~ Suspens... ~


Hello !

Aujourd'hui je vous présente une petite histoire à réaliser pour le concours de la chaîne Whatsapp de "🌼 Watson 🌼" :

‎Voici une invitation à suivre la chaîne 🌼𝚆𝚊𝚝𝚜𝚘𝚗🌼 sur WhatsApp : https://whatsapp.com/channel/0029VaGuVmgIiRouVmvUfW2f

Il fallait écrire une histoire courte, et que la fin soit à suspens...

Bonne lecture ! 😆❤️

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— Dis, on va où ? me demande la voie mélodieuse d'Iris.

— Au parc, répondis-je dans un sourire.

Elle affiche un grand sourire rayonnant face à ce que je viens de lui annoncer, je sais bien que c'est son endroit préféré pour nos rendez-vous.
Nous franchissons le portail et nous asseyons sur un banc en bois, une glace à la main : parfum vanille et cookie pour moi et fraise et cerise pour elle.

L'après-midi passe aussi simplement que cela et ça nous convient à merveille, les petites sorties sont nos favorites.
Nous nous promenons dans le parc lorsque je sens une goutte d'eau glisser dans mon cou. Je lève la tête, regarde le ciel et découvre de gros nuages gris. Je presse le pas et invite Iris à faire de même, mais l'averse nous tombe malheureusement dessus. Je saisis la main de ma petite-amie et me mets à courir, l'entrainant avec moi. Elle me suit et nous filons tout deux sur le sentier qui s'est transformé en chemin de boue. Je presse sa main mais ses doigts glissent et elle s'arrête. Je stop ma course et me retourne, surpris par sa réaction.

Elle est bien là, mais quelque choses cloche. Je l'inspecte de la tête aux pieds et les larmes me montent aux yeux : Elle devient transparente, comme si elle s'effaçait, toujours plus transparente... Ses jambes disparaissent déjà. Je contemple son visage et fixe son regard, ses pupilles qui brillent comme deux émeraudes. Elle soutient notre contact visuel et me sourit mais je ne peux m'empêcher de garder un visage fermé. Le vent balaie ses cheveux couleur feu, et les braises s'éteignent comme une étincelle sur laquelle on soufflerait.
Son visage disparait et la brise me transmet ces mots, doucement chuchotés :

— Tout va bien se passer... Continue ta course...

Mon cerveau me dicte d'écouter cette phrase, mais mon cœur refuse. Mes muscles s'activent tout de même et je sprint jusqu'au bout du chemin, le visage baigné de plus en plus de larmes à chaque seconde qui passe, mes pleurs ne voulant pas s'arrêter. Je m'apprête à franchir la sortie lorsqu'un éclair retentit, m'étourdissant. Le flash ne s'efface qu'après quelques secondes et je retrouve la vue.

Pourtant, je ne suis plus dans le parc. Je me trouve dans une foret. Un trou de lumière qui passe entre les arbres tombe pile dans mes yeux, m'éblouissant un cours instant.
Je regarde autour de moi : des silouhettes se faufilent entre les arbres, ne formant plus qu'un petit cercle autour de moi. Tout cela ressemble bien à un bûcher : moi, le condmané, au milieu des projecteurs, et les spectateurs réunis autour de moi. Peut-etre que c'est pour le mieux après tout.

Je parviens à reconnaître les quelques personnes présentes : Ma mère, les parents d'Iris et mes amis.
Je n'arrive pas à décrire leur expression bien qu'ils abordent tous la même. Ils parlent chacun leur tour :

— Espèce de bon à rien !

— Comment j'ai pu t'aimer ?

— Qu'as tu fais ?!

— Pourquoi ?!?

— Pauvre idiot ! Nous te faisions confiance !

J'ai mal à la tête, trop mal... je prends mon crâne entre mes mains, espérerant soulager la douleur. Tous proférent les mêmes paroles : Léo par ci, Léo par là. Le même prénom, répété en boucle... le mien.

Ma tête tambourine, mon coeur compresse ma poitrine. Je n'en peux plus, je suis épuisé. Je ne veux plus me battre et décide de me laisser sombrer, toujours plus... Espérant ne jamais remonter et me noyer dans cette peine.

                                ⁂

Malheureusement, je remonte vite à la surface. Je me trouve allongé dans une jolie petite clairière. L'obscurité règne : le jour a laissé place à la nuit. Je reste allongé sur le dos, que c'est reposant !

J'observe le ciel : il est dégagé et laisse apparaitre une multitude de paillettes dorées, les étoiles... La lune est en forme de croissant à gauche de ma vision. Je vois l'ombre des feuilles d'un chêne au dessus de moi. Tout est si beau qu'on dirait un tableau. Mais ce tableau possède une très laide tâche, qui vient tout gacher : un humain aux yeux bleus et aux cheveux châtains. Le peintre doit être bien déçu...

Je contemplais le ciel comme cela et redécouvrais calmement la beauté de la nuit lorsqu'une nouvelle étoile fit son apparition. Celle-ci brillait plus, on aurait dit une belle danseuse joyeuse. Sans le savoir, les yeux humides, j'esquissais un sourire à ce petit astre...

                                 ⁂

Je me réveille en sursaut, me redresse et éponge mon front moite avec le dos de ma paume.

— Encore ce fichu cauchemar, marmonnais-je. Je me gratte la tête, l'air pensif. Pourtant... il y avait quelque choses de differént...

Je m'assois sur le rebord de mon lit, le regard perdu.

— Peut-être... commençais-je, Se pourrait-il que ?

Je fus pris de souvenirs, d'images insaisissables. J'écarqullai les yeux face à la réalité qui venait à moi.

— N-non..., ma voie chevrottait, ce n'est p-pas po-possbile...

Je tournais la tête et là je vis, je vis ce que je devais voir... j'entendis... tout... cette fois mon ouïe ne me jouait pas des tours...

Mon incompréhension s'agrandit tout comme mon désir d'espérer que ça ne soit pas une illuision :

— Qu'est-ce que...

Ma phrase innachevée, je perdis connaissance et tout devint noir.

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