Plus rien ne comptait pour moi à part lui et son regard perçant rempli de tristesse. Que fessait-il ici? Je n'en voyais pas d'inconvénient, mais je pensais qu'il ne viendrait plus.

J'ai du mal à lui courir après, avec ces grandes jambes, j'avais du mal à le suivre. Non loin du lac et de la fête il s'arrêta. Je m'arrêtais alors à quelque centimètre de lui, lui toujours de dos.

-Drago!appelais je.
Il ne bougea pas d'un pouce, mon cœur se serra encore plus. Les larmes commençaient à venir et à coulaient. J'essuyais alors les larmes qui venaient couler avant de reporter mon attention sur Drago.

-Drago, je t'en pris regarde moi!suppliais je au bord des larmes.
Ma voix tremblait et je fessais tout mon possible pour ne pas craquer encore une fois.

Il se retourna alors vers moi et lorsqu'il posa son regard sur moi, il devint encore plus triste qu'il l'était avant.
-Ne pleure pas,supplia t-il. Je n'en vaux pas la peine.

-Mais qu'est ce que tu es racontes, bien sûr que tu en vaux la peine!hurlais je.
Je m'approche furieuse près de lui, mon regard rencontra le sien devenu gris et triste. Je me collais un peu plus à lui pour qu'il ne puisse pas m'échapper.

-Est ce que tu demandes rien qu'une fois ce que je peux ressentir moi! Non tu ne fais que ton sale égoïste! Je t'interdis de dire que tu n'en vaux pas la peine.

Je vis alors que je l'avais blessé, il se renfrogna sur lui même et serra les poings, comme quand il est nerveux et colérique. Je n'osais plus le regarder, je me demande encore ce que je fais ici? Je n'aurais jamais dû le suivre.

Je commençais alors à partir, bien décidé à l'oublier puisqu'il n'en valait pas la peine et que pour lui je ne suis rien.

Lorsque je fis volte face, il m'attrapa le poignet et ces bras protecteurs me serra fort contre son torse. J'arrivais à entendre les battements de son cœur qui palpitaient comme un fou.

J'humais son odeur qui m'avait tant manqué et je fermais deux secondes les yeux. J'imaginais loin de tout avec lui et moi dans les bras l'un de l'autre.

Avec ces doigt long et fin, il releva mon visage pour que je puisse le regarder. Ces yeux fuyaient mon regard mais je pouvais y lire de la peur dans celui ci.

-Je ne devrais pas,souffla t-il.
Sans que je comprenne ces propos, ces lèvres se posèrent sur les miennes. Surprise je ne lui rendis pas son baiser mais je reprenais vite fait et prolongeais notre baiser.

Il était doux mais il y avait une certaine vitesse, comme si il se dépêchait dans ces gestes. Je posais alors mes bras autour de son cou pour prolonger notre baiser. Mais bizarrement ce baiser avait un goût salé.

On se lâcha pour reprendre notre souffle et je vis pour la première fois Drago pleurait à chaude larme. J'essuyais ces larmes avant qu'il ne se recule, tremblant de peur.

-Drago, qu'est ce qu'il y a?demandais je paniquais.
-Je n'aurais pas dû...jura t-il. Il ne faut pas qu'ils soient au courant, sinon il lui feront du mal...
-De qui parle tu Drago? Je peux t'aider.

-Non!hurla t-il. Personne peut m'aider, pas même toi! Tu dois m'oublier et tout ce qui vient de se passer!

Il se mit à ricaner comme un fou échappé d'Azkaban. Je restais pétrifiée devant ce spectacle horrible qui se passe devant moi.

-Je ne suis pas quelqu'un de bien, je ne suis pas...chantonna t-il à voix basse.
Il s'était mit accroupi, sans penser au conséquences, Je m'approchais de lui pour le prendre dans mes bras.

Il me repoussa, avec un air dégoûté sur le visage.
-Tu crois vraiment que je t'es aimé,pesta t-il. Que tu seras à la hauteur de moi.

Mon cœur se brisa, comme si on enfonçait des millier d'aiguille dans mon cœur. Je ne bougeais plus et tremblais comme une feuille. Drago me fessait peur, quelque chose clochait, je voulais y croire. Mais ma raison me disait qu'il s'était bien foutu de ma gueule.

Il se releva alors et partis sans rien dire, il posa alors un dernier regard qui était remplis de tristesse et de remord sur moi. Et il partis en me laissant seul ici.

Je me recroquevillais sur moi même. Je pleurais toute les larmes de mon cœur, je venais de tout perdre en un seul instant, comme dans un rêve, j'arrivais encore à sentir ces lèvres contre les miennes.