Chapitre 17

[RDMEC : La maison des adolescents est en train de bruler, seule une personne est encore dans la maison, dans sa chambre, la fenêtre ouverte.
NDA : Je suis désolé pour le suspense de malade à la fin du chapitre précédent...]



~~PDV Marc~~ (Eh oui, encore, profite MaeniZG )


J'étais devant la maison de mes amis, en train de bruler, et Corentin balbutiait que c'était de sa faute, qu'il n'aurait jamais dû faire à manger, s'endormir, qu'il ne servait à rien... Bref, il restait une personne à l'intérieur, je le sentais, je comptai les habitants du studio, il en manquait bien un, ou plutôt une, je courus alors vers la porte d'entrée, sans demander l'avis des autres, et me résolus à aller jusqu'à la mort si il le fallait, mais je ne survivrais pas si elle mourrait, si une amie mourrait. J'entendis Ashley, qui sanglotait derrière moi, me crier :

"-Fais attention à toi ! Et ramène la moi, s'il te plaît, je t'en conjure !

Je n'eus le temps de répondre, j'étais dans l'entrée, tous les manteaux se consumaient lentement, je pris un foulard, celui de Julie il me semble, le mit devant ma bouche pour m'empêcher de respirer la fumée, j'entendais la survivante s'étouffer avec la fumée, dans sa chambre. Les fauteuils étaient noirs de suies, je sautais agilement au-dessus de l'un d'eux pour pouvoir traverser la cuisine, et ainsi avoir accès à l'escalier, calciné, il tombait en lambeaux. J'appuyais plus fort le tissu sur ma bouche, le remontant jusqu'à mon nez. Je fis toutes les chambres, aucune, la plupart des armoires avaient eus le temps d'être vidées, d'autres, pleines à craquer, brulaient. C'est alors que j'arrivai dans La chambre, et je la vis, adossée à un mur, les genoux recroquevillés sur le torse, sa gorge sèche la faisait trousser comme je ne sais pas quoi, ses cheveux roux collés à son visage par la chaleur. Quand elle me vit, elle me sauta dans les bras, je la mis sur mon dos, lui donnais le bandeau en lui disant de le mettre sur sa bouche, elle s'exécuta. Je commença à descendre les marches qui craquaient sous nos deux poids, traversai la maison dans le sens inverse de tout à l'heure, et sortit avec que le pan de la porte ne s'effondre, Ashley courus vers nous et prit Mélissa dans ses bras, je la lâchai, repris mon souffle et m'assis sur le macadam. Ashley se tourna alors vers moi, se jeta sur moi, en pleurs, elle enfouit son visage dans le creux de mon épaule, là où elle s'encastrait parfaitement. Elle me susurrait à l'oreille :

-Merci, merci, merci, merci...

-De rien Ashley, je ne l'aurais jamais laissé dans la maison en flammes !

Tous étaient choqués que j'en étais ressortis vivant, que nous nous en étions sortis vivants, les pompiers débarquèrent, ils donnèrent une couverture à Mélissa et empoignèrent leurs lances pour arrêter les flammes. Tous étaient regroupés autour de Mélissa, la réconfortant et la rassurant. Quand elle eut repris assez de force, elle se leva avec l'aide d'Ashley et de Julie, se dirigea vers moi, elle trébucha en cours de route, ses deux amies ne surent la rattraper, elle tomba sur moi, et sa bouche atterrit sur la mienne, elle l'enleva rapidement, rougissant et se pardonnant de sa maladresse.

-Tu vas bien? m'inquiétai-je.

-Oui, tout ça, c'est grâce à toi, je ne m'en serais jamais sorti sans toi, merci beaucoup ! Je te revaudrai ça !

-Non, ne t'inquiète pas !

Je la remis sur ses pieds, tous les regards, gênés, se retournèrent vers nous. Les pompiers avaient finis d'éteindre le feu, ils vinrent nous dire que la maison était condamnée, qu'elle ne sera plus jamais habitable, qu'elle serait détruite demain dans l'après-midi, tous tombèrent, abattus, cette maison où nous avions vécus tant de choses, tant de moments... Mais où allaient-ils loger, mon père n'accepterez jamais des présences chez nous, Corentin posa la question avant moi, Liam lui répondit :

-Moi, je sais, vous pourriez habiter chez moi, c'est pas très grand, mais JB voudra sûrement prêter son appart' aussi !

-Si ça te dérange pas...

Alors ils prirent tous leurs valises faites à la va-vite, mais remplies, et suivirent Liam pour se diriger vers chez lui. J'aidai Mélissa à avancer, elle, n'avait malheureusement aucune affaire, c'était la seule. J'avais sauvé une amie, et ce baiser accidentel m'avait ouvert les yeux sur mes sentiments.



Voilà, je poste aujourd'hui parce que je suis sympa, mais je posterai quand même mardi, c'est @MeaniZG qui va être contente de cette fin...

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