Une bande d'amis, un traumatisme commun...

Un bijou capable de détruire des vies entières...

Des retrouvailles autour d'un feu de bois...

Que pourrait-il leur arriver de malheureux ?

////

Assis autour d'un feu de camp, avec toute ma bande de potes, on se remémorait plusieurs de nos anciens souvenirs, dont celui qui nous a fait le plus paniqué.

- Vous vous rappelez de ce fameux collier, nous demanda Collin.

- Celui maudit ? Comment l'oublier, rétorqua Amélia.

- Ouais... On aurait vraiment dû aider Jenny...

Tout comme plusieurs d'entre nous, je me mettais à pleurer.

*Flash-back*

Cinq heures du matin était passé depuis peu et nous étions réunis devant cette bijouterie. On ne savait pourquoi, mais personne n'osait l'approcher. D'après certaines rumeurs, certains de ses bijoux étaient maudis, ce qui valait à l'entreprise de partir en faillite. Intéressés, nous nous étions passé le mot et avions décidé de la cambrioler.

Stupide, n'est-ce pas ?

Pourtant, du haut de nos 16 ans, malmenés dans notre foyer, on était une fameuse bande de racaille. À nous dix, devenir ce qu'on était, c'était la seule façon de survivre.

On avait besoin de fric. On s'était mis à dos une " meute " de con. De véritables hyènes. Il nous restait un mois pour leur filer 5000 euros. Une somme énorme à nos yeux.

*Fin du flash-back*

J'hoquetais, je n'arrivais plus à respirer. Les souvenirs fusaient dans ma tête et je mourais intérieurement...

*Flash-back*

Jenny, notre " meneuse " avait mis un des collier. Il était magnifique, avec une pierre précieuse verte au milieu. Quelque chose de sublime !

*Fin du flash-back*

Les battements de mon cœur résonnaient dans mes oreilles, assourdissants, comme si chaque pulsation menaçait de faire éclater ma poitrine. Je me sentais submergée par une vague invisible, une marée montante qui comprimait mon souffle et embrouillais mes pensées. Mes mains tremblaient, incapables de se calmer malgré mes efforts pour les garder immobiles.

Je fermais les yeux, tentant désespérément de reprendre le contrôle, mais chaque inspiration ressemblait à une bataille perdue d'avance. Le sons des flammes, autrefois rassurant, se transformait en un brouhaha menaçant. Des larmes jaillissaient de mes yeux, incontrôlables, brûlantes, ajoutant à son désespoir. Tout en moi criais à l'aide, mais les mots restaient bloqués dans ma gorge nouée.

Chaque seconde qui passait semblait interminable, un étirement douloureux du temps. Je savais que c'était une crise de panique, mais cette connaissance n'offrait aucun réconfort. La rationalité s'était enfuie, laissant place à une peur brute, viscérale, contre laquelle je me sentais impuissante. Je me répétais en boucle : " Ça va passer, ça va passer ", mais au fond de moi, je n'en étais pas si sûre.

*Flash-back*

Jenny se mit à convulser, écroulée au sol. Le collier qu'elle venait de mettre se mettait à dégager de la fumée violette.

Apeurés, on s'éloignait tous, la laissant à son triste sort.

Elle agonisait et on l'a laissé tombé !

Elle aurait pu avoir une chance de survie...

*Fin du flash-back*

Je levais la tête, enfin calmée et vit tous les autres dans le même état que moi. On ressentait tellement de culpabilité, c'était plus qu'horrible à vivre... Je ne savais même plus me regarder dans un miroir.

Les souvenirs de cette soirée tournaient en boucle dans mon esprit, chaque détail gravé avec une précision douloureuse.

- On n'a pas eu le choix, la panique nous paralysés, murmura Raphaël.

Je me raccrochais à cette excuse bidon comme à une bouée de sauvetage.

- On a fait de notre mieux, décréta Laurence, essayant de se convaincre que ses intentions avaient été bonnes, même si le résultat avait été tragique.

- Personne n'est parfait, disait Jack, cherchant à se consoler avec l'idée que tout le monde fait des erreurs.

- C'était une erreur honnête, insistais-je, les larmes aux yeux, en me rappelant qu'elle n'avait jamais voulu que cela se termine ainsi.

- On apprend de nos erreurs, décréta Pauline, espérant que cette expérience douloureuse pourrait au moins servir à quelque chose.

- C'est une situation complexe, murmura Collin, tentant de se libérer du poids écrasant de la culpabilité.

Les circonstances avaient été hors de notre contrôle, et nous devions accepter que parfois, malgré tous nos efforts, les choses tournent mal.

Alors qu'avant, on était dix, maintenant on est plus que sept... L'une est morte à cause du bijou maudit, l'un est mort, tué par les racailles qui voulait du fric et la troisième à finir par se suicider.

///

Loveen222

Hey ! Tu vas bien ?

Déjà, je tiens à m'excuser d'avoir rendu mon texte très peu de temps avant la limite... Et aussi, je l'ai fait en un seul chapitre, donc, je suis encore plus désolée 😅

Sinon, je tiens à te remercier pour l'organisation de ton concours, j'ai adoré encore cette nouvelle ! ( Surtout que j'avais une adorable boule de poil collée à moi pendant que je finalisais son écriture 😍)