Chapitre 1:

La lumière du jour, passant à travers les volets et les rideaux, parcourt ma chambre et caresse doucement mon être, me réveillant de manière agréable.

J'ouvre difficilement mes yeux, puis je me lève et sors de mon lit pour me diriger vers la cuisine, où, vu l'heure qu'il est, doit se trouver mon père.

Je descends les marches quatre à quatre et me retrouve dans la cuisine. J'aperçois mon père, je m'approche et l'embrasse sur la joue et lui sur le front, il a toujours fait comme ça depuis ma naissance.

- Bonjour, Évangéline, me dit mon père d'une voix rauque et fatiguée.
- Bonjour papa,enfn les vacances ça fait du bien...
- Mmmm!

Je me sers une part de gâteau à la citrouille et au citron et attrape un verre dans le placard :

- Tu peux me passer le jus de bleu ? demandé-je à mon père.

D'un signe de la main, il fit voler le jus de bleu jusqu'à ma main. Je me servis de mon jus et remercia mon père de me l'avoir donné.

Mais je ne me suis pas présentée, je m'appelle Evangéline Rogue et je suis une sorcière de 14 ans. Je vis seule avec mon père Severus Rogue, qui est prof de potion à mon école de sorcellerie, Poudlard. Où est ma mère? Et bien... elle a été tuée en voulant protéger sa meilleure amie, Lily Potter. Assassinés, elle et son mari, par un sorcier puissant dont on ne doit pas prononcer le nom.

Mais pour vous, je vais faire une exception : il s'appelait Voldemort. Il a été tué après avoir voulu s'en prendre à leur fils, Harry Potter, qui est un de mes meilleurs amis. Cela fait bientôt 13 ans que ma mère n'est plus de ce monde et elle me manque terriblement.

Parfois, je rêve de la retrouver mais quand je m'approche d'elle, elle s'éloigne de plus en plus.

Mon apparence ? Je suis plutôt grande, avec de longs cheveux noirs comme mon père, mais j'ai les yeux de ma mère qui sont d'un bleu profond. Je suis plutôt du genre téméraire et j'ai un caractère bien trempé. Je ne me laisse pas faire et j'adore passer du temps avec mes meilleurs amis Hermione, Ron et Harry.

D'ailleurs, il faut que je demande à mon père si je peux passer le début des vacances avec eux, on voudrait faire du camping tous ensemble, avec mes trois meilleurs amis et les jumeaux.

Après avoir terminé de manger, mon père, d'un claquement de doigt, rangea tout ce qu'il avait sur la table. Il allait se lever quand je lui pris la main.

- Papa, il faut que je te demande quelque chose.

Il se rassoit sur sa chaise, croise ses mains et attends que je lui dise ce que j'ai à lui dire.

- Voilà, ce mois-ci, j'aimerais passer mes vacances avec mes amis, si ça ne te dérange pas...

J'ai dit ça d'une seule traite, comme si j'avais peur de lui demander. Bon, mon père est pas vraiment connu pour être quelqu'un de très aimable, en plus, une de mes connaissances dans la maison Gryffondor a peur de lui.

Il y a deux ans, pendant un cours avec notre professeur Lupin, Neuville a été confronté à l'épouvantard, qui s'était changé en mon père. C'était vraiment marrant. Je peux vous dire que parfois mon père me fait peur, mais je sais comment il est réellement, alors c'est pour ça que je lui demande ce que je veux quoi qu'il arrive.

Mon père me regarda un long moment et se décida en n à parler :

- Ma chérie, je suis désolé, mais pas ce mois-ci, car j'ai prévu d'autres projets pour nous...

« Quoi ?! »Voulais-je hurler, mais je me suis ravisée car mon père enchaîna :

- Mais tu pourras le mois prochain.
Sa réponse me rendit folle de joie, je me suis levée de ma chaise et l'ait pris dans mes bras.

- Merci papa, lui chuchoté-je. Mais, où va-t-on, exactement ?

Mon père n'eût pas le temps de répondre que quelqu'un fit irruption dans la cuisine.

Une lumière verte venait d'apparaître dans notre pièce commune. Une fois la lumière dissipée, une silhouette apparut.

Quand je réalise qui est dans notre cuisine, je pars me jeter dans ses bras :

- Tantine ! M'exclamé-je, ravie de la revoir.
- Hello, ma chérie ! comment ça va ?
- Bien, bien. Mais que fais-tu la ?
- Je suis venue vous faire un petit coucou, pardi !

Elle embrasse mes joues et me les pinçe comme quand j'étais petite. Elle s'approcha de mon père et lui fit la bise.

- Oh, Severus souris un peu, ça va pas te tuer, ria ma tante.
- Bonjour Effie ! Se contenta de répondre mon géniteur.

Ma tante était une personne extravagante, elle portait toujours des habits et des bijoux loufoques. Aujourd'hui, elle est habillée tout en rose, des pieds jusqu'à la tête.

Elle prend place à coté de mon père et commence à lui parler. Je décide de monter dans ma chambre pour écrire une lettre à mes amis, afin de les prévenir quant à mon départ ce mois-ci.

Je commence à gravir les marches de l'escalier quand mon père m'appelle :

- Évangéline ?
- Oui papa ?
- Prépare tes affaires, on part dans une heure!
-Entendu !!

Je commence alors à préparer ma valise, j'emporte mon album photo, où se trouvent les photos de ma famille et de mes amis, mon papier à lettre et ma plume, il ne faut pas que j'oublie d'écrire aux autres quand on arrivera là bas. J'attrape également plusieurs habits et bijoux dont j'aurais besoin. Résultat : ma valise est pleine à craquer.

En y réfléchissant, mon père ne m'a toujours rien dit concernant notre destination, je me demande où il va m'emmener.

Je prends ma valise et dévale les escaliers. Je trouve ma tante et mon père en train de discuter, d'un sujet qui avait l'air d'ennuyer ma tante.

- Mais tu ne peux pas faire ça ! s'exclama ma tante.
-Faire quoi... ? Ai-je demandé en m'approchant d'eux, valise à la main.
- Non, non rien, répondit précipitamment mon père.
- Bon, je vais m'en aller, vu que vous partez, dit ma tante en insistant sur la fin de sa phrase.

Elle s'approche de moi et me prend dans ses bras. Elle fit un signe de tête à mon père, et avant de partir, elle me souffla :

- Ma chérie, tu es une Gryffondor, ne fais surtout pas comme ta mère. Ne pactise pas avec les vieux serpents.

Elle avait lancé un regard à mon père en finissant sa phrase, et elle s'en finit par s'en aller, comme elle était arrivée.

« Pourquoi m'a-t-elle dit ça ? » Me demandé-je, intriguée. Je regarde mon père, pour voir s'il me dirait quelque chose. À ma plus grande déception, il resta muet comme une carpe.

- Allez viens, on part ! dit il enfn.

On prend nos valises, puis nous avançons vers notre cheminée. Mon père prit une poignée de poudre de cheminette, et prononça d'une voix claire notre destination. Je fais de même et disparais dans la fumée verte qui recouvrait le salon.

Je venais tout juste d'apparaître, que mon père m'attendait déjà devant la porte d'une maison.

Elle était gigantesque, avec de grandes et belles colonnes blanches ; derrière se trouvait un jardin, immense, et, devant la maison, trônait une jolie fontaine.

Je me dépêche d'arriver après de mon père. Quand j'arrive enfn à sa hauteur, il signale notre présence à l'aide de la vieille sonnette qui était sur la porte.

Je remarque aussitôt qu'elle est en forme de serpent.

Serpent ? Les paroles de ma tante me revenaient en tête, mais je n'eus pas le temps de comprendre que quelqu'un vint nous ouvrir.

La porte s'entrebâilla, et un visage apparut, ayant pour effet de me glacer le sang. je ne connaissais que trop bien ce visage...

Une vague de colère s'empare de moi : comment mon père a-t-il osé me faire ça ?!

Qu'en pensez vous?

Chapitre corrigé par @VerLuisant

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