Les rêves, un bien grand mot....

Elle se réveilla, pâle comme un linge, la sueur perlant sur son front, les yeux rougis, les mains moites. Elsa n'avait pas de doute, elle venait de faire un cauchemar. Encore un. Chaque nuit, son estomac se tordait, son âme souffrait, sa tête hurlait. Le problème, c'est qu'Elsa, ne souvenait jamais de ses cauchemars. Pas ne serait-ce qu'un seul ne revenait en sa mémoire. Une sorte d'amnésie la rongeait la nuit, quand il s'agissait de ses cauchemars. Ou alors, un esprit malfaiteur la hantait, puis effaçait toutes traces de son existence. Seul son état physique alarmait Elsa de l'existence de ces rêves mal tournées. La jeune femme solitaire, ne confiait jamais les craintes qui l'attristait à quiconque. Elle voulait découvrir ses vilains rêves, mais sentait tout de même qu'ils ne présageaient rien de bon.
Une nuit, parmi toutes les autres qui l'avait hanté, elle ouvrit les yeux, mais cette fois, après tant d'années cachées dans sa prison le cauchemar se libéra et il sema une pagaille monumentale : le rêve évadé enfin, était libre, et le même tous les soirs, depuis toujours. Elsa vit dans son esprit, un homme avec, des mains rouges, des ongles crochus mais aussi une queue de démon, avec un triangle de feu au bout, la bête se tourna de profil, mais de façon à ce qu'Elsa ne puisse voir son visage. Elle en mourrait d'envie, mais aussi de peur, elle était tétanisée de peur. La jeune femme ne percevait qu'une minuscule corne rougeoyante. Le démon se retourna brusquement, laissant paraître son visage. Une mine triste qu'elle connaissait très bien, mais qui pourtant ce jour-là n'était pas triste, mais souriait méchamment.....
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Pourquoi avait- elle enfin aujourd'hui seulement découvert son rêve empoisonné ?
Eh bien parce que ce soir, après
vingt-neuf ans de peur et de mal-être dûs à ce cauchemar, le visage qu'elle avait reconnu dans son rêve endiablé, la tuerais, mais la torturerai avant, plein de haine, pour une raison inconnue. Mais ce visage, n'était autre que celui qui avait bercé toute son enfance, soit celui de son père.

Coucou ! J'espère ne pas vous avoir plombé le moral, ni vous avoir fait peur, mais cette nouvelle me trottait dans la tête depuis longtemps (Mon esprit est peut-être mal tourné!). N'hésitez pas à votez et à commenter, sinon bonnes vacances, pour ceux qui en ont la chance !

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