horus.
« Tu entends ? Erk.. t'es tellement excité que t'as même pas remarqué que je viens de t'arracher le coeur.. »
(( HORUS. ))
ÂGE INDÉFINI — ANGE DÉCHU.
La silhouette amochée au clair de Lune dort - en son seuil fleurit la tornade, torrent frénétique et délirant.
Car la brutalité de ses pas sur le sol résonne, car la ferveur avec laquelle elle écorche sa croûte l'accule. Froide, incommode la marche indélicate, la brutalité névrosée, la sensibilité chimérique. Autrefois était-il bien sage, autrefois était-il bien commode, tant son âme était complète, dans son lui était délicat et fleurit, tant tout cela n'était qu'un autrefois bien terni. Il n'est plus question que s'ébruite ainsi de nouveau les fragments d'un passé trop complet ni d'un futur trop nauséabond.
Comme un fardeau que d'oser le posséder, son emprise qui grangrène et un rictus lové le long de ses lippes. La subtilité d'une dangerosité, ineffable incandescence, brasier allumé au creux de ses entrailles. Horus décharne de quelques maléfices, épineuses paroles qui estropient et le faciès angélique qui s'enlaidit de malfaisance, sa férocité explosive. Artifice, la manipulation qui détonne à travers son existence, destinée à ensevelir les humanités entichées de l'esclavage d'illusions. Seuls les esclaves jouissent de l'éclat de sa compassion, balafrés de ses protectrices ardeurs et de ses sourires enjôleurs.
Naître pour la braise, ne devenir qu'Ombre ; désirer la chaleur pour ne recevoir que la désillusion. Avec ferveur s'accrochait-il à son éther alors que d'impétueuses griffes s'acharnaient en son sein ; venir la cibler d'une étreinte forte, la chrysalide fragmentée.
Il a désiré de sa vélocité consumer les plus ignares de ce monde, avec ferveur démontrer sa place en son sein, cette fragmentation de paradis consumée d'emblée. Horus vous offrira un mensonge contre le paradis. N'osez croire qu'en ses mots, il n'est réellement pas celui que vous imaginez.
La contemplation est bien laide ; ne l'observez pas de trop près, il pourrait faner. Ne le scrutez pas de trop loin ; il pourrait dépérir. Sa soif est bien dévastatrice ; il vous humectera à n'en plus pouvoir.
Il vous persuadera d'être le messager de Dieu, blasphème en son nom et qu'importe pour lui. Son plaisir n'est réduit à jouer avec vos sentiments.
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