Je donnerais tout ce que j'ai et même bien plus encore pour te serrer une dernière fois dans mes bras. Fort, très fort et sentir encore la chaleur de ton torse contre ma joue rougie par le froid. Le bien être que je ressentais quand tu caressais lentement de tes mains calleuses, abimés par le froid, mes cheveux de la couleur du bois, trempés par la neige de début décembre. J'aimerais de tout mon être revoir encore ta mèche de cheveux bruns et courts qui retombait négligemment sur ton front quand on venait de passer plusieurs heures sous le neige et le froid à faire de la balançoire. Tu sais, quand tu me disais mine de rien : « tu sais, sur une balançoire, on peut se balancer, c'est fou hein ? ».
Puis je te regardais en riant et je te traitait d'idiot pendant que tes grands yeux à cheval entre le marron et le vert riaient sans aucun bruit.
Ce que je préférais, ce serait de rivière tout ce que l'on a vécu tous les deux. Nos moments en cours, au milieu des autres, quand je t'expliquais un exercice de maths ou encore quand tu me donnais des coups de compas pour voir si il piquait vraiment. On avait même essayer de le casser, ce compas, mais on a jamais réussi.
Il y avait aussi ces vendredi après-midi où tu revenais de chez toi pour traîner avec mon meilleur pote et moi devant le collège. On déconnait, assis sur la table de ping-pong en mangeant des céréales que vous aviez mis trente minutes à choisir dans la supérette en face de notre établissement.
Puis il y avait nos moments à nous où on débattait avec animation, on riait et on s'aimait.
C'était dans ces moments là où nous nous cherchions et nous finissions par nous embrasser.
Tout ça, même si tu n'es plus là pour en témoigner,  je ne veux pas l'oublier...
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Désolé pour les fautes j'écris avec mon téléphone et il beug énormément...