La vie d'une Courgette

Comment ça le titre est sous copyright? Personne ne connaît le livre de toutes façons.
Salut mes gourmandises! J'espère que vous allez bien?
Bref, trêve de mondanité, rentrons dans le cœur du sujet.
Sur quatre phrases j'ai réussi à copier trois personnes plus ou moins célèbres, sauras-tu les retrouver?
Faux! Le titre ne compte pas comme une phrase!
Par contre maintenant ça fait quatre.
...
Je déteste mon cerveau des fois.
Je ne sais pas si vous connaissez le livre "Ah les clichés" de @Justeviviana
C'est un recueil de clichés formidable. Elle a organisé un concours avec pour thème...
Les courgettes!! D'où le titre d'ailleurs.
Trêve de pitreries. Voici mon texte. Je l'ai fait en volant. Ma tête était un peu dans les nuages, ne m'en voulez pas si ce n'est pas la qualité habituelle.
*voix de ma sœur* De la qualité? Pffr, laisse-moi rire!
*lui balance un coup de poing*

La vie d'une Courgette
Cher journal, je m'appelle Courgette et j'ai 17 ans et demi. Je viens de te recevoir pour que j'écrive mes angoisses les plus profondes, en l'occurence, la rentrée de demain. J'aimerais beaucoup ne pas me faire remarquer et trouver des amis discrets eux aussi. Je suis une fille extrêmement timide, tu sais?

Je lève les yeux au ciel, exaspérée. Cela fait au moins dix ans que je ne suis plus une petite fille de huit ans, franchement. Comment ma mère a-t-elle pu penser qu'écrire me ferait du bien? Minute. Je regarde mes doigts et commence à compter, les yeux froncés. Cinq, six, sept... neuf! Neuf ans que je n'ai plus huit ans. Contente de moi-même, je me lève pour me brosser les cheveux dans le miroir. Je suis grande, ai un teint naturellement bronzé, des boucles blondes tirant sur le roux qui m'arrivent jusqu'aux genoux. Ma peau diaphane reflète magnifiquement la lumière, faisant un halo autours de moi. Mes yeux dorés me scrutent, peu satisfaits de mon résultat, avant de me maquiller un peu plus. Ah, et bien entendu j'ai des formes là où il faut et des lèvres charnues. Pfff, que je suis banale et moche, une vrai vie de Courgette. Je glousse en remarquant que ma banalité est bien reflétée dans mon prénom, seule chose dont je suis fière d'ailleurs. Je m'empresse de descendre en bas (Ou en haut? Je ne sais plus.) et prend les clefs de ma voiture. À dix-sept ans j'ai déjà mon permis car je suis un génie paraît-il. Et très riche. Arrivée sur le parking, je klaxonne plusieurs fois pour qu'on remarque ma nouvelle voiture, rose flashy. C'est moi qui ai choisi la couleur et je suis très fière de moi. On dirait presque la nouvelle voiture de Barbie! En sortant de la bagnole, tout le monde me regarde. Je m'ellipse rapidement. Je déteste être le centre de l'attention. Arrivé dans le hall, une fille m'interpelle.
— Hey, toi! Tu es la nouvelle, non?
— Heu... je crois. Je m'appelle Courgette.
La fille consulte son dossier.
— Oui oui, tu es nouvelle! Viens je vais te faire découvrir l'école!
Je lui adresse un grand sourire auquel elle me répond. Je sens qu'on va devenir les meilleurs amies du monde toute les deux. On marche jusqu'à mon casier. Juste devant lui se tient un mec trop beau et musclé, l'air ténébreux en train d'embrasser une blonde trop maquillée.
— Excusez-moi ? C'est mon casier là!
Le beau ténébreux m'adresse un regard méprisant - oh là là, il es vraiment trooooop beau - et se décale d'un casier.
En allant en classe, ma nouvelle amie, November, me dit en gloussant.
— Oh là là, tu as trop de la chance ma chérieeee. Tu as ton casier à côté du Bad Boy de l'école : Jean Hugot de la Huyette!
— Chais pas, il a l'air vraiment débile.
Je soupire, je le déteste déjà.
À midi, il y a des spaghettis à la sauce tomate et du riz curry. J'adore le curry! Mais, vous n'allez jamais le deviner, aujourd'hui je ferai une exception et prendrai les pâtes. November est déjà à sa place. Je prend mon plateau et me dirige vers sa table. Obnubilée par mes pensées je ne remarque pas la personne devant moi et tombe sur elle, lui envoyant mes pâtes et la sauce tomate à la figure.
Excuse-moi...
Embêtée je lève la tête et rencontre le regard furieux... de Jean Hugot de la Huyette, le Badboy de l'école. Son beau T-shirt blanc moulant est tout tâché. Au moins rouge et blanc ça fait rose! C'est un signe du destin!
— Mais quelle idiote! Putain!
— Bré. Je suis vraiment désolée.
— Bré? Espèce de connasse!
— Ier. Et si je dit Bré c'est parce que je n'aime pas les gros mots. Du coup ça fait "put timbré " tu sais comme dans „Il put timbré sa lettre." Et le ier pour un "cognassier", c'est un arbre tu connais?
Il continue de hurler des insanités.
— Mais tu vas me le payer, merde.
— France.
— C'est quoi cette fille, bordel!?
— La.
— Hein?
— La mer de France et bordez-la, lui répondis-je obligeamment.
Et comme il continue de crier vengeance je l'interromps.
— Hey, ça va Jean, ce n'est qu'un T-shirt blanc que tu trouves partout à deux balles, je t'en rachète un sinon.
— Ha ouais, tu vas connaître l'enfer ma petite. Et n'appelle plus jamais Jean Hugot de la Huyette avec le diminutif "Jean".
Il se prend pour César, ou quoi? J'ai un peu peur en fait. Je le vois se retourner vers un élève, prendre son assiette et jeter son contenu sur moi. La sauce tomate m'éclabousse de partout. La colère monte en moi. Tant de gaspillage de nourriture! Mais ma timidité légendaire reprend le dessus. Je m'avance près d'une élève, lui prend son gâteau crème chantilly et le lance vers môssieur de La Huyette. Je le rate et la viennoiserie atterrit sur quelqu'un d'autre qui la relance, furieux! Il vise mieux que moi (à moins que ce ne soit moi qu'il visait?) et Jean Hugot de La Huyette se retrouve avec de la sauce tomate dégoulinante et de la crème bien sucrée. Malheureusement, je fais un régime. Le populaire humilié hurle et se tourne vers celui qui l'a offensé qui se fait tout petit à présent. Jean Machin prend deux plateau à la fois et rate l'impertinent, éclaboussant d'autres élèves qui à leurs tours s'emparent de la nourriture pour la jeter sur lui. La bataille dégénère rapidement. Les spaghettis volent dans tous les sens, la sauce tomate tombe plus rapidement et les gâteau filent. Malgré mon léger désappointement du début, je m'amuse comme une folle. J'esquive un escadron de petits pains au milieu de la salle et me retrouve nez à nez avec... Jean Hugot de la Huyette. Je recule un peu mais il me sourit et s'approche de moi. Je me sens défaillir. Son odeur de sueur tellement virile, et ses abdos...
— Ne bave pas.
Je lui sourit. Il m'enlace et m'embrasse. Je sens mon cœur battre très vite. Il s'écarte de moi et dit:
Merci beaucoup Courgette, grâce à toi j'ai appris l'autodérision, cela me sera très utile.
Et ta copine?
— On s'en fout!
— Ing, footing. D'ailleurs, je voulais te remercier moi aussi.
Il lève un sourcil. Troooop craquant. J'en oublie ce que je veux dire.
Pourquoi? Pour t'avoir embrassée?
— Non... en fait si mais pas que... grâce à toi je me suis décoincée face au gaspillage de nourriture et je me suis vraiment bien amusée!

Ils s'embrassèrent tendrement, vécurent heureux, longtemps et eurent beaucoup d'enfants.
Jusqu'à ce que J.H.d.l.H. (même en initial c'est long!) fit l'erreur de critiquer la couleur de voiture de sa petite amie.
Fin.

@Ellyannay

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