheveux, et je recule légèrement, me faufilant dans l'ombre pour éviter d'être vue. Mais au moment où je me repositionne, une branche craque sous mon pied.

— Qui est là ? lance Muzan.

Oh oh.

Je décide de m'éclipser rapidement avant qu'il ne sorte, mais dans ma précipitation, je trébuche sur une autre branche et m'étale de tout mon long dans l'herbe.

— Aïe !

Je me redresse rapidement et commence à courir, espérant que personne ne m'ait vue. 

𝓟𝓭𝓿 𝓜𝓾𝔃𝓪𝓷 :

Je secoue légèrement la tête en regardant la silhouette s'éloigner à travers les arbres.

— C'est donc elle, ta sœur spéciale, dis-je en croisant les bras.

Yumi soupire et cache son visage entre ses mains.

— Oui... et je suis désolée. Elle est comme ça avec tout le monde...

— Pas besoin de t'excuser.ajoutei-je avec un léger sourire.

Je la regarde à nouveau, et cette fois, elle ose enfin me regarder droit dans les yeux.

— Muzan... Merci....

Je ne réponds pas immédiatement, mais cette fois, je prends doucement sa main dans la mienne, encore une fois.

— Tout le plaisir est pour moi, Yumi.

Elle rougit à nouveau, et je sens qu'il est peut-être temps d'y aller.

— On devrait partir avant qu'elle ne revienne, dis-je, légèrement amusé.

Elle hoche la tête, et nous sortons ensemble, sous le regard curieux des quelques clients encore présents.

𝓟𝓭𝓿 𝓔𝓶𝓲𝓴𝓸 :

Je m'essuie rapidement les genoux après ma chute, me promettant de ne plus jamais porter ces stupides chaussures glissantes. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Ils ne vont pas s'en sortir comme ça.

Je sors mon carnet – mon fidèle compagnon d'espionnage – et commence à écrire mes observations :

Muzan semble trop parfait. Louche. Yumi est totalement aveuglée. Typique d'elle. Mission : les suivre pour voir où ils vont maintenant.

Je glisse le carnet dans ma poche et, telle une professionnelle (ou presque), je commence à les suivre à distance. Mais cette fois, je décide de laisser tomber les moustaches et lunettes ridicules. Ça n'avait pas vraiment marché...

𝓟𝓭𝓿 𝓨𝓾𝓶𝓲 :

Nous marchons côte à côte dans les rues calmes, un silence agréable entre nous. L'air est frais, et je sens le regard de Muzan se poser sur moi de temps à autre. Chaque fois que cela arrive, mon cœur s'emballe.Mais avant que je puisse dire quelque chose, un bruit retentit derrière nous. Comme un... éternuement ?

— Emiko... murmurai-je, exaspérée.

Muzan croise les bras, amusé.

— Elle est persévérante, je dois lui reconnaître ça.

Je me retourne et lance, à voix haute :

— Emiko ! Je sais que tu es là !

Un silence gênant s'installe, mais après quelques secondes, une silhouette familière émerge de derrière un banc. Emiko s'avance lentement, un sourire coupable sur le visage.

— Hehe... Salut ? dit-elle en agitant timidement la main.

— Tu n'as pas mieux à faire que de nous espionner ?! m'écriai-je.

— Pas vraiment, non, répond-elle avec un grand sourire.

Je me prends la tête entre les mains.

— Elle est vraiment unique, dit-il en secouant la tête.

Emiko s'approche, sans aucune honte, et nous regarde tous les deux.

— Bon, vous faites quoi, maintenant ?

— Rien qui te concerne !

Mais elle ignore totalement ma remarque et se tourne vers Muzan.

— Alors, "Mumu", c'est quoi ton plan avec ma grande sœur ? demande-t-elle, les bras croisés.

— Emiko !

Muzan la regarde, visiblement amusé par son culot.

— Mon plan ? Je suppose que c'est de continuer à lui parler, dit-il calmement.

Je sens mon cœur rater un battement.

— Ooooh, intéressant, réplique Emiko en plissant les yeux. Très bien, je vais te surveiller, "Mumu".

— Ça ne me dérange pas, répond-il.

Je tire Emiko par le bras, décidant que cette conversation est terminée.

— OK, Emiko, c'est bon, rentre à la maison maintenant !

— Mais—

— Maintenant !

Elle finit par céder et s'éloigne en traînant les pieds, mais pas sans lancer un dernier regard vers Muzan.

— Je garde un œil sur toi, "Mumu", murmure-t-elle avant de disparaître.

Je me tourne vers Muzan, totalement mortifiée.

— Je suis vraiment désolée pour elle...

Il rit doucement et secoue la tête.

— Ne t'inquiète pas.

Je soupire, mais je ne peux m'empêcher de sourire. Mais pour l'instant, je veux juste profiter de ce moment.

𝓟𝓭𝓿 𝓔𝓶𝓲𝓴𝓸 : (elle abandonnera jamais...)

Je regarde la scène de loin, mon carnet à la main.

— Mission 1 : réussi. Il est clair qu'ils ont quelque chose.

Je prends une grande inspiration et note en majuscules sur ma page : MISSION 2 : INVESTIGATION APPROFONDIE SUR MUZAN.

𝓟𝓭𝓿 𝓜𝓾𝔃𝓪𝓷 :

Je regarde Yumi s'excuser encore pour le comportement d'Emiko.

— Elle a beaucoup d'énergie, ta sœur.

Yumi soupire, se cachant presque derrière ses mains.

— Elle est comme ça avec tout le monde... mais je crois qu'elle est encore plus envahissante avec toi.

— Peut-être parce qu'elle tient à toi. C'est une bonne chose, tu sais.

Nous marchons encore un moment en silence. Puis, je décide de briser ce calme.

— Alors, Yumi... Si Emiko décidait de me "tester" ou de me poser mille questions, quelles sont les chances qu'elle approuve que je te revoie ?

Elle s'arrête brusquement, les yeux écarquillés.

— Tu veux... me revoir ?

Un sourire étire mes lèvres.

— Bien sûr. Pourquoi pas ?

Elle baisse les yeux, jouant nerveusement avec une mèche de cheveux.

— Je... je ne sais pas. Peut-être qu'elle finirait par t'accepter, dit-elle doucement, presque à elle-même.

Je m'approche un peu plus près, cherchant son regard.

— Et toi, Yumi ? Qu'est-ce que toi tu veux ?

Elle relève la tête brusquement, surprise par ma question. Ses joues prennent une teinte rosée, et elle détourne les yeux, visiblement gênée.

— Moi... je ne sais pas, murmure-t-elle.

Un sourire étire mes lèvres. Elle est adorable dans ses hésitations.

— Prends ton temps, dis-je doucement. Je peux attendre ta réponse.

Elle reste silencieuse, triturant nerveusement une mèche de ses cheveux. Nous continuons à marcher lentement dans la rue, le calme de la nuit entourant nos pas.

Elle ouvre la bouche pour répondre, mais semble hésiter. Finalement, elle détourne le regard, comme si elle cherchait ses mots.

— Muzan... je...

Je reste patient, attendant qu'elle termine sa phrase.

— J'ai passé un bon moment, finit-elle par dire rapidement, presque d'une seule traite.

Un sourire sincère se dessine sur mon visage.

— Moi aussi, Yumi.

Avant qu'elle puisse répondre répondre Emiko apparaît de nulle part.

— Alors, vous allez rester plantés là toute la nuit ou quoi ?

Yumi devient rouge tomate.

— Emiko ! C'est pas vrai, tu nous espionnes encore ?!

— Bah ouais, évidemment ! réplique-t-elle.

Je ris doucement, levant les yeux vers Emiko.

— Bonne nuit, Emiko.

Elle me fixe un instant, puis lève un pouce en l'air.

— Bonne nuit, beau-frère !

— EMMIIIKOOOOO !! hurle Yumi, mortifiée.

Je secoue doucement la tête, amusé, avant de me tourner à nouveau vers Yumi.

— Repose-toi bien, Yumi. On se reparle bientôt.

Elle hoche la tête, encore rouge de gêne, et murmure un faible "bonne nuit" avant de partir avec Emiko.

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(2401 mots)

si j'ai fais des fautes c que je suis fatiguée ToT

je sais même pas quand il va sortir le chapitre TwT

Bon bah tchao les gars :3

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