Il était une fois, un monde formidable basé aux frontières de l'imaginaire, où des créatures aussi enchanteresses que dangereuses peuplaient cet endroit merveilleux. Est-ce l'ambiance d'Halloween qui modifie notre perception ? Ou bien existe-t-il réellement ? Dans tous les cas, ce lieu est bel et bien le nôtre.

D'après la légende, on dit que c'est lors de la nuit d'Halloween que la frontière entre la vie et la mort est la plus fragile. Ce récit qui raconte la rencontre entre une humaine et un être à cheval entre la vie et l'outre-tombe va nous le prouvée.

Dans un petit village roumain non loin des Carpates une jeune fille revenait de chez des amis. Sa route habituelle cheminait entre des bois de hêtre et un sombre cimetière.

Alors qu'elle avançait tranquillement, la jeune fille prude entendit soudain des martèlements à vive allure. Ils semblaient provenir des bois non loin de sa position. Les coups ressemblaient au bruit de la course effrénée d'un animal de grande taille dans l'humus. Lorsqu'elle vit la bête sous les derniers rayons du soleil crépusculaire, elle ne put bouger, à tel point que sa frayeur fut immense. Le lupin lui sauta sans attendre un instant à la gorge. Cependant, la jeune enfant fut sauvée par une silhouette pâle à l'armure rouiller et aux longs cheveux cendrés. Il lui faisait penser à un chevalier. Son sauveur s'interposa entre la fillette et la gueule carnassière du loup. La créature à la chevelure grise poussa un rugissement si terrifiant et inhumain, provoqua la fuite le canidé. Quand cette chose se retourna dans sa direction, le choque s'empara d'elle. Néanmoins, elle réalisait qu'il lui avait sauvé. Son bienfaiteur était en réalité un strigoï, un des revenants les plus dangereux de son pays.

Cependant, malgré son physique, il ne semblait pas agressif. La créature s'avança vers elle, lui saisit la main le plus délicatement possible et la porta à ses lèvres. Un véritable baise-main comme le faisais les gentlemans d'un autre-temps. Les yeux rougeoyants du mort-vivant plongèrent droit dans les prunelles bleues de la fillette, une sorte de connexion sembla s'établir entre les deux êtres ou nulle peur ne persistait. Puis, sans demander son reste, le monstre s'évapora dans la noirceur aussi vite qu'il était apparu. La seule preuve de sa présence était la dent de loup qu'il avait laissé dans la main de la jeune fille. Il y était gravé de quatre lettres " Azzo". Une douce odeur de sang s'attardait dans l'air.

Des années s'écoulèrent, et l'enfant devenu femme s'interrogea pendant très longtemps sur la véracité de son expérience. Pourtant dès que le doute devenait trop fort, elle regardait le croc Lupin, suspendu maintenant à son cou au bout d'une chaine en argent, comme un ancrage ou un talisman.

Tel fut le récit qui traversa les âges d'une jeune fille sauver par un mort-vivant, alors une question s'impose les monstres de nos pires cauchemars sont -il si maléfiques ?