Je me souviens de ces mots qui ont transpercée mon âme
Et de la violence porter physiquement à mon égard
Je me souviens de la lueur présente dans ses yeux
Et comment j’ai tremblée face à elle

J’aimais cette madame
Malgré ces coups de poignard
J’étais prête à faire mes adieux
Face à cette dame qui, tôt ou tard, allait me donner des ailes

Respect, amour et attachement
C’est ce que je devais avoir envers cette femme
Peur, violence et tristesse
C’est ce que j’ai eu face à cette mortelle

Je me souviens de quand je suis tombée sur la tête
Et comment, elle ne s’est pas pressée de venir voir si j’allais bien
Suis-je si insignifiante ?
Pour que je garde une bosse en guise de souvenir de ce moment

Je devais être une bête
Devant elle, qui m’as versée du lait chaud pour me faire trempette
Face à mon état, je me souviens de sa voix riante
Qui me disait que je n’étais qu’une stupide enfant

Elle me blesse
Mais, je crois avoir le souvenir de l’aimer
Elle me tue
Mais, je crois avoir le souvenir d’être épanouie

Elle me fait rire
Mais, je crois avoir le souvenir d’avoir pleurer
Elle me rends heureuse
Mais, je crois avoir le souvenir d’être effrayée

Ô ma chère du passé
J’aurai aimé remonter le temps
Pour te protéger
Mais, je sais que si je l’aurai fait. Je serai étendu près de toi en te souriant tristement

J’aurai vu la terreur dans mes prunelles
Et celle de la colère dans les yeux de cette personne qui devait être une modèle
Je t’aurai murmurer ma chère, de t’en aller comme une gazelle
Et espérer silencieusement que tu cours, sans jeter un regard en arrière

Écrit le 05/07/202
Saï Seiyuro