CASSANDRE ELIZABETH DUMANOIR


"En fait l'amour c'est cool. Vous écrivez pas ça sur ma tombe hein !"

"Toute ombre, après tout, est la fille de la lumière et seul qui a éprouvé la clarté et les ténèbres, la guerre et la paix, la grandeur et la décadence a vraiment vécu." Laurent SEKSIK

« Celui qui a dit que le futur appartient à ceux qui se lèvent tôt est un imbécile. Le futur a été créé pour être changé et c'est pile ce que je vais faire »

Cassandre Elizabeth DUMANOIR est une jeune fille de 18 ans. Oui...Cassandre comme la Cassandre, fille de Priam, roi de la ville d'Ilion, notez l'ironie hein.. Bien que son père soit français, elle est née un beau jour ensoleillé, précisément le 27 aout et a vécu toute sa vie en Grèce, proche de "l'élite intellectuelle" disait son père. Son père est le patron d'une grande entreprise et est immensément riche, vous avez forcement entendu parler de lui : M.DUMANOIR, le propriétaire des fonds monétaires les plus impressionnants de la France et de la Grèce. En effet, c'est une entreprise navale qui exporte les plus gros bateaux du monde. Il est notamment implanté dans le port de Saint-Nazaire mais également partout en Grèce où le marché est fleurissant. Etant fille unique, elle a été élevée en digne héritière afin de reprendre l'entreprise à la retraite de son père. Elle a appris plusieurs langues, dont bien évidemment l'anglais mais également l'espagnol et l'allemand. De plus, elle parle couramment le français et le grec, ses deux langues natales. Elle a notamment un petit accent grec et roule les r de façon assez chantante. Elle a également étudié le grec ancien et la latin, passionnée par la littérature. Bref, elle a reçu une éducation complète des mathématiques en passant par la géographie puis l'histoire. Elle est devenue une jeune fille très cultivée malgré les nombreux problèmes de concentrations et complications dû à sa maladie.

Sa maladie, parlons en. Elle a ce qu'on appèle une hypersomnie idiomatique. C'est une maladie très rare qui a, à ce jour été peu étudiée. Pourquoi idiomatique ? Car les raisons de l'apparition de cette hypersomnie sont inconnus. Il n'y a pas d'antécédent dans la famille ni d'autre maladie touchant le sommeil, comme la narcolepsie. Il n'y aucun symptômes physiques ou mentaux liés à cela ni même tout autre problèmes de santé par exemple comme le diabète, pouvant être une cause. Non...il n'y a strictement rien. Comment reconnait on et diagnostiquons cette maladie alors ? Eh bien, les patients atteints de cette maladie souffrent d'une fatigue extrême, invalidante et d'une somnolance excessive durant la journée avec des accès de sommeil irrépressibles. Cependant, tandis que leurs nuits sont de grandes qualités, c'est à dire qu'ils ne se réveillent pas et dorment entre sept et neuf heures par nuit (si on les réveille) et qu'ils ont des cycles du sommeil normaux, leur sommeil n'est absolument pas récupérateur. C'est pour cela qu'ils se sentent incroyablement fatigués et que le réveil est très difficile voire quasiment impossible à faire tout seul. Il faut généralement la présence d'une autre personne pour les tirer hors du lit. Seulement, on peut constater une ivresse du sommeil et une inertie au réveil, c'est à dire que la personne va être très ralenti sur le plan psychomoteur et parfois être totalement confus. La personne peut avoir des comportements automatiques, une désorientation spatio-temporelle ou une lenteur à comprendre les informations.

Il ne faut pas confondre, l'hypersomnie idiomatique avec d'autre formes d'hypersomnies centrales, où par exemple la personne ne va pas réussir à s'endormir ou va avoir une perte soudaine de tonus. Non, la personne ayant une hypersomnie idiomatique par s'endormir très vite à cause de sa fatigue, généralement en moins de huit minutes et va avoir non pas une perte de tonus soudaine, le paralysant mais plutôt une fatigue constante, permanente causant des migraines et des difficultés de concentrations. De plus, on constate une somnolence diurne excessive, du matin au soir et peu fluctuante au cours de la journée. Cette somnolence oblige la personne à faire une ou plusieurs siestes dans la journées, siestes qui peuvent durer plusieurs heures. Un des éléments clés pour repérer que la personne souffre d'une hypersomnie est que ces siestes ne sont également absolument pas raffraichisantes, contrairement à d'autre maladie proche. C'est à dire que la personne est toujours aussi fatiguée voire plus fatiguée après avoir fait cette sieste. C'est comme verser une goutte d'eau dans un désert, inutile mais à la fois incroyablement attirant. C'est pour cela que Cassandre, même si elle a un temps de sommeil normal a des accès de somnolence et de sommeil plus ou moins irrépressibles dans la journée. Sans médicaments, elle dormirait 20 heures par jour, en étant toujours aussi fatiguée. Ce n'est donc pas possible pour avoir un rythme de vie personnel, social suffisant et elle prend donc des médicaments pour la maintenir éveillée depuis ses six ans, même si cela ne réduit pas vraiment sa somnolence ni ses quelques siestes incontrôlables.

Cependant, il n'existe pas encore à ce jour de traitement spécifique pour soigner l'hypersomnie. Pour atténuer la fatigue provoquée par l'hypersomnie idiomatique, les médecins peuvent prescrire des stimulants afin d'augmenter l'éveil et la sensation de tonus mais il ne peut être entièrement soigné. D'ailleurs, comme il n'y a pas de remède miracle, ni de causes particulières au déclenchement de cette maladie, beaucoup de personnes souffrant de cette maladie se suicide afin d'échapper à ce cercle vicieux du sommeil ou il en faut toujours plus mais ce n'est jamais satisfaisant.

C'est donc de cette maladie que Cassandre est "infectée". Voici ce qu'elle a entendue de la bouche de son père à l'âge de six ans quand elle a passé le septième examen en un an. La maladie est très difficile à diagnostiquer et ont procède par élimination, c'est pour cela que dès que elle a commencé à s'écrouler de sommeil, à ne plus entendre son réveil et à s'endormir debout, son père lui a fait passer tout un tas d'examens, un nombre inimaginable afin de savoir ce que son unique héritière avait. De toute façon, de l'argent, il en avait à revendre alors payer les meilleurs médecins du pays n'était pas un problème. Cassandre a donc passé sa prime enfance jusqu'à cet âge comme n'importe quel enfant de son âge, mais elle était particulièrement énergique, curieuse et douée pour les études. La jeune fille n'a jamais vraiment vécu dans le manoir de son père, à Athènes mais se rappèle encore de ces longs couloirs de marbre, froids et glacial, austère dirons nous. Elle les empruntait de ses petits petons nus et en pyjama pour aller jusqu'au bureau de son père, la dernière porte du couloir, celle avec la poignée noire. La petite fille avait frappé doucement à la porte, il était tard mais son père travaillait encore, comme toujours d'ailleurs, n'accordant pas vraiment de temps à sa fille ni d'importance maintenant qu'elle avait cette...."maladie". Pour lui c'était des foutaises, sa fille se faisait juste passer comme malade, c'était une feignante, une personne vivant aux crochets des autres. Ce dernier avait regardé la petite forme de sa fille s'avancer timidement avec un regard froid et désintéressé. Cassandre lui avait alors donné avec des yeux pleins d'espoir son dessin. Le tout premier d'ailleurs de plein d'autre. Elle avait vraiment un talent pour l'art, elle avait admirablement bien dessiné....un chat...pff mais quel perte de temps ! C'était vraiment sa fille ? Cassandre se souvient encore de la façon dont son père l'avait regardé, comme si elle n'était qu'une suite d'ennuis, de déception, une nuisance. C'etait cela qu'elle voyait dans les pupilles vertes de son père, elle n'était juste qu'une erreur de toute façon, il aurait tellement voulu avoir un garçon...un garçon non "malade" et non pas cet...amas de déceptions ambulant. Depuis ce jour, la petite fille n'a jamais plus montré ses dessins et peinture à son père ou d'ailleurs à quiconque d'autre qu'elle même. La peinture notamment était devenu au fil du temps son échappatoire, sa petite bulle ou quand elle avait la force, elle venait s'enfermer et être juste soi même. Elle n'était plus la file de M.DUMANOIR, ni la pauvre petite chose, ni la déception ni même la malade mais juste Cassandre, une fille se débattant dans l'océan de la vie pour ne pas couler et qui espérait atteindre le rivage un jour. 

Comme je l'ai dit précédemment, son trouble est arrivé vers ses six ans donc très tôt quand elle était jeune. On peut dire qu'elle a passé toute sa vie comme étant une malade de l'hypersomnie idiomatique. La preuve, elle ne se souvient même plus comment c'est de ne plus être fatiguée constamment. En effet, les médicaments mais ne supprime jamais totalement la fatigue. Au départ, Cassandre, du haut de ses six ans pouvait seulement ressentir une extrême fatigue, seulement, son trouble s'est intensifié jusqu'à perturber sa scolarité et sa vie quotidienne. En effet, vers ses neuf ou dix ans, le stade définitif était déjà installé et elle ne pouvait s'empêcher de s'endormir constamment, en classe, à la cantine, dans la rue. La pauvre petite fille ne trouvait pas cela vraiment grave mais son père ainsi que son entourage ne comprenaient vraiment pas son comportement. Ainsi, même si tous savaient plus ou moins qu'elle était atteinte de l'hypersomnie idiomatique, on lui faisait sans cesse des réflexions, le plus souvent faîtes par son père comme : c'est de ta faute, tu aurais dû te coucher plus tôt ! Ha ! C'est le résultat quand on passe trop de temps devant les écrans hein ! Comment ça ce n'est pas de ta faute ? Bien sur que si ! Ne profite pas de ta sois disant "maladie" pour avoir un comportement inacceptable ! Dormir en classe ? MA-FILLE-DORMIR-EN-CLASSE ? Que ça ne recommence plus sinon je te renie !

Seulement, la pauvre enfant ne comprenait juste pas ce que on lui reprochait. Ce n'était pas sa faute, elle était normale non ? Comme les autres non ? Elle pouvait quand même avoir un sourire, l'amour de son père ? Il fallait croire que non. Aux yeux de la société, elle n'était juste qu'une geek, une sale enfant pourrie gâtée qui profitait e l'argent de son père pour ne rien respecter. En effet, à cause de se accès irrépressibles au sommeil son père a payé les meilleurs professeurs, du CP à la troisième, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle a un excellent niveau, afin de la prendre en charge individuellement. Seulement, son père, voyant que sa fille était anormale, bizarre et lui faisant honte, il décida d'opter pour une solution radicale. C'était un solution...pas vraiment approuvée, reconnue ni encore moins vraiment étudiée. Mais de toute façon, la situation ne pouvait plus empirer pour lui. Il emmena sa fille de onze ans chez un spécialiste, un ami à lui qui en échange d'une somme généreuse, fermerait les yeux sur la procédure et accepterait l'opération. On injecta à Cassandre des stimulants afin de contrer la fatigue irrémédiablement mais ce fut un grand échec. Non seulement, cela ne résolut rien concernât son trouble mais à cause de son trouble du sommeil, cela a créer un dérèglement hormonal qui lui a fait commencer sa puberté jeune et surtout très rapidement. Du CM2 à la sixième, son corps à complètement changé et elle a arêté de grandir. C'est pour cela qu'elle est restée petite.

A cause de cela, elle a subi de nombreuses moqueries à cause de son physique trop mature lorsqu'elle est entrée dans son collège privé. C'était un collège pour jeune fille où on rentrait pour l'argent et les professeurs ne pouvaient rien faire contre la loi du plus riche. C'était son père tout craché ça...pour lui l'argent ressoudait tout. Dans un sens, elle lui était reconnaissante car sans cet argent, elle n'aurait probablement eu cette éduation adapté à elle ni même eu la chance de passer tout ces examens pour savoir quel était le problème avec elle. Car elle avait un problème, elle le savait maintenant. En effet, ses camarades de classes ne se retenaient pas pour le lui faire remarquer ! La bizarroïde, l'allien, le fantôme étaient ses surnoms ou encore la somnambule...quel originalité me diriez vous...et bien pour Cassandre, le collège fut vraiment la pire partie de sa vie, même pire que l'asile. Elle n'avait aucunes amies, vivait seule à l'internat car son père ne voulait plus la voir et elle était constamment l'objet de moqueries.

En troisième, voyant que son trouble ou plutôt comme le pensait son père son "comportement", beaucoup de personne pensaient encore qu'elle simulait, n'évoluait pas et ne donnait aucuns signes d'amélioration, il ne voulut pas d'avantage tacher sa réputation et son honneur et l'envoya le plus loin possible, dans un pays glacial : Le Canada. Elle allait être placée dans un asile du nom de Carlotens dans un pays inconnu mais surtout où l'hiver régnait. Elle qui habitait en Grèce, près de la mer était une fille du soleil, comme en témoignait sa peau bronzée, qui avait fini par prendre une jolie couleur caramel. C'était la dernière fois que son père et elle se voyait et même si elle détestait ce dernier, elle voulait encore irepressiblement son amour, son approbation. On aurait dit qu'elle était redevenue cette petite fille qui attendait le long de ce couloir, les mains tremblantes pour montrer ses dessins à son père et voir un peu de fierté dans ses yeux glacés...mais si il y une chose qu'elle savait maintenant, c'était que son père ne l'aimerait jamais malgré sa différence ou plutôt à cause d'elle. Cependant, elle n'avait jamais regretté ne pas être dans la norme, pour elle aussi loin qu'elle se souvienne, c'était son état normal ? Aussi normal que de prendre une pilule jaune toutes les trois heures. Sa vie était ainsi rythmée...mais tout allait changer dans l'asile...elle avait peur...vraiment peur de l'avenir.

Ce jour là, elle s'enferma dans sa chambre et cria de colère. C'était pourtant vraiment étrange de la voir comme cela, des larmes aux yeux et les poings serrés, elle qui à cause de la fatigue ne se mettait presque jamais ne colère, préférant allez se reposer plutôt que de crier, cela demandait trop d"énergie, énergie inutile. Dans un mouvement de colère, elle prit sa plus grande toile, toile de très bonne qualité d'ailleurs et commença à peindre les yeux fermés. C'est dans l'art qu'elle exprimait son plus grand talent et gérait ses émotions. La jeune fille de quinze ans ne comprenait pas pourquoi la vie était aussi injuste. Elle avait fait tout les efforts possible pour satisfaire les attentes de son père, pour lui plaire mais elle ne pouvait juste pas lutter contre le cours naturel des choses. La fatigue ne faisait que se ressentir d'avantage et se multiplier, tandis que sa maladie s'aggravait en même temps. Non...Elle ne comprenait pas. Elle n'avait jamais voulu reprendre l'entreprise de son père, l'argent ce n'était pas vraiment son truc, elle préférait peindre et la littérature mais elle avait sincèrement cru qu'en voyant ses efforts, même en bousillant sa santé finissent par attirer l'attention de son père. Elle ne voulait simplement qu'un petit "c'est bien" ou alors une lueur de reconnaissance, de satisfaction dans les yeux de son père...pas d'amour, ça elle avait depuis longtemps cessé d'y croire mais au moins un signe de gratitude. Mais son père n'était qu'un parfait imbécile ! Non elle n'avait pas la flegme ! Non elle ne manquait pas de motivation ! Non elle ne simulait rien du tout ! Ce n'était pas une feignante incapable de se prendre en main ! Elle était juste malade...pourquoi refusait on de le comprendre ? Ce n'était pas honteux...ni un sacrilège ! Etait-ce un péché d'être different ? Non ! Elle en était sure, ce n'était pas une faiblesse mais une force, le courage d'affirmer que l'on était unique avec ses problèmes mais on avait le droit au respect des autres ! Pourquoi l'avenir ne pouvait il pas lui accorder un peu de miséricorde..elle avait peur..oui elle était effrayée de cet océan d'inconnu...elle avait peur de ce futur incertain.

Elle se souviendrait toute sa vie de ce jour...un jour si fatidique, un jour de brisures, de défaite, de peur, de larmes, de colère...un jour de découverte, de victoire, de joie et de liberté. En effet, ce jour était le jour où la jeune fille avait découvert son pouvoir. Sur la toile était dessiné un jeune garçon d'environ 18 ans. Il avait une tenue bleu foncé, comme un uniforme. Il se tenait dans un coin de sa chambre, le visage souriant. Chose étonnante, il avait un teint très pale, des cheveux presque blancs mais surtout des yeux rouges à la limite du rose pâle. Elle ne savait pas qui il était mais derrière lui se tenait une jeune fille aux cheveux blonds très bouclés avec ce même uniforme mais avec une jupe...elle. Elle semblait plus âgé..elle ne connaissait pas cet homme. Une seule chose était sure, c'était le nom de l'endroit. Un asile du nom de Scorpius. Elle n'avait aucun doute, c'était comme une sensation au fond d'elle, elle en était sure, elle venait de peindre le futur...La jeune fille venait de révéler au monde son pouvoir de précognition, elle pouvait représenter des bribes de l'avenir en dessinant ou en peignant. N'était ce pas un signe du destin qu'elle se soit appelée Cassandre, oui comme Cassandre la fille qui avait fait tomber amoureux Apollon, le dieu grec qui pouvait lire l'avenir. Seulement cette dernière, ne voulant pas de son amour refusa et le dieu en colère lui jeta un sort : elle pourrait voire l'avenir mais ne serait jamais cru de personne, la condamnant à une vie malheureuse. Elle préférerait une illusion à la réalité, un futur imprévisible à un futur imposteur. Elle cacha ce pouvoir à tout le monde et il est à ce jour secret....enfin elle l'espère.

Cassandre a donc été transféré à l'asile nommé Carlotens. Il y avait beaucoup de monde mais ce n'était pas si mal. Elle voulait juste qu'on la laisse tranquille pour dormir. Durant les années suivantes, elle avait de plus en plus de mal à rester éveillée, les médecins augmentèrent sa dose de médicaments. Cependant il y aurait bien un moment où son les médicaments n'auraient plus aucun effets, un moment où son corps serait trop habitué, où tout cela sera inefficace. Elle redoutait atrocement ce jour là, cela voulait dire qu'elle reviendrai à son état premier, ce même état qui la faisait dormir vingt heures par jour...elle n'aurait plus de vie. M'enfin les médecins et les psychologues lui avaient dit de ne pas s'inquiéter. D'ailleurs elle avait tout les jours une séance chez le psychologue afin de...elle n'en savait rien...c'était tout bonnement inutile...un gâchis monumental d'énergie et de temps. Elle préférait largement aller dehors et dormir au soleil, elle avait toujours adoré la chaleur. C'est une fille de la mer, elle adore sentir la brise marine. Plutôt ironique quand on sait qu'elle déteste son père et qu'il est un des plus grands constructeurs naval de pas mal de pays.

Elle était si fatiguée...mais dans cet asile, tout le monde, ou du mois tout le personnel soignant la connaissait...un malheur jusqu'au bout d'avoir un père richissime...tout le monde avait reçu les mêmes consignes. Si on la voyait en train de dormir, il fallait la réveiller même contre son grès. En effet, un des traitements que les psychologues essayaient sur elle était qu'elle reprenne un rythme de sommeil normal, c'était très mauvais pour elle de faire des siestes, même si elle ne pouvait s'en empêcher. Ouais...à part cela Cassandre pouvait dire que cet endroit était pas mal. On ne l'a jugeait pas et elle ne jugeait personne. Et surtout, on semblait la prendre au sérieux et la comprendre. Pas entièrement mais au moins ici on reconnaissait qu'elle avait un trouble psychologique...un véritable soulagement pour elle. Ici on ne lui disait plus : Arrêtes de faire des nuits blanches avec ton portable ! Arrête d'avoir tout le temps la flemme...

Après, de l'extérieur on ne pouvait pas dire que la jeune fille était très active, adoptant généralement une attitude lymphatique. Elle préfère éviter les choses "galères", pénibles ou demandant beaucoup d'efforts. Elle  aime la tranquillité et regarder les nuages. Cependant, sous ces airs simple se cache une vive intelligence. De nature modeste, Cassandre n'aime pas se vanter en public. Elle préfère garder pour elle ses exploits et rester humble auprès de son entourage. Cassandre fait tout pour entretenir de bonnes relations avec les autres afin qu'elle n'ait aucun ennemi. La jeune femme s'accroche à ses habitudes et évite le changement par tous les moyens. Elle trouve son bonheur dans la monotonie, car c'est de cette façon qu'elle se repère le mieux. En effet, à cause de son ivresse du sommeil, se réveiller dans un endroit nouveau est extrêmement déstabilisant et peut la faire paniquer.

Cependant, de par son isolement, elle est devenue assez indépendante, ne se préoccupant pas de l'opinion des autres sauf si cette dernière est une entrave à sa liberté. Oui, sa liberté est la chose la plus importante pour elle. Personne ne lui dira quoi faire mais elle fera ses propres choix en son âme et conscience. Elle déteste la pression, encore plus quand elle sent qu'elle ne peut plus rester éveillée et entretenir une discussion avec la personne en face, rester éveillée lui est quasiment impossible. Elle peut être très têtue et change difficilement d'avis. Une fois qu'elle a une opinion, elle ne pourra pas totalement se détacher d'elle. Elle vécu toute sa vie comme étant la déception de son père alors elle refuse de porter son nom et decide elle même de quoi sera fait sa vie. Elle a bon caractère et fait souvent preuve de beaucoup de bonté. Dans ses décisions elle fait preuve de maturité et de réflexion.

« Ce qui compte, ce n'est pas d'être le fils de tel ou d'un tel, car le sang qui coule dans mes veines n'appartient qu'à moi ! »

Intelligente, Cassandre ne s'aventure jamais dans une mission qu'elle n'est pas sûre de pouvoir mener à terme. Elle prend toujours le recul nécessaire avant d'agir afin de limiter les risques d'échec. Cassandre a le goût de vivre et affiche constamment sa bonne humeur. Les gens adorent sa compagnie, car elle trouve toujours les moyens de faire rire. Pour elle, les gens sont comme des miroirs, si tu leur sourit, un sourire te sera rendu.

« Un sourire coûte moins cher que l'électricité mais donne autant de lumière » l'abbé Pierre

Elle est en outre capable de se maîtriser même face à des gens qui s'irritent facilement. Elle est quelqu'un de très mature. Elle s'exprime de manière très directe, sans filtre, même si elle ne jugera jamais personne. Elle est très lucide sur sa maladie, ce qui ne l'empêche pas de la redouter. Meme si elle ne contrôle pas son trouble, et qu'il n'y a aucun remède, elle essaye de considérer chaque moment où elle est en forme comme une chance incroyable et devient, n'allons pas dire jusqu'à énergique mais plus tonique.

De nature créative et artistique, la jeune fille se fie beaucoup à ses intuitions et à son imagination.
La jeune fille considère la vie comme une expérience permanente. C'est un peu une adepte du Carpe Diem par la force des choses vu qu'elle a un peu de mal à prévoir le résultat de ses actions. Sa force est de toujours considérer le moment présent comme le plus important.

Elle apprécie à la fois les petites conversations et les conversations profondes et significatives, qui ne sont que les deux faces de la même médaille pour elle, et est apte à orienter les conversations vers les sujets souhaités de manière complètement naturelle et sans contrainte. Elle ne peut s'empêcher d'aider son prochain car elle pense que tendre la main est le moyen de sauver une vie. Elle aurait voulu que quelqu'un la sauve plus jeune de cet océan de malheur et de solitude dans lequel elle se noyait. Elle peut être directe mais sera toujours franche et sincère. Elle est très courageuse et n'hésitera pas à défendre ses proches, jamais en haussant le ton ou en se mettant en colère. C'est très rare qu'elle fasse cela car ça lui demande beaucoup d'énergie, énergie qu'elle n'a généralement pas. Cependant elle va juste vous regarder avec un air déçu.

« La main qui vous aides à vous relever après une chute est plus sincère que les milles mains qui vous saluent à l'arrivée »

C'est cette adaptabilité et cette spontanéité qui se réunissent pour former une personne accessible, avec un esprit coopératif et altruiste qui caractérise Cassandre quand elle n'est pas en train de s'écrouler debout. En tant qu'amie, elle est plutôt joyeuse et et ouverte d'esprit. Elle déteste les critiques et même si elle ne le montre pas toujours, derrière sa carapace se cache un petit cœur fragile qui n'attend qu'à être aimé.

Cassandre est toujours la même question physique depuis la sixième, même si elle a changé de coupe. En effet, à cause de sa puberté provoqué par le stimulant, son corps n'a pas vraiment changé ni grandi, ce qu'il fait qu'elle est petite, mesurant environ dans les un mètre cinquante-cinq.

Elle a une peau mate très bronzée par le soleil chaud de la Grèce. Ses cheveux sont d'un blond vif, comme le blé, extrêmement bouclé et assez court, lui arrivant à la nuque. Ses dern sont la plupart du temps en désordre et ébouriffés. De plus, Cassandre possède de jolis yeux vert pommé avec des taches grises en amande, entourés de larges cernes et bordés de longs cils noirs. Elle n'a jamais mis de maquillage de toute sa vie et est toujours au naturel. On la compare souvent à un petit lutin à cause de son petit nez en trompette.

~Dessins faits par Megumi-Music ~

Elle a beaucoup de formes depuis la sixième avec une poitrine imposante. Son corps a toujours été un sujet assez sensible car on s'est beaucoup moqué d'elle au collège à cause de ses formes trop prononcées pour son âge. Elle n'est définitivement pas à l'aise avec son corps et c'est pour cela qu'elle n'aime pas trop se mettre en valeur, préférant les vêtements simples mais efficaces comme elle le dit. Elle porte généralement des vieux vêtements, parfois tâchés de peinture, couverts de notes au stylo, ou troués. C'est un style un peu négligé mais qui lui convient parfaitement ! La jeune fille déteste les uniformes car ça lui rappelle les tenues qu'elle était obligé de mettre enfant mais malheureusement, cela fait parti des règles de l'asile, elle n'avait pas vraiment le choix concernant son style vestimentaire. De plus, Cassandre porte toujours une montre pour se repérer dans le temps. En effet, il lui est très difficile de dire en se réveillant, à cause de l'ivresse du sommeil si elle vient de dormir trois minutes ou trois heures. Elle se raccroche à cette montre comme à une bouée pour ne pas être complètement désorientée. Cependant elle a souvent besoin d'aide.

~image faite sur kisekae~

Seulement, un jour elle croisa la route d'un jeune homme particulier. Il avait la peau très pâle, des cheveux presque blancs et des yeux virant aux rose clair...la jeune fille n'en croyait pas ses yeux ! C'était le garçon qu'elle avait peint il y maintenant deux ans ! Il semblait avoir 17 ans aussi, comme elle. Mais pourquoi l'avait elle peint ? C'était la question qu'elle se posait depuis longtemps. L'avenir était comme un géant puzzle, ce qu'elle voyait représentait des pièces, à elle de les remettre à leur place et de combler les trous. Ouais...m'enfin quand on pouvait voir l'avenir, l'ironie était partout. C'était vraiment étrange...

Elle venait de recevoir une espèce de lettre électronique :

[Cassandre Elizabeth DUMANOIR
Votre transportation pour l'asile Scorpius se fera dans 10 jours exactement. Préparez vos bagages. Seulement le strict nécessaire.

Mettez le bracelet et tout ira bien.

Nous sommes heureux de vous avoir dans notre asile Mlle DUMANOIR.

Toutes nos salutations,
Scorpius]

~images faites sur Kisekae~

C'est Cassandre avec l'uniforme.


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